Gladiator: Maximus, l'homme qui a mis le Colisée sur sa to-do list
Vous avez déjà rêvé de voir Maximus, le général romain, changer son épée contre un smartphone pour envoyer des tweets à l'empereur Marc Aurèle? Non? Eh bien, Ridley Scott n'a pas non plus pensé à ça. Dans "Gladiator", Russell Crowe joue le rôle du gars qui préfère la vengeance à la technologie moderne. C'est un peu comme si Spartacus avait décidé de faire un blog au lieu de mener une révolte d'esclaves. Crowe, avec sa prestation oscarisée, prouve qu'il peut manier une épée aussi bien que des lignes de dialogue épiques.
Commode, le fils de Marc Aurèle, c'est le genre de gars qui, s'il était de notre époque, serait probablement un troll sur les réseaux sociaux. Joaquin Phoenix nous livre une performance tellement détestable qu'on a envie de lui lancer des tomates virtuelles à travers l'écran. Son obsession pour le pouvoir rivalise même avec celle de Thanos cherchant les Pierres d'Infinité. On a tous eu un collègue comme lui au bureau, sauf que là, au lieu de piquer des stylos, il tue des familles entières.
Lucilla, la sœur de Commode, c'est un peu la Cersei Lannister de l'Antiquité, mais en mieux. Connie Nielsen apporte la touche féminine au film sans avoir besoin d'un dragon. Elle n'est pas là pour être sauvée, mais pour botter des culs à la manière d'une Wonder Woman de l'Antiquité. Et si Maximus est le héros de l'histoire, Lucilla est la vraie patronne en coulisses.
Ridley Scott nous sert des combats épiques qui font passer les duels de sabres laser dans Star Wars pour des enfantillages. La bataille d'ouverture entre l'armée de Maximus et les barbares est tellement intense que même les fans de Game of Thrones se diraient, "Eh bien, c'est pas mal, mais où sont les dragons?" Les scènes de combat sont plus excitantes que le dernier niveau de Candy Crush Saga, et la musique d'Hans Zimmer amplifie chaque coup d'épée comme s'il jouait à Dance Dance Revolution.
Ridley Scott, après le flop de "A armes égales", se rattrape avec "Gladiator" en nous offrant un péplum qui a plus de rebondissements que la saison finale de Lost. C'est un genre qui a connu une absence plus longue que la sortie de l'album de Frank Ocean. Scott nous livre un film qui réinvente le péplum avec autant de brio que Bill Gates réinventant l'informatique. "Gladiator" n'est pas seulement un film, c'est un spectacle grandiose qui rend même les jeux du cirque de l'époque ridicules en comparaison.
"Gladiator" n'est pas seulement un film, c'est une expérience sensorielle qui vous fait rire, pleurer et hurler de joie devant votre écran. Ridley Scott a donné vie à l'Antiquité d'une manière qui ferait pâlir de jalousie les historiens. C'est un chef-d'œuvre qui vous fera dire, "Putain, Maximus, t'as vraiment mis la barre haute pour les héros badass!" Alors, asseyez-vous, dégainez votre épée imaginaire, et plongez dans l'univers épique de "Gladiator", le film qui a rendu la toga cool avant même que Julius Caesar ne le fasse.
Plus de critiques sur https://www.instagram.com/oni_s_reviews/?hl=fr