Derniers Avis : Cuban Network - Page 2

Olivier Assayas d'entrée de jeu ne laisse aucune place au doute, Cuban Network, son dernier long-métrage en date sera esthétiquement parfais ! Les décisions de mise en scène sont raffinés, les plans adaptés pour bien nuancés les teintes et les tons, le tout dans un soucis de réalisme annoncés et assumés.

Cuban Network se présente sous un jour, puis bascule, en cela il bouscule le cap et se démarque de tout récit téléphoné. Alors, bien sur, Assayas pour cela use de combines, bien tournés et dont les champs d'actions sont sobres mais efficaces. A titre personnel, j'ai été happé par cette histoire que je découvrais à mesure ... Pour toutes ses raisons, je me suis posé en spectateur de cinéma, le film à pris sur moi.

Edgar Ramirez est lui aussi pour quelque chose dans le fait que le film soit si posé et à la fois hyper sensible. L'humilité de sa composition, de sa démarche que l'on sent personnel à vouloir se posé sur la ligne et d'en utiliser le moindre centimètre praticable démontre un funambule avec de la bouteille, une illustration très grande je trouve. Wagner Moura, que je découvre sortit de Narcos captive lui aussi avec force et démesure, il rivalise sur une autre partition et complète celle de son partenaire. Ana de Armas elle aussi d'une certaine manière assure dans sa marge de manœuvre restreinte. Ses magnifiques traits sont employés, la scène post mariage ou elle danse laisse néanmoins une empreinte autre que celle de la jolie fille de service ... Le masque avec lequel elle joue tiens la cadence.

La Géopolitique et le cadre de cette dernière sont centrales et en même temps mis de côté pour se figer sur les trajectoires, les parcours de ceux impactés par les décisions et motivations diverses qui les bouleversent momentanément. Le traitement que je ne jugerai pas car trop périlleux pour mon manque de références en la matière ( même si dans les grandes lignes ... ) reste je trouve sur une ambiguïté cinématographique fessant preuve de force et de vaillance et qui a le mérite de prendre la température et le pouls de ses ambitions pour ls restitués dans un geste exquis.

Cuban Network n'a rien d'un très grand film mais a des atouts à faire valoir !

D'après une histoire vraie. Ça se regarde mais ça manque quand même de rythme ! Les acteurs jouent bien. Le film démarre aux attentats donc à 20 minutes de la fin.
2,7/5

"Cuban network"...l'histoire vrai de cubain quittant leur pays soumis à l'embargo américain mais qui sont pas ce qu'ils prétendent être...
2h en vostfr...pas de soucis je gère cela assez bien. Alors le film est pas mal, de bons acteurs au casting et une histoire vrai. Le film ce met en place petit à petit pour que l'on comprenne le bazar car il est une histoire de "faux" réfugiés qui viennent aux USA et ils sont "embauchés" pour aider à leur tour de "vrai" réfugiés. Sauf que finalement ils bossent pour le camp castriste (c'est à dire pour Castro et son parti au pouvoir) etc...bref pas trop en dire sinon cela casse pas mal le film.

Donc ok faut mettre l'intrigue en route mais parfois il y a quelques longueurs qui nuisent et déjà que le film est pas super vivant. Après cela reste intéressant de voir comment tout ce déroule cette gueguerre américano-cubaine.

NOTE : 6/10

Le sujet est intéressant, le résultat est bordélique, trop de personnages dont certains apparaissent sans qu'on ne les revoient, trop de sous-intrigues dont certaines sont non abouties, trop de non-dit, trop d'aller et retour dans la chronologie. Le sujet n'est que survolé et finit en eau de boudin. On sauvera l'interprétation de Pénélope Cruz, toujours aussi belle et talentueuse, mais les compositions d'Edgar Ramírez, et d'Ana de Armas sont également intéressantes, et puis cette scène aérienne n'est pas si mal.

Un très bon film d'Olivier Assayas sur la révolution cubaine et la guerre d'espionnage entre les États-Unis et Cuba. Une très bonne mise en scène.

Capable d’excellence (Carlos), comme du médiocre (Personal Shopper), ou du nul (Demon Lover), Olivier Assayas, cette fois-ci nous sert du juste brouillon. Le résultat est d’autant plus frustrant que les acteurs exceptionnels auxquels Assayas a fait appel, et la matière première unique, d’un point de vue historique qu’il détenait laissaient attendre à un chef d’œuvre. En effet, si le thème de l’exil des millions de Cubains sur le sol américain avait déjà été évoqué au cinéma, le thème de l’infiltration d’espions cubains parmi les réfugiés, ne l’avait jamais été. Or, toutes les tentatives échouées d’attentats contre Castro, et de déstabilisation de sa dictature, ne peuvent pas s’expliquer autrement que par l’envoie massif de taupes bien formées aux méthodes de la Stasi. Le film qui semblait se donner pour mission de montrer le pourquoi et le comment de tout cela échoue tristement. Car, Assayas est confus, voire brouillon, sur la forme et sur le fond. D'abord, sa structure narrative est marquée par le manque d’éléments chronologiques précis. La lecture de l’intrigue en est difficile. Or, elle l’était déjà, en raison des fréquents flash-backs et flash-forwards. Du point de vue du fond, la confusion se voit aussi dans la présentation psychologique des personnages. Les espions castristes sont dépeints de manière très ambiguë. Leur cynisme n’est montré que chez un seul d’entre eux. Pourtant c’est dans l’esprit de tous ces agents castristes que le cynisme règne. Car tous ces hommes, et toutes ces femmes, tout en vivant dans l’opulence que leur procure le sytème américain, et tout en sabotant les efforts de la diaspora cubaine pour restaurer la démocratie, savaient pertinemment qu’ils ne faisaient pas autre chose que d’œuvrer pour que perdure à Cuba un régime qui maintient la pauvreté et l’absence de liberté pour l’écrasante majorité de la population. Cette confusion dans le fond, est le reflet de celle qui semble régner dans l’esprit du réalisateur. De toute évidence Assayas, à l’instar d’une grande majorité de la gauche européenne, oscille entre une admiration puérile pour Castro, et sa résistance machiavélique aux Etat-Unis, et entre une dénonciation documentée de sa dictature sanguinaire.

Faits historiques de l'espionnage délocalisé (et oui !) sur fond de géopolitique. Un très bon casting, un scénario relativement clair (avec une multitudes d'interférences) aidé par une mise en scène typée documentaire et un interview final de Castro qui résume parfaitement le "scénario". Reste toujours l'action des services américains sous-jacents et présents aux méthodes habituelles dans ce genre d'interventions. Focalisé uniquement côté cubain (et non comme un polar classique), l'originalité est là (pour ma part). A voir ! 3/5 !!!

Le scénario papillonne un peu, passant des enjeux politiques aux histoires de couples, d'un personnage à l'autre sans vraiment de lien et sans que l'on sache ce que chacun devient... En revanche, le sujet est passionnant et l'interprétation formidable.

La Havane, Miami et retours: espionnages croisés durant les années 90. Fidel Castro, dictateur depuis 1959, lutte contre la contre -révolution des exilés cubains.
La période étudiée méritait un supplément d'âme: or on ne voit ici que des dessous historiques floutés ou mal rendus et peu de passion et de tension.
Restent une certaine humanité: rapports fille, père espion, femme et quelques questions effleurées sur l'engagement politique forcené.

Thriller d’espionnage sur une groupe d’espions cubains luttant contre le régime communiste, bien documenté et surtout bien campé par des acteurs talentueux. Parfois confus malheureusement dans son récit et dérapant souvent sur un drame familial plus intime, le film peine à sublimer totalement les promesses du scénario.

Au début des années 90, René (Edgar Ramirez) est un pilote d’avion, il vit heureux à Cuba avec sa femme Olga (Penélope Cruz) et sa fille. Un jour il quitte sa famille sans prévenir pour rejoindre Miami et intégrer un réseau anti-castriste.
Ce film d’espionnage est assez rythmé, il y a des rebondissements et on ne s'ennuie pas. Pour autant, la narration est très brouillonne. En voulant créer la surprise et une originalité narrative, le réalisateur crée juste de la confusion (retour en arrière, trahison, alliances... si bien qu’on ne sait presque plus qui est qui au bout d’un moment, à moins peut-être d’avoir des notions sur l’histoire du pays).
On se demande aussi si cette histoire valait vraiment la peine d’en faire un film, ou s’il était utile de parler de certains personnages (comme Juan Pablo Roque qui revient faire fortune aux Etats-Unis).
L’intrigue est assez intéressante mais on développe peu d’empathie et d’émotion pour les personnages.

Olivier Assayas, né réalisé pas avec ce " cuban network" son meilleur film, loin de là. On est loin de " Carlos" qui était lui une réussite. Tiré de faits réels : l envoi aux états-unis d agents de la sécurité d Etat cubaine, chargés d infiltrer des groupes anticastristes. Ces derniers organisaient, depuis les usa, des actions de sabotage et de terrorisme à Cuba afin de faire tomber le régime. Peu connus en France, ces événements ont eu un fort retentissement à Cuba. Le point de départ, très intéressant, produit un film qui laisse sur sa faim. Le film manque de rythme et ne traite finalement que peu d éléments de cette histoire. On ne saura rien de la plupart des agents de ce groupe d agents Cubains. Le film traite essentiellement et partiellement du parcours aux usa, de trois d entre eux . C est quand même un peu maigre et c est dommage. Un film intéressant mais qui ne tient pas ses promesses. A voir tout de même pour le sujet, mais il faut bien reconnaître que le film est inabouti.

Tiré d'une histoire vraie, un thriller géopolitique d'espionnage au sujet très interessant, fort d'un scénario bien documenté, mais desservi, malgré quelques scènes fortes, par un récit confus et souvent mal dialogué.

Intéressant pour les faits, l'intrigue d'espionnage et le jeu des acteurs. Malheureusement on s'ennuie terriblement à cause du manque de rythme et de la narration très inégale. Réalisation trop linéaire, trop classique à mon goût.

Un film d'espionnage assez moyen, très compliqué surtout à cause d'une mauvaise mise en scène, tolut juste sauvé par le jeu des acteurs et actrices.

Film qui sera vite oublié donc.