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    Wonder Wheel
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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    600 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2019
    Wonder Wheel joue les montagnes russes émotionnelles sur fond de parc d’attraction tout en conservant un piétinement général, à l’image de notre héroïne, star d’un soir déchue et qui se réfugie depuis dans le souvenir. Tout semble vivre et s’amuser en second plan, et pourtant il ne s’agit que de miteux artifices renvoyant, au premier plan, les couleurs d’une pièce de théâtre tragicomique. La chaleur du jaune et du orange s’interrompt soudain, laisse place au bleu glacial ou à une légère désaturation picturale ; les personnages tantôt se jettent dans la lumière tantôt cultivent l’ombre : l’éclairage traduit visuellement l’état émotionnel de chacun. Et c’est un peu trop appuyé, un peu balourd par instants, d’autant que la narration en voix-off accentue encore cet effet d’insistance. Les héros se perdent, le spectateur jamais. Ce déséquilibre entraîne une légère réserve quant au spectacle contemplé, on peut se dire que le point de vue adopté s’amuse du malheur mis en scène, que Woody Allen filme des fragments brisés par ses soins non sans une certaine forme de complaisance. Que tout soit vanité, excepté l’art (ici l’art de capter le sublime de destins brisés et recollés au gré des refontes familiales, via les jeux de lumière), d’accord. Mais nul besoin de se montrer vaniteux. D’autant que les acteurs livrent de magnifiques performances.
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    49 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2018
    Woody Allen nous entraines dans l'Amérique rétro des années 50's avec comme toile de fond, le parc d'attraction de Coney Island. Un drame poignant qui déborde d’inspiration et réussit un portrait d’une épouse dépressive, jouée à la perfection par la comédienne Kate Winslet. Entre film de romance, film dramatique et de gangsters, Kate Winslet nous plonge dans son univers mouvementée avec l'épatant Justin Timberlake, forme tout deux, un couple d'amant complexe qui bascule peu à peu vers une dimension tragique. Impressionnant de beauté, où les jeux de lumières et d’ombres, ainsi que la gestion de l’espace, sont d'une impeccable maitrise.
    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 501 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 décembre 2018
    Des dires de la presse, ‘Wonder wheel’ serait le film de trop pour Woody Allen, celui qui le rendrait définitivement infréquentable...pas parce qu’il serait plus mauvais que les derniers en date (du reste, il ne marque pas non plus une remontée spectaculaire par rapport à la qualité moyenne de ceux-ci)...mais parce que le cinéaste, qui a toujours injecté une bonne dose de tranches de vie personnelles dans l’imbroglio sentimental qui constitue le coeur de tous ses films, aurait cette fois été trop loin. C’est que dans ‘Wonder wheel�, il imagine une femme insatisfaite qui trompe son mari avec le maître-nageur, entre autres raisons parce qu’elle voit d’un mauvais oeil la relation de monsieur avec sa fille prodigue, revenue s’installer à la maison pour échapper à des gangsters. C’est que l’homme sans qu’on puisse l’accuser du moindre geste déplacé, aurait pour sa progéniture la tendresse bienveillante qu’un homme mûr a d’ordinaire pour une petite amie très jeune. On s’en rappelle que Allen fut accusé par Mia Farrow d’attouchements sur certains de ses enfants adoptifs et que dans tous les cas, il a finit par épouser officiellement l’une d’entre elles. De là à ce qu’on considère son dernier scénario en date comme une confession, il n’y a qu’un pas, que les tabloïds se sont empressés de franchir. Tout cela ne nous concerne pas, comme dirait l’autre...mais au fond, il est peut-être temps que Woody Allen jouisse d’une retraite bien méritée, et que ces événements ne font qu’avancer une inéluctable fin de carrière de quelques années : de plus en plus, on suit la carrière de Woody Allen moins par goût et admiration que par une sorte de fidélité paresseuse. Attention, le cinéaste reste un fin psychologue et un analyste expérimenté des passions humaines...mais à force de regarder scrupuleusement chaque année “le Woody Allen de l’année�, on finit par deviner où il veut en venir bien en avant qu’il ait lancé ses premiers indices, par démêler les fils de l’intrigue bien avant la conclusion et par suivre sans passion le châtiment qui ne manque pas de frapper les Médée de tragédies grecques qui peuplent ses films depuis quelques temps : Ginny, personnage pas plus capable de s’aligner sur la réalité que ‘Blue Jasmine’ voici quelques années, fait ainsi passer le spectateur de la sympathie complice au mépris envers sa mesquinerie aigrie. Ces entrechats, amours contrariées et coups de griffes féminins dans le Coney island du début des années 50, filmé dans un Technicolor flamboyant, se laissent pourtant regarder sans déplaisir particulier. Après tout, c’est peut-être la dernière fois…
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    63 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 décembre 2018
    film plutôt décevant de Woody Allen. Parce que sans doute le scénario est trop convenu et que les personnages sont peu sympathiques et que leur problème a peu d'intérêt. (sauf le moment où les gangsters interviennent). Le reste c'est de la romance à l'eau de rose racontée en plus en voix off par un des protagonistes. Certes c'est assez bien filmé, bien que tout se passe dans le même décor de Coney Island. Trop de discours et une absence de fin ! Les acteurs font un minimum, aucun ne transcende cette histoire. La photographie est belle, et musique et chanson sont de belle qualité. Un Woody Allen très mineur.
    S5Clem
    S5Clem

    67 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2018
    Très bon film a mi chemin entre le théâtre et le grand écran. Le scénario n'est pas des plus intéressant mais c'est bien joué, bien filmé, l'atmosphère est excellente et l'époque bien représentée. Un film qui fait mouche juste par sa photographie et son cadre !
    Nyns
    Nyns

    192 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2018
    J'avais beau bouder Woody Allen en ce début d'année, une séance de rattrapage de Wonder Wheel fut loin d'être un supplice... La lumière! Le vieux new-yorkais a sûrement réalisé son œuvre la plus chaleureuse visuellement, on ne peut se lasser de ses couleurs chaudes, de ce soleil véritable acteur ici, qui donne mille tonalités et offre un rendu éclatant et surexposé. Qui de mieux que lui pour ressusciter Coney Island que presque aucun new-yorkais actuel n'a connu dans sa grande époque? Il fait subtilement marquer son déclin et permet une nostalgie de l'inconnue, ça avait l'air plutôt sympathique, ma foi. Quand on en arrive là avec Allen il se passe la chose suivante : aucune surprise, on sait rapidement quels seront les tenants et les aboutissants de ce roman prévisible, mais on se laisse porter par son sens du rythme et de la mise en scène (agrémenté ça et là de dialogues aux références élitistes, ben oui vous savez chez qui on est). Il y a comme une formule magique dans ses histoires, et une fois que tous les personnages (qui ne sont jamais bien nombreux) sont présentés, nul doute que la première version de l'intrigue avec la mère quadra remariée et passionnée va vite s'inverser au profit de la jeune et jolie nouveauté. Que tu es incorrigible Woody. Kate Winslet est la muse du dernier Allen et lui rend plutôt bien, tantôt amoureuse, perdue, énervée (contre son marié alcoolique ou son fils pyromane, au choix, mais ça possède toujours son lot de comique comme il se doit), exténuée, migraineuse. Elle passe de sympathique à pathétique en un rien de temps, l'expérience déroute car elle est plutôt du genre à faire l'unanimité dans l'empathie. Mais c'est ce qui rend sa prestation d'autant plus intéressante. Voilà c'est du Woody Allen ni plus ni moins.
    defleppard
    defleppard

    322 abonnés 3 260 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 août 2018
    Du Woody Allen pur jus................Toujours plus ou moins , les mêmes histoires de moeurs...On suit cette histoire jusqu'au bout, mais l'ennuie vous gagne sur la longueur...Dialogues larmoyants trop répétitifs......2 étoiles......!!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Je ne comprends pas bien la sévérité des critiques avec ce film. Le scénario peut donner une impression de déjà-vu, mais il va vers une noirceur très rare chez Allen, même si déjà présente dans Blue Jasmine. Les acteurs sont parfois peu ou mal dirigés, mais ça n’empêche pas Kate Winslet de montrer toute l’étendue de son talent et même de se surpasser. Et niveau réalisation, je trouve qu’il y a plus à se mettre sous la dent que dans les deux ou trois derniers films d’Allen. C’est plus soigné, moins paresseux, plus proche des acteurs. Le côté théâtral et artificiel peut déranger mais je l’ai trouvé très réussi, avec une photographie saturée qui rappelle les films en technicolor et l'univers de Douglas Sirk.
    Alain D.
    Alain D.

    513 abonnés 3 217 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2020
    Wonder Wheel (La grande Roue) est une fois de plus un très bon film écrit et réalisé par Woody Allen. Son scénario se révèle finement écrit avec une progression intéressante. Il nous relate les démêlés d'une famille recomposée dont les personnages se dévoilent progressivement avec une tension montant crescendo. Ce drame romantique nous plonge dans les années 50 avec, pour décor, le charme d'un parc d'attraction situé en bordure de plage. Il nous offre une photographie magnifique, une lumière douce et chaude.
    Le réalisateur Newyorkais nous offre, comme de coutume, une BO magistrale avec des insertions remarquables telles que : "kiss of fire" (1952) de Georgia Gibbs ou " You Belong To Me" (1952) de Jo Stafford, "Coney Island Washboard" des Mills Brothers... Le casting est lui aussi parfait ; Jim Belushi et Justin Timberlake se révèlent très juste. Ancienne actrice à la dérive avec un fils perturbé, Ginnie joue à faire serveuse au "Roi de la Palourde". Kate Winslet incarne à merveille ce rôle délicat de femme perturbée. Elle est tout simplement lumineuse et débordante de crédibilité dans ce personnage.
    laura c
    laura c

    6 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2018
    un bon Woody Allen comme on les aime. des rapports humains emmêlés, des incompréhensions, de l'humour et un beau tableau noir d'une société intemporelle.
    Kev T
    Kev T

    38 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2018
    Réalisation impeccable, pour moi un des meilleures Allen. Les personnages sont toujours aussi subtile et leur fragilité rondement bien mises en valeur pour être retourné dans tous les sens. Gros coup de coeur pour la lumière dans ce film, cela rend service à l'oeuvre.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juin 2018
    Le Woody Allen 2017 est arrivé. Situé dans le Coney Island des années 50 formidablement reconstitué, Woody Allen nous refait le coup du charme désuet d'une certaine Amérique, celle de "Radio days" ou plus récemment "Café society". Mais, pas de délicieux portrait de groupe au programme, "Wonder wheel" est à classer du côté des films les plus noirs de Woody Allen , de "Crimes et délits" ou plus récemment "L'homme irrationnel". 4 protagonistes principaux pour 4 acteurs épatants et pour un drame qui s'installe de scènes en scènes. Le personnage essentiel, celui par qui le drame va vraiment arriver est celui interprété par Kate Winslet (impressionnante en serveuse lunatique se rattachant à ses rêves et prête à tout pour les réaliser). Ce personnage fait beaucoup penser à celui de "Blue jasmine", certes dans un contexte différent. L'air de rien, "Wonder wheel", très bien écrit, excellement interprété s'impose comme un drame très pessimiste sur la nature humaine. Un grand Woody Allen (bien que j'ai parfois entendu le contraire, à tort), accompagné comme d'habitude d'une bande sonore rétro de grande qualité et souligné par un remarquable travail de prise de vue.
    Kubrock68
    Kubrock68

    35 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2018
    Une femme dans les années 50 malheureuse dans son couple tombe amoureuse d'un jeune sauveteur de plage intellectuel. Les films de Woody Allen sont souvent nostalgiques, celui-là n'échappe pas à la règle. Ce qui est nouveau c'est le milieu défavorisé et les couleurs vives qui viennent contraster le côté dramatique de l'histoire. La direction d'acteurs est toujours remarquable et ici comme toujours Kate Winslet est remarquable. La réalisation est fluide et bien menée mais le thème et le film semblent un peu vieillots.
    Caine78
    Caine78

    6 129 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2018
    Le dernier Wooody Allen, j'y vais presque par fidélité, principe, tout en sachant au fond que je ne serai pas séduit plus que ça. Et c'est à nouveau un peu ce qui est arrivé, même si c'est légèrement plus compliqué. Visuellement, je trouve « Wonder Wheel » vraiment très beau, magnifiquement éclairé, Allen n'ayant pas son pareil pour offrir une reconstitution soignée, élégante des 50's : de ce point de vue, rien à dire. C'est plus dans ce que le cinéaste a à raconter (en tout cas sur la durée) que le bât blesse. Si certains aspects sont intéressants, notamment dans la relation complexe et ambiguë liant Ginny et Carolina voire Ginny et Mickey, on sent bien qu'autour de cela, c'est quand même un peu vide. Une fois les bases posées, les personnages présentés, c'est nettement plus laborieux et même si c'est bien écrit, pas mal pensé, cela manque vraiment de matière pour se passionner outre-mesure. Il ne se passe pas tant de choses, ça patine, malgré des sursauts et des réflexions intéressantes sur l'égoïsme, la solitude, la trahison, dont tout le monde sortira perdant. Heureusement, la divine Kate Winslet parvient à briller de mille feux : que voulez-vous, elle a la classe même dans les pires tenues et fait d'une héroïne très moyennement fréquentable une figure presque tragique, complexe et finalement assez attachante. Bref, c'est le Woody Allen contemporain : toujours grand directeur d'acteurs, plasticien ultra-doué, mais semblant toujours refaire un peu le même film dans un cadre et des circonstances différentes, sans apporter quelque chose de vraiment nouveau à sa belle carrière.
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juin 2018
    Wonder Wheel avec ses couleurs plus belles que vrai, ses gangsters à la Billy Wilder et un Jim Belushi qui en fait des tonnes dès le début, peut faire croire à une comédie. C’est en fait le portrait d’une femme désespérée qui devient l’instrument de la mort par un acte manqué délibéré. Kate Winslet interprète formidablement Ginny, que sa vie brisée a installée sur une pente qui enfonce un peu plus ce naufrage. Allen n’a jamais eu une immense estime pour le genre humain, mais en vieillissant il développe une misanthropie de moins en moins vindicative, mais de plus en plus sombre et désespérée. Toutes armes déposées, le cinéaste se contente de filmer une galerie de monstres, les plus effacés étant aussi les plus lâches. Malheureusement le discours est plus fort dans la palette chromatique de Vittorio Storaro qu’il ne l’est dans les dialogues insipides et braillard ou dans une direction d’acteur consternante dont seule surnage, brillamment il est vrai, Kate Winslet. Le résultat donne l’impression d’une absence de maîtrise de ce qui est un des plus gros ratage de la filmographie de l’auteur. Enfin pour ceux qui ont fait le parallèle avec sa vie privée, il ne semble pas que Woody Allen offre le même physique avantageux que Justin Timberlake. Mais si c’était vraiment son intention, ce serait la preuve la phrase dite dans SCOOP « j’étais de confession hébraïque mais je me suis convertit au narcissisme » était plus qu’un bon mot.
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