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    Le Salaire de la Peur
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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 septembre 2012
    Un grand classique de l'aventure avec une distribution de choix : Charles Vanel et Yves Montand, dont c'est à mon avis, le meilleur rôle. Danger et drame sont au rendez-vous. Henri-Georges Clouzot a réalisé un film de référence dans le domaine où le spectateur est rivé à son siège jusqu'à la fin, tellement l'histoire est intense.
    Ducerceau
    Ducerceau

    10 abonnés 555 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 octobre 2022
    Un grand classique du suspense. Avec une fin qui est une véritable leçon de vie. Et des acteurs au meilleur de leur forme, tel Yves Montand, Charles Vanel, Peter Van Eyck et Dario Moreno.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 septembre 2012
    L'un des chef d'œuvre du cinéma français. A voir absolument pour les acteurs parfait, la réalisation grandiose et surtout pour les scènes cultes qui jalonnent le film (le trou de pétrole par exemple).
    Monsieur_Patate
    Monsieur_Patate

    14 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    Souffrant d'un démarrage assez long, voir même quelque peu narnolepthique, le salaire de la peur monte petit à petit en puissance pour arriver au moment où ces hommes, acceptent de risquer leur vie pour de l'argent. Un film au suspens palpable, avec des acteurs au maximum de leurs possibilités, qui donnent tout ce qu'ils ont et parviennent à nous émouvoir au plus haut point. Bien que le film date de près de soixante ans, le salaire de la peur, pour moi, est un des meilleurs film du genre qui m'ait été donné de voir. Un film d'aventure, boucoup de supens, et même, rare pour l'époque, presque choquante (comme quand Vanel qui s'est brisé la jambe se couche pour permettre à Montand de passer). Un très beau film, qui, écourté d'une bonne vingtaine de minutes, aurait, sans contestation possible, été un chef d'oeuvre. Très très beau.
    ElAurens
    ElAurens

    61 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2011
    Voilà certainement le film le plus célèbre d'Henri-Georges Clouzot, pas son meilleur à mon avis. Pas son meilleur, mais un grand film incontestablement, j'aime beaucoup les dialogues, le scénario bien sûr qui amène des situations assez fortes et nerveuses, les acteurs avec Yves Montand dans incontestablement l'un de ses plus grands rôles, mais aussi Charles Vanel. La musique bien que quasiment absente est de qualité, notamment le dernier morceau simplement magnifique (célèbre musique utilisée dans un film qui l'est encore plus). S'il faut attendre la seconde partie pour voir le départ des camions, la première n'en est pas moins réussie, on ne voit pas le temps passer, Clouzot prend le temps pour installer l'histoire et montrer ce qui pousse ces hommes à faire cette mission suicide. La seconde partie est lente et c'est tant mieux, on reste scotché à regarder les diverses péripéties que subissent nos protagonistes. Un film essentiel, à voir pour la qualité de la mise en scène, le caractère des personnages, le scénario ou tout simplement parce que c'est un Clouzot.
    David D.
    David D.

    22 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mars 2016
    Un coin d'Amérique Centrale où il n'y a à première vue que du pétrole et des sierras, 2 camions remplis ras la casquette de bidons de nitro dont un seul litre réduit en poussière un rocher de 10 tonnes, 4 durs expatriés qui n'ont plus rien d'autre à perdre que leur vie... "Le Salaire de la peur", film de l'année 1953 (1er prix à Cannes, Berlin et Londres) est aussi une des plus grande réussite du cinéma français.
    La première partie qui plante (un peu) le décor et (beaucoup) les personnages est indispensable, et aurait même pu à elle seule faire l'objet d'un film noir aux couleurs exotiques très correct.
    Seulement, il y a la seconde, passionnante, pleine de suspense et de scènes toutes réussis, mais surtout étudié, pensé, millimétré pour faire du grand cinéma. Et des dialogues dont pas un seul n'est inutile ou mauvais: même les phrases murmurés possèdent couleur et esprit.
    Le film repose aussi sur une idée excellente et parfaitement exploité: révéler les personnages devant les événements.
    Le principal, Mario , est sans doute le moins sympathique et peut-être même le moins profond.
    Mais, fort bien joué par Yves Montand, il centralise avec brio la plupart des (bonnes) idées du film.
    Mario, corse d'origine passé (on imagine vite et mal) par Paris, petite frappe sans envergure, raciste par lâcheté, macho par frime, et immature sous ses airs de caïd, se révélera un vrai dur, courageux autant que sans guère d’états d'âme. Récompense comme punition viendront toute deux justement pour cet anti-héros.
    Le personnage de Jo est le sommet de la carrière de Charles Vanel, qui détient par ailleurs le record de longévité du cinéma français (75 ans entre sa première -un court-métrage de 1912- et sa dernière -le film "Les saisons du plaisir" en 1987- apparition sur les écrans !) et sera justement récompensé à Cannes pour son rôle dans "Le Salaire de la peur"
    Vrai caïd parisien, qui a roulé sa bosse un peu partout et jusque avec le directeur local américain d'une compagnie pétrolière par le passé, tout en frime et sang-froid, il se révélera doucement (on en a un premier aperçus dés son exagéré contrôle du camion avant le départ) couard et sa fierté se liquéfiera plus vite qu'un filet de pétrole surgissant d'un pipe-line crevé. Nostalgique, vieillissant, égoïste et lâche, il n'en marquera pas moins le spectateur par ses défauts humains et l'incroyable prestation de Charles Vannel totalement habité par son personnage, plus réaliste et moins grandiloquent que le jeu d'Yves Montand a qui il donne, par moment, une vrai leçon de comédien -ce n'est pas peu dire devant la prestation déjà réussi de Montand-
    Il y a aussi, et ils sont aussi indispensables que la première partie du film, les 2 autres chauffeurs:
    Luigi (comme dans le célèbre jeu 40 ans plus tard, il jouera avec et contre Mario selon le déroulement de la partie ;) ) joué par Folco Lulli (peu connu en France), est régulièrement la bouffée d'air pur du film (air pur dont il a lui d'abord bien besoin, condamné par une maladie des poumons à court terme si il ne trouve pas le moyen de quitter le pays et son métier de maçon), joyeux et attachant, naïf et courageux.
    Il fait équipe avec un allemand (le duo germano-italien étant bien plus sympathique que celui Hitler-Mussolini quelques années auparavant, clin d’œil historique quasi contemporain de HG Clouzot?) sombre, "mort" déjà dans les mines de sel nazi (où l'a peut-être conduit son homosexualité plus ou moins refoulé, comme il le confiera à Luigi), ce Bimba (Peter van Eyck), tout en sang-froid et ingéniosité, est sans doute celui qui avait le plus de chance de mener un camion à bon port. Sa participation au quatuor du film, en tout cas, apporte de l'équilibre à l'ensemble.
    Équilibré en tout est une des premières impression qui ressort de ce film, en tout cas, et même le personnage de Linda (Vera Clouzot), à première vue inutile, participe à l'éclairage sur le personnage principal et illuminera la fin de ce chef-d'oeuvre.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 233 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2021
    Un scénario explosif, un Beau Danube Bleu final inoubliable, de bons acteurs et une mise en scène solide sauf dans la première partie un peu longuette pour décrire cette ambiance délétère quelque part au Guatemala (en réalité le film a été tourné en... Camargue et dans la Bambouseraie d’Anduze). Le suspense mêlé d’étude psychologique de la 2ème partie est un pur chef-d’œuvre. Palme d’Or et Ours à Berlin.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 janvier 2014
    Difficile de regarder ce film sans être touché par la tension des situations et des personnages.
    L'histoire prend son temps pour s'installer, ne rendant le trajet en camion que plus angoissant. En plus d'une intrigue très bien menée, les personnages sont intéressant à suivre. Chacun réagissant différemment, évoluant, ils amènent à nous demander comment nous réagirions dans ce type de situation.
    Un classique à ne pas manquer!
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    128 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2017
    Décidément, Henri-Georges Clouzot était l'un des (très) grands du cinéma français. Existe-t-il plus percutant pamphlet contre la corruption de l'argent? Fiévreux, mené de main de maître, «Le Salaire de la Peur» n'a pas démérité la moisson de prix qu'il a reçu, qu'ils récompensent la mise en scène ou l'interprétation. Tout concourt à en faire un grand film : une réalisation au sommet (Hitchcock fait bien pâle figure à côté), un montage exemplaire, des acteurs exceptionnels (Charles Vanel!), un scénario dense et extrêmement bien exploité, une ambiance électrique et étouffante, parvenant à nous faire ressentir la moiteur d'une Amérique Latine fantasmée et la mort planant au-dessus de ces types aveuglés par leur paie de 2000 misérables dollars, au regard de ce qui les attend. Les hommes sont donc prêt à tout pour de l'argent... Que ce soient les américains spoliant les indigènes locaux de leurs ressources et de leur force de travail dans un mépris total, ou les 4 conducteurs chargés de mener à terme leur stock mortel de nitroglycérine. Le suspense est à son comble et la noirceur du récit lui donne une force étourdissante, un charme incisif et indéniable. Mais ce serait gravement sous-estimer Clouzot que de ne voir en lui qu'un misanthrope. L'humanité de ses personnages viciés par l'appât du gain est tout à fait bouleversante, renforcée par l'admirable jeu des acteurs et des répliques pleines de mordant, si bien que l'on se prend rapidement à craindre pour leur vie avec eux. On est véritablement absorbés par l'histoire, fascinés par cette épopée insensée avec pour seules finalités le fric ou la mort. Un chef-d'oeuvre caustique, sombre et intense. Du grand cinéma, assurément. [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 avril 2008
    Un film vraiment génial,on ressent la tension des deux hommes que la mort guette a chaque instant et une fin vraiment bouleversante
    issanissa1
    issanissa1

    11 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2011
    un must du cinéma dont un extraordinaire remake fut réalisé par Friedkin (the sorcerer)
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 440 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2024
    Deux camions, deux équipages (Yves Montand et Charles Vanel, Folco Lulli et Peter Van Eyck) convoient à travers le relief hostile d'un pays d'Amérque centrale de la nitroglycérine destinée à éteindre l'incendie d'un puits de pétrole.
    On a retenu du film de Clouzot, adapté d'un roman de Georges Arnaud, les conditions extrêmes et dramatiques d'un voyage au danger omniprésent et au suspens continu. On se souvient aussi de l'investissement total, manifeste et non feint, que Clouzot a su imposer au long d'un périple éreintant au jeune Montand et au moins jeune Vanel.
    Pour autant, le long préambule qui forme la première partie du film, avant que les protagonistes poussés par l'appât du gain ne postulent à la mission quasi suicidaire, constitue un remarquable moment de cinéma en même temps qu'un aperçu de la vision désenchantée que Clouzot a de l'humanité. En quelques plans, le cinéaste plante un décor réaliste, celui d'une ville (aux allures mexicaines) où des aventuriers de toutes nationalités végètent, désoeuvrés et désargentés, croupissant dans la même misère que la population autochtone. C'est un microcosme authentique et, peut-être, symbolique de la diversité des caractères humains -dont on verra, concernant les personnages de Jo et Mario comment ils évoluent dans l'action périlleuse- sinon de la condition humaine considérée par Clouzot.
    Ce cinéma-là n'a pas vieilli parce qu'il témoigne, dans son âpreté, d'une exigence constante.
    Matis H.
    Matis H.

    11 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 octobre 2016
    Quelle claque. Avec "Le Salaire de la Peur" Henri-Georges Clouzot prouve qu'on peut faire du grand cinéma avec un concept simple : quatre chauffeurs, deux camions et plusieurs centaines de litres de nitroglycérine. Et ça fonctionne parfaitement.
    Ça fonctionne car Clouzot a eu l'intelligence de créer des personnages avant de les mettre face à cette situation. Le long-métrage surprend donc, se posant pendant une bonne heure au milieu de ce paysage d'Amérique centrale, dépeignant ses habitudes, ses amitiés, ses amours, mais surtout sa misère. Misère d'un paradis perdu, où tout le monde se rend et ne rêve plus que de partir. C'est par ce biais que l'on s'attache aux personnages, car l'empathie, au vu de leur situation désespérée, est immédiate.
    A préciser que le tout est magnifiquement mis en image par la superbe photographie et les cadres somptueux.
    De plus, cela fonctionne aussi parce que Clouzot sait créer l'angoisse, la tension, car la mise en scène prend vraiment son temps pour l'instaurer, le premier démarrage de moteur annonce le début d'une lente marche funèbre, à ce moment on sait ce qui attend les protagonistes, et cela avant même le départ des camions, la scène du chargement de la nitroglycérine est par ailleurs remarquable. Tout est millimétré, on compte les secondes, chaque plan sur un pneu devient source de stress, le bruit du bois qui craque sous le poids d'un des véhicules nous cloue sur place, c'est parfaitement maitrisé et les deux heures et demi passent à une vitesse folle, il aurait presque fallut plus.
    Le réalisateur français parvient à créer des images chocs, autant dans la première partie que dans la seconde, qui hanteront le spectateur pour longtemps spoiler: (Les pieds du pendu derrière l'arbre, le corps de Charles Vanel recouvert de pétrole)
    .
    Avec son récit d'une grande simplicité, Henri-Georges Clouzot réalise une oeuvre aussi désespérée que ses personnages, ces derniers étant prêts à tout pour s'en sortir. Un long-métrage qui, grâce à sa mise en scène d'une maitrise rare et sa noirceur social, touche à la perfection. "Il y a des 'ricains ici ?" "Tu parles, quand il y a du pétrole ils sont pas loin" comme il est parfois triste d'avoir raison.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 février 2008
    Un excellent film avec un scénario qui vous tiendra en haleine tout du long. Un grand classique.
    ralf73
    ralf73

    7 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 octobre 2019
    Un film empreint d'un racisme et d'un machisme qui nous sautent aux yeux aujourd'hui, mais c'était là sans doute chose normale, en 1951 !
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