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    Cold War
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    3,9
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    205 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 novembre 2018
    Horriblement beau.
    Cette voix, cette ambiance, ce noir et blanc si bien réalisé.
    On ne sort pas indemne après un film comme ça.
    Yaël R.
    Yaël R.

    4 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    Paweł Pawlikowski a réussi une des plus belles histoires d’amour filmée au cinéma depuis le magique « Phantom Thread » de Paul Thomas Anderson. Tourné en noir et blanc, sur fond de jazz et de guerre froide, la passion de Zula et de Wiktor nous donne envie de tomber amoureux. Paweł Pawlikowski nous transmet, comme dans son film précédent, « Ida », des émotions liées au passé, à la mélancolie et au désespoir ainsi que l’impossibilité pour les êtres de changer. La merveilleuse photographie en noir et blanc de Lukasz Zal, nous rappelle les images du grand photographe Josef Koudelka.
    Pascal
    Pascal

    122 abonnés 1 406 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2018
    la réalisation et la photo sont excellentes. le scénario pèche sur un point : comment le père du réalisateur peut-il tomber amoureux d'une femme (mère du réalisateur) aussi peu intéressante ? le cœur a ses raisons que la raison ignore ! "Ida" du même réalisateur est largement supérieur, mais "cold war", par les temps qui courent, vaut le détour. Un film "moyen" et néanmoins un des dix meilleurs films de l'année 2018.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    151 abonnés 511 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2018
    Une mise en scène exceptionnelle porte cette histoire d'amour tragique dans l'Europe de la Guerre froide. Les premiers plans sont sidérants de beauté par leur noir et blanc sans équivalent dans le cinéma contemporain. Cette splendeur s'atténue progressivement quand le récit quitte la Pologne pour Paris et ses boîtes de jazz. Car l'histoire que nous propose ici l'auteur d'Ida multiplie les va-et-vient à travers l'Europe en une permanente errance qui traduit l'impossibilité d'aimer pleinement. Les deux protagonistes principaux semblent chercher partout l'intensité de leurs premiers moments. Et l'Histoire, avec un grand H, leur donne bien souvent l'occasion d'atteindre au sublime. Nous n'en dirons pas plus sur ce point. Le film est constamment porté par la musique, depuis les enregistrements ethnographiques de chants populaires des premières minutes au surgissement de l'aria des Variations Goldberg de Bach joué par Glenn Gould dans le générique final. Ce film a tout du chef-d’œuvre. Mais son scénario n'a sous doute pas la pureté du diamant brut qu'était Ida. Restent ces plans hors du commun d'un homme découvrant une église en ruines dans un sous-bois, d'une femme chantant après s'être jetée dans une rivière, et enfin d'un banc vide parmi les champs d'un pays où la vie impossible incite à plonger dans l'inconnu pour trouver du Nouveau.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 novembre 2018
    Un format assez classique clos par un spoiler: happy-end dans lequel ils finissent par se retrouver pour toujours évidemment
    , mais néanmoins une très belle histoire d'amour que l'on suit au fil des années et souvent empêchée par de nombreux événements notamment liés à la guerre froide.
    Boby53
    Boby53

    11 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2018
    Pris de la mise en scenes à Chances l'argent merité: on sont enfin de toutes ces realisations grandiloqents, vues de drônes, travellings pretentieux.... Ici tout où presque en plan fixes, avec profondeurde champs, image carrée ( est ce bien utile?). Et puis on programme par sequences clairement datées, ellipses franches, dialogues concis, plans qui prennent le temps, bref moi j'aime. Les comediens sont à l'unisson, et on est racisme. Du beau cinema ! Seule la fin me semble une facilité inutilement tragique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 novembre 2018
    Un lumière somptueuse, un cadre magnifique, une actrice magnétique, une musique sublime. Tout est réuni pour un film d’une grande beauté. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 novembre 2018
    Un incontournable dans le paysage ciné du moment. Photographie sublime. Une actrice principale captivante. Le film traite avec justesse cette histoire d'amour, le contexte historique sous l'URSS est fort bien mis en scène.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2018
    Pavel Pawlikowski réalise des films qui sont des classiques avant même que d'avoir vieilli, ce qui est sans doute accentué par l'emploi d'un noble noir et blanc -les premières images du film, dans une Pologne rurale sous la neige, sont somptueuses. Cette église en ruine avec le ciel qui se découpe entre des arbustes poussés à la diable autour de l'ancienne coupole, effondrée, et les restes de fresques sur les murs.  Dans Ida, il nous parlait d'amour mystique. Dans Cold War, c'est l'amour charnel entre deux êtres trop différents; c'est un couple voué à l'échec, un couple ni-avec-toi-ni-sans-toi. 

           Au début des années 50, des "intellos de Varsovie" parcourent ces campagnes reculées, misérables, dans le but de trouver des artistes natifs, et de monter une troupe capable de perpétuer danses et chants des traditions rurales. Wiktor (Tomasz Kot) sera le pianiste et le directeur musical de la troupe. Il flashe tout de suite sur Zula (la magnifique Joanna Kulig, au visage à la fois terrien et sensuel, un peu à la manière de Léa Seydoux), à la fois provocante et enfantine. Son amie Irena (Agata Kulesza) est plus réticente....  mais Zula va vite de devenir la vedette de la troupe, et avec Wiktor, c'est tout de suite l'amour fou.

           Mais dans la direction il y a aussi le commissaire politique, l'oeil de Moscou, Kaczmarek (Borys Szyc). Nos paysans sont désireux de progresser! il faut aussi interpréter des chants nouveaux à la gloire du camarade Staline et de la fraternité prolétarienne! Wiktor étouffe. Il décide de passer à l'Ouest, à l'occasion d'une tournée à Berlin -le mur n'est pas encore construit.... Avec Zula, évidemment. Mais, au jour prévu, elle n'est pas au rendez-vous. Elle a eu peur. Mais peur de quoi? De se retrouver dans une métropole inconnue où personne ne la comprendra et où elle ne comprendra personne? Ou que cet amour qui s'épanouissait dans la clandestinité ne s'étiole dans la conjugalité?

           A Paris, Wiktor est heureux. Il est pianiste dans un club de jazz, il fait des arrangements, il s'est lié avec des intellos parisiens. Il a même une maîtresse poétesse.... Zula aussi s'est mariée. Ils se croisent au gré de tournées, à Paris, à Dubrovnik. Jusqu'au jour où elle le rejoint à Paris. Où elle ne trouve pas ses marques. Puis lui à Varsovie.....

           Ce couple impossible, ces Tristan et Isolde renouvelés, qui ne cessent de se faire du bien et du mal, ont tout pour devenir mythiques.  A voir, évidemment.
    Jrk N
    Jrk N

    34 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2018
    Je n'ai pas compris pourquoi ce film était titre Cold War par les distributeurs et non Guerre Froide. Pourtant Guerre Froide c'est plus parlant : Pawel Pawlikowski met en scène un couple qui se trouve à travers la musique dans la Pologne d'après guerre puis se sépare. Entre la Pologne et Paris, la personnalité des protagonistes évolue, reste attachée à Pologne et/ou s'adapte plus ou moins facilement à Paris, et les rapprochements et les éloignements sont déchirants. La Guerre Est-Ouest se réfracte dans le couple en une guerre entre l'homme et la femme.
    Le noir et blanc est toujours aussi émouvant que dans Ida (2013) son précédent film. L'intrication de l'Histoire avec les sentiments est aussi fort et les acteurs sont merveilleux. Certes, on voit que leur jeu est un peu brusque: ce sont des Polonais un peu rigides dirigé par quelqu'un qui a beaucoup vécu en Angleterre, mais le résultat est explosif. Joanna Kulig, en Zula, jeune chanteuse et danseuse traditionnelle plus pus moderne, et Tomasz Kot, en folkloriste, chef d'orchestre puis pianiste-compositeur de jazz, sont incroyablement beaux et émouvants: ce sont deux stars en Pologne mais là ils dépassent leurs rôles habituels. L'intrigue, l'image, les acteurs sont passionnants. C'est un grand film dramatique et romantique.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 1 novembre 2018
    attention, ARNAQUE : du faux cinéma. On met du noir et blanc pour faire "genre", un brin de géopolitique pour faire intello, une blondinette un peu idiote quand même pour faire stylé, quelques vedettes françaises estampillées cinéma d'auteur, des clichés sur la pologne, sur les soviets, sur Paris et le tour est joué, la critique est aux anges et les spectateurs occupent leurs aprems de premiers froids d'automne.
    joelle g
    joelle g

    78 abonnés 843 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2020
    Le noir et blanc du film nous plonge d’office dans les années 50....c’est beau...nostalgique....rétro....
    Ceci étant appuyé par la structure du film....un peu à la manière de sketchs.....qui se succèdent de villes en villes.....de périodes en périodes....
    Mais du coup brise l’ambiance amoureuse...passionnelle....
    un peu déçue au final....
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    68 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2018
    Un beau film classique sur l’après guerre, derrière le « rideau de fer »
    entre folklore polonais rural et jazz dans les caves de Paris, la musique est très présente…..sous ses plus beaux atours !
    On retrouve le superbe noir et blanc, qui nous avait frappé dans Ida.
    Une belle histoire d’amour, éprise de liberté, un bémol toutefois: une impression de « déjà vu! »
    On admire la forme, davantage que le fond!
    Isabelle K.
    Isabelle K.

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 octobre 2018
    Après Ida (film remarquable), Cold war est tout aussi excellent : très bon scénario avec des acteurs époustouflants, une photographie magnifique. Merci à ce réalisateur pour ce film qui m'a bouleversé.
    vidalger
    vidalger

    296 abonnés 1 228 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 octobre 2018
    Si, comme dans son précédent film (Ida), Pawlikowski atteint la perfection technique, de la qualité des images à l’intelligence de la mise en scène, le propos se perd toutefois dans les circonvolutions d’une histoire follement romantique mais racontée avec trop d’emphase. La beauté de ce couple - remarquablement interprété, par ailleurs-, ses tourments, compliqués par une situation politique périlleuse, se diluent quelque peu dans un mélo de roman-photo. Attention, le rythme alangui et les ellipses du scénario peuvent conduire le spectateur à une douce somnolence.
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