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saxoman
11 abonnés
168 critiques
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5,0
Publiée le 6 mars 2017
Dès les premières séquences, l'émotion nous noue la gorge, car comment ne pas être subjugué par ces plus anciens témoignages filmés de la vie humaine grâce à l'invention du cinématographe ! Plus d'une centaine de séquences de 50 secondes (j'en aurai bien vu 3 fois plus sans me lasser) nous font voyager dans le temps et dans l'espace (ah les yeux brillants de cette petite vietnamienne qui court après la caméra...) Ce film est un régal du début à la fin. Un grand merci et bravo à Thierry Frémaux qui a parfaitement sélectionné toutes ces perles de l'aube de l'histoire du cinéma qu'il a commentés avec humour et gourmandise.
Belle soirée à Montmorency avec cet ensemble de 108 films de 50 secondes tournés entre 1895 et 1905. Vraiment "magique" Tellement "vivant". L'on attend avec impatience et gourmandise un nouvel opus puisque plus de 1400 films ont été tournés. Mais il est vrai que la restauration et la numérisation demandent temps et argent. Il faut néanmoins espérer que ... l'aventure se poursuivra !
108 films tournés entre 1895 et 1905 nous sont présentés sur les 1422 qui ont été réalisés au total par Auguste et Louis Lumière, ainsi que par leurs opérateurs. Ils sont commentés par Thierry Frémaux. Ce long-métrage apporte un regard documenté sur une sélection de films tournés par les frères Lumières, présentant certaines œuvres majeures ou d'autre méconnues. Ils sont regroupés par thématique et n'excédant pas une durée de 50 secondes chacun, ils s’enchaînent de manière très fluide. Les commentaires de Thierry Frémaux les valorisent et permettent d'y accorder une analyse ainsi qu'une une réflexion plus ou moins développée. Au-delà de l'intérêt de connaître ces premiers films ayant construit le cinéma, il s'agit d'un témoignage instructif de la fin du dix-neuvième siècle nous montrant de brefs instants de vie en France et à l'étranger. Il est également amusant de constater la manière dont les gens étaient influencés par le cinématographe dans leur comportement et sur la façon dont les comédiens surjouaient.
Bon film, c'est un todo de voir les films qui ont initié ce grand art. Certains sont drôles d'autres apportent de belles vues sur la vie à l'époque notamment des plans de villes d'époques. Après, il y a quand même quelques longueurs et le choix aurait sans doute pu se limiter à une cinquantaine.
Vous vous souvenez certainement avec beaucoup d’émotion la première fois où vous avez chaussé vos lunettes 3D au cinéma. Personnellement, ce fût pour le film Avatar : une véritable expérience ! D’autres films vous ont certainement marqué pour leurs effets spéciaux, la manière particulière dont ils ont été tournés ou encore l’émotion qu’ils ont su susciter en vous. Et si le cinéma ne vous passionne pas spécialement, il y a certains films que vous n’oublierez jamais tant ils comptent pour vous ; ceux que vous avez tournés dans le cadre privé, témoins du bonheur familial. Lumière ! L’Aventure commence nous embarque dans les années 1895, au moment où les frères Louis et Auguste Lumière inventèrent les première « images animées » au monde ; le cinématographe. Leur père Antoine, peintre et photographe, les avait tous deux incités à s’intéresser à ces nouvelles techniques qui pourraient, selon lui, révolutionner le monde de l’image. A raison ! C’est donc un privilège immense de pouvoir visionner 108 archives soigneusement sélectionnées, entre les années 1895 à 1905, sur environ 1500 témoignages laissés par la famille Lumière. Si certaines séquences permettent de penser que le cinématographe fut tout d’abord le plus beau « jouet » (!) des deux frères Lumière, d’autres ont une valeur inestimable tant elles représentent tout à la fois les prémices du cinéma comique ou d’essai, du film publicitaire et du documentaire. C’est ainsi que, par séquences de cinquante secondes, on voyage dans le passé, tour à tour à Moscou, Fort-de-France, Jérusalem, où se présentent à nous des enfants, des femmes et des hommes de tous les milieux sociaux, déambulant dans les rues ou mimant des éclats de rire, visiblement intimidés par cet appareil qui (en avaient-ils conscience ?) allait à jamais les rendre immortels. Thierry Frémaux nous offre ici un précieux bijou à transmettre aux générations futures. A voir, impérativement !
Sans le commentaire de Thierry Frémaux, cette succession de films des frères Lumière passerait au-dessus ... de moi ... Mais là, le commentaire aiguise notre regard et c'est tout autre ! Un grand plaisir de voir ces premiers films , de les comprendre et de partager le talent des opérateurs. Bravo. En comparaison, c'est comme visiter une exposition de peinture sans commentaire et surtout sans les commentaires de qq'un qui nous fait partager de manière simple sa passion... Ca change tout !
Les petits films de 50 secondes chacun ont effectivement un intérêt historique. Ce qui est vraiment exaspérant (outre la musique soulante et répétitive), et qui m'a fait vite fuir la salle, ce sont les commentaires niais et les lapalissades de Thierry Frémaux. L'homme n'arrive pas à se taire pour nous décrire ce qu'on voit déjà à l'écran, en nous livrant avec pédanterie ses pensées les plus banales... Ça aurait été tellement mieux, juste des sous-titres avec la date et le lieu de chaque film, et un peu de bon goût dans le choix des musiques. Mais il aurait fallu un minimum de talent...
Génial, émouvant, un trésor universel. Je craignais voir des films naïfs et dépassés, j'ai découvert tout le contraire au travers de plans et de travellings superbes. On passe par de multiples émotions en découvrant ces pépites en noir et blanc souvent belles comme des tableaux animés comme le souligne Thierry Fremaux. Les studios Lumiere avaient parcouru le Monde pour le mettre en scène sur pellicule. Le résultat est à la hauteur des reportages actuels. Coup de cœur pour la fillette et le chat, la pêche à la crevette sur une plage anglaise, les acrobates (à peine croyable), les touristes sur les cimes enneigées (très drôle), les footballeurs comme ils ne sont jamais filmés, la danseuse à la robe colorisée, la file de chevaux tractant un bloc de pierre, le travelling sur la basilique d'Istanbul et celui sur les bords de Seine avec la Tour Eiffel magnifiée, les petits vietnamiens qui courent après le Cinématographe, et encore d'autres... Quel sentiment étrange de rendre visite à ces élégants fantômes du passé, nos aïeux, si proche de nous. À cela s'ajoute un commentaire des plus instructif . Petit bémol pour la musique trop invasive.
J'ai adoré. Un must pour tous les amateurs de cinéma. Les images sont d'une qualité merveilleuse, et tellement touchantes ! Pensez que nous avons sous les yeux le monde de 1895, sans trucage, avec ses voitures à chevaux, ses bibyclettes... Ne laissez pas passer ce film sans le voir. C'est épatant ! Et le commentaire de Frémaux est spirituel et léger, mettant bien en valeur les qualités de chque petit film. On en dit, des choses, en 50 secondes !
Lumière ! , c’est un film à voir. Le commentaire est particulièrement intéressant. En principe il devrait mériter 5 étoiles. Mais pourquoi avoir gâché ce spectacle par une musique insupportable, qui n’apporte rien à l’image, et pire, qui tourne en boucle !... Camille Saint-Saëns doit se retourner dans sa tombe...
Il était impossible , comme me l’a fait remarquer un commentateur, vu le nom de mon blog, que je ne regarde pas ce film, je dois dire exceptionnel.
Ce n’est pas vraiment un documentaire, mais une compilation de films avec un commentaire d’expert. Thierry Frémaux présente 108 films de 50 secondes réalisés par les frères Lumière entre 1895 et 1905.
Le film présente les extraits selon divers thèmes : le travail, les loisirs, l’enfance, Paris, le Monde, comédies …
« L’arroseur arrosé » est la toute première fiction présentée par cinéma.
L’ensemble présente une richesse inestimable. Déjà comme témoignage de la vie à la fin du 19ème siècle et début du 20 ème siècle : Pas de reconstitutions mais des images réalistes des rues de Paris, Lyon, Marseille, Istanbul, Berlin, New York, Brooklyn, du Viet Nam, de Venise, avec transports, vêtements, ambiances …
C’est aussi les débuts, les balbutiements du cinéma et les jalons du 7ème art. Avec des plans fixes de 50 secondes : profondeur de champ, plusieurs plans, composition de l’image d’une complexité et d’une beauté inouïes, travellings, art et technique qui se mêlent.
Les commentaires de Thierry Frémaux donnent une visibilité à ces extraits, dont on omettrait sans cela plusieurs détails et points essentiels.
Je conseille chaudement ce film à toute personne un tant soit peu intéressée par le cinéma et son histoire.
Un film à voir avant de se prétendre cinéphile. Un retour aux sources nécessaires pour mieux comprendre la richesse d'un outil comparable a l'invention de l'écriture.
Je ne sais pas à quoi je m'attendais exactement en allant voir ce film, mais en tout cas pas à rire, à être ému et émerveillé.
Pour moi les frères Lumière avait surtout produit des courts-métrages en plan fixe montrant des scènes de la vie quotidienne (comme le train arrivant en gare de La Ciotat).
Le charme de cette collection de 108 films de 50 secondes chacun est de nous faire découvrir bien d'autres aspects de leur oeuvre, qui finalement contient presque tout l'avenir du cinéma. Dans ces vignettes tournées à la fin du dix-neuvième siècle ou au tout début du vingtième, on trouve déjà : une science du cadre, des travellings latéraux et avant/arrière, de la profondeur de champ, du suspense, des trucages, du burlesque, de l'émotion, du documentaire, de l'abstraction, du documentaire au long cours, du comique de situation et un sens de la composition graphique admirable.
Parmi tous les bijoux présentés, j'ai particulièrement aimé les exercices très drôles des chasseurs alpins, la superbe progression de ces derniers dans la neige, l'incroyable plan des joueurs de foot qui regardent un ballon qu'on ne voit pas, le film sur les deux européennes qui jettent des pièces aux indigènes en Indochine comme à des pigeons, et le dernier film sur la petite fille asiatique qui court vers la caméra.
Les commentaires de Thierry Frémaux ont un ton parfaitement juste : à la fois enthousiastes et pondérés, parfois même nonchalants, ils éclairent avec tact et discernement ce qu'on voit à l'écran, signalant parfois un détail qu'on aurait probablement raté (comme cet homme infinitésimal dans le film sur le feu des puits de pétrole) ou éclairant brièvement l'agencement subtil de l'espace (comme les trois plans de ce merveilleux film du bateau mis à la mer).
On sort de la salle ému et enthousiaste, comme si notre amour immodéré du cinéma trouvait là sa justification et son origine.