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    Harry, un ami qui vous veut du bien
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    345 critiques spectateurs

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    MaréchalNey
    MaréchalNey

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2023
    Très bon film à suspense, relevé par le jeu d'acteur de Sergi Lopez, idéal dans son rôle d'ami mal(f)aisant.
    Nicolas S
    Nicolas S

    38 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2023
    À la fois comédie grinçante et thriller hitchcockien, Harry, un ami qui vous veut du bien mélange les genres avec délice, et invite à une lecture psychanalytique certes un peu facile, mais tout de même souvent jouissive. On ne s'ennuie pas une seconde, d'autant plus que le casting est idéal, Sergi Lopez réussissant notamment parfaitement à incarner son personnage ambigu, à l'inquiétante étrangeté, qui fait irruption dans la vie de Michel et sa famille. Ce n'est pas pour rien qu'Harry, un ami qui vous veut du bien, est aujourd'hui largement reconnu comme l'un des meilleurs films français des années 2000.
    thefinaldinasty
    thefinaldinasty

    9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2023
    A chaque fois j'appréhende de revoir ce film car à a première découverte j'avais été choqué. Cette pesante ambiance, ce couple plongé dans la routine, on voit que tout le monde est au bout du rouleau mais ca n'est finalement pas grave par rapport à ce qui les attends. Le film devient de plus en plus intrigant et on comprends vite ce qui cloche. Finalement plus je vois ce film, plus je l'apprécie. Il y a un point que je n'ai pas aimé cependant, c'est le "comme par hasard" de cette scène vers la fin où spoiler: Harry repart "comme par hasard" en voiture, revient à pied pour tuer sa femme. C'est bien pratique pour le réalisateur de n'avoir pas à justifier que le couple est repartie sans encombre à Claire. Sans quoi, Claire aurait tout réalisé : puit refermé, plus de Harry ni sa femme mais encore leur voiture.
    Un peu trop facile mais pour le reste, vraiment prenant !
    poupicinéphile
    poupicinéphile

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2023
    1er film Compétition Cannes 2000 : Excellente impression que ce deuxième film de Dominik MOLL, sélectionné en 2000 pour la compétition cannoise alors que le réalisateur français était quasi inconnu avec un seul long métrage à son actif inspiré d'une nouvelle de Sartre. Le pitch du scénario est d'une intrigante simplicité qui augure de potentielles surprises : sur une aire d'autoroute, Michel, père de famille de trois filles et marié, est abordé par un ancien camarade de classe dont il ne garde aucun souvenir mais qui semble, lui, avoir été admiratif de sa personne par le passé, et qui se propose de le rejoindre dans sa maison de vacances cantalienne, se donnant pour objectif de procurer tout le bonheur nécessaire à son ami qu'il trouve bridé dans son développement. Ce thriller psychologique est d'une grande finesse de mise en scène, passant subtilement d'un réalisme du quotidien domestique chamboulé par un rencontre imprévue dans un premier temps rafraichissante et bienfaisante, pour muter dans un climat de sourde inquiétude et un malaise grandissant, sans sombrer dans le grand guignolesque avec moults effets horrifiques tapageurs. La référence hitchcockienne est pleinement assumée (jusque dans le titre où cette fois le fameux Harry n'est plus la victime mais la figure perturbante) sans tomber dans l'exercice de style vain. Le hors champ, le mystère sur les intentions, sur le passé des personnages viennent aérer la construction implacable du récit et laisser l'interprétation du spectateur. La dualité pourrait être l'un des thèmes sous-jacents de ce film impressionnant de maîtrise pour un second long métrage : la dualité bien/mal évidemment, mais aussi liberté/routine, la poursuite des rêves ou d'ambitieux projets/regrets ou abandon d'objectifs, valorisation de la fiction/retour à la réalité. En tout cas, à défaut de savoir si Harry a atteint son objectif, ce film, peut-être à son corps défendant, procure lors de son visionnage beaucoup de bien.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    140 abonnés 894 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juillet 2023
    Harry, un ami qui vous veut du bien est un des meilleurs thrillers français que j'ai vu jusqu'à présent. Avant son plébiscite aux Cesars avec La nuit du 12, Dominic Moll prouve qu'il est un excellent cinéaste du film à suspense et tension sans que l'action et le rythme soit effréné, au contraire. L'autre grand apport du film c'est Sergio Lopez ultra crédible dans la peau de ce psychopathe, alors que du côté de la famille tout est fait pour qu'on s'y identifie, dnas une ambiance de vie quotidienne, hyper réaliste. Sous-estimé !
    Philippe G.
    Philippe G.

    20 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2023
    Chef d'oeuvre absolu où Sergi Lopez peut évoquer - toutes proportions gardées - Rutger Hauer dans HITCHER, un pur psycho dont on a bien du mal à cerner, définir, les motivations. On peut regretter le manque de réalisme dans le comportement du couple Laurent Lucas - Mathilde Seigner, mais on se laisse prendre par ce film où le suspense est constant et surtout progressif, avec des compositions remarquables. Du niveau d'un Chabrol, sans problème.
    Philippe GUEGUEN
    Philippe GUEGUEN

    3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 janvier 2023
    Un ancien camarade de lycée réapparaît dans la vie d'un homme qui se rend dans sa maison de vacances avec sa femme et ses enfants puis tape l'incruste en se montrant prévenant. Mais très vite, le malaise s'installe à cause de son comportement sans-gêne et de ses propos désobligeants. Peu à peu les choses dérapent et dégénèrent. C'est là qu'on commence à s'interroger et à ne plus comprendre: rien n'est expliqué sur les motivations d'un Harry dont le calme olympien et le sans-gêne sont très dérangeants. De ce côté-là le personnage est plutôt réussi car rien n'est plus déroutant qu'un individu qui sait se montrer désagréable et envahissant tout en restant parfaitement calme. Mais on ne sait pas pourquoi il commence à nuire à son ancien camarade ni à sa famille, comme si le scénariste avait manqué d'idée. Tout semble donc gratuit, et là ça devient difficile d'adhérer à l'histoire. Quant au père de famille, c'est un personnage totalement falot et inexpressif. inconsistant, même. spoiler: Le décès de ses parents dans
    un accident de voiture semble n'avoir pas davantage d'impact sur lui que s'il avait cassé son lacet de chaussure. Bref, tout cela est bien bancal! Autrement dit c'est raté parce que la rencontre du début et l'enchaînement des évènements auraient dû faire monter la pression, tant dans le scénario et les personnages que chez le spectateur. Au lieu de cela, tout reste d'une platitude qui devient vite lassante. J'ai regardé jusqu'à la fin, au cas où un dénouement inattendu surviendrait, mais en vain.
    OSC4R _
    OSC4R _

    68 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2023
    Une des meilleurs manière de démarrer un film.

    Le film commence. Le spectateur ne sait rien. Et le film s’en sert. Comme plus récemment The Father par exemple.

    En à peine quelques minutes tout est complètement installé. On pense à Duel ou à Funny Games, références ouvertement confirmées par la suite.

    Avec un budget risible, Dominik Moll n’a entre ses mains que les outils d’écriture et de mise en scène, et ça lui suffit amplement. Tout est choisi, calculé, millimétré.

    Le montage est exemplaire, simplement, il sublime la mise en scène.

    Les comédiens, brillants, apportent énormément au rythme du film.

    Les leitmotivs sont nombreux et jamais anodins, les œufs, la chaleur, les voitures, la salle de bain. Tout est tellement bien trouvé.
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2022
    Lors de sa sortie en salles (2000), " harry ..." fût un succès public et critique inattendu de la part d'un jeune réalisateur presque inconnu.

    La distribution ne comprenait aucune vedette et lança même la carrière de Sergi Lopez dans l'Hexagone.

    Lorsqu'on le revoit aujourd'hui, il faut admettre qu'il tient toujours la route. Reposant essentiellement sur le scénario et les dialogues, particulièrement reussis, on peut émettre tout de même quelques réserves à sa finition.

    Les décors, la photo et la mise en scène n'ont, elles malheureusement vraiment rien d'exceptionnel

    Pourtant, "Harry..." possède indéniablement un charme envoûtant qui rend sa vision indispensable. Plus complexe qu'il n'en a l'air, son intérêt repose sur sa lecture possible à plusieurs niveaux qui va au-delà du film de genre.

    Cette histoire de retrouvailles inopinées entre deux camarades de classe qui s'étaient perdu de vue, 'est sans doute aussi un regard sur ce qu'on fait de son existence, les déterminismes qui empêchent les individus de s'accomplir tout en relevant la nécessité de canaliser ses envies et ses désirs. Bref, apprendre l'art de la nuance.

    La chanson finale " Ramona " interprétée par la star du cinéma Dolores Del rio ( années 40 et 50) , souligne le propos en exposant la confrontation entre le rêve à la réalité.

    Sans doute plus captivant dans sa première partie que dans le dernier quart d'heure qui constitue le moment le moins accompli, " Harry..." constitue néanmoins un vrai plaisir de cinéma qu'il serait injuste de bouder et de se priver.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    « Harry, un ami qui vous veut du bien » est le film qui a permis à Dominik Moll, ancien élève de l’HIDEC, d’accéder à la reconnaissance publique et critique dès son deuxième long métrage, en récoltant au passage quatre Césars dont celui du meilleur réalisateur et celui du meilleur acteur pour Sergi Lopez qui avait fait très forte impression dans un rôle à contre-emploi. Thriller psychologique très angoissant car parfaitement écrit, monté, photographié et interprété, « Harry, un ami qui vous veut du bien » est toujours aussi efficace vingt ans après sa sortie en salles. Bien sûr, la frénésie révisionniste actuelle concernant tout ce qui appartient au passé (même récent) amène certains à détecter chez Dominik Moll et Gilles Marchand (son complice au scénario) une volonté de glorifier, en sous-texte à leur thriller, la domination ancestrale de l’homme sur la femme. Harry (Sergi Lopez) surgissant brutalement dans la vie de Michel (Laurent Lucas), son ancien camarade de classe, va en effet violemment bouleverser le quotidien du couple qu’il forme avec Claire (Mathilde Seigner). La trame du scénario est venue à Dominik Moll de sa situation personnelle du moment de père débordé par l’arrivée au foyer d’un nouveau-né. A un jeune homme un peu perdu dans la tourmente de l’accomplissement des stéréotypes familiaux, il a pensé opposer un congénère ayant choisi de vivre sans aucune attache et contrainte morale. Il a vite rejoint son camarade de l’HIDEC, Gilles Marchand proposant de se saisir de cette idée de départ pour introduire au sein de la relation un personnage psychotique afin de concocter un thriller psychologique sulfureux à la manière d’Hitchcock adaptant Patricia Highsmith (« L’inconnu du Nord-Express » en 1951. En somme, une ambition partagée de réaliser un film de genre abouti, dont il faut bien avouer qu’il ne constituait pas l’inclinaison naturelle du cinéma français de l’époque. Un pari réussi qui a enthousiasmé la critique surprise par tant d’audace mais aussi tant de maîtrise de la part d’un réalisateur débutant. Le postulat de départ de l’intrigue est certes hautement improbable comme souvent dans les meilleurs thrillers mais l’ambiance que distille Dominik Moll comme la très intrigante et percutante description psychologique des personnages font que tout s’imbrique parfaitement pour faire adhérer le spectateur à l’angoisse qui saisit Michel face à cet ancien camarade de classe dont il se souvient à peine et qui pourtant semble tout savoir de l’adolescent qu’il était au point de pouvoir même se demander quel sentiment exact il nourrissait à son égard au moment de cette période propice aux incertitudes existentielles. Difficile pour Michel comme pour son épouse de trouver la bonne réaction face à tant d’initiatives s’avérant rapidement intrusives. Le suspense repose essentiellement spoiler: sur l’incertitude du moment auquel interviendra le point de rupture face à la prise de possession agressive du couple de Michel et Claire menée par « cet ami qui vous ne vous veut pas forcément que du bien »
    . Un couple qui, traversant la période jamais simple où s’entrechoquent vie professionnelle intense, construction d’une famille et acquisition d’une maison, est forcément plus vulnérable. C’est ce qu’a très bien compris un Harry intrusif et agaçant au possible formidablement interprété par Sergi Lopez qui réussit l’exploit de rendre son accent espagnol insupportable. Signe d’une très grande performance fort justement récompensée aux Césars de 2001. Dominik Moll a su se saisir avec brio de toutes les recettes du film d’angoisse pour aboutir à une réussite quasi totale qu’il n’a malheureusement jamais pu égaler par la suite même si l’ensemble de sa filmographie ne laisse jamais indifférent. Quant aux interprétations psychologiques de l’intrigue, allant du réveil machiste de Michel provoqué spoiler: par l’arrivée salvatrice d’un Harry sacrifié une fois sa « bonne œuvre » accomplie
    en passant par l’explosion des pulsions homosexuelles refoulées d’Harry refaisant surface quand le hasard met sur sa route son fantasme de jeunesse, elles sont nombreuses et dépendent à travers quel prisme est regardé le film. Constituent-elles pour autant l’intérêt majeur du film ? On soulignera enfin la partition musicale du compositeur anglais David Whitaker, elle aussi très soignée qui intègre à l’initiative de Moll une version datant de 1928 de la chanson « Ramona » interprétée par la star hollywoodienne Dolorès Del Rio.
    Fabrice G.
    Fabrice G.

    3 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 juillet 2022
    Quatre Césars pour ce navet complètement surfait ? Mal tourné, glauque mais irréaliste, mauvais jeu d'acteurs, tout est à jeter.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2022
    Tout est rèussi dans ce film : l'ambiance, les dècors naturels, l'interprètation et la mise à scène de Dominik Moll, très à l'aise dans le mèlange des genres! C'est filmè comme un suspense psychologique à la Hitchcock et en à l'efficacitè! Mathilde Seigner dèfend son couple contre la banalitè du quotidien, et surtout contre l'intrusion de Sergi Lopez, en extase devant les talents cachès de Laurent Lucas! Un vrai changement de registre pour Lopez, inquiètant à souhait, cantonnè dans les rôles d'èmigrè ou d'ouvriers de bâtiment! Malheur à ceux et celles qui rencontreront un(e) ami(e) d'enfance sur l'autoroute des vacances! Parlons en de ces routes en lacets au coeur du Cantal! On cherche constamment un raccourci et on finit par trouver la peur qui s'installe au fur à mesure que l'histoire avance! Pire, on a hâte de savoir jusqu'où Harry va aller [...] En cette annèe 2000, "Harry, un ami qui vous veut du bien" se fait bel et ben remarquer par le public et la critique! C'est un grand film français! Un thriller à sueurs glacèes! Un classique instantanè! 4 Cèsars (dont le meilleur rèalisateur et le meilleur acteur) amplement mèritès...
    CharlieFirpo83
    CharlieFirpo83

    2 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2022
    revu ce film récemment ....c'est très.bon...voir même ex cellent t par moment .... harry est un.epesonnage vraiment mystérieux...on imagine tant de chose le concernant ... seul.bemol....Laurent lucas ..qui est archi nul comme acteur....
    Jerem69tt
    Jerem69tt

    84 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2022
    Un film déconcertant ! Il part comme un banal film français, une simple sortie familiale puis dérive vers un thriller en semi huis clos. Le problème c’est qu’il a un réalisme qui fait sa force au début et qui se retourne contre lui à la fin tant les actions sortent de l’ordinaire. Il se veut donc philosophique (une personne en société et son équivalent libre, ses pulsions) mais est poussé trop loin, où l’histoire ne tient plus. Le dénouement final étant l’exemple… Des forces indéniables (suspens, tension…) mais un manque sur l’histoire laissant une interprétation assez libre et large.
    Alexis
    Alexis

    7 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2022
    "Harry, un ami qui vous veut du bien" est un très bon film. Ici le réalisateur, Dominik Doll, signe un grand film à l’ambiance malsaine, ambiance qui règne tout au long du film. Elle nous est retranscrite grâce à l’incroyable jeu d’acteur de Sergi Lopez, qui interprète un psychopathe "bienveillant", troublant au possible. Les décors sont très biens, accompagnés d’une colorimétrie qui renforce l’ambiance du film. Laurent Lucas est bon dans son rôle de père dépassé par les différentes situations.
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