La parodie de La Malédiction a su nous faire sourire, surtout avec son groupe de beaux-pères en difficulté (idée au top, on a bien rigolé) qui luttent ensemble contre le sale gosse dont a hérité Gary, nouveau venu dans la famille aux ex-maris mystérieusement morts dans des circonstances extravagantes... On n'a pas évité une bonne dose de sentiments faciles, mais dans l'ensemble on a apprécié les scènes typiques de l'horreur (les lumières qui grésillent dans les couloirs la nuit, les vers qui sortent des visages, les poupées électroniques qui parlent bizarrement, le gamin collé à la télé comme dans Poltergeist...), les gags avec le groupe de soutien, et voir Lucas (le "Damien" des films d'épouvante originaux) à Aqualand, ça n'a pas de prix, surtout si c'est avec un Adam Scott qui est très à l'aise dans le rôle du beau-papa tendre, sympathique mais mal barré avec son fiston démoniaque (il sait faire cette tête de victime à la perfection). Moins foufou que les Scary Movie (ce qu'on a quand même aimé, pour éviter le copier-coller), on attend le final qui nous a promis de l'action et de la rigolade, et une fois de plus, pari réussi, on a regardé le dénouement (également parodique de celui de La Malédiction) avec un œil amusé et attendri par les bons sentiments de cette fin. On aurait même aimé en voir plus, dans bien des domaines du film : on n'aurait pas boudé une happy-end comique, comme par exemple que Lucas garde des pouvoirs et s'en serve pour gagner la course automobile, que le beau-père sache qu'il va galérer à l'adolescence... Une idée simple, mais qui nous aurait vraiment bien plu.