Vraiment agréablement surpris par ce petit film français de Yann Gozlan à qui l'on doit l'excellent "Un homme idéal". Que l'on soit fan de moto ou pas (ce n'est pas mon cas), le côté immersif des courses sur circuit et des go-fast est vraiment prenant et on en redemande encore, alors que notre héros lui n'en peut plus, il est à bout de force, et son état de fatigue avancé est très bien retranscrit à l'écran. Ok le scénario n'est pas dingue non plus mais il suffit amplement pour ce type de film, surtout que la photo et la musique nous accompagnent tout du long et de façon maitrisée.
Acteur avec un charisme de moule, insipide, laborieux, inapte au dialogue et à la moindre émotion. Courses de motos qui ne valent pas tripette. Amateurisme à la Française autour d’un scénario décousu qui nous emmène nul part. Ni drôle, ni émouvant, ni surprenant. Rien ne sauve ce film de l’ennui et de la médiocrité dans lequel il se vautre avec la plus parfaite facilité. Minimaliste sur tout les plans.
Bon film certes, bien noir, mais presque déprimant. On assiste à la lutte d’un motard poussé à bout sans réelle issue de secours, un monde crade et c’est pas par hasard que nombre de séquences se passent la nuit ....
Agréablement surpris par un film français. Ce film nous tiens suffisamment en haleine jusqu'a la fin sans ce que le scenario ne soit d'une grande nouveauté. Les personnages manquent de charisme, mais ça reste cohérent avec le coté vie normale qui bascule, pas de super héros dans cette histoire.
Bon film français, plus thriller que film d'action. Scénario simpliste, hyper caricatural, mais au rendu final de bonne qualité. C'est bien joué, y'a du rythme, les acteurs ont des gueules.. on se laisse emporter malgré les regrets de l'intrigue
Pour sauver les dettes de sa copine auprès d'un groupe de manouches, un pilote de moto s'engage la nuit à faire des Go Fast. Les films de motards sont trop rares, hélàs, pour se passer de celui-ci. Les scènes de poursuites et de circuits sont particulièrement bien faites. Malheureusement, elles se répètent de façon beaucoup trop linéaire pour en apprécier chacune d'entre elle. Le film nous livre toutefois la fatigue liée à la moto : Les douleurs au niveau des mains, le stress, la montée d'adrénaline, le besoin d'un équipement sérieux et surtout le port du casque et cuir, pas toujours présents chez les motards dans les beaux jours. L'acteur "Ce qui nous lie" est très bon, comme les autres. Cependant, la répétition finit par être ennuyeuse et le film s'accélère sur la fin et l'on devine rapidement le final. J'ai tout de même aimé car il n'y a pas trop de fioriture ou de caricature et le réalisateur a su éviter les lourdeurs en rythmant comme il faut son film entre scènes de moto, action, suspens et romance. A voir !
Très bonne surprise. Dubitatif sur ce genre de film d'action à la française, Burn Out tire son épingle du jeu par un scénario et une mise en scène maitrisés de bout en bout. Action, suspense, de bons acteurs, du bon cinéma français à promouvoir (à ce sujet, carton rouge aux critiques presses qui n'ont rien compris au cinéma).
Après « Un homme idéal », Yann Gozlan s’attaque à un triller plus musclé en offrant à François Civil sa première tête d’affiche. « Burn Out » le place dans la peau d’un pilote de moto superbike qui rêve de devenir professionnel. En parallèle il découvre que son ex petite amie, et mère de son fils, est liée à la pègre du coin et leur doit de l’argent. Il tombe alors dans l’engrenage de travailler pour eux et ainsi effacer les dettes qui pèsent sur elle. Si elle ne surprend pas, l’histoire est compréhensible et convenable. Le cinéaste s’offre surtout le luxe de rendre sa mise en scène efficace avec des scènes de courses poursuites haletantes, voir spectaculaires. Quant au comédien principal, celui-ci démontre qu’il est capable de tenir un film sur ses épaules, ce qui lui ouvrira peut-être les portes à des rôles plus consistants. Dans quelques mois nous aurons très certainement oublié « Burn Out », mais le temps passé devant n’aura pas été désagréable. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Plutôt bien filmé pour les scènes de motos, un peu trop abusé pour les pseudo gangsters de cité au langage wesh wesh qui nous piquent les oreilles et un scénario déjà vu. Après dans l'ensemble sa se laisse regarder.
Je ne suis pas fan du cinéma français mais force est de constater que ce polar est très bon. Sa tension est permanente et ses acteurs remarquables à commencer par François civil. Il ravira de plus les fanas de motos.
De la tension en permanence, voilà le fil rouge. Un scénario (et un final) qui se trame assez vite mais l'essentiel est dans le traitement de l'histoire. Pas de grand spectacle façon USA, simple, réaliste (semble t-il) et surtout cohérent. De bonnes interprétations. Un film français qui sort du lot, c'est assez rare. A découvrir. 3/5 !!!
Burn out, qu'on ne s'y trompe pas, est un film magique ! Une photo superbe, une intrigue bien menée, des courses en motos qui donnent le vertige. La tonalité du film, qui est celle de la solitude d'un motard de nuit, sa propre nuit héroïque, est proprement sidérante. A faire pâlir les "go fast" en tout genre parce qu'il y a là, justement, le talent d'un auteur-réalisateur qui plonge sa caméra dans les détails avec une écriture ciselée, si épurée parfois qu'on a l'impression d'être dans un film en noir et blanc. La couleur devenant superflue. Bravo !