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    Transit
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    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mai 2018
    À une époque indéterminée, qui pourrait être contemporaine, mais qui rappelle les événements de la Seconde guerre mondiale, des réfugiés allemands se pressent à Marseille en quête d'un bateau vers les Amériques.
    Parmi eux, Georg (Frank Rogowski) a subtilisé les papiers de Weidel, un écrivain qui s'est suicidé après que sa femme l'a quitté. Mais les pas de Georg croisent ceux de Marie Weidel (Paula Beer) qui ignore la mort de son mari et cherche à le retrouver.

    Adapté d'un roman autobiographique de la romancière allemande Anna Seghers, réfugiée au Mexique en 1941, "Transit" opte pour un parti pris de mise en scène audacieux quoique pas totalement inédit (au théâtre le procédé est monnaie courante et au cinéma, "Peau d’Âne" ou, plus récemment, "Marguerite & Julien" étaient construits selon le même principe) : mélanger les temporalités en tournant un film d'époque dans des costumes et des décors contemporains.

    C'est sans doute la principale richesse du film mais aussi sa principale faiblesse.
    Sa principale richesse car l'histoire de Georg, de Marie et des quelques malheureux réfugiés qui errent dans les rues de Marseille, dans ses hôtels sordides, dans ses consultas débordés, n'est pas sans écho avec notre époque. L'accueil qui leur est fait, qui alterne et combine l'indifférence, l'hostilité et parfois la solidarité, n'a rien à envier à celui qui est réservé aux réfugiés qui franchissent ces temps-ci la Méditerranée au péril de leur vie. En mettant en scène une famille maghrébine, dans une banlieue défavorisée, à laquelle Georg se lie, Christian Petzold souligne d'ailleurs lourdement cette dimension de sa parabole.

    Pour autant, on peine à comprendre l'utilité du procédé. Et on n'arrive pas à se convaincre que le film n'aurait pas été autant sinon plus efficace s'il avait été tourné dans des costumes d'époque. Si bien que ce qui est revendiqué comme un parti pris audacieux de mise en scène se révèle ex post comme un moyen habile de faire des économies sur le budget de production.

    Cette mise en scène est d'autant moins stimulante qu'elle se met au service d'un scénario qui a mal vieilli. Le roman d'Anna Seghers décrivait une galerie de personnages auxquels le film accorde une attention trop limitée. Et son coup de théâtre final est trop daté pour émouvoir. La qualité des acteurs (Franz Rogowski, aperçu dans "Happy End" et dans "Victoria", Paula Beer dont la démarche élancée et les talons mi-hauts rappellent immanquablement Nina Hoss, l'égérie des précédents films de Christian Petzold) ne suffisent pas à sauver ce film déséquilibré.
    coperhead
    coperhead

    19 abonnés 470 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2019
    Georg se cache afin d'échapper à des forces fascistes qui contrôle Paris . Il prend l’identité d’un écrivain célèbre décédé pour obtenir un Visa et fuir au Mexique et se retrouvera coincé à Marseille ville de Transit . S’ensuit une rencontre avec Marie dont il tombe amoureux et qui recherche désespérément son mari . Le scénario s'oriente parfois dans l'imaginaire appuyé par une voix off pas toujours bienvenue mais qui permet de ne pas perdre le fil de l’histoire qui parait mystérieuse et en même temps piétine .
    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2018
    L'identité se fonde sur des papiers. Les papiers sont institués par un pouvoir, lequel pouvoir n'est pas toujours recommandable. L'écriture,le talent, l'engagement politique sont au coeur de l'intrigue. La parole, l'attachement à un.e inconnu.e sont de la partie. Le transit caractérise également la digestion et ce film éclaire certains positionnements politiques, que l'on pourrait qualifier d'indigestes...
    Hervé L
    Hervé L

    59 abonnés 599 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2020
    Un très bon film délicat et subtil au scénario intelligent de très bons acteurs et une très belle histoire d amour incomplete
    beida
    beida

    5 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mai 2018
    J'avais adoré Barbara et Phoenix, et suis resté sans voix devant le présent film, un fatras sans nom, comme du Godard revisité à la sauce Duras. Les incohérences sont multiples (comme le jeune Maghrébin dont la mère est sourd-muette mais qui lui parle la langue de Goethe), et l'expression "sans queue ni tête" est celle qui résume le mieux ce pensum calamiteux.
    FaRem
    FaRem

    7 406 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 août 2019
    Un film qui n'est pas à la hauteur de son bon concept. Il s’agit de la seconde adaptation du roman éponyme d'Anna Seghers qui était grandement autobiographique. Contrairement à la première adaptation de René Allio, l'histoire est transposée de nos jours, ce qui rend l'histoire assez originale. On suit donc des réfugiés qui cherchent à tout prix à fuir l'occupation fasciste en l'occurrence de la police. Dans un premier temps, on ressent réellement le caractère oppressant de la situation, ce qui est une vraie réussite, car le cadre n'est absolument pas propice à cela par contre quand le personnage se pose, c'est beaucoup moins le cas et cela fait clairement défaut au récit qui manque alors cruellement d'enjeux. J'ai bien aimé la première partie par contre j'ai trouvé la seconde sans grand intérêt avec notamment cette romance inutile. Dans le fond, le film est intéressant, car on se rend compte que le sujet est intemporel puisque de nos jours ce sont les migrants sans papier qui sont traqués de la même façon seulement, le film en lui-même est assez décevant. Comme je l'ai dit, l'histoire manque d'enjeux et manque de cohérence à de nombreuses reprises. Bref, assez déçu par ce film que j'ai trouvé ennuyeux.
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2018
    C’est un film complexe, déroutant et parfois hermétique que nous offre ici le réalisateur allemand Christian Petzold….par certains cotés, j’avais l’impression de me retrouver dans un Godard de la grande époque, récitant compris…ici c’est Jean-Pierre Darroussin qui est la voix off…J’avais adoré son précédent film Phoenix , qui racontait la reconstruction de Nelly, chanteuse qui a été déportée comme juive…dans des circonstances qui pouvaient laisser penser à une trahison…dans Transit Christian Petzold a adapté un récit d’Anna Seghers qui se situait en 1940, et qui retraçait la situation des réfugiés fuyant les persécutions nazies et qui se retrouvaient coincés sur le Vieux Port, en l’attente d’un bateau ou d’un visa , histoire vécue par la romancière et déjà portée à l’écran par René Allio en 1991. Christian Petzold a choisi de situer l’action de nos jours où des réfugiés européens fuyant des forces d’occupation fascistes sont venus dans la cité phocéenne avec l’espoir d’embarquer pour un hypothétique voyage vers les Etats-Unis ou au Mexique. Ce parti pris trouble évidemment le spectateur et le place dans une situation d’inconfort. La Wehrmacht, on ne la voit pas…mais les personnes raflées le sont par de bons policiers de notre époque, assistés de membres du RAID très Robocop …dans un Marseille où le MUCEM est bien présent… On y suit plus particulièrement deux personnages : un Allemand qui prend l’identité d’un écrivain mort pour profiter de son visa et une jeune femme dont il tombe amoureux mais qui est éprise d’un autre qu’elle cherche partout et sans lequel elle ne traversera pas l’Atlantique en bateau, et cet autre est justement l’homme dont il a pris l’identité !!! La forme de la fiction permet à Petzold de prendre du recul par rapport aux situations tragiques d’aujourd’hui et de rappeler subtilement l’aspect à la fois universel et intemporel de celles-ci. Christian Petzold maitrise cet équilibre entre les époques sans que cet arrière-fond ne prenne le pas sur son intrigue qui reste passionnante, bouleversante bien qu’un peu trop absconse par moments. Christian Petzold a réuni devant sa caméra un duo d’une grande puissance émotionnelle : Frank Rogowski (qu’on avait vu l’an passé dans Happy End de Michael Haneke) et Paula Beer (la révélation de Frantz). Reste un film déconcertant, très intellectuel et pour le moins original….Il faut s’accrocher !!!
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mai 2018
    Après Phoenix en 2014, le scénariste-réalisateur Christian Petzold adapte au cinéma un autre roman, Transit publié en 1944. L’écrivaine juive-allemande Anna Seghers faisait le récit de sa fuite de l’Allemagne fasciste qui la mena à Paris puis à Marseille avant de trouver exil au Mexique en 1941. Alors que l’action contée date de 1940, le cinéaste allemand prend le parti de ne pas effectuer de reconstitution historique. Marseille et ses habitants qui apparaissent à l’écran sont contemporains. Ce choix de mise en scène relève-t-il d’un pari audacieux ou d’une facilité de réalisation ? Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2018
    Voici à nouveau l’exemple d’un film dont les premières scènes sont riches de mille promesses mais qui ne parvient pas totalement à les tenir, loin s’en faut. Pourtant, en adaptant un roman d’Anna Seghers écrit en 1944 et se déroulant dans la France de 1940 de plus en plus envahie par les troupes allemandes et en en transposant les événements dans le contexte d’aujourd’hui, le réalisateur a opté pour un pari audacieux qui, dans un premier temps, captive. Pas de reconstitution historique, par conséquent, dans ce film : il semble se dérouler à notre époque, comme si, à nouveau, déferlait sur notre pays la terreur nazie.
    Dans ce climat de peur et alors que des rafles commencent à se perpétrer à Paris, un certain Georg (Frank Rogowski) parvient à échapper aux poursuites et aux arrestations, et à fuir jusqu’à Marseille après avoir usurpé l’identité d’un écrivain. Une fois dans la cité phocéenne, il se démène pour obtenir le visa lui permettant d’embarquer sur un paquebot traversant l’Atlantique. En attendant, ses démarches lui font rencontrer un enfant et sa mère muette ainsi qu’un médecin et une femme prénommée Marie (Paula Beer) à qui il ne tarde pas à s’attacher.
    Georg est un personnage déroutant dont on ne sait pas trop ce qu’il veut. Lui-même ne le sait peut-être pas. Il va, vient, hésite, tergiverse, puis fait preuve de détermination et, en fin de compte, d’une étonnante générosité (ou abnégation). Toujours est-il que le film peine de plus en plus à convaincre dans sa partie marseillaise. D’autant plus qu’après les scènes saisissantes des rafles parisiennes et de la fuite de Georg, on a affaire à des séquences plutôt bavardes et, parfois, quelque peu lassantes. Après la tension du début du film, toutes les démarches entreprises par Georg paraissent, par contraste, un peu ternes. Seules les apparitions de Marie (jouée par la si douée Paula Beer) éveillent sans peine l’attention. Le reste du temps, on risque un peu l’ennui.
    ferdinand75
    ferdinand75

    452 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 novembre 2020
    Une tentative très compliquée d'adapter un roman célèbre parlant de la résistance et de la montée du nazisme,et de le transposer à l'époque contemporaine, avec les migrants économiques jouant le rôle de persécutés. Pas très crédible, un peu lourd avec des gros sabots.Tentative trop idéologique, et partisane . Il reste une magnifique interprétation des deux acteurs principaux , qui vont très certainement faire une grosse carrière hors d' Allemagne. Tout particulièrement Paula Beer , lumineuse et fascinante. Une image très soignée et des très belles prises de vue de Marseille aussi.
    DarioFulci
    DarioFulci

    83 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 avril 2020
    Pesant pensum sur la condition des migrants, à travers une histoire soporifique et ennuyeuse. Le discours est longuement récité par les acteurs mais très vite on décroche. L'opacité de l'intrigue, la lourdeur du propos, l'ennui terrible qui s'installe. Petzold avait mieux réussi ses films précédents, pourtant tout aussi porté sur les non-dits. Mais avec "Transit" il va trop loin dans l'analyse et le discours. Un peu plus de cinéma aurait été plaisant.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2020
    Surtout Franz Rogowski et, dans une moindre mesure, Paula Beer sont à nouveau les protagonistes de ce film atypique, presque rugueux, mais moins poétique et emballant que Ondine, que vient de nous offrir ce réalisateur allemand. Le décor actuel nous empêche peut-être de nous laisser complètement prendre dans cette ambiance qui n'est pas sans rappeler le mythique Casablanca. Marseille est pourtant bien mise en valeur, ses lumières chaudes, et la présence de la mer partout au bout de la rue. Les fuyards sont dans une impasse, le transit vers la liberté n'est pas une sinécure. Le projet de mélanger coup de foudre et thriller sous l'occupation est ambitieux, il manque un peu de liant pour relever ce plat de choix, qui se laisse dévorer sans difficulté. TV vf novembre 2020
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 janvier 2021
    Adaptant dans des décors actuels le roman éponyme de sa compatriote Anna Seghers, paru en 1944, le cinéaste allemand Christian Petzold nous plonge dans l’étrange ambiance d’une Marseille tout à fait contemporaine dans son atmosphère, mais au cœur d’une France sous occupation allemande. Entre deux rafles de police, des personnes de toutes nationalités font le pied de grue dans les consulats de la cité phocéenne, cherchant à obtenir le précieux visa qui leur permettra de rejoindre l’Amérique par bateau. Dans la confusion générale, un jeune Allemand va se faire passer pour un écrivain décédé afin de décrocher le précieux sésame. Si Transit parvient à nous transmettre l’idée de l’intemporalité du danger totalitaire, il est handicapé par un récit froid et désincarné et le classicisme d’une mise en scène qui ne parvient pas toujours à le sauver de l’ennui. Avec les stars montantes du cinéma allemand Franz Rogowski et Paula Beer.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    140 abonnés 894 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 janvier 2024
    Film naturaliste au message politique et social fort mais que j'ai trouvé bien ennuyeux dans l'ensemble. Certains aspects du scénario sont aussi un peu confus, notamment sur la romance entre Marie et Georg qui nait et mûrit bien trop rapidement.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 395 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 août 2021
    Alors que la chanson Road to Nowhere des Talking Heads retentit sur le générique de fin j'ai eu le sentiment que l'on soulignait enfin quelque chose d'approprié et de substantiel à propos du drame allégorique anachronique et décalé dans le temps qu'est Transit. Peu de personnages et surtout le personnage principal Georg qui est délibérément énigmatique sont décrits dans leur contexte. Pour le scénariste et réalisateur Christian Petzold il semble simplement suffisant que nous comprenions qu'ils existent dans ce scénario de la Seconde Guerre mondiale mais que tous de tout le reste soit du 21e siècle à l'exception de toute référence aux médias modernes. Le résultat est qu'au fur et à mesure que l'histoire se déroule à un rythme glacial nous perdons tout intérêt pour les personnages. Les sous-intrigues telles que celle impliquant le garçon et sa mère sourde et muette sont apparemment mises de côté et oubliées dans cette histoire. Ne vous méprenez pas il ne s'agit pas d'un film comme Casablanca avec une romance intrigante et au moins un minimum de suspense. Transit a une atmosphère mais guère plus. Les personnages regardent continuellement et de manière agaçante le sol lorsqu'ils parlent. Une narration importune est souvent fournie alors qu'il est évident qu'elle n'est pas nécessaire. Et enfin nous sommes miséricordieusement délivrés de la fin que beaucoup d'entre nous y compris Freddie l'aveugle pouvaient voir venir bien avant la moitié du film...
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