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    Transit
    Bande-annonce Transit
    25 avril 2018 en salle | 1h 41min | Drame
    De Christian Petzold
    |
    Par Christian Petzold
    Avec Franz Rogowski, Paula Beer, Godehard Giese
    Presse
    3,6 20 critiques
    Spectateurs
    2,7 289 notes, 35 critiques
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    noter :
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    Synopsis

    De nos jours, à Marseille, des réfugiés fuyant les forces d’occupation fascistes rêvent d’embarquer pour l’Amérique. Parmi eux, l’Allemand Georg prend l’identité de l’écrivain Weidel, qui s’est suicidé pour échapper à ses persécuteurs. Il profite de son visa pour tenter de rejoindre le Mexique. Tout change lorsque Georg tombe amoureux de la mystérieuse Marie, en quête désespérée de l’homme qu’elle aime, et sans lequel elle ne partira pas… 

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    Bande-annonce

    Transit Bande-annonce VO 1:35
    Transit Bande-annonce VO
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    samedi 20 janvier 2018

    Acteurs et actrices

    Franz Rogowski
    Rôle : Georg
    Paula Beer
    Rôle : Marie
    Godehard Giese
    Rôle : Richard
    Lilien Batman
    Rôle : Driss

    Critiques Presse

    • Positif
    • Critikat.com
    • L'Humanité
    • La Croix
    • Les Inrockuptibles
    • Libération
    • Marianne
    • Ouest France
    • Paris Match
    • Transfuge
    • Télérama
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    Critiques Spectateurs : ils ont aimé

    Meilleures critiques les plus utiles
    traversay1
    traversay1

    2 997 abonnés 4 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2018
    Transit est le film le plus ambitieux de Christian Petzold. Bien davantage que Jerichow, Barbara ou Phoenix. Et déroutant, forcément, avec le choc des temporalités, le Marseille d'aujourd'hui étant le cadre de l'exil de citoyens allemands fuyant le fascisme durant la deuxième guerre mondiale. En refusant d'adapter le livre d'Anna Seghers sous forme de récit historique, le cinéaste prenait le risque de la désorientation, dans une approche ...
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    Kikuchiyo-san
    Kikuchiyo-san

    39 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2018
    Christian Petzold complexifie et radicalise ses réflexions sur la réminiscence et l'errance en faisant de notre présent le fantôme du passé. Il y a un vrai plaisir langoureux à s'abandonner dans une faille temporelle incertaine, quelque part entre 1940, aujourd'hui et des lendemains inquiétants... À cette temporalité vaporeuse et si originale répondent une mise en scène comme toujours au cordeau et des saillies mélodramatiques ...
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    Stéphane C
    Stéphane C

    51 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2018
    Un drame troublant et atypique au contexte fictif faisant un parallélisme avec les réfugiés fuyant l’occupation et un régime fasciste pour l’Amérique ...
    Shinny
    Shinny

    38 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2018
    Un film qui est composé comme un livre. cette sensation étant renforcée par la voix off bien sûr qui nous guide tout le long de l'histoire. Mais même les personnages sont vraiment haut en couleur et magnifiquement joues. Surtout l'acteur principal qui possède l'adaptabilité de Joaquim Phoenix et la fragilité/force de Case Affleck. Entendre de l'allemand mélangé au français donne une sensation vraiment de modernité. On se croirait un ...
    Lire plus

    Photos

    Secrets de tournage

    Adaptation

    Transit est l’adaptation du roman éponyme de l’écrivaine Anna Seghers publié pour la première fois en 1944. Femme de lettres allemande juive et communiste, Anna Seghers est arrêtée puis relâchée par la Gestapo. Sous le régime nazi, ses livres sont interdits et brûlés. Elle fuit à Paris puis Marseille et trouve refuge au Mexique avant de retourner à Berlin à la fin de la guerre. Transit a déjà fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 199 Lire plus

    La rencontre avec le roman

    Le réalisateur Christian Petzold a découvert le roman Transit par le biais du cinéaste Harun Farocki, scénariste de son précédent long métrage Phoenix et consultant sur Barbara : "Harun est né en 1944 dans les Sudètes, alors que ses parents s’enfuyaient, et je crois qu’il a toujours tenté de retrouver une référence aux années 20, à des auteurs comme Franz Jung, Georg Glaser ou Anna Seghers. Tout ce qui a existé avant le fascisme, au fond, c’est c Lire plus

    De 1940 à aujourd'hui

    Transit devait initialement se dérouler en 1940, à l'instar du roman dont il est tiré. Mais le réalisateur s'est rendu compte au cours de l'écriture qu'il n'était pas intéressé par l'idée de faire un film historique : "Je ne voulais pas reconstituer une époque. Nous avons des réfugiés partout dans le monde, nous vivons dans une Europe où les nationalismes ressurgissent (...)." Il poursuit : "j’avais simplement essayé de me représenter ce que cela Lire plus

    Infos techniques

    Nationalités Allemagne, France
    Distributeur Les Films du Losange
    Année de production 2018
    Date de sortie DVD 10/12/2018
    Date de sortie Blu-ray -
    Date de sortie VOD 02/11/2018
    Type de film Long métrage
    Secrets de tournage 7 anecdotes
    Box Office France 31 124 entrées
    Budget -
    Langues Allemand
    Format production -
    Couleur Couleur
    Format audio -
    Format de projection -
    N° de Visa 146116

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    Commentaires

    • Ta?koboy
      Je ne fais pas interpréter, c'est la volonté affiché du réalisateur, après je suis d'accord avec vous c'est un peu exagéré de comparer le traitement des immigrés en France avec les persécutions nazis... On n'est pas au point de mettre des maliens et syriens dans des chambres à gaz...
    • MGM-ranger
      C'est juste imaginaire, dire que La France subit une invasion et des rafles, du coup, ça donne de faux raccords à revoir ou bien dire que c'est pure fiction, pas pour retrouver des éléments de réalité. Ensuite stigmatiser les allemands, c'est gros cliché pour un devoir de mémoire ou pour autre chose.Tu arrives à traduire ça ? Et bien je te tire mon chapeau.
    • raltox
      Ben j'ai pas regarder Barbara en fait.. En gros pas super.. hum mais je pense pas que j'irais.
    • angelabassompierre
      Si tu restes dans la lignée de Barbara, Crest être déçu.... les prestations sont réussies et l'histoire se comprend assez rapidement. Sur l'ensemble, ça manque un peu de rythme, j'ai eu du mal à tenir et j'aimais mieux Paula Beer dans le film Franz de Ozon, elle était plus nostalgique. C'est juste imaginaire, dire que La France subit une invasion et des rafles, du coup, ça donne de faux raccords à revoir ou bien dire que c'est pure fiction, pas pour retrouver des éléments de réalité. Ensuite stigmatiser les allemands, c'est gros cliché pour un devoir de mémoire ou pour autre chose. peu de public en salles, en fait le mieux est de regarder la BA en vue de décider de le voir ou pas.
    • raltox
      Alors ?
    • oberginois
      Je suis désolé mais si vous ne voulez pas vous renseigner sur les vérités préfabriquées que vous rabachez y'a aucun moyen de dialoguer...1) vous trouvez que l'europe est laxiste, la france aussi : objectivement c'est faux, on a toutes les ong de défense des droits de l'homme qui nous rappellent qu'on les enfreint à chaque nouvelle loi. La France est condamnée chaque année par l'ONU (juridiquement hein, donc c'est pas rien) pour non respect des droits fondamentaux... J'en passe et j'en passe (dont notamment cette loi asile immigration votée par LREM qui a été soutenue par le FN tellement elle est de gauche)2) vous dites que les politiciens visibles sont de gauche. Ah bon. A part méluche et la Fi qui est présent sur les plateaux 1 fois/semaine, avec le NPA en ce moment, tous les invités et tous les journalistes/commentateurs/experts sont d'un libéralisme accompli, et prouvez-moi le contraire svp (la totalité des médias mainstream sauf Marianne sont ouvertement de droite... donc l'occupation gauchiste on en reparlera).3) enfin vous parlez des migrants qui coûtent cher à l'état, et je ne sais quelles autres inepties : ce qui coûte cher à l'état, c'est sa politique militaire et commerciale qui est la cause de cette guerre, et pareil, il suffit de se renseigner sur la géopolitique. Mais vous n'avez pas le temps.4) les migrants qui coûtent cher et qui viennent profiter : oui, là j'ai envie de vous lâcher une salle insulte dans la face. J'ai bossé 6 mois dans des assos pour aider des sans papiers (syriens pour la plupart). Figurez-vous qu'aucun ne veut être en France car ils savent qu'ils n'y ont aucun avenir, vu comme ils sont recus (ils sont parqués comme des animaux dans des centres de rétention à Marseille et Calais). 5) En gros ce film a l'opportunité de vous informer, et même ça vous le refusez, et préférez rester sur votre avis ignorant. Pour juger, faut connaître, donc merci de bien la fermer, par respect pour les gens qui mène des combats, que ce soit pour leur vie ou pour celle des autres. On parle de droits fondamentaux, on parle de vies humaines, de destructions d'états entiers, pas de gauchisme ni de bien-pensance, ayez-ça à l'esprit.6, 7, 8, 9) Renseignez-vous. Lisez des articles sur la géopolitique, tâtez le terrain vous même vous en avez les moyens, il faut juste un peu de temps, et pas de haine viscérale.
    • -Nomade-
      Et voilà, on a un film pro-migrant, maintenant !C'est ridicule : rabâchage de pré-supposés fantasmés, et évidemment orientés, sur un film qui n'a rien demandé...C'est fatigant, mais fatigant...
    • ScaarAlexanderTrox
      Wow. Merci de m'étonner, ça m'arrive de moins en moins, sur l'interweb. Présenter les pro-migrants comme les anti-système, c'est tellement la 4ème dimension que je me sens obligé d'y répondre, en mettant de côté la question du film, et partageant même votre avis que le juger sans l'avoir vu est mal !). Ce sera sans aucun doute long, mais allez, je vais prendre le risque de ne pas être lu.Parler de réfugiés comme de vieilles chaussettes ? Où ? Quand ?! :D Avec des journalistes majoritairement de gauche tendance PS-FDG-NPA (voir, entre autre, l'hilarante enquête Ifop pour Marianne d'il y a quelques années) au point que la majorité d'entre eux ne sont plus que des activistes sous couverture (ça me fait un peu penser aux gogos persuadés que la droite a envahi les médias juste parce que Zemmour les a un peu traumatisés) ? Avec des médias mainstream propriétés de multinationales œuvrant généralement au même projet mondialiste, post-États-nations, post-identités locales, et supérieurement pro-immigration pour une myriade de raisons tombant sous le sens (l'ouverture des frontières aux marchés rendant les travailleurs des pays riches obsolètes, le dumping économique pour tirer les salaires vers le bas et les profits vers le haut, le multiculturalisme comme moyen de dissolution des solidarités locales et organiques, diviser pour mieux régner, etc.) ? Avec un show-business pas du touuut caractérisé par une uniformisation quasi-intégrale de la pensée dans le sens d'un progressisme bon teint, antiraciste et multicultureux, qui ne se remarque pas du touuuut sur n'importe quel plateau de télé dès qu'est prononcé un des mots-clés (nation-immigration-Islam-minorités) qui font planter le cerveau de n'importe quel artiste (sans oublier les quelques uns qui vont être de droite mais se garderont bien d'en parler pour ne pas être excommuniés) ? Avec une armada d'associations sans-papiéristes et sans-frontiéristes copieusement financées tantôt par l'État (sans raison valable), tantôt par de généreux mécènes à la George Soros, qui n'a pas (encore) d'équivalent à droite ? Avec la ligne pathologiquement laxiste de l'UE dans ce domaine, les chantages droit-de-l'hommistes de la CEDH, et une magistrature aussi idéologiquement neutre (ou du moins balancée) que le corps enseignant (et je ne parle même pas que de son Syndicat...) ? Enfin, avec un monde politique massivement européiste et converti à ce putride mélange de libéralisme en haut et de socialisme en bas, dont la droite se résume à un petit machin flapi parlant d'identité du bout des lèvres et terrorisée à l'idée d'être associée au FN (cf. le fameux cordon sanitaire républicain, qui n'a aucun sens et s'effondre fort heureusement sous le poids de la réalité) ? Et si vous considérez Macron comme un homme de droite, essayez encore... parce que oui, elle a quoi d'intolérable et de crypto-fasciste, la loi Asile et immigration, au juste ? ^^;Vous pourrez toujours me dire que vous avez vu des trucs pas sympas à la télé, si, si, le jurer et le cracher, et je vous croirai car oui, il y a une diversité d'opinions dans les médias français, rachitique, mais existante, et le gauchiste peut, s'il est très-très malchanceux, tomber sur un programme où l'on osera avoir invité UN affreux réac aux prises avec au moins une poignée d'agents du système... ça ne prouverait rien. Prenez un peu de hauteur.À ce sujet, j'aime beaucoup votre invitation à aller tâter le terrain pour une expérience transcendantale qui ne pourrait QUE me convertir à votre religion. C'est l'idée, avec les progressistes et leur vision manichéenne du monde : puisqu'ils sont dans la lumière et ont la morale pour eux, les autres ne peuvent qu'être dans les ténèbres. En gros, si je suis en désaccord avec vous, c'est automatiquement parce qu'il me manque la Révélation. Ou simplement l'éducation. D'où, entre autre, le vieux stratagème médiatique (oui, par tous ces médias tous d'extrême-droite...) associant l'électeur d'extrême-droite à une vision désolante de chômeurs piliers de bar, skin-heads hargneux, et retraités atteints d'Alzheimer. Désolé, l'ami : je le connais, votre terrain. Du moins, je suis allé et j'ai vu. Jusqu'aux proches abords de Calais, en 2016. J'ai même vécu à l'étranger. Mais même si je n'étais pas sorti de ma vie, un peu de bon sens me suffirait. Je sais qu'il existe tout un monde, hors de nos frontières (c'est d'ailleurs pourquoi j'aime les frontières), et que nous ne sommes pas les phares de la civilisation (contrairement à ce que vous pensez inconsciemment). Je sais qu'il existe parmi les migrants plein de personnes morales et droites, diaboliser n'est pas mon truc (je le laisse au camp d'en face). Et........ ? Parce que ça ne change absolument RIEN. Parce qu'il y a quelque chose de mieux que le beau visage humide d'un damné de la Terre : il y a, encore une fois, le tableau d'ensemble. Comme le fait que la majorité des migrants ne sont pas des réfugiés. Que même au climax de la crise syrienne, les Syriens représentaient tout au plus 40% des migrants venant du Maghreb et du Moyen-orient. Que l'immigration actuelle reste massivement économique, c'est-à-dire motivée non pas par le risque de mort ou de persécution, mais juste par le désir d'avoir une vie meilleure. Si les centaines de millions d'Africains (dont le continent aura doublé de population d'ici 2050) qui sont restés aux pays débarquent chez nous demain pour cette même raison, vous les accueillerez à bras ouverts, par souci de logique ? Ce serait d'une idiotie criminelle. Parce qu'on ne vit pas à Disneyland. Parce que l'Enfer est pavé de bonnes intentions. Comme celle du type qui veut prendre tous les rescapés d'un naufrage sur sa barque et finit par la faire couler. Comme celle des belles âmes qui pensent que les bons sentiments sont tout ce qu'il faut pour régler la situation la plus complexe que l'humanité ait jamais affronté dans son histoire.En bref, wow. Vous dire du camp des courageux challengers luttant à contre-courant, c'est du niveau du discours aux Golden Globes de la mère Meryl Streep, où elle s'est présentée, elle et ses riches amis liberals, comme des outsiders anti-système. Hilarant.
    • angelabassompierre
      je fonce le voir.
    • oberginois
      Je vais réagir sur votre dernière phrase. L'intérêt du cinéma (et globalement de l'art en général) c'est de présenter le contrepied de ce qui semble admis dans la société.Si vous voulez voir des gens qui parlent des réfugiés comme de vieilles chaussettes, y'a qu'à allumer la télé ou la radio, lire n'importe quel journal, ou simplement s'informer de l'actualité (loi asile et immigration bonjour), ou de tâter le terrain (en allant par exemple voir ce que c'est que les migrants, et comment ils sont traités, allez-y, visiblement vous en ressortirez transformé).Il est à ce titre souhaitable que l'art s'empare de ce sujet d'un point de vue humaniste, en contradiction avec toutes les inepties qu'on entend proférer ailleurs et que les gens pensent peu à peu comme une vérité générale.Vous dites que c'est un point de vue rabaché trop de fois... Peut-être, mais dans le cinéma. Absolument pas ailleurs, où c'est l'inverse qui l'emporte sans hésiter.Après, est-ce que le film réussit cette entreprise, ou effectivement ne fait-il que dans le sensationnalisme ? Malheureusement, se baser sur une BA n'est pas suffisant pour critiquer. Ne serait-ce que par respect pour l'équipe qui a produit le film, les gens qui y ont participé, le travail fourni.Personnellement j'ai un petit rôle dans ce film, et je pense que je n'irai pas le voir puisqu'il sent d'assez loin le larmoiement poussif et pas hyper politique.Mais bon je me tais et je laisse les gens aller le voir.
    • ScaarAlexanderTrox
      Je vais glisser sur l'insulte, disons que c'était plus fort que vous... Une question : que dis-je qui n'est pas vrai, au juste (et merci de ne pas répondre tout) ? Je suis vraiment curieux.Parce que si vous dites vrai, nous avons affaire au cas le plus grave de pitch et de BA mensongers de la décennie, voire de l'histoire.
    • ScaarAlexanderTrox
      C'est une œuvre de fiction. En tant que telle, elle fait donc ce qu'elle veut du réel.--> Faire ce qu'elle veut du réel... si vous voulez. Tant qu'un minimum de logique est au rendez-vous. En même temps, ce n'est pas cela que je critiquais, mais le propos politique du film, du moins ce que semble être son propos politique à en croire le pitch ET la bande-annonce. Un film peut être une oeuvre de fiction ; s'il fait l'apologie du totalitarisme, par exemple, cela ne vous posera-t-il donc aucun problème ? Parce que...Ce n'est pas un film politique (du moins, il ne se présente pas comme tel)--> ... sans vous faire le coup du tout est politique, j'ai du mal à vous suivre, sur le coup. Ou bien nous avons des définitions très divergentes du terme. Je veux bien proposer une alternative avec le terme idéologique. Puisque vous avez vu le film, et malgré vos propos sur sa nature prétendument apolitique, pourriez-vous me résumer succinctement (si possible) son propos sur la politique migratoire de sa France fictive, par exemple ? Me dire s'il a un message, ou non ? S'il a une dimension morale ?On peut trouver l'idée bancale, mais de là à se crisper comme ça, faut respirer un bon coup...--> Désolé, peut-être êtes-vous vous-même apolitique au point de vous sentir suffisamment éloigné du sujet, ce n'est pas mon cas, et je ne vois pas pourquoi la gauche aurait le monopole de la crispation. ^^; De toute façon, soyons sérieux : cinq minutes d'interview suffisent à entendre Petzold parler du résurgence du nationalisme en Europe (assimilé à du racisme, dans sa tête) et clamer que nous n'avons rien appris depuis la Seconde Guerre Mondiale (on dirait du BHL), et à en juger les critiques, la confusion immigration/réfugiés ne semble pas avoir été évitée. Vous m'excuserez de ne pas respirer aussi bien que vous, puisque je ne vois rien d'apolitique là-dedans. ^^Je ne dis pas que ma fatigue de ne voir le monde du cinéma n'aller que dans UN SEUL sens sur ce thème ne joue pas... mais là, ça m'a l'air assez clair.
    • Lulu75
      Troisième chose : Vous avez des idées très arrêtées et vous êtes d'une telle assurance bête, qu'on a envie de vous dire que ce film n'est pas pour vous ! Rien de ce que vous dites n'est vrai dans ce film. A part votre certitude. C'est un film magnifique.
    • -Nomade-
      Vous parlez donc bien de comparer l'occupation nazie avec le traitement dont font l'objet les migrants dans un pays membre de l'UE en 2018.Non...C'est le film qui prend le parti de juxtaposer, de façon fictionnelle et non contextualisée, deux époques.Pas pour les comparer, mais pour exploiter son thème, qui est la situation de certains réfugiés.Il aurait pu utiliser le procédé de la dystopie, et à vrai dire il n'en est pas loin.
    • -Nomade-
      Non mais...C'est une œuvre de fiction. En tant que telle, elle fait donc ce qu'elle veut du réel.Ce n'est pas un film politique (du moins, il ne se présente pas comme tel), ni même un pamphlet. C'est une transposition d'un bouquin datant de 1940, parce que, comme précisé plus haut, le réal ne souhaitait pas faire un film historique, mais se pencher sur les problématiques liées à la condition de réfugiés, dans un Marseille (fictionnel) d'aujourd'hui.On peut trouver l'idée bancale, mais de là à se crisper comme ça, faut respirer un bon coup...
    • ScaarAlexanderTrox
      Vous parlez donc bien de comparer l'occupation nazie avec le traitement dont font l'objet les migrants dans un pays membre de l'UE en 2018. Moi, je n'ai rien contre les comparaisons, hein. On peut comparer une pomme avec une télécommande, par exemple, qui sait, peut-être qu'un esprit original saura en tirer quelque chose d'inattendu. Mais j'ai comme l'impression que tout ce qu'il y aura à tirer de ce machin sera TOUT, sauf original... y compris sur le plan idéologique.
    • Ta?koboy
      Apparemment c'est une adaptation du livre Transit de 1940 transposée de nos jours (l'occupation nazie). Je trouve au contraire que cela peut être intéressant, de le transposer actuellement afin de pouvoir plus facilement comparé les propos du bouquin à notre situation actuelle. (Allociné devrait indiqué Anticipation/Science Fiction en plus de Drame)
    • ScaarAlexanderTrox
      Deux choses :D'une, la bande-annonce du film ressemble en tout point à un spot de campagne du NPA. Même manichéisme déprimant, mêmes obsessions fantasmatiques, tous les clichés sont là, c'est génial.De deux, et là, je m'arrête sur le résumé de ce film que je prendrai un réel plaisir à ne pas aller voir : les forces d'occupation fascistes ? Quelles forces d'occupation ? La France a été envahie ? Parce que quand bien même la police (forcément fasciste...) obéirait aux ordres d'un gouvernement illégitime (qui n'aurait pas été porté au pouvoir par le vote), ça ne ferait pas d'elles des forces d'occupation. Ce serait bien, que les gens utilisent leurs cerveaux, quand ils abordent ce genre de sujets. On est en 2018, l'heure de l'ignorance béate est passée depuis un bail.
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