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Alain D.
494 abonnés
3 207 critiques
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4,0
Publiée le 23 septembre 2021
Même si par sa violence, il n'est pas à mettre devant tous les yeux, " Burn Out " reste un très bon thriller. La réalisation de Yann Gozlan se montre excellente ; sa mise en scène sans faille nous offre un film d'action assez rythmé sur des images fantastiques. Il nous montre des séquences d'une précision et d'une vérité époustouflante. Le scénario, adapté par Yann Gozlan et Guillaume Lemans (qui a également coécrit " Mea Culpa") nous propose une histoire où la tension monte crescendo, nous amenant une seconde partie plus efficace et réellement haletante. La direction d'acteur est également sans faille, avec un casting de haut niveau, une belle présence d'Olivier Rabourdin, la ravissante Manon Azem, et un François Civil hyper crédible dans le rôle principal.
Un film étrange par son ambiance un peu glauque mais finalement le problème est sans doute un manque de rythme. Les comédiens sont convaincants mais il y a dans l ensemble une répétition dans les actions qui finissent par lasser . La fin est un peu trop rapide et à mon avis pas très bien amenée.
Ca fait plaisir de voir la France s'aventurer dans ce genre. On a tout ce qu'il faut pour réussir : un beau casting de gros durs, des poursuites à moto bien filmées, et l'histoire sans être originale est solidement construite. J'aurais un bémol sur François Civil qui me semble au fil des films manquer de diversité dans son jeu d'acteur.
François Civil est encore une fois brillant dans ce rôle de passeur de drogue improvisé, alternant dans la même journée un travail comme cariste, des courses de moto et des passes à la frontière. C'est une belle plongée dans le cœur des cités entre bandes rivales, toutes décidées à contrôler le trafic dans la région. Ca ne manque pas d'action ni de rebondissements, le double sens du "Burn Out" est parfaitement utilisé ici. Un bon film d'action français qui ne paye pas de mine mais dont le résultat est concluant.
Scénario un peu léger malgré un acteur de talent : François Civil. L'ambiance est volontairement pesante dans un monde méconnu pour la plus part des personnes.
Film très réaliste sur fond de trafic de drogue dans les banlieues. Tous les personnages sont crédibles. François Civil campe un jeune homme très courageux face à un choix cornélien entre sa passion pour la moto et l'amour qu'il éprouve pour son ex-compagne et son enfant. Il en ressort un vrai sentiment de frustration face à l'impuissance des pouvoirs publics pour enrayer ce fléau qui gangrène nos quartiers.
Impressionnant avec ses courses filmées comme un moto GP. Je ne suis absolument pas adepte des jeux d'acteurs Français, mais là c'est bien joué, bien filmé et bien rythmé. Allez-y les yeux fermés, les acteurs sont au top !
Je ne mettrais pas la demi-étoile manquante, parcequ'il faut être raisonnable et se laisser une marge critique. Pourtant, de critique, je n'ai pas tant à faire sur ce film. J'ai beau être cinéphile à mes heures et à ma mesure, je ne suis pas de ce public des plus facile à convaincre. Mais là, je dois avouer ne pas avoir eu le temps de zapper. J'ai à peine eu le temps de mettre mon casque que je me suis retrouvé pris tête baissée dans une course scénaristique haletante, entre adrénaline et cortisol pour ceux qui voient de ce dont je parle... Bref, en somme, pas le temps de vous endormir. On suit essentiellement notre motard dans sa roue jusqu'au bout. Loin d'être convaincu d'un scénario qui s'annonçait déjà vu et d'autant plus dans une pléthore de médiocrités pour ne pas dire navets sur Netflix, c'est rudement bien réalisé à mes yeux, toute proportion bien gardée. Si vous aviez fait une croix sur la moto, attendez-vous à vouloir remonter en selle à la fin... ;)
Un bon shoot d'adrénaline, des courses à pleine vitesse. On manque quand-même un peu de rythme dans ce film et une histoire sans grande surprise et de conviction.
Bon film d action mais malheureusement trop prévisible. Le fait d utiliser une moto pour les gofast permet de jolies scènes et de belles courses poursuites mais le jeu d acteur n est en revanche pas trop à la hauteur. A regardé au moins une fois.
Il y a deux types de motards. Ceux qui aiment la moto, et ceux qui aiment l'adrénaline qu'elle procure (et qui on une espérance de vie beaucoup plus courte). Le film retranscrit étrangement cette polarité, presque malgré lui. La Panigale, avec ses lignes élégantes et sa sonorité si particulière, est omniprésente. Elle est presque un personnage à part entière de ce film, et du coup avec la présence de la Monster, cela prend par moment un air de long spot de pub Ducati. Mais tout cela sonne comme une façade un peu creuse. Le thème du film, c'est l'accro à l'adrénaline. spoiler: Le fait qu'il le deviennent crescendo le sauve un peu d'une trop grande simplicité. La morale, elle, est beaucoup plus simpliste : Il y a deux sortes de dealers. Les bons et les mauvais dealers. Les mauvais n'ont aucune morale et ne reculent devant rien pour faire prospérer leurs affaires. Les bons aussi. Mais ce n'est pas pareil.
Une jolie surprise que « Burn Out », film de genre français qui parvient à déjouer plusieurs pièges. Car si la mise en place est relativement convenue (un adepte de la moto doit passer de la drogue appartenant à de sinistres trafiquants, pour éponger la dette de la mère de son fils), la suite l’est un peu moins. On évite en effet le schéma éculé du quidam qui débarque dans l’univers criminel, s’y complait en s‘enrichissant et réglant ses problèmes, puis affronte les conséquences face à la concurrence ou la police. Ici, Tony n’est jamais à l’aise dans le « milieu », et surtout constamment sous pression. Entre un boulot alimentaire, une tentative de devenir professionnel de la moto, et ses « patrons » infectes et violents, il va en prendre plein la tête… et le spectateur aussi ! Yann Gozlan parvient à très bien gérer cette tension à l’écran. Outre une sympathique BO électro qui renforce l’ambiance nocturne et le sentiment d’urgence, la réalisation se permet quelques audaces, et offre des poursuites immersives dignes de ce nom (dommage qu’il n’y en ait pas plus !). Certes, le personnage de Manon Azem, pourtant à l’origine de l’élément perturbateur, est complètement sous-employé. Certes, les trafiquants sont caricaturaux (dans le genre bêtes et méchants, on fait difficilement mieux !). Mais ils ont le mérite d’être inquiétants, voire glaçants. Et François Civil est très convaincant en jeune homme complètement enlisé et tiraillé de partout, qui va recevoir son lot d’adrénaline.
Tony veut devenir pilote professionnel de moto. Un jour, il découvre que la mère de son fils doit de l'argent à des trafiquants. Pour la sauver, il va mettre ses talents au service des truands.
C'est Yann Gozlan (Un homme idéal) qui adapte le roman Balancé dans les cordes de Jérémie Guez. Il a écrit le scénario avec Guillaume Lemans (A bout portant)
Je suis un grand fan de François Civil et c'était le moment de voir un de ses films que je n'avais pas eu l'occasion de regarder encore. Au passage, je suis ravi que depuis l'année 2019 avec Mon Inconnue et Le Chat du Loup, il se révèle au grand public.
Si je devais ressortir un point de ce film d'action, c'est sa grande performance. Alors qu'avec ce genre et le synopsis, on peut s'attendre à bourrin et formatage, l'acteur Français arrive à donner une force à son rôle. C'est simple, sa performance frôle la perfection. Quelques soit la situation, il arrive à nous impliquer. Je m'attendais juste à de la vitesse, voir un peu de violence, mais grâce à lui, j'ai pu vibrer pour son personnage.
Cet homme va tout faire pour sauver son ex-femme, et va être pris en étau entre son travail, sa tentative de passer pro en moto mais surtout devoir travailler pour payer la dette. On ressent tout du long sa fatigue mentale s'accumulant.
Cela va donner lieu de certains passages pas mal du tout. J'ai aussi beaucoup apprécié les parties moto qui sont bien faites. La sensation de vitesse est bien retranscrite même si j'aurais voulu un peu plus de courses poursuites.
Malgré tout, on peut noter que le schéma va être un peu répétitif vers le milieu du film. J'avais l'impression qu'on était comme dans une boucle. Heureusement, cela se débloque sur la fin pour de nouveau redonner de l'intérêt.
Le peu d'importance des rôles secondaire n'aide pas. Certes les acteurs sont bons avec Samuel Jouy, Narcisse Mame, Manon Azem et Olivier Rabourdin, mais leurs personnages ne sont pas explorés pour apporter de la profondeur.