Derniers Avis : The Patriot, le chemin de la liberté - Page 3

Super film un classique rien à redire.
Un excellent casting, un film fait pour Mel.
L'accent sur la présence aurait etait appréciable.

Finis les destructions massive des grandes villes et changement de registre pour Roland Emmerich. Un bon film.

Un très gros navet nationaliste, ce qui le rend encore plus insupportable. Scénario débile. Jeu d'acteurs navrant, musique pompeuse, réalité historique totalement absente... Je n'ai pas réussi à tenir plus d'une heure de cette bouse qui se dit film

J'ai été effaré par ce film de propagande. Les esclaves y vivent en bonne entente avec leurs maîtres (en Caroline du Sud !!!), pour n'évoquer que cela.
Certes les batailles sont bien filmées, mais pour servir une intrigue qui n'en vaut pas la peine. À part un peu au début et encore) aucune émotion n'en resort. Tout est pompeux, attendu (quoique l'on se dit que quand même ie réalisateur ne va tout de même pas.... ah ben, si).
Bref, à éviter.

Dans la ligne de Braveheart, Mel Gibson endosse là encore le costume du héros martyr costumé qui lui sied à merveille. Atmosphère épique, explosions, scènes de guerre, drames, avec son lot de cruauté et de trahison... on est ici dans la grande tradition hollywoodienne à gros budget. Le film est très divertissant et réussi sur le plan visuel et narratif. Son acteur principal rayonne comme d'habitude, au point de rendre pâlichon le moindre second rôle, excepté le très dérangeant Jason Isaacs et Heath Ledger dont on découvre le potentiel à ses débuts. L'héroïsme américain (trop) omniprésent a tendance à faire sourire, et certains ressorts scénaristiques sont parfois clichés ou tirés par les cheveux. Mais le spectacle est au rendez-vous, que ce soit dans les scènes d'actions ou les moments d'émotion. Une bonne surprise, vingt ans après sa sortie.

Une mise en scène extrêmement plate. Les personnages principaux représentant la liberté n'arrivent pas à insuffler de la sympathie et deviennent rapidement antipathiques rendant de l'oeuvre non regardable. Le film en plus manque énormément de rythme et de subtilités se contentant uniquement de mettre en avant les indépendantistes.

J'ai regardé ce film en DVD pour la première fois après l'avoir évité pendant longtemps et mes inquiétudes étaient justifiées et j'aurai mieux fait de ne pas le regarder du tous. On prétend que les falsifications historiques et les petites réécritures de l'histoire doivent être autorisées dans tous les films je ne le pense pas. En gros Mel Gibson joue le rôle d'un fermier invincible qui a une vendetta a faire contre les Britanniques comme il le fait dans presque tous ses films historiques. Une fois de plus il joue le rôle de quelqu'un qui méprise les Britanniques plus que tout autre humain sur Terre. Quant à la cruauté attribuée à Tarleton pratiquée de manière saisissante par son représentant dans le film il se peut qu'il y ait une part de vérité dans le fait qu'il ait tué des troupes qui s'étaient déjà rendues mais cela arrive en temps de guerre. Il est certain que sa prétendue cruauté n'était pas considérée comme représentative du traitement britannique des colons. Il y a un méchant obligatoire qui n'aurait jamais pu s'engager comme officier dans l'armée britannique. Puis il y a la représentation de l'esclave heureux une insulte aux spectateurs et aux millions d'Africains enchaînés fouettés et violés par leurs maîtres. Les anachronismes dans le film abondent sur ce que les gens disent aux armes de guerre. The Patriot, le chemin de la liberté est ce qu'aurait été une épopée historique si elle avait était réalisé par Ed Wood...

J'avais vu ce film et il m'avait laissé une impression pas trop mauvaise. Là je suis plus mitigé, déjà il est assez évident que la vérité historique n'est pas le plus du scénario. Le film est complètement manichéen présentant un anglais qui a le caractère du pire des nazis opposé à un américain héroïque et quasi invincible qui porte des valeurs humaines bien mises en avant. Le film a une pourtant une bonne connotation avec Roland Emmerich aux commandes et un Mel GIbson convaincant. Gibson est ici à mi chemin entre son rôle type de tête brulée dans l'excès avec un fort charisme et celui de bon père de famille avec sa foi chrétienne qui transparait et cela c'est un peu l'épine dorsale qui fait que ce film garde un peu de cohérence avec ses seconds rôles qui l'épaulent bien. Un des vrais défauts du film est qu'il est trop long, ce qui fait ressortir ses limites, manque de justesses et beaucoup de clichés parfois malvenus. L'autre défaut important est la mort à différents moments de personnages porteurs d'espoir, cela forme une morbidité qui va avec le manichéisme excessif dans lequel il nous fait baigner. C'est un gros défaut comme une forme de propagande stupide militariste qui galvaniserait le fait de mourir pour la liberté et pour son pays. L'idée que l'on meurt pour de bonnes raisons dans ce film, tué par ou à cause d'un fou moyennement crédible est bien indigeste. Au final ma note sera moyenne grand écart entre très bon et très mauvais.

Très belle reconstitution de la guerre d'indépendance. Malgré les quelques passages trop prévisibles et l'américan touch un poil trop présente. La BO, les scènes de batailles et le jeu des acteurs sont pour moi au RDV. Encore une fois Mel Gibson est un génie.

Film de propagande à la gloire de l'Amérique et de ses américains. C'est plein de très bons sentiments et plein d'action, plein de tout et cela ressemble à un pudding anglais. C'est lourd, pas très fin mais on se laisse prendre par une certaine satisfaction primaire. Age: 12 ans: des scènes très violentes et mort d'enfants.

Qui de mieux placé que Roland Emmerich pour réaliser un film appelé "The Patriot" ? Après avoir sauvé l'Ecosse, Mel Gibson est donc en charge de rendre sa liberté aux Etats-Unis. Les images et les reconstitutions sont superbes, tout comme l'interprétation du trio Gibson-Ledger-Isaacs. Fresque dantesque de presque 3h et réelle immersion dans une guerre sans pitié, on ne peut éviter les relents de propagande parce que pour un Colonel Tavington côté anglais, on a du avoir la même côté américain. Le fait de voir d'entrée des noirs dire qu'ils ne sont pas des esclaves mais fiers de travailler pour une famille blanche américaine, j'ai également envie de dire "Mais bien sûr". Il y a vraiment un côté la famille parfaite américaine contre les méchants envahisseurs rosbeefs, alors évidemment que c'est un parti pris assumé à tous les niveaux, mais bon c'est un peu facile de retenir de l'histoire que ce qui nous intéresse. Malgré tout, choisir le point de vue d'une famille qui ne souhaite qu'être spectateur d'un conflit auquel ils ne veulent pas prendre part, pour finalement choisir un camp par obligation, c'est plutôt bien vu.

Un scénario qui accroche, certe un film qui prône la " force et puissance " des USA mais qu'est ce qu'on se fout ce film fait vibrer. une réalisation génial. Ce film ma marqué. On se sent " dedans " . Un acting parfait rien à redire sur cette beauté

T.

"The patriot" est tout simplement un excellent film. On peut y voir une vaste fresque qui représente avec force de détails la guerre d'indépendance des Etats-Unis. Le personnage principal est quelqu'un qu'on ne verrait plus à l'écran (en ces temps de politiquement correct), ou en tout cas pas de cette manière, c'est à dire un planteur à la tête d'une exploitation avec des esclaves (et qui est bienveillant avec ses esclaves). Cela permet au passage de montrer que bien des Indépendantistes américains, par exemple, George Washington, étaient des planteurs, ce qui ne les a pas empêchés de faire cause commune avec les Quakers (entre autres) du Nord...C'est de l'ordre du détail, mais je pense que ça montre que le film arrive non seulement à montrer de belles scènes, mais à avoir une lecture précise de la société d'alors: on voit que les enfants du personnage principal peuvent porter les armes, ce qui implique qu'il les a entraînés (ou à tout le moins préparés) à cela; ce n'est peut être pas innocent dans un contexte de possible révolte servile...On voit aussi que le courrier était un instant important pour se tenir au courant des nouvelles, à une époque où il n'y avait pas le téléphone sans parler d'Internet, mais où on avait toutefois une population avide d'informations car capable de les lire (très tôt, il y a eu une vaste alphabétisation aux Etats Unis). Par ailleurs, pour parler des batailles, on voit ce qu'est la "guerre en dentelles" c'est à dire des soldats qui tirent en salve et qui montent au feu tout en restant disciplinés: cela donne des batailles spectaculaires réglées avec minuties par des généraux qui deviennent de véritables tacticiens; la cavalerie n'étant pour autant pas obsolète et permettant de porter le coup de grâce à un ennemi désorganisé par les salves. Les canons ont un certain rôle sur le champs de bataille mais on n'a pas encore des batteries de campagne légère comme à l'époque de Napoléon. Tout ça y est, il y a donc un véritable souci de réalisme historique et c'est ce qui est rare pour un film, et génial...Le film n'oublie toutefois pas de raconter une véritable histoire, avec quelqu'un qui au départ n'est pas forcément très enthousiaste pour la cause de l'indépendance, mais qui va le devenir, par haine envers les Britannique, en raison d'un événement douloureux, ignoble et injustifiable, n'en déplaise à tous les post-modernistes de tout poil...et c'est ce qui va l'amener à embrasser de manière résolue cette cause (avec l'aide des français entre autres). Donc au total on a un destin individuel exceptionnel qui va rencontrer un événement majeur de l'histoire contemporaine...

Le plus patriotique des allemands nous régale une fois de plus avec un long-métrage qui nous présente la Guerre d'indépendance par le trou de serrure de la porte de l'Histoire. Mel Gibson est encore une fois époustouflant de justesse dans le rôle de ce père qui renonce a l'affrontement jusqu'à ce que Jason Isaacs le rappelle à l'ordre. Nous suivons cette milice, commandée par un Gibson revanchard, alors que le pays est en pleine guerre. Mais il n'y a pas que ça, il y a des moments d'émotion et même de l'humour. Tout ceci est accompagné par une bande-originale signée John Williams. Un très beau film que je recommande.

Je revois ce film 20 après et je n'aime pas plus que la 1ère fois : que ce soit le patriotisme dégoulinant, les scènes de comédie ou d'émotion caricaturales, c'est assez navrant...et en plus c'est long...
Exemples rapides : les enfants courent toujours en riant, les groupes en désaccord finissent toujours par être d'accord en se
levant solennellement l'un après l'autre, etc.
Tout fait fabriqué et à part le côté pyrotechnique il ne reste pas grand chose.