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    Gladiator
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    2 235 critiques spectateurs

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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    587 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2021
    Avec Gladiator, Ridley Scott ressuscite le péplum sous la forme d’un blockbuster pour mieux en tirer une condamnation de la société-spectacle qu’il actualise par l’entrelacs des cultures et des cultes : il greffe une imagerie christique, donc chrétienne, à un univers polythéiste pour mieux rassembler l’humain dans son besoin universel et atemporel de croire en une réalité supérieure qui l’inspire et donne du sens à son existence. Pourtant, la trajectoire biblique ne va pas sans son auto-démantèlement par un existentialisme auquel semble adhérer, dans nombre de ses œuvres, le cinéaste. « Ce que l’on fait dans sa vie résonne pour l’éternité », entend-on d’entrée de jeu : l’adage sera démontré pendant plus de deux heures, puisque le général romain, dégradé en « Espagnol », ne redevient Maximus qu’à partir du moment où il se confronte à l’empereur, figure de tyran qui vit dans la peur du complot. Ce dernier s’inscrit dans la lignée d’un Richard III : paranoïaque et machiavélique, il travestit sa faiblesse congénitale sous une cruauté autosuffisante et stérile, dans l’espoir de fonder une dynastie. Aussi n’hésite-t-il pas à tuer son père – en l’étouffant, il étouffe ses fautes –, aussi cherche-t-il à épouser sa sœur afin d’obtenir un « héritier de sang pur ». La pureté, motif essentiel au cinéma de Scott, traduit une forme d’eugénisme aristocratique et despotique, signe de dégénérescence. Toutefois, le paradoxe du personnage de Commode est qu’il vise la pureté en cultivant le mensonge, multipliant les masques envers Maximus qu’il commence par nommer « mon ami » et « mon frère ». Les cernes qui entourent ses yeux le condamnent à l’obscurité et à une forme symbolique de cécité ; nul hasard, d’ailleurs, s’il ne parvient pas à imposer une aura à son règne, « la grandeur étant affaire de vision ». Notre héros, lui, suit un parcours de désenchantement du monde et de Rome : si ses premiers mots attestent une naïveté patriotique, s’il croit que la Ville est la lumière contre la barbarie, il prend conscience, par sa discussion avec Marc-Aurèle puis par son périple, que Rome constitue davantage un rêve et un idéal républicain qu’une réalité. Rome résulte de l’ambition et de la foi des grands hommes qui, en la bâtissant, s’efforçaient d’animer une abstraction pure, d’incarner une somme de chimères qui n’avait de valeur que dans la communion de croyants qu’elle rassemblait autour d’elle. Les jeux du cirque dégradent cette sacralité à hauteur d’homme, en la rabaissant à la flatterie des plus bas instincts. Scott attaque le remplissage médiatique et la manipulation des masses : si « le rouge est la couleur des dieux », c’est parce qu’il renvoie à la cruauté, soit le plaisir pris à faire souffrir autrui et la crainte de souffrir à son tour. Le rouge est donc moins la couleur des dieux que la couleur des tyrans qui se considèrent comme des Créateurs, et qui font des individus une valeur marchande et circassienne. Maximus est un héros populaire, à la fois engagé pour le peuple et adoubé par lui. Voici la seule sacralité acceptable, selon Ridley Scott : celle d’un homme qui combat pour les autres, qui protège la cité idéale contre la corruption, qui porte en lui les germes d’une communauté, d’une famille qu’il retrouve dans la mort, d’une vaste famille romaine qu’il soude pour l’éternité. En ce sens, il est proche du héros virgilien, Tityre, qui, dans le premier chant des Bucoliques, se figurait la ville de Rome « semblable à celle de nos contrées » rurales. Pour le représenter, le cinéaste opte pour un grand divertissement populaire : il convertit donc son propos théorique en principe esthétique. « Je me suis sentie seule toute ma vie, sauf avec toi », lui murmure Lucillia. « Gagne la foule et tu gagneras ta liberté », lui affirme Proximo. Dans les deux cas, l’épanouissement individuel par le service du collectif. Gladiator est un chef-d’œuvre.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 480 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 avril 2021
    En tant que féru d'histoire romaine la fin du film l'a détruit. Vous avez la fin où le fictif Maximus qui tue Commodus un vrai empereur romain dans un combat de gladiateurs. Commode a en fait été étranglé dans son bain lorsque le poison ne le tua assez vite. La sœur de Commode Lucilla qui avait en fait été exécutée au début du règne de Commode annonce que nous allons tous honorer Maximus et restaurer la République. Pour un passionné d'histoire romaine c'est comme dire que la Seconde Guerre mondiale c'est Hitler qui nous a donné de la crème glacée. En réalité après Commedus qui n'était pas si mauvais que cela a traversé Rome dans une période embarrassante connue sous le nom de l'année des cinq empereurs au cours de laquelle un homme honnête a été assassiné la fonction d'empereur a été mise aux enchères et trois généraux rivaux ont déclenché une guerre civile. Le général Gruntus Maximus (Russel Crowe) a sûrement reçu l'Oscar le plus facile de l'histoire. Il était crédible en tant que paysan sans éducation comme Spartacus aurait dû l'être mais il n'est assez cérébral pour être un général je ne le pense pas. Car on ne s'élève pas pour être un général de carrière dans une armée romaine tout en étant obsédé par sa famille comme un fermier par sa récolte...
    Darth Maul 😎
    Darth Maul 😎

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2021
    Ce film est un chef-d'oeuvre, cela se précise quand on voit les oscars qu'il a eu, c pour moi un film à ne pas manquer. De plus, la musique est de qualités et l'acteur a mérité son Oscar.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 avril 2021
    "Gladiator", film d'action des années 2000, vainqueur de l'Oscar du meilleur film et aussi considéré comme l'un des meilleurs films d'action de tous les temps, fut une agréable surprise et un bon divertissement, mais qui est malheureusement taché de quelques petits défauts à mon goût.
    Dans les points positifs, je veux noter les décors absolument incroyables et totalement fétiches aux paysages antiques, les costumes et les jeux d'acteurs excellents et un bon casting qui accueille un Russel Crowe, qui est le meilleur Maximus
    Dans les défauts, je voudrais noter certaines longueurs, quelques scènes inutiles… J'ai trouvé aussi que le film s'occupait beaucoup à nous montrer les émotions des personnages et qu'il y avait du coup, pas assez de scènes de combat.
    Gladiator reste quand même un très bon film et un excellent divertissement pour les passionnés de films d'actions.
    Pierre Bappel
    Pierre Bappel

    25 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 avril 2021
    Un incontournable à regarder, seul ou en famille, avec sa copine ou des amis. Un classique que l’on doit voir au moins 3 fois dans sa vie
    Rorechar
    Rorechar

    3 abonnés 769 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 avril 2021
    Gladiator est un film qui n'a pas pris une ride. C'est l'histoire de Maximus, un général romain qui defait les troupes germanique et qui sert l'empereur Marc Aurele. A l'issue de la victoire, ce dernier propose à Maximus de prendre la succession, car il ne veut pas que son fils Commode règne. Face à cette affront, Commode assassine son père, ordonne de tuer Maximus et sa famille. Maximus arrive à s'échapper, mais a des blessures. Il arrive trop tard pour sauver sa famille et est laissé pour mort. Recueillit , il devient esclave puis gladiateur, préparant sa vengeance.
    Ridley Scott signe là un péplum grandiose, extraordinaire avec un dépaysement totale, une Rome antique fidèlement et soigneusement retranscrit. Les décors et les scènes de combat sont filmés avec précision du grand Ridley Scott. Russel Crowe dans le rôle de Maximus est vraiment génial. Il nous fait vivre tant d'émotion, on arrive à percevoir ses souffrances psychologiques. De plus il est très charismatique, même dans ses positions de guerrier ou de défi, sa façon de marcher en jette. Joaquin Phoenix est brillantissime dans le rôle de Commode, personnage jaloux et perfide. Sans Richard Harris en sage Marc Aurel.
    Gladiator a marqué son époque, avec une réalisation soigné, des costumes d'époque et avec une bande son épique, héroïque signé Hans Zimmer. La violence et le réalisme sont présents, mais le film est et reste très beau visuellement. Russel Crowe qui a eu l'oscar du meilleur acteur à l'époque est entièrement mérité. Le film est dans la lignée de Braveheart.
    Perret Adrien
    Perret Adrien

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2021
    Film exceptionnel. Le jeu d'acteur de Russel Crowe sublimé par la BO d'Hans Zimmer rend ce film parfait.
    L'intrigue est complexe, tragique et la fin laisse sans voix.
    À voir.
    Therm-bomber
    Therm-bomber

    13 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2021
    L'un des plus grands assurément. R.Crowe à son apogée, des dialogues et scènes impériales, une B.O. magnifique, etc... 5/5
    Spider cineman
    Spider cineman

    116 abonnés 1 818 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2021
    Spectaculaire... un des ces films qui se regarde sur grand écran avec le son qui va bien. Une immersion énorme. Du très bon Ridley Scott, il y a des moyens. Nous redécouvrons le péplum en version moderne.
    Mostafa azarkane
    Mostafa azarkane

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2021
    Super film du siecle les acteurs sont super les actions sont super bien realiser et magnifique histoire
    Stone cold steve austin
    Stone cold steve austin

    11 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2021
    S’il y a bien un péplum à voir, c’est celui que réalise Ridley Scott à l’aube du millénaire : son nom est « Gladiator ». Connu et reconnu pour son principal interprète, le dantesque Russel Crowe ainsi que pour ses séquences de batailles légendaires, ce long-métrage est avant tout une superbe histoire de vengeance narrée à la perfection. « Gladiator », c’est en effet un duel au sommet entre Maximus joué donc par Russel Crowe qui se révèle en tant que tête d’affiche imposante, face au jeune Joaquin Phoenix dans la peau de l’impitoyable Commode. Ces deux-là impressionnent par leur jeu et leurs mouvements, ils savent comment occuper le cadre de la caméra pour imposer leur domination l’un face à l’autre. La reconstitution historique qui englobe nos héros est réaliste et permet de construire un bout de l’Histoire durant deux heures. Même si les réalités historiques sont modifiées, on a l’impression d’assister à un grandiose moment qui marquera l’humanité à jamais, tant le réalisme des images est saisissant. De plus, l’histoire se révèle pleine de sous-intrigues passionnantes qui donnent au film un aspect fourni et documenté. Imposantes et saisissantes de réalisme, la séquence d’introduction tout comme la séquence finale résonnent à jamais dans l’histoire du cinéma. Les mélodies de Hans Zimmer accompagnées par la voix de Lisa Gerrard sont à la fois épiques et intimistes, ce qui rajoute beaucoup d’impact à chaque scène. « Gladiator », un immense succès à sa sortie que j’apprécie beaucoup et qui permit de lancer ses deux têtes d’affiche.
    Julien P
    Julien P

    14 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2021
    Un chef d'œuvre ! Un coup de cœur ! Un péplum ! L'une des plus belles BO qui existe. Un scénario tout simplement extraordinaire. Du cinéma, du vrai cinéma... À voir et revoir encore et plus encore
    Le Video Club De Sabrina
    Le Video Club De Sabrina

    30 abonnés 350 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2021
    Presque 20 ans après sa sortie en salle, voici l'occasion de (re)découvrir Gladiator, le film de Ridley Scott qui a remis le péplum au goût du jour.

    Russel Crowe incarne le général romain déchu Maximus dans sa quête de vengeance de l'empereur parricide et incestueux Commode incarné par le glaçant Joaquin Phoenix .

    Véritable réussite visuelle et émotionnelle, le film aux 5 oscars n'a pas pris une ride.

    Pour encore plus de critiques et de bonne humeur, suivez-moi sur Facebook et Instagram : Le Vidéo club de Sabrina !
    Les évadés de la salle
    Les évadés de la salle

    6 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2021
    Au crépuscule de sa vie , l'empereur Marc-Aurèle se retourne sur sa vie et se demande comment l'histoire se souviendra de lui .
    Ce qui est sûr, c'est que c'est un homme avisé .Il a pressenti le danger que représentait son fils Commode et sait qu'il ne peut pas , qu'il ne doit pas lui succéder .Il choisit à sa place le général Maximus qui a toujours servi Rome fidèlement .
    Lui possède toutes les qualités qui font défaut à Commode mais n'aspire qu'à une vie paisible auprès de sa famille , loin des complots et ambitions politiques .
    Il n'aura pas le temps d'accepter la proposition de Marc-Aurèle, qui avait malheureusement vu juste au sujet de son fils qui l'assassine pour prendre sa place .La femme et le fils de Maximus sont tués également. Ce dernier parvient à échapper à la mort et se retrouve esclave destiné à la gladiature .
    Commencera alors pour celui-ci un périple pour venger les siens et tuer le nouvel empereur .
    Son habileté au combat , mais surtout son charisme et son aura l'amèneront à devenir le célèbre espagnol , qui aidé par ses compagnons d'infortune (et Proximo , son "maitre devenu une sorte de mentor") parviendra jusqu'au Colisée .
    Au Colisée et donc à Rome où il retrouvera Lucilla, sœur de Commode et vieille connaissance.
    Celle-ci vit dans la peur de son frère Commode, amoureux d'elle et qui la voit comme la mère de sa future descendance .
    Des coulisses du sénat jusqu'au sable de l'arène, nous aurons le droit à un duel épique entre deux hommes qui se haïssent.
    Si la raison pour laquelle Maximus hait Commode est évidente , nous comprenons à mesure du film que ce dernier le hait pour être tout ce qu'il n'est pas, et surtout ,pour être aimé par ceux dont il a recherché l'affection toute sa vie .
    Son père , sa soeur et au final , même le peuple qui aimera le général déchu plus que l'empereur.
    Ridley Scott est au sommet de son art et la bande son incroyable d'Hans Zimmer nous transporte .
    Des dialogues excellents donnent lieu à de grandes scènes ,notamment entre les 2 personnages joués par Russel Crowe et Joaquin Phoenix.
    SI ces scènes sont si grandioses, c'est aussi parce que ces 2 acteurs sont ici fantastiques .Il est vraiment difficile d'expliquer à quel point, tant ils le sont .
    Très bons eux aussi ,Connie Nielsen , Djimon Hounsou ,Oliver Reed et bien d'autres complètent la distribution.
    Réalisateur, compositeur, mise en scène, lumière, dialogues, acteurs ...tout ces éléments au diapason font de Gladiator un chef-d'oeuvre
    Muriel
    Muriel

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2021
    Un super bon film que je me refais souvent. Les acteurs sont excellents les scènes bien jouées... un pur bonheur
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