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    Amin
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    2,8
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    dominique P.
    dominique P.

    787 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Ce film social et dramatique est bien dans l'ensemble.
    Le ton est sobre et juste.
    Malgré le fait qui ne se passe pas grand chose, on suit avec intérêt la vie de Amin entre le Sénégal et la France.
    Et surtout le film est agréable à visionner car il n'y a pas de violence, pas de vulgarité, l'ensemble est paisible.
    Cependant, ce que je peux reprocher au film, c'est qu'il est trop court et du coup certains aspects ne sont pas assez développés.
    Le raleur
    Le raleur

    3 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    Vendredi 5 octobre 2018 : très beau film où Moustapha Mbengue réalise une excellente prestation.
    Le long métrage invite à la réflexion sur la solitude et l'isolement des immigrés qui doivent se battre pour survivre loin de leur racine. Ces personnes sont aussi confrontés à la barrière de la langue.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    J'ai bien aimé ce film belle histoire d'amour en fait on se demande comment va être la fin ????? spoiler:
    traversay1
    traversay1

    3 108 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    Dans les titres des films de Philippe Faucon, jusqu'alors, c'était les prénoms féminins qui étaient mis en avant : Sabine, Samia, Fatima. Amin, lui, est bien un portrait d'homme, immigré en France et qui ne voit plus qu'épisodiquement sa famille au Sénégal. La manière du réalisateur est connue, elle reste ici feutrée et épurée, faisant passer quelques messages essentiels sur le statut de ces hommes solitaires et souvent exploités venus gagner leur pain loin des leurs. Seulement, la romance entre les personnages joués avec talent par Moustapha Mbengue et Emmanuelle Devos ne pouvait pas à elle seule nourrir l'ensemble d'un long-métrage et Faucon l'a intégré à un tableau plus vaste qui passe aussi par l'Afrique, ce sont les meilleures scènes du film, et par la vie d'une femme séparée avec enfant, qui donne les moments les plus anodins d'Amin. La mise en scène du cinéaste se contente d'enregistrer sans jamais véritablement chercher à faire naître l'émotion. C'est une preuve de modestie que l'on retrouve assez souvent chez Faucon qui semble fuir le romanesque pour se réfugier dans une sorte de tonalité documentaire, pas désagréable et très digne mais guère susceptible de provoquer un élan d'enthousiasme.
    Hervé M.
    Hervé M.

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2018
    Un bon sujet, des acteurs sympa, mais trop de longueurs, et surtout, le film est trop plat, on ne ressent pas les émotions des personnages.
    Je suis un peu resté sur ma faim.
    chas
    chas

    32 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    L’occident ne va plus chercher les étrangers, mais ce sont toujours eux qui construisent nos immeubles et creusent nos tranchées. Les enfants sénégalais du personnage principal aimeraient rejoindre leur père hébergé depuis plusieurs années en France dans un Sonacotra de Saint Denis. Il a beau revenir avec des cadeaux et des financements pour le village, il n’a pas vu grandir ses propres enfants et laisse sa femme les gérer avec la belle mère en supplément
    Employé en France à la réfection d’un pavillon, Amin va nouer une relation avec Emmanuelle Devos, la propriétaire, au moment où elle est en train de se libérer de son connard de mari. Coïncidence des solitudes, cette parenthèse sensuelle est empreinte de respect, de douceur. Le réalisateur de « Fatima » est juste , même si quelques traits sont surlignés, l’infirmière se définissant d’emblée comme peu reconnue. Le travail au noir évoqué pour un autre immigré n’est pas non plus de la faute d’une entité extérieure qui s’appellerait « société » alors qu’il arrange à court terme employé et employeur.
    Les séquences se déroulant en Afrique m’ont parues plus nuancées, plus neuves. Les corps noirs faisant l’amour sont rares au cinéma et ils sont bien beaux. Les pressions communautaires mises en lumière montrent la montée de l’islamisme, mais les femmes assurent, elles sont là et ne comptent pas se laisser faire.
    velocio
    velocio

    1 170 abonnés 3 034 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Si "Fatima" l'a mis particulièrement en lumière il y a 3 ans, c'est en 1990 que Philippe Faucon a réalisé son premier long métrage et, avec Amin, il atteint le total de 9 réalisations de longs métrages sortis en salles, auxquels s'ajoutent une poignée de téléfilms. Dans "Amin", présenté à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes 2018, il continue de montrer son intérêt pour les populations immigrées, s'intéressant cette fois ci aux déracinés solitaires, ceux qui ont quitté femme et enfants pour venir travailler en France et qui, le plus souvent, vivent entre eux dans des foyers.
    Amin, un sénégalais discret et peu bavard, est l'un d'eux. Très altruiste, il fait en sorte de récolter de l'argent auprès de ses compatriotes afin d'entretenir l'école de leur village. Quant à l'argent qu'il gagne, il sert surtout à la construction d'une maison au pays. De temps en temps, il rentre dans son village, en cachant de l'argent dans ses chaussettes, afin de retrouver Aïcha, son épouse, et leurs 3 enfants qu'il ne voit donc grandir qu'épisodiquement. Si Amin est le personnage principal du film, de nombreuses autres histoires sont racontées dont trois histoires personnelles : celle d'Aîcha qui, lorsqu'Amin est en France, est en butte à la surveillance que sa belle-famille veut exercer sur elle mais qui est bien loin de se laisser faire ; celle d'Abdelaziz, un marocain aux deux familles, l'une au Maroc, l'autre en France, qui, au moment de partir à la retraite, prend conscience, aidé par une de ses filles françaises, qu'il ne touchera qu'une retraite de misère car il n'a jamais été déclaré ; celle de Gabrielle, une femme en instance de divorce, harcelée par celui qui est encore son mari, et qui aspire à retrouver sa liberté perdue. Un film très riche, donc, qui réussit en quelque sorte à faire le tour avec beaucoup de justesse des situations difficiles vécues par ces travailleurs exilés sans oublier d'évoquer celle des épouses restées au pays et celle des femmes qu'ils peuvent rencontrer dans l'hexagone.
    On notera avec amertume que le film a déjà fait l'objet de nombreuses attaques racistes sur les réseaux sociaux. En cause, l'affiche du film, une femme blanche et un homme noir, côte à côte dans un lit. Le réalisateur du film s'appelle Faucon, à votre avis, comment peut-on qualifier celles et ceux qui l'attaquent ?
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    266 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2018
    L’esthétique de Faucon, faite de pauses, de silences, de regards, d’ellipses et de concision des scènes, évite toute facilité ou poncif. Une véritable émotion ressort de cette épure, qui n’a rien de sentimentale mais résulte de la compréhension et du partage. Le réel est bien là, mais dégagé de tout naturalisme. C’est le mystère des personnes que chacun capte à sa manière, grâce à l’extrême douceur de la caméra sur les visages, la sobriété des dialogues, l’éclat de vie laissé aux acteurs, la limpidité de l’écriture et du montage. Il en résulte un élargissement, au-delà de la simple thématique de la migration. (lire l'intégralité dans le bilan de Cannes sur les sites Afrimages et Africultures)
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