Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
HoSteel
2 abonnés
36 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 19 octobre 2023
Le film raffle un Prix de la mise en scène mérité au Festival de Cannes 2018. Mais je n'ai pas du tout été embarqué par cette tragique histoire d'amour, et le film m'a laissé perplexe à bien des égards. Si les acteurs sont très convainquant, la narration est elle chaotique, et les incohérences trop nombreuses ! Il en ressort un film très bancale et qui au final ne raconte pas grand chose...
Un noir et blanc sublime, des décors superbes, une restitution provoquant une douce nostalgie, « Cold War » conte l’amour difficile entre un musicien épris de liberté et une jeune chanteuse pendant la guerre froide. La chronologie suit les époques qui se succèdent et l’évolution de cet amour, torpillé par le régime politique soviétique. Le parti pris esthétique renforce le scénario et apporte la tristesse que partage souvent les deux amants. C’est très beau à mon sens mais peut ne pas plaire à une grande majorité qui trouvera une certaine froideur à cette histoire universelle.
Primée à Cannes, la mise en scène de Pawlikowski est effectivement assez sublime : belle photographie en noir et blanc ; attention aux visages – et quels visages, les deux acteurs principaux étant remarquables – caméra qui capte l’indicible. Le récit s’étale sur une quinzaine d’années avec une fluidité étonnante, laissant entrevoir des fragments de guerre froide, entre la Pologne, Berlin, et Paris. On pourra cependant regretter que le romantisme du film soit un peu désespérant.
11 968 abonnés
12 157 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 13 septembre 2022
Un film sur le barouf sentimental des parents de Pawel Pawlikowski auquel "Cold War" (2018) sera dèdiè! Histoire d'amour entre un compositeur de musique reconnu en Pologne et une chanteuse paysanne belle comme un champ de blè! L'envoûtante Joanna Kulig & Tomasz Kot se trouvent, sont èpris l'un de l'autre, se quittent avant de se retrouver dans la triste pèriode de la Guerre froide! Une oeuvre passionnelle sur fond d'amour impossible, de musique et de dènonciation du pouvoir politique dont le seul dèfaut est d'être un exercice de style pour initiè! Un cinèma d'auteur avec un univers souvent assombri par des expèriences intimes douloureuses! D'où un certain manque d'èmotion et de profondeur! Mais l'image en noir et blanc est magnifique et trouve ses fulgurances quand Joanna Kulig chante et danse! L'actrice, avec beaucoup de conviction et de talent, nous fait oublier les quelques maladresses scènaristiques d'un film qui a reçu le Prix de la mise en scène au Festival de Cannes...
Si la perspective de regarder un film en noir et blanc, format carré sur la rencontre entre deux mondes vous enchante, regardez la Haine de Matthieu Kasovitz. Vous pourriez aussi regarder Cold War de Pawel Pawlikoski. Ici on ne parle pas de haine mais d'amour. Seulement voilà les deux protagonistes sont à Romeo et Juliette ce que La Vache qui rit est est au fromage au lait cru. Un ensemble unicolore, fade, dont seul la forme et le marketing (prix de la réalisation au festival de Cannes édition covid) sont notables. Toujours soucieux d'avoir des images dignes de tableaux, le réalisateur polonais nous offre une vision plate et figée de ce qui aurait pu être un amour vivace et tumultueux.
Un immense film vu à Cannes en 2018 ! Le duo est sublime, intense, et il donne envie de croire en cet amour impossible. La manière dont le récit est mené, par ellipses, transporte le spectateur d'une scène à une autre, en lui faisant confiance pour relier les points entre eux. Et visuellement, c'est tout simplement sublime !
Ca a beau être bien réalisé, c'est bien là le seul point fort du film. Car le scénario, on se demande à la fin s'il y en avait un, 1h30 de film qui en paraissent 2 tellement c'est long et assez ennuyant. C'est un film vide dans lequel il ne se passe rien, si ce n'est un homme et une femme qui s'aiment, se séparent, se retrouvent, se font des bisous, fin. Pour un film acclamé, je me demande bien en quoi.
Ce chassé-croisé amoureux et musical nous raconte l’histoire tourmentée de Zula et Wiktor, deux artistes tentant de vivre leur passion au début des années 50 entre Pologne, France, Allemagne et Yougoslavie. Superbement mis en scène, dans un noir et blanc sublime, la première partie est un brillant essai sur l’appropriation par un régime totalitaire de la culture rurale et populaire d’un pays. Mais le film se concentre rapidement sur cette histoire d’amour torturée, inspirée des propres parents du réalisateur Pawel Pawlikowski, finissant par se répéter et perdre quelque peu de sa force. Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 2018.
Prétentieux, et ça se sent dans chaque plan... Minimaliste à tous niveaux (dialogues, décors, psychologie, histoire...) et se prend pour un grand film ! Comme si mettre en avant une couple en noir et blanc durant la guerre froide suffisait à en faire un grand film. De plus les deux protagonistes se vouent une passion inexplicable car ils n'ont pas du tout l'air de se connaître, et même les spectateurs n'ont pas l'impression de les connaître, sur 10 ans pourtant... ou 1h24 (c'est tellement lent et ennuyeux que ça en paraît le double!).
Une belle fresque historique ambitieuse .L'action se déroule sur plusieurs dizaines d'années.La guerre froide , la fuite d'artistes du bloc de l'est.La vie d'exilés à Paris, mais difficile car il y a un décalage , une vraie difficulté d'adaptation. Et puis cet amour impossible entre ces deux artistes; lui plus intellectuel, elle plus sauvage, plus nature. ils se croiseront ,se retrouveront,se sépareront . L'actrice Johana Kulig est formidable . On l'avait déjà vu au côté de Juliette Binoche dans le très bon " ELLES" , voir ma critique sur Allo ciné.Le final est très fort , et surprenant.
La première partie, "polonaise", mérite 5 étoiles chef-d'oeuvre. Révolution, destructions, ruines, airs et danses champêtres, nocturnes de Frédéric Chopin, tout respire la douleur et l'amour d'un pays martyrisé. La passion irrépressible des deux protagonistes fait écho aux grands coups de foudre du cinéma version slave. Johanna Kulig (sosie polonais de Lea Seydoux) est toujours juste, Tomasz Kot est bouleversant et la caméra filme avec pudeur leurs admirables instantanés amoureux, aussi fugaces que tragiques. Reconstitution fidèle des concerts folkloriques des année 50 dans un climat d'incarcération idéologique... Une très belle réussite tant du récit que de l'image et bande-son. Le choix du noir et blanc n'est pas usurpé, les scènes de Paris où l'on reconnaît la rue Monpensier derrière le Palais Royal ou un bout de la Tour Eiffel relèvent davantage d'une approche convenue du Paris-jazz des années cinquante vu par un cinéaste polonais que d'une expérience réelle mais chacun a son approche du folklore de l'autre... Pour un Français, ce film est une plongée totalement dépaysante dans l'âme slave, sa grandeur et ses désastres.
J'ai déjà vu cette idée de film mais c'était traité d'une façon moins soporifique ! Pas la peine de nous faire croire à de l'émotion par la lenteur (du film, des mots, des gestes, des plans caméra), ça ne marche pas. Il n'y a que l'histoire du couple sur de nombreuses années et le manque d'informations sur les événements autour. C'est plat et pour moi sans intérêt ! 1,5/5
Beaucoup de mal à rentrer dedans, heureusement qu' il y a des bons moments de musique car pour ma part, la guerre froide n' est pas très bien ressentie
Un film d’amour qui manque de passion. On appréciera les parties musicales avec mes beaux chants polonais en chœur qui ponctuent le récit comme un commentaire audio sans parole. Dans l’ensemble c’est esthétiquement joli mais plutôt ennuyeux