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    Cold War
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    3,9
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    205 critiques spectateurs

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    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 octobre 2018
    Voici un film qui a de quoi combler tous les cinéphiles amoureux des films inspirés qui ne ressemblent à rien de connu - ou presque. L'histoire qui nous est contée est celle de deux jeunes gens que tout oppose - l'âge tout d'abord, mais aussi l'appartenance sociale et la culture - et qui malgré tout vont s'aimer d'un amour fou en dépit des pressions d'ordre politique qui s'exercent à leur encontre. Lui, Wiktor, est musicien, un musicien confirmé capable d'embrasser tous les genres et les styles musicaux. Au service du pouvoir communiste, il a pour rôle de collecter en compagnie d'une musicologue les chansons qui constituent le vieux fonds traditionnel populaire, à une époque - la fin des années 40 - où la ruralité se doit d'être exaltée et présentée au peuple comme un miroir de son âme profonde. Elle, Zula, a la grâce d'une fille de la campagne, aussi spontanée que douée pour la chanson. Un amour éperdu va les unir bientôt, mais un amour qui va connaître bien des vicissitudes car nous sommes en pleine guerre froide et Wiktor, las d'être constamment surveillé par les autorités locales, décide de passer à l'ouest alors que Zula s'y oppose. Le film se lit donc à deux niveaux : un amour impossible mais qui fera fi des barrières imposées et une vision politique de la Pologne depuis 1949 jusqu'à 1964, les deux niveaux se trouvant combinés et indissociables. La force du film réside dans son austérité de façade - le noir et blanc et un format carré qui rappellent certains films de l'Europe de l'est dans les années 50 - mais aussi dans la poésie qui se dégage des images toujours d'une grande beauté et de plans superbement composés. Ajoutons une pratique systématique de l'ellipse dans la narration qui oblige le cinéaste à aller à l'essentiel et le spectateur à se montrer toujours très attentif. Par ailleurs, la musique joue un rôle essentiel dans ce film hors norme : d'abord les chants et danses de la Pologne rurale (présentés du reste avec une belle ironie), puis le jazz que découvre Wiktor lorsqu'il parvient à Paris et que Zula le rejoint, métamorphosée par de tristes expériences. C'est un film qui chante, un film qui danse en dépit de cette atmosphère austère dont on parlait plus haut. Et les musiques retenues n'ont pas valeur illustrative, mais s'inscrivent toutes dans un dessein précis. Ajoutons la grande qualité de l'interprétation : une Joanna Kulig parfaite dans un rôle qui la fait passer d'une adolescente ingénue à une femme désemparée trouvant dans l'alcool un expédient qui la métamorphose (on ne peut alors que penser à Marilyn, elle en a du reste les traits) ; un Tomasz Kot tout en intériorité et opposant à l'extraversion de Zula l'introversion et le caractère constamment énigmatique de son personnage ; sans oublier les seconds rôles dont Agata Kulesza qui incarne une musicologue au service du Parti et qui confère à son personnage une âpreté des plus ingrates. Bref pas seulement un bon film, mais aussi un très grand film qui fait honneur au cinéma de l'est.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 octobre 2018
    Et bien me suis emmerdé en fait, je pensais aller voir un film passionné et passionnant et non ! Film sur vendu par les critiques et par sa bande annonce trompeuse, les seules choses de bien ce sont le noir et blanc de belles lumières. Ha j'oubliais le film est en 4/3 !!
    Takoyaki Pierogi
    Takoyaki Pierogi

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 octobre 2018
    Pologne d’après-guerre sous occupation communiste, Wiktor est chargé de ressembler une troupe de chants folkloriques. C’est dans ce contexte qu’il va faire la rencontre de Zula, une jeune femme récemment sortie de prison après avoir tué son père. Elle intègre la troupe et ainsi débute une histoire d’amour passionnelle entre nos deux protagonistes.
    Le récit va s’étaler sur quinze années, qui ne paraissent finalement que brièvement racontées. On a assez de mal à s’attacher aux personnages qui manquent de réelle profondeur. Leur histoire d’amour est superficielle, manque d’originalité. On ne s’attend d’ailleurs pas vraiment à une romance dans le contexte historique choisi ; contexte néanmoins original qu’il aurait été très intéressant de développer, et pourquoi pas lui donner un rôle à jouer dans leur romance, mais est finalement mal exploité. Le film n’en fait mention que dans de brèves répliques sans grand intérêt pour la suite de l’histoire. C’est très surprenant, de la part d’un film s’intitulant « Cold War ». La raison de ce titre reste floue. Serait-ce une métaphore décrivant la relation de Wiktor et Zula, menaçant à plusieurs reprises d’exploser ? Le choix du noir et blanc est un autre élément difficilement justifiable. Il est vrai que le travail de la lumière vient magnifier le jeu des acteurs, la photographie est sublime, mais on ne sait pas ce que cela apporte d’autre et le résultat donne une impression de superficialité, encore une fois.
    En dehors de cette histoire d’amour quelques peu décevante, on retient tout de même des aspects positifs. Le travail sur le son est surprenant. Les chants folkloriques sont tout simplement magnifiques à écouter, un héritage culturel qui ne manquera pas de nous émouvoir, point fort du film par sa récurrence. En effet dès le début on voit un plan noir, la musique débute alors d’une façon assez violente qui nous ferait presque sursauter. A partir de là, l’écran noir et la musique reviendront de manière régulière. Ainsi, on pourrait comprendre que le film est clairement divisé en chapitres toujours signifiés de la même manière : une coupe nette avec l’action par l’apparition de l’écran noir, un silence total, et la musique qui revient brutalement. Effet de mise en scène intéressant mais qu’on fini par regretter car fait progresser l’intrigue presque trop vite, alors que nous souhaiterions mieux connaître les personnages.
    En conclusion le film est indéniablement beau, aussi bien visuellement qu’auditivement, mais il aurait mérité d’être plus long afin de pouvoir mieux développer certains aspects majeurs, tels que le contexte historique, la romance, ou encore les personnages. En l’absence de cela, le film reste trop superficiel. Malgré l’idée de départ offrant un très bon potentiel pour réaliser un film des plus émouvant, on espérait en voir plus.
    joselefer
    joselefer

    1 abonné 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2018
    C est beau, vraiment très beau. Le début formidable mais après on voit venir et on ne se trompe pas. Je suis resté un peu sur le bord de la route. Ida m avait bien secoué, Zula, très sexy, moins.
    Sylvain M.
    Sylvain M.

    10 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 octobre 2018
    L'image est belle mais le film reste superficiel. On a envie de plus, mais si le film est indéniablement beau. On se perd peut-être dans cette recherche permanent de beauté ...
    icniv
    icniv

    12 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 octobre 2018
    Un début ahurissant, des plans magnifique et un noir et blanc aussi appréciable et discret que dans Ida. Une histoire extravagante, pourquoi pas, une tranche de vie d'après guerre, intéressante. Hélas, l’histoire d'amour (malgré tout), devient collante, envahissante et tourne pathos à l'américaine. Le carnage, dommage.
    rogerwaters
    rogerwaters

    128 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2018
    Le cinéaste polonais qui nous a donné le superbe Ida nous revient avec une œuvre auréolée d’un prix de la mise en scène à Cannes et des critiques globalement très favorables. Certes, le moindre plan (en format carré, très à la mode mais très surfait) est superbe et témoigne d’un sens du cadre remarquable. Toutefois, le réalisateur oublie un peu trop souvent d’y faire pénétrer la vie. Ainsi, son film d’amour passionnel entre deux êtres que tout oppose, y compris la géopolitique, est d’une extrême froideur, au point de figer les sentiments sur place. On a du mal à se passionner pour ces deux personnages dont on ne sait jamais s’ils sont vraiment amoureux ou s’ils se servent l’un de l’autre. Leurs mésaventures sont contées avec un vrai sens de l’ellipse, au risque de faire paraître anecdotique leurs tribulations. Au final, le film se regarde sans déplaisir, mais on reste un peu extérieur à tout cela, comme devant une belle vitrine que l’on est invité à contempler, mais dont le contenu nous serait systématiquement substitué. Un peu frustrant.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    141 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2018
    Je ne vais pas y aller par quatre traversées de frontières, «Cold War » est un chef d’œuvre.
    Une fois de plus, Pawel Pawlikowski nous livre - avec une maestria qui lui est propre – un film en format 4/3 au noir et blanc qui explore toutes les nuances de gris possibles : de la plus claire à la plus profonde en jouant sur les contrastes marqués mais aussi une luminosité diaphane.
    Chaque cadrage est soigné au plus haut point, qu’il soit fixe ou en traveling, rien n’est laissé au hasard, preuve en est l’utilisation des miroirs où bien souvent, le plus important se situe dans la réflexion.
    D’emblée, nous avons le sentiment de regarder un grand et beau film classique, épuré et minimaliste, des années 50. Ça n’est d’ailleurs pas la minutieuse reconstitution historique qui contredira le propos. Le prix de la Mise en Scène à Cannes est amplement justifié, un tel niveau est à la fois rare et d’autant plus savoureux.
    Si le visuel est sans reproche, fort heureusement, le jeu d’acteurs l’est aussi.
    Que ça soit Joanna Kulig en femme fatale, capable de vous embraser à la folie comme dans un sauna surchauffé puis de vous refroidir tel un bain dans un lac gelé, ou bien le dandy nonchalant et patient incarné par Tomasz Kot, en passant par les seconds rôles tous parfaits, le casting ne souffre d’aucun reproche et aurait même mérité des prix d’interprétation.
    Le cœur du film (c’est le cas de le dire) se cristallise autour de la relation houleuse entre Zula et Wiktor (inspiré par les parents du réalisateur), durant la guerre froide.
    L’oppositions des caractères qui les mènent dans des pays différents (lui en exil, elle en tournée avec l’ensemble folklorique Mazowsze qui utilise l’art comme outil de propagande) permet de brosser rapidement les horreurs du communisme qui semblent bien loin du Paris bohème des années 50.
    Si le film parvient à faire de nombreuses ellipses sans jamais faillir à la partition, c’est certainement parce que la musique est un élément majeur qui est omniprésent tout au long du film. Les chassés-croisés des deux côtés du rideau de fer se font sur fond de Jazz (musique alors interdite à l’Est) et de chants traditionnels déjà datés. Cette division musicale et d’autant plus touchante quand le couple se retrouve à Paris et compose un morceau de musique mélancolique empreint de culpabilité. Sentiments qui uniront et diviseront un couple dont la pureté et l’intensité des émotions est en parfaite opposition au système Polonais qui tente de broyer tout émoi.
    Une histoire d’amour à la fois atypique et commune, portée par un élan salvateur et destructeur, qui évite des poncifs du genre et qui offre une note finale absolument magnifique.
    Michael D
    Michael D

    16 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2018
    Un très beau film qui rappelle en noir et blanc les films de kieslowski.

    Tout est beau et gracieux dans ce film,. La mise en scène et l utilisation de tableau très réussi à.

    Les acteurs jouent très bien.

    Petit pounr négatif: l histoire est prévisible et l histoire d amour passionnée un peu surfaite. Mais l ambiance générale, les images sublimes compensent largement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 octobre 2018
    Un très très grand film sur la passion amoureuse. D'une beauté inouïe. La musique est un personnage à elle seule. Un film organique qui prend aux tripes. Pawel Pawlikowski est décidément un très grand cinéaste. Merci à lui!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 octobre 2018
    J'attendais beaucoup de ce film, influencé par les critiques qui semblaient bonnes. Quelle deception !!!! Une impression de déjà vu, une version noir et blanc qui n'apporte rien au film, une histoire d'une banalité à pleurer, une nième description de la guerre froide à la fin de la seconde guerre mondiale qui n'a rien d'original, une bande musicale qui n'a rien d'enthousiasmant. Je suis resté jusqu'à la fin, par principe, histoire de laisser une éventuelle chance au film mais j'ai vraiment eu l'impression de perdre 1h30 , heureusement le film n'était pas trop long !!!
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2022
    Après le très grand succès de « Ida », Pawel Pawlikowski surfe sur une lancée très poétique et parvient de nouveau à nous émouvoir sur un nouveau front. Le conflit sentimental est pour beaucoup quelque chose de banaliser, notamment lorsqu’on en parle. Mais lorsqu’on le vit, il s’agit d’une toute autre histoire qu’il convient de resituer dans son contexte. Les bras de la passion s’accrochent au cou d’un amant, comme des menottes ligoteraient les mains d’un artiste. On y voir du noir et du blanc dans cette escapade amoureuse et pas seulement dans l’esthétique d’une œuvre qui en dit long sur l’impact du Rideau de Fer. Le contraste entre l’Est et l’Ouest est exploité à souhait, mettant en scène des individus qui ne cesseront de se chercher, jusqu’à ce qu’un couple réussisse là où les précédentes aventures ont échoué.

    Et c’est en découvrant une Pologne d’après-guerre qu’on ouvre ce récit qui évoque avant tout la nostalgie et les souvenirs froids. Le drame traverse ces terres et y est resté gravé dans le cœur d’habitants qui cherchent dorénavant à s’épanouir dans une nouvelle ère, une nouvelle vie. Le folklorique s’empare alors rapidement de l’intrigue comme le tremplin qui aligne les personnages dans une danse sensorielle, tout en distinguant le patriotisme, vu comme les principales causes de ruptures dans un monde qui ne demande plus qu’à s’aimer. Zula (Joanna Kulig), au passé trouble, cherche continuellement à aller de l’avant et est prête à tout afin de changer sa condition de paysanne sans intérêt. Et sans pour autant chercher le succès, elle finir par s’ancrer dans un esprit de suffisance qui ne la saisit que dans des instants éphémères, comme si le mal-être la rattrapait dans sa quête d’évasion.

    On prend alors soin d’introduire le directeur musical, Wiktor (Tomasz Kot), qui lance ainsi la troupe folklorique Mazowsze. Fruit de sa Pologne natale, le réalisateur y trouve les cicatrices d’une société qui a souffert de la pression communiste. En observant avec attention, on se laisse entraîner dans cette poésie du peuple qui vient affirmer, avec dynamisme, sa liberté et son côté révolutionnaire. L’amour qui découle de ce constat montre bel et bien ce qu’il existe des difficultés dans ce concept encore abstrait, encore inaccessible pour Wiktor et Zula. Elle-même vit dans cette crainte perpétuelle des représailles. Elle trahit pour survivre. De l’autre côté du rideau, le musicien finit par se dépayser, dépassé par son exil et ce qu’il tente de fuir. Tout ceci est induit dans les diverses ellipses que l’on éparpille tout le long de l’intrigue. On en retient le jazz et les scènes intimes qui lient ces deux êtres exceptionnels, où la photographie noir et blanc cristallise leur passage à l’écran.

    Si le réalisateur s’est inspiré de ses parents comme squelette dramaturgique, il aura tout de même fait naître des instants magistraux dur les écrans. « Cold War » est pour lui une sorte d’hommage, dont la mise en scène perfectionne ses dires et son discours poétique, portée sur l’instabilité d’un couple et du changement de tempérament, suivant l’environnement qui l’entoure. Et le génie dans l’Histoire, parvient à transmettre un amas d’informations en l’instant d’une image ou d’une courte scène. La mise en scène en dit long et la récompense qui lui est due n’est pas déméritée. Nous avons à faire à un très grand cinéma, qui se veut subtil, sensoriel et universel.
    didbail
    didbail

    23 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2018
    Après Ida, Pawlikowski reste fidèle au Noir et Blanc. Une très belle photo qui, associée à une bande-son magnifique, ponctuée par des moments de silence assourdissants, nous fait vivre intensément cette histoire d'amour contrarié.
    axelle J.
    axelle J.

    107 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 octobre 2018
    Le sujet est intéressant mais le film souffre d'une froideur certaine et d'un ennui diffus.
    Aussi tout s'enchaîne trop vite, les 15 années passent à la vitesse de l'éclair, ce n'est pas approfondi.
    On a l'impression d'avoir un résumé vite fait et vite expédié d'une histoire d'amour contrariée sur ces 15 années.
    Mais bon, cela reste un film tout à fait regardable parlant d'un amour sincère.
    PLR
    PLR

    413 abonnés 1 488 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 octobre 2018
    Un Prix de la mise en scène à Cannes, ça ne fait hélas pas (plus) une référence. Tourné en noir et blanc, on se demande bien pour quelle raison valable ? Et dans un format d’image inhabituel qui laisse donc à son tour interrogatif. Cela dit, une note moyenne de 4 étoiles pour l’heure ça donne envie de se faire sa propre opinion. Elle est faite ! Les spectateurs amateurs de chants populaires d'Europe de l'Est seront sans doute ravis car bien servis. Ceux qui ont des aïeuls polonais auront peut-être le cœur touché par la nostalgie. Mais les autres vont s'ennuyer. Si on traduit le titre, ça donne : "Guerre froide". On s'attend donc logiquement à quelques développements sur le contexte historique. Mais las, trois fois rien : quelques dialogues seulement qui soulignent que le régime affectionne un certain type de musique et de chanson pour servir les masses populaires. Mais rien ou pas grand chose sur l'Histoire avec un grand H. Et une facilité déconcertante semble-t-il à passer d'un côté à l'autre du Rideau de fer.
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