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Nicolas L.
66 abonnés
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1,5
Publiée le 23 avril 2024
Que c'est bête. La guerre d'indépendance américaine vu par le réal de godzilla et Indépendance Day, j'aurai du m'en douter...ça sent le patriotisme exacerbé à tout bout de champ. Mel Gibson en fait des caisses, la photo est moche et la mise en scene ridicule. C'est manichéen, les anglais sont comme des nazis et les américains sont tous des gens honorables et pleins de bravoure qui n'aiment pas l'esclavage (ah ! Ah ! La bonne blague) et aiment leur pays à en mourir. Alors même si il y a parfois des grosses scènes de batailles qui défrisent un peu, c'est trop cretin pour en apprécier le visionage.
Un bon film d’aventure, du temps de la naissance de l’Amérique, des États-Unis. Entre guerre avec honneur et respect des règles du jeu et guerre cruelle, qui n’épargne pas les civils. De belles scènes de combat et cette absurdité, des deux camps, de rester debout pour se faire tirer dessus. Un Mel Gibson comme on l’aime, intense, comme un café fort. Cependant, le scénario est trop dichotomique et complaisant, avec bons américains d’un côté et mauvais anglais de l’autre, au point de vouloir nous faire croire que tout allait bien se passer avec les noirs d’Amérique. Tout de même, après la guerre d’indépendance, il y a eu celle de sécession et la lutte pour les droits civiques, Hollywood semble l’avoir oublié !
J'ai mis beaucoup de temps à regarder ce film car je m'attendais à être déçu....bein pas manqué. J'aime beaucoup ce genre d'histoire mais tout au long du film il y a trop de scènes incohérentes et bâclées à certains moments. Certaines scènes sont trop Hollywodienne (surtout sur les moments d'émotions, c'est franchement lourd), ça manque de détails ...de réalisme. Oui certaines scènes de guerre sont pas mal avec un bon Gibson ( ce qui détermine ma note) mais pour le reste honnêtement, c'est moyen.
Rien que le titre suffit à nous mettre la puce à l'oreille sur la médiocrité d'une telle œuvre. Si l'on ajoute Roland Emmerich à la réalisation, cela n'a aucune chance d'être réussi.
The Patriot est l'archétype du film historique hollywoodien dans ses travers. Les "gentils" Américains ne font que répondre aux méchants oppresseurs – ici, les Britanniques –, alors qu''ils n'aspirent qu'à la liberté, la famille et la patrie, tout en nous faisant croire à la bonne entente entre esclavagistes et esclaves. En plus de flirter avec des valeurs pétainistes, le film se permet de réviser l'Histoire à sa manière pour donner le beau rôle aux Américains.
Pour ce faire, afin d'être sûr que le spectateur comprenne qui sont les méchants, on nous sert l'un des antagonistes les plus caricaturaux du cinéma, interprété par Jason Isaacs, qui, décidément, n'est pas capable de jouer autre chose que les ordures finies. Et à l'inverse, on lui oppose le "père modèle", soucieux du bien-être de ses enfants. Tellement soucieux qu'il les invite à tuer des soldats britanniques avec lui. Paye ton crime à 6 ans…
Pour finir, des longueurs se font sentir lors des scènes de bataille au ralenti – histoire de souligner l'héroïsme de la vengeance ! –, ou lors des scènes d'émotion sirupeuses.
Très bon film, l'histoire est prenante et la réalisation de qualité. Beaucoup de détails sur la guerre et de nuances permettent d'apprécier cette fresque. Le seul bémol de taille, ce sont les arrangements avec la réalité historique. Flagrant dans mon souvenir à sa sortie en 2000, le traitement manichéen du conflit et l'idéalisation d'une société très loin du paradis anti-esclavagiste peut faire tiquer. Mais étant une histoire sur des valeurs, centrée sur un homme et sa famille, son rapport à lui-même et à ses enfants, le film est appréciable.
Entre "Godzilla" et "Le jour d’après", Roland Emmerich a délaissé quelque peu les films catastrophes pour signer un film historique, le seul peut-être de sa carrière. Réalisé en 2000, "The Patriot" prend pour support la révolution américaine à travers l’histoire d’un père et de son fils, engagés sur le front. Si le résultat est honorable, il n’est pas pour autant mémorable. Par sa reconstitution soignée, le film garatantira le spectacle malgré sa longueur. Mel Gibson et Heath Ledger assurent l’essentiel mais le patriotisme appuyé ainsi que le pathos récurrent s’avèrent regrettable.
Ne serait-ce pas là le projet le plus sérieux et abouti de Roland Emmerich ? C'est bien possible tant cette fresque historique apparaît réaliste et maîtrisée par le réalisateur. Cette guerre d'indépendance des USA bénéficie d'une reconstitution formidable et d'un casting exemplaire d'où émerge forcément Mel Gibson toujours prompt à vivre complètement ses rôles. Ça fait également toujours plaisir de revoir Heath Ledger et Tchéky Karyo assure la part française du métrage. En outre l'aspect historique semble respecté ici et malgré un gros trou en milieu de pellicule, on peut profiter d'affrontements dantesques à l'excellente mise en scène. Les batailles sont épiques et particulièrement sanglantes, la violence est loin d'être éludée et c'est une bonne chose. L'émotion passe également plutôt bien, le seul petit regret finalement réside dans la longueur du métrage, les 2h30 ne passent pas trop mal mais avec une durée plus courte on aurait pu éviter quelques creux, rien de bien méchant en somme. The Patriot reste un très bon film du genre avec tout ce qu'il faut là où il faut, une grande page de l'Histoire américaine bien représentée ici.
Roland Emmerich signe un film efficace et spectaculaire sur la guerre d'indépendance. Mel Gibson est toujours aussi bon et charismatique face à Jason Isaacs dans le rôle du colonel, cruel, et détestable, un rôle impressionnant. Tcheky Kario joue également un rôle clé, le voir aux côté de Mel Gibson est un pur plaisir. Voir les scènes de guerre sont très impressionnante. On mentionnera également le regretté Heath Ledger. Le film est servi par une musique héroïque de John Williams. The Patriot est un excellent film.
Le souffle épique emporte l'adhésion car il y a ici de réelles qualités feuilletonesques qui rendent les 2h30 du film passionnantes, touchantes, angoissantes, émouvantes. Cependant la fin trop grandiloquente en forme de film institutionnel de propagande atténue quelques peu l'appréciation que j'en retire. Mais pour le reste, c'est un film grand public de qualité que l'on regarde avec un très grand plaisir.
Un chef d'oeuvre qui a bercé mon adolescence et que j'ai vu de nombreuses fois ... Épique, musique absolument parfaite rien à redire la prestation de Mel Gibson est folle ... Vive la liberté, vive la France !
Décidément, plus je regarde des films méconnus, plus ça me plaît. "The Patriot" est une très bonne surprise avec un casting 5 étoiles, des scènes de combat intéressantes et visibles et un grand côté dramatique. Pour ce qui est du casting, Mel Gibson est un très bon acteur et sait jouer son rôle (qui a l'air d'avoir un côté Braveheart), Heath Ledger nous prouve qu'il était une bonne tête d'affiche avant (RIP) et Jason Isaacs sait très bien joué le méchant détestable. Ce qui me plaît aussi, c'est la composition de l'équipe : non seulement, elle est diversifiée, mais ne se connaissant pas certains renient d'autres car ils ne leur font pas confiance. La musique m'a étonné car composée par John Williams, n'étant pas le compositeur habituel de Roland Emmerich, mais elle est magnifique et digne d'une guerre. Seuls bémols, c'est de nombreuses scènes prévisibles et l'humour : bien que ça me plaise, je trouve que ça détruit le côté sérieux du film.
A vrai dire, j'ai pris un plaisir à découvrir ce film, ça enrichi nos connaissances de l'histoire, il est dur émotionnellement mais ça me plaît. Personnellement, ça change des films catastrophes que réalise R. Emmerich.
Roland Emmerich est un réalisateur plutôt efficace qui a le sens du spectacle et qui sait actionner les bons leviers pour émouvoir son public et le mettre dans sa poche. Avec « The Patriot », il s’attaque à un sujet pré-westernien (1776) ayant trait au conflit entre les Anglais et les indépendantistes américains suppléés par les Français. Le héros principal est un veuf, Mel Gibson, papa de sept enfants, qui ne veut pas s’engager dans le conflit. Le drame se précise et il finit par prendre les armes. Du drame, on passe à l’action avec une scène de guet-apens d’une violence extrême qui implique Mel Gibson et deux de ses plus jeunes fils. Le ton est donné. Les scènes de guérilla se succèdent. On comprend vite que la guerre propre n'existe pas malgré les codes de l’honneur. Jason Isaacs (le Col. William Tavington) est parfait en superbe « salaud » (les grands méchants font aussi les grands films). Même s'il ne fait pas dans la finesse, « The Patriot » possède un véritable souffle épique à l'image de la bataille finale extrêmement spectaculaire.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.