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    Le Poirier sauvage
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    75 critiques spectateurs

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    P.  de Melun
    P. de Melun

    36 abonnés 1 074 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2024
    Mélancolique et superbe malgré sa longueur (3 heures !), « Le poirier sauvage » nous conte la destinée existentielle d’un jeune écrivain tourmenté, sous la forme d’un portrait âpre et rugueux. Les digressions et joutes verbales peuvent ennuyer car souvent assez longues mais les propos philosophiques qui en découlent amènent à la réflexion dans un pays où, justement, il n’est pas toujours possible d’exprimer ses états d’âme. La mise en scène contemplative de Nuri Bilge Ceylan donne dans un prosélytisme larvé mais elle parvient subrepticement à susciter l’émotion et l’empathie pour le personnage principal. Cette fresque est le fruit d’un défi réussi et maitrisé d’une grande intensité qui interroge le spectateur sur la filiation et la famille en même temps qu’il ouvre une réflexion sur la culture turque, scellée dans un conservatisme religieux inextricable.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 482 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2024
    Ses études terminées et son diplôme d'enseignant en poche, Sinan revient dans sa ville de province, qu'il déteste, auprès de sa famille. Ses rapports avec son père, également enseignant mais parieur au point d'avoir précipité la famille dans la précarité, sont compliqués. Sinan est dans l'attente de la publication d'un livre qu'il a écrit et d'un improbable poste d'instituteur à pourvoir.
    Bilge Ceylan filme une Turquie authentique et populaire avec des plans d'une grande beauté formelle et porteurs d'une intensité dramatique qui semble écraser ses personnages (un peu comme le réalisateur Bruno Dumont en France et sa photographie grave des paysages des Hauts de France). Son art du cadrage et des couleurs, de la mise en valeur des panoramas introduit un hiératisme indéfinissable qui accompagne toujours l'errance de Sinan dans sa ville, de rencontres en rencontres.
    Entre symbolisme et poésie, entre non-dits et longues séquences dialectiques, Bilge Ceylan fait le portrait d'un jeune homme instruit qui parait, peut-être par manque d'expérience et d'humilité, dans une contestation permanente de ce qu'est la Turquie d'aujourdhui, intellectuelle et religieuse, familiale et sociale. Malgré sa longueur et des intentions ou des signes parfois obscurs, "Le poirier sauvage" (déjà une métaphore) nous attache à ce jeune adulte désespéré de la vie qui l'attend, rebelle et impuissant, peut-être amené à rentrer dans le rang. A cet égard, le dénouement imagé est d'une grande beauté et d'une belle émotion dans sa simplicité.
    Et merci à Bilge Ceylan de m'avoir fait découvrir la Passacaglia BWV 582 de Bach transcrite par Skotowski!
    DimDim72
    DimDim72

    5 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2022
    C'est un beau film turc : c'est bien tourné, les paysages sont beaux, il montre le déchirement entre l'envie d'un jeune-homme de vivre de l'écriture et les impératifs de la vie quotidienne, entre la vie moderne dans les grandes villes et la vie plus traditionnelle dans les villages reculés, surtout au fond de l'Anatolie. En revanche, le film souffre de quelques longueurs.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 441 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 juillet 2021
    Un homme marche pendant un long moment dans un jardin avec un poirier puis parle à quelqu'un pendant une demi-heure. Nous pensons que c'est important et nous essayons de suivre ce qu'ils dissent mais le jeu d'acteur est trop plat tout le long et les dialogues sont trop prétentieux alors ça devient trop ennuyeux et nous allons faire un tour ou prendre un thé. Lorsque nous revenons les personnages parlent toujours mais vous n'avons pas l'impression d'avoir manqué grand-chose dans cette histoire. Lorsque la scène se termine enfin nous découvrons que le réalisateur turc a laissé tomber cette intrigue qui ne mène nulle part et ce n'est pas grave si nous n'en avons pas vu la moitié du film. Ensuite le personnage principal marche à nouveau pendant un long moment trouve finalement quelqu'un d'autre à qui parler et l'histoire se répète. Ils parlent puis le sujet est complètement abandonné et le type à qui il a parlé n'apparaît plus jamais. Et après trois heures le film s'arrête tout simplement sans autre explication...
    ferdinand75
    ferdinand75

    456 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2020
    Un film profond , d'une beauté picturale très soignée.Le parcours initiatique de ce fils de retour au bercail, qui voudrait être écrivain ne laisse pas indifférent. Les retrouvailles avec sa famille, son père , ses amis. Beaucoup de dialogues aussi parfois un peu long ( i.e. l' interminable talk avec un écrivain célèbre) . Parfois profond, mais pas toujours. Reste un beau film fleuve, soigné et élégant. Un beau témoignage aussi sur la société civile turque , de province.
    Patjob
    Patjob

    20 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2020
    Un film fleuve, dans lequel, à travers les rencontres et relations d’un étudiant, aspirant écrivain, qui revient au village et s’interroge sur ce que sera sa vie, Nuri Bilge Ceylan aborde quantités de thèmes. La conception de l’art, ici la littérature, et la difficulté à publier la première œuvre. La place et le rôle de la religion, ici l’Islam, dans le fonctionnement social, mais aussi dans la morale individuelle. La condition de la femme, ici dans la société Turque, dans une scène déchirante où apparaissent la résignation et l’auto censure de la jeune fille. L’addiction au jeu, et ses désastres sur la vie familiale et personnelle. Les relations père -fils, complexes, souvent conflictuelles et affectées par les non-dits. Questions universelles parfaitement insérées dans une réalité culturelle et sociale. Pour ce faire, le réalisateur adopte une forme qui fait penser à certains grands romans Russes (Dostoïevski), avec des scènes qui s’étirent et dans lesquelles les personnages décortiquent, même de façon désordonnée, les thèmes abordés. Les rencontres sont filmées avec ampleur, comme avec ces longs travellings avant ou arrière qui accompagnent la déambulation des personnages. Les quelques scènes conflictuelles étant, elles, filmées en champ / contre-champ. Le tout est ponctué de larges plans fixes magnifiques, assurant la pause et la transition. La qualité esthétique et la puissance émotionnelle ne sont toutefois pas au niveau du superbe « Winter sleep », et le film souffre d’un délayage excessif. Un grand film tout de même, avec une magnifique conclusion symbolique, pleine de signification, d’humilité et d’humanité.
    Catherine C.
    Catherine C.

    6 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2020
    Sinan a fini ses études, rentre chez lui dans 1 village de Turquie. Il passe son concours pour devenir professeur et tente de publier son livre. En révolte contre tout ou presque, il critique, dénigre, provoque. Si le film avait duré 1 heure 30 au lieu de 3 heures, il aurait été 2 fois plus intéressant.
    Bénédicte B
    Bénédicte B

    278 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 août 2020
    Je soupçonne un snobisme friand d'exotisme de la part de toutes les critiques ou personnes qui ont encensé ce Poirier sauvage. Je me suis quant à moi terriblement ennuyée, hors deux rares moments où il y a un peu de cinéma. Le film est en effet deux fois trop long — et pourquoi dure-t-il 3 heures, bon sang ?! Pour tartiner des kyrielles de dialogues discursifs, périphériques et pseudo profonds dont on n'a que faire ? Pour balancer en boucle tout le temps la même musique, à chaque fois qu'il est nécessaire de comprendre que le personnage principal est triste ? Un personnage principal dont on n'a que faire non plus, d'ailleurs, car non seulement il n'a aucun charisme, mais il est extrêmement antipathique avec tout le monde. Et d'ailleurs, il le dit lui-même : il n'aime personne. En conclusion, c'est quand même très agaçant, car si ce film était français, il y a fort à parier qu'il n'aurait même pas vu le jour.
    Hotinhere
    Hotinhere

    423 abonnés 4 755 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juin 2020
    Un aspirant écrivain erre dans son village natal turque en quête d'un avenir qui s'annonce sans espoir.
    Une chronique amère et contemplative sur les liens familiaux et les illusions perdues. Un film avec des fulgurances, aussi bien dans le mise en scène que dans certains dialogues, mais avec beaucoup (trop) de longueurs pour entre être captivant de bout en bout.
    Mamoac
    Mamoac

    24 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2020
    Un très beau film mais très long et un peu ennuyeux ... un fils étudiant retourne dans son village avec le projet de publier un livre. Des rencontres avec des gens différents, les liens avec sa famille et essentiellement son père qui finalement lui ressemble plus qu’il ne pense ...
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mai 2020
    Film magnifique, conte existentielle, réflexion sur la filiation et sur la société turque contemporaine, fil sur lequel on pourrait écrire une thése ! C’est un film long, très long, lent, très lent, bavard, très bavard, mais qui vous emporte par sa beauté, sa profondeur, son intelligence. Juste un peu plus resserré, il serait un chef-d’œuvre.
    amonavis
    amonavis

    3 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 février 2020
    j'ai l'impression que les gens comprennent la fin différemment... et c'est bien ce qui me gène dans le film... attention Spoiler : moi Je comprends qu'il est mort a la fin. ça me va semble évident mais en même temps pourquoi laisser un flou.. je ne comprends pas l'intérêt..
    je ne comprends pas non plus la scène ou voit un chien qui court et saute dans la rivière..? c'est le chien de son père ? aucun sens.
    leotain
    leotain

    5 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2020
    LE POIRIER SAUVAGE est un film sublime qui se laisse regarder tranquillement. Son charme opère sans que l'on ne sache pourquoi. On suit le retour du fils diplomé dans son village natal, qui se retrouve face aux problèmes d'addiction et de dettes de son père et à ses propres contradictions. Le film, doux amer, laisse le spectateur réflechir sur la religion, la condition de la femme ou tout "simplement" le sens de la vie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 décembre 2019
    SUBLIME! Le climat social de la Turquie imprègne tout le film, nous confrontant durement aux désillusions et au mal-être que cela induit chez les habitants des bourgades rurales. Le film interroge en profondeur sur les traditions, la religion, la place de la famille et des femmes dans la société ... Les émotions et questionnements des personnages bien qu'exprimés avec pudeur sont d'une très grande force. Les sentiments sont excellemment traduits par la justesse du jeu des comédiens. Certes, certains dialogues sont longs mais tellement passionnants qu'on aimerait parfois même qu'ils se poursuivent … ce film est une merveille à ne pas rater. Comment ont-ils fait à Cannes pour passer à côté de ce chef d’œuvre  ???
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    926 abonnés 4 845 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2019
    Les désillusions d’un jeune qui se confronte à la réalité d’un village qu’il avait quitté et fantasmé.
    Le poirier est un refuge en plus d'être un reflet de son image, de la solitude et de sa singularité et la colère intérieure de l’homme ne peut être guérie par ce symbole qui lui ressemble tant.
    De superbes passages lyriques et des pensées profondes naissent des dialogues étendus.
    La fin est particulièrement belle aussi quand le père et le fils discutent et se comprennent peut-être....
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