Avis : Assassination Nation - Page 4

Pour ma part, du très bon. Un début typé très teenager assez ennuyeux et puis tout bascule, et de quelle façon !
Un brûlot avec des conséquences démentes, certes compactées par le nombre, mais terriblement factuelles quasi quotidiennement.
Le dernier tiers est plus orienté film d'anticipation (avec un fort clin d’œil à la purge) vis à vis du sentiment d'impunité et de l'absence d'un cadre. Certains y verront un défouloir, pour moi, la violence quotidienne (dénoncée), le chaos, l'insurrection.
Le pire est que tout est dit dans le dernier dialogue ... 4/5 !!!

Vu et avis le 20181212

C est un bon film à tout point de vue, mais pour un public appréciant les films d horreur, d action, l hémoglobine.

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Ceux qui ne sont pas très fan de films de genre peuvent le voir quand même, c est clairement un film de genre avec nombre des attributs de ces films, mais il n y a pas le caractère insoutenable qu on voit parfois.

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J aurais bien mis 5 étoiles car il me semble que le film est très réussi mais je ne met que 4 à cause du début : caméra a l épaule, montage tonique, propos clichés, le film ne commence vraiment que lorsque Lily explique à ses parents que nu n est pas obscène pour elle. A partir de ce moment là, le film devient intéressant et traverse une longue période analytique et descriptive sur la situation. Je trouve qu il y a trop d étapes non justifiées, explicitées, dont la transition est trop facile. Le film se réfugie derrière l excuse du “trop compliqué à expliquer� et des explications oiseuses qui semblent profondes et vraies car paraissent compliquées et énoncées avec assurance. La haine envers le profiteur par exemple ne me semble pas crédible et ne semble qu être un prétexte facile pour faire avancer l histoire, pour faire des sauts narratifs. Pareil pour la mère de Lily lorsqu elle rejoint Lily dans sa chambre ou le flic guidant le bon peuple. Pareil l homme qui enlève sa cagoule et dont on voit la baignoire bien plus tard (pourquoi n est-il pas dehors, pourquoi enlève t il sa cagoule, pourquoi a t il fait la baignoire, pourquoi ce qu il fait sur le lit de sa fille, ...). Ça ne colle pas bien même si ce qu il écrit donne une apparence de crédibilité.

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Le début est désastreux, indigeste, compliqué, désagréable à voir, sans intérêt -ce qui est dit aurait pu être dit autrement. Plus les légèretés scenaristiques. J ai donc finalement mis 4 bien que le ressentit, le plaisir a le voir (pour qui est prêt à accepter de voir de la violence), l envie m aurait poussé à mettre 5.

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Ainsi que je l ait dit au début, le film est vraiment un bon film par ailleurs. Il y a beaucoup d esthétisme, l image la plus frappante pour moi est l image dans le gymnase avec la batte de base ball, les tapis de sol - les protections qui font un drapeau états-unien : l image est belle, culottée et mémorable. Excellente. J ai bien apprécié Lily qui sort de la salle de bain avant d entrer dans la chambre des parents et de trouver des armes. Ou encore nombres d images des émeutes et en particulier le lynchage avec l arbre et la voiture, l éclairage de la rue est superbe et donne une très belle image en contraste avec ce qu elle représente : un lynchage.

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Il y a pas mal de discussions très intéressantes, en particulier lorsque Lily donne son avis sur la vie, les situations. Voir même la phrase de fin du film. Il y a pas mal de matière à penser sur la nudité, la violence, la foule, etc.

J ai au final vraiment bien apprécié mais j ai des réticences pour quelques détails pas anodins à mes yeux.

ce films est tres sous-côtés il est vachement bien , même si la on a un sujet vu pas mal de fois : intenet et sa vie privée . le films est tres bien réalisée peut etre un peux choquant mais il montre . la ou la plupart des teen movie de ce genre sons sois 99,99% sexuelles ou avec 99,99% de gore lui 100% inutile celui la a un certain interet . les actrice sont bonne même si tout les dialogues n'ont pas forcement un enorme interet le reste reste bien . le films est bien pensée bien réaliser le gore est maitrsier . tres bon film a voir

Au premier coup d’oeil, le montage frénétique, saccadé et clipesque, comme un sorte de film de Gregg Araki sous speed, combiné à un comportement qu’on peut à bon droit trouver ahurissant de superficialité (“ado”, en somme), n’aide pas à rendre les héroïnes de ce ‘Assassination nation’, trois filles et un transgenre, franchement aimables. Pourtant, cette entame épuisante possède une justification évidente, dès lors qu’il s’agit de représenter une génération où un buzz remplace l’autre et qui textote et sextote plus vite que son ombre. Peu appréciées par leur entourage car intelligentes et libérées, les quatre donzelles ne se privent d’ailleurs pas d’adhérer à cette mode, tout en se lamentant sur l’hypocrisie et la médiocrité du monde qui les entoure. Elles sont loin d’exagérer d’ailleurs : lorsque les sales petits secrets de tous ceux qui comptent en ville commencent à être balancés sur les réseaux sociaux, les victimes sacrificielles sont toutes désignées : le mâle américain a été humilié et le coup ne pouvait venir que de celles qui, parmi les femelles, refusent leur statut subalterne. La traque peut commencer. Hasard ou pas, la petite ville se nomme...Salem. Au delà de ses appâts peu ragoûtants de “MTV-movie” tardif, c’est fou ce qu’il y aurait de choses à dire à propos de ce taillage de costard en règle de ce qui n’est pas spécifiquement l’Amérique de Trump mais l’Amérique dans ce qu’elle a toujours été de façon plus ou moins souterraine, et que le dernier président n’a fait que ré-exposer à la lumière du jour : le puritanisme hypocrite, qui sert de paravent aux pires turpitudes. Le refus de vérifier l’information dans un monde où elles circulent trop vite et le plaisir de hurler avec la meute.. Le patriarcat qui ne tolère pas la moindre remise en cause de son statut dominant. La virilité imbécile, braillarde et brutale, obsédées par les armes, méprisant les femmes et plus largement ce qui diffère de la norme dominante. Il n’y a que la question de la race qui n’a pas été invitée dans ce brûlot post #MeToo mais ce n’est peut-être que partie remise. C’est sûr, Sam Levinson veut caser tellement de choses dans un film à la durée standard qu’il n’en explore vraiment aucune de manière exhaustive, mais il les aborde, ou plutôt les crache à la face de son public comme un vieux punk...et dans le contexte du cinéma américain actuel, agir de la sorte de façon aussi décomplexée et sans aucun souci des convenances est d’autant plus précieux qu’on sait que cela conduira à la polarisation du public. Bien entendu, découvrir - il suffit de regarder l’affiche de cinéma - qu’en fin de compte, les filles vont retourner la violence contre leurs agresseurs et reprendre le pouvoir, ce n’est pas très original...mais ‘Assassination nation’ se veut Tarantinesque dans l’esprit, pas Sundancien...et iIl faut bien avouer que, comme dans ‘God bless America’ mais sans la moindre once d’humour, le dégommage de cons à l’écran, ça soulage toujours énormément.

Un film vraiment sous côté !
Ce n'est pas le film de l'année mais on est vraiment sur quelque chose de différent ! Le scénario est très bien ficelé et la prestation des acteurs au top ! L'intrigue est pas mal quoique banale aujourd'hui mais c'est toute la façon dont le film est présenté qui change.Un vrai travail de réalisation qui apporte de la fraicheur et qui donne envie de suivre ce film. On aurait vraiment pu être sur du banal alors que pas du tout, alors oui le film met du temps à se lancer mais encore une fois la réalisation est tel que l'on reste transporté.
Vraiment à regarder au moins juste pour le côté artistique et l'envie de présenter autre chose.

Je sors d'un film dans lequel les gens d'une ville s'entretuent pour protéger leur droit à la vie privée. C'est par excellence un acte incompréhensible et illogique, car enfin pourquoi ne pas être capable d'assumer sa vie? On est en droit de se le demander.
Les quelques spectateurs qui partent après 5 minutes, ont autant raison que ceux qui rient de malaise ou ceux qui applaudissent, mais c'est finalement ceux qui restent dans le cinéma et débattent entre eux que je rejoins.
C'est un film qui contient tout ce qu'il faut pour déstabiliser, déranger, choquer, mais aussi divertir.
A l'heure où Facebook Google instagram et Twitter pullulent, où un président américain a su élir au rang de norme racisme sexisme viol et violence, où on ne trouve pas un seul film, une seule publicité, une seule personne qui ne contienne en essence ou en acte sexe ou violence, c'est rassurant de voir qu'un film peut être conscient de son effet.

C'est par excellence une œuvre qui s'apprécie au second voire au millième degré, sans cesse dans l'auto parodie, l’exagération, le trop, le surplus.

La scène finale, les derniers propos choquent monstrueusement mais ils sont aussi en résonance directe avec les premières minutes du film.

C'est en résumé un double coup de maître: Tarantino et Stone l'avaient déjà fait avec tueurs nés, et plus récemment le film Savages avec Blake lively John travolta et Benicio Del Toro utilisaient la même recette : vendre du divertissement tout en posant la question aux spectateurs : de qui riez vous? qu'est ce qui réellement vous plait?

La question mérite d'être posée.

Pas à mon programme à l'origine mais on me l'a fortement conseillé. Et puis il débarque un peu dans l'indifférence générale. Premier bon point, voilà la deuxième réalisation de Sam Levison après des débuts prometteurs avec Another happy day. Assassination nation sort clairement des sentiers battus de la production outre-atlantique. Il faut dire que ce teen-movie pas vraiment comme les autres balance un bon coup de poing à la figure de l'Amérique actuelle. Où les réseaux sociaux gorgés de fake-news ont pris le pouvoir, où tous les extrêmes se côtoient hypocritement, où un téton est censuré mais une décapitation ne choque personne. Sexisme, homophobie, transphobie, puritanisme de plus en plus prononcé, et j'en passe, à la moulinette de ce délire réjouissant avant tout extrêmement féministe. Une mise en scène quasi virtuose pour un scénario foisonnant aussi intelligent que totalement barré. C'est rythmé, musclé, violent, immoral, irrévérencieux, drôle et effrayant à la fois. L’interprétation, avec un casting inconnu (Odessa Young formidable), est à la hauteur et pleinement convaincant. Voici donc un ovni inattendu et totalement politiquement incorrect qui dynamite les codes du genre. Une belle claque pour une excellente surprise. Et pour terminer l'année cinématographique en beauté...

Alors que nous vivons à une époque ou la pudeur et la vie privée n'existent quasiment plus avec les réseaux sociaux, ce n'est pourtant que la partie visible de l'iceberg de nos secrets et Sam Levinson montre à sa manière et de façon excessive ce que pourrait être le monde si tout était dévoilé et que la vie des gens était exposée aux yeux de tous. L'histoire se déroule à Salem, ce qui n'est pas innocent comme vous pouvez vous en douter puisque le réalisateur cherche à montrer que les problèmes d'autrefois sont toujours présents. Après une fuite massive d'informations que l'on peut comparer aux leaks des photos de célébrités d'il y a un ou deux ans, les habitants de cette ville se mettent en quête d'un coupable et partent donc à la chasse aux sorcières... Le choix de la facilité pour éviter de regarder le fond du problème. Sur fond de teen movie plus trash qu'à l'accoutumée, "Assassination Nation" est un film assez riche quant aux sujets abordés et également varié puisque c'est à la fois un drame social, un thriller et un film d'épouvante. Je n'avais pas vu le premier film du réalisateur, mais je dois dire que celui-ci m'a agréablement surpris. Sam Levinson va au bout des choses et de ses idées et nous offre un film violent, captivant et puissant. Au-delà de l'histoire que j'ai trouvée intéressante, le film est sur la forme très réussi. La réalisation est stylée, la mise en scène est soignée et l'ambiance est limite envoûtante. Le réalisateur et Marcell Rév, son directeur de la photographie, ont fait du très bon travail. Il y a peut-être beaucoup de choses superficielles au niveau de la réalisation, mais ça donne beaucoup de style au film. D'autres sont par contre très utiles comme certains plans-séquences et notamment un lors de la scène style home invasion qui est impressionnante de maîtrise et marquante pour son contenu. Pour revenir à l'histoire, j'ai juste été un peu déçu par la fin trop rapide, mais c'est juste parce que je voulais que ça continue, car la dernière partie du film est vraiment bonne et marquante. Au final, "Assassination Nation" est un bon film très efficace et divertissant.

Bien que la dernière partie semble plus faible , dans l'ensemble il a une bonne accroche . C'est bien réalisé et le rythme saccadé de la bande-son participe activement à créer l'ambiance . Son côté conceptuel permet d'expliquer quelques exagérations mais donne aussi des scènes excellentes.

Assassination Nation de Sam Levinson et de loin une très grande réussite cinématographique. Premièrement, le sujet est on ne peut plus d’actualité : une société hyper connectée où règne une sexualité débridée et toutes sortes d’excès qui traduisent un malaise généralisé. Le style, très proche de Tarantino met également en lumière un quatuor d’actrices fatales : Odessa Young, Suki Waterhouse, Vari Nef et Abra. Malgré quelques évènements importants placés sous silence et des incohérences dans les scènes d’actions qui parviennent à tenir le spectateur en constante tension, cette critique satirique de la société nous invite à réfléchir sur son utilisation des réseaux sociaux.

“Assassination Nation” souffre des mêmes tares que la plupart des super-productions, le contenu est intéressant, ambitieux, plein d’idées, mais ça tourne toujours au désastre par des dialogues peu subtils et profonds. Pourtant l’atmosphère a vraiment beaucoup d’atouts pour plaire, c’est techniquement propre, les personnages évoluent avec leurs personnalités,, notamment Lily (Odessa Young) qui se démarque du reste. La bande son est très contemporaine et colle superbement à l’histoire. La tension est également bien présente et monte sur toute la première heure jusqu'à la prise en otage dans la maison de Em. Ensuite arrive la chute, celle d’un monde hors de contrôle, mais les raisons de la rébellion sont floues et il nous faut trouver des coupables. Et c’est là que ça se complique. spoiler: Une fois que Lily trouve la table remplie d'armes à feu (pourquoi toutes les armes sont là, sur une table ?),
le film perd toute sa crédibilité, tout le charme qu’il présentait, aspiré avec l’innocence de ce groupe de 4 copines. Si on devait résumer “Assassination Nation” avec un mix entre 3 films, ça serait : il parle du sujet des réseaux sociaux comme “Disconnected” de Andrew Stern avec moins de sensibilité, il aborde la révolution et l’incivilité à l’image de “The Purge” de James DeMonaco sans en atteindre la violence. Il aborde la sexualité à la manière des “American Pie”, sans jamais ne voir un nombril, ni parler franchement de sexualité (si ce n’est le “manger le minou” à maintes reprises qui représente à lui seul tout l’enjeu du film…symbole du féminisme ?). De plus, le film revendique le droit des femmes sans en montrer la force et l’audace. spoiler: La découverte du hacker laisse également songeur, c’est vraiment pris à la légère et cela ne m’a pas du tout plu, tout se mal pour du LOL. Je ne sais pas quel est le message dernière cette fin si légère, remplie d’indifférence.

En tant que cinéphile, il est courant pour moi d'essayer de trouver ce qui est bon dans chaque film. Assassination Nation a rendu cette recherche un peu plus difficile. Des scènes esthétiquement agréables avec beaucoup de gros plans couplés à une bande sonore éthérée et actuelle étaient les seules aspect agréable d'un film par ailleurs insensé et souvent confus. L'histoire semblait incapable de se trouver et de s'en tenir à un message central ; était-ce Girl Power ? Ou une déclaration sur la mort apparente de la vie privée pour faire place à l'ère numérique. Mes grands espoirs pour le film ont été réduits par une incapacité à transmettre un quelconque message et par un scénario finalement confus...

Le problème d'Assassination Nation est que Sam Levinson, réalisateur et scénariste, semble avoir voulu aborder trop de thèmes différents. Mais au final il ne va pas jusqu'au bout de sa démarche et on reste sur sa faim.
De plus, aucun personnage n'est attachant. Les personnages principaux sont quatre lycéennes, Lily et ses amies, mais elles sont tellement vulgaires, aguicheuses, qu'on n'a presque pas de peine pour ce qu'il leur arrive. Levinson prend le partie d'en faire des jeunes femmes à la fois fortes et fragiles, entourées d'hommes machos ou immatures. Mais en même temps, ils multiplient les ralentis sur elles en petites tenues !?
Pendant que le film démarre comme n'importe quel teen movie, deux leaks de données personnelles concernant le maire puis le proviseur du lycée vont semer le trouble parmi les parents et les adultes de la ville de Salem. Les jeunes se croient encore à l'abri jusqu'à un nouveau leak massif qui concerne la moitié de la ville.
Sans raison aucune, les habitants pètent les plombs et décident parmi tous les sombres secrets révélés de monter en épingle la romance entre Lily et un père de famille et d'accuser Lily et ses amies de dépraver la bonne ville de Salem. Certes, on saisit la référence aux sorcières de Salem et à leur jugement hâtif, mais encore une fois Levinson ne va pas plus loin.
Ensuite le film vire au mauvais remake d'American Nightmare pour culminer en gunfights que ne renierait pas la NRA. Lily rendosse son rôle de féministe et dans un improbable message diffusé sur les réseaux sociaux rallient à sa cause les jeunes filles du coin . Alors qu'on se dirige vers un autre face à face entre ces jeunes femmes et les hommes de la ville, le film fait un bond dans le futur où l'identité du pirate est révélée pour les spectateurs qui n'auraient pas encore deviné et où on apprend également que Lily est encore vivante (ce qui est quand même improbable étant donné la scène précédente).
En bref, aucun personnage intéressant ou attachant, des idées pas assez développées, quelques incohérences et approximations font d'Assassination Nation un film à oublier.

Trash, hémoglobineux, avec une critique plutôt réelle de notre société et de la dangerosité des réseaux sociaux et du pouvoir des hackers... Bref agréablement surprise, j'ai aimé...

Vu sans en attendre grand chose, un genre de Purge avec 10 millions de moins et staring un groupe de jeune filles émancipés et indépendantes face à une société patriarcale blablabla random film féministe aux US.

Bah j'étais pas loin, sauf que ça fait pas semblant. L'aspect Purge passe à la trappe discrètement - nous rappelant au passage que c'est pas le propos du film, foutue bande annonce - et pour une fois le message féministe engagé passe super bien ! Non pas des clichés de gamines pourries gâtés et greluches comme dans beaucoup de films de ce genre : ici ce sont certes des filles pourries gâtés (et certainement pas des plus laides), mais c'est justement cette stature là qui est mise au centre du débat. Comme tiré un coup de shotgun sur tout ces gens qui les prennent pour des débiles sous prétexte qu'elles sont jolies.

Au delà de ça, c'est un film très cinématographique ou chaque plan pourrait prétendre être le meilleur du film, des idées de mise en scène innovantes, très référencé, pour le plus grand plaisir de tout les cinéphages.

Très bon film, j'adhère, probablement la plus grosse surprise de l'année pour moi.
4/5