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    En Guerre
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    4,0
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    263 critiques spectateurs

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    bobmorane63
    bobmorane63

    156 abonnés 1 899 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2018
    Quatrième collaboration entre le cinéaste Stéphane Brizé avec l'acteur principal Vincent Lindon (j'en ai vu que trois) et ces deux là nous livre des films bouleversants, percutants, et à chaque fois je mets la note maximum tellement j'accroche !! Avec "En guerre", c'est un film social que nous montre le metteur en scène avec des salariés qui se battent pour la survie de leur usines et leurs emplois d'un groupe industriel Allemand qui ferme l'industrie en France et un millier de salariés aux carreaux. On suit ce long métrage avec une certaine rage avec les syndicalistes qui bloquent les lieux de travail du groupe, demandent des dialogues avec les supérieurs et les hommes politiques et ne lachent rien. . Il y a des tensions, des débordements et ça rapproche bien de ce que vivent pas mal de Français au quotidien ses dernières années avec les fermetures d'usines. Un film choc et réaliste qu'on voit rarement dans le cinéma Français aidé par les chaines d'information que l'on voit comme BFMTV, France 2 par ci par là et des scènes de rnais filmé de façon documentés.Vincent Lindon donne toute son énergie pour jouer le chef syndicaliste qui ne lache rien entouré d'acteurs non professionnels excellents. Poignant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 juin 2018
    difficile de noter ce film... il est très poignant Vincent Lindon interpretre son rôle comme à son habitude. en guerre est à mon sens la strict retranscription d une lutte sociale... des gens qui défendent leurs boulots.... pour survivre rien d autre
    Jc O.
    Jc O.

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2018
    Vincent Lindon tout simplement extraordinaire au service d’un film magnifique qui décrit le combat du pot de terre contre le pot de fer, celui de quelques ouvriers au bord de la crise de nerfs, face à une multinationale.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 juin 2018
    Tout comme dans "La loi du marché", Stéphane Brizé prend le parti de filmer de manière quasi fusionnelle au plus près des corps, de la foule. La caméra, c’est nous. Nous sommes au cœur de la lutte et des négociations. Avec force et talent, Vincent Lindon porte ce combat à bout de bras.

    Percutant et irritant de par son propos, "En guerre" est un film essentiel dans une réalité sociale dérangeante. Il analyse de manière quasi documentaire le problème de la mondialisation, de la concurrence et du profit toujours plus grand au détriment de l’humain.

    Engagé, indispensable et radical.

    de chroniques sur mon blog : plumeetpellicule.wordpress
    Cinéphilion
    Cinéphilion

    51 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2018
    L’usine Perrin annonce sa fermeture, les salariés sont licenciés, les dirigeants dans le mal, face à des syndicats remontés… Tourné tel un documentaire fictif, « En Guerre » est le reflet d’une triste réalité de bons nombre d’ouvriers, victime à leurs dépends, d’un système bien plus financier que politique…
    Colère, injustice, les sentiments se multiplient et très rapidement, les confrontations s’enchaînent. A peine commencé qu’une hiérarchie se dessine dans l’incompréhension entre les ouvriers et les différentes entités, que sont les patrons de l’usine, les politiciens et les grands dirigeants.
    Ce droit de se battre, de manifester, de protester ne va plus être un combat mais une véritable une lutte démesurée. D’un côté, ces salariés qui ne réclament qu’un travail, un salaire et de quoi manger. De l’autre, des interlocuteurs qui se multiplient, des échanges interminables, sans solutions. Un jeu long, périlleux, dangereux dont le « Je comprends » de l’autre ne se comprend pas…
    D’un réalisme saisissant, la fiction se voulant journalistique entreprend un processus visuel sadique. Filmé de manière amateur, les plans séquences sont constamment en mouvement, un travail habile qui fait du spectateur, un acteur dans cette bataille de vie. De temps à autre, quelques reportages d’infos s’incrustent. Ce choix analogique dénonce l’œil médiatique généralement orienté, souvent faussé, pour la face publique.
    A l’encontre des idées reçues, « En Guerre » détruit les clichés politiciens. Bien qu’au départ les échanges puissent paraître compliquée, le docu-fiction parvient progressivement à dévoiler un milieu financier bien plus influent, plus fort et plus imperméable.
    spoiler: La sphère politique, qui se rend rapidement compte de la situation, finit peu à peu par se positionner en tant que médiateur. Pour autant, elle n’arrive à conclure une de ses meilleures solutions qu’est le rachat de l’entreprise par une nouvelle société.
    La poussière du schéma devient net : Peu importe les conséquences humaines, pour Perrin Industries, ce sera le profit avant tout.
    Finalement, au départ seul contre tous, ces salariés se retrouvent rapidement épauler par des anonymes, par leur syndicats et même par une partie du gouvernement. Mais malgré ces soutiens, un sentiment de solitude, conjugué à celui d’une injustice, s’accroît face à la cohésion féroce des chiffres…
    Grâce à quelques bribes finement réparties, le métrage s’introduit jusque dans l’intimité de ces ouvriers. En s’engageant dans un tel combat pour finalement ne garder qu’un cadre de vie descend, les travailleurs vont y consacrer leur quotidien au détriment de leur famille. C’est ainsi qu’absent, en déplacement, ou fatigué, certains foyers se retrouvent déchirés ou au bord du divorce.
    Bilan : Un métrage en guerre contre une triste actualité…
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 juin 2018
    L'idée de départ est belle. Mais je trouve qu'on se lasse vite. Vincent Lindon mériterait 5 étoiles mais les longueurs du films sont trop pesantes.
    marine C.
    marine C.

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2018
    Très bon film réaliste tourné comme un documentaire
    Vincent Lindon est excellent dans ce rôle dans cette lutte pour sauver les 1100 emplois de l usine menacés
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2018
    Avec ce film percutant, on tient en la personne de Stéphanie Brizé notre Ken Loach ! Un film social et politique d’un réalisme sidérant, presque un film naturaliste, mais qui a cependant peu du documentaire de par sa puissance émotionnelle. Aucune caricature, aucune surenchère, juste une criante démonstration d’un système révoltant qui, espérons-le, vit ses ultimes victoires. À la violence du néocapitalisme cupide répond la violence du désespoir. Mais on ne trouvera aucun simplisme idéologique. C’est puissant, grave, sans habillage, avec des dialogues percutants et des interprétations criantes d’authenticité et de sincérité. Des deux côtés, chacun vit sa guerre et qui n’a pas entendu les refrains en langue de bois des « économistes » ni les cris sincères et maladroits des « exploités » ? L’interprétation de Vincent Lindon est magistrale. Il semble être, au fil de sa carrière, possédé par ces sujets et c’est tout à son honneur d’homme de cœur. Mais n’oublions pas tous les autres acteurs ou figurants qui sont plus vrais que nature. Le seul – petit – reproche serait quelques longueurs démonstratives lors des manifs. Mais voici un grand, un beau film, d’une remarquable justesse dans un genre hélas bien peu représenté en France.
    Jonathan M
    Jonathan M

    113 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 juin 2018
    Quand on a comme moi était emporté par la vérité désarmante de l'humiliation du capitalisme et ces fracas sur l'homme dans "La loi du marché", à le considérer même comme un chef d'oeuvre, regarder "En guerre" est à côté un véritable fardeau. Tout le travail méticuleux du duo Brizé-Lindon qui donnait une image du gaucho autre de ce que peu nous décrire les médias aujourd'hui part avec ce film en fumée. En plus de la déception qui est grande - et je pèse mes mots - il ne faut pas avoir peur de dire qu'ici le duo s'est trompé de combat. Le film m'a très vite fait pensé à la seconde palme de Ken Loach - "Moi, Daniel Blake" - qui montré à l'écran de la revendication "tiède". Attention, je ne dis pas que le destin dans le réel de ces laissés-pour-compte n'est pas affligeant, mais le cinéma doit proposer autre chose de ce qu'on a communément l'habitude de voir depuis 30ans, et surtout où le débat n'est pas plus élevé qu'un reportage de BFMTV. Le film laisse cette impression même - et c'est le pire - de laxisme dans l'écriture. Tout a été dit - et beaucoup mieux dit - dans le "Ressources Humaines" de Laurent Cantet, que je recommande chaudement.
    Veronique T.
    Veronique T.

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2018
    Très bon film qui ressemble plus à un documentaire. La fin est troublante. Le jeu des "acteurs" qui entourent Vincent Lindon est très bon et Vincent est excellent en syndicaliste. Bon reflet du monde actuel où le profit des actionnaires prime avant la vie de centaines d'ouvriers prêts à faire des sacrifices pour garder leur emploi et qui se sentent floués par les patrons.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    112 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juin 2018
    Brizé-Lindon reforme le duo gagnant de « La loi du marché » pour dénoncer à nouveau l’absurdité du monde actuel. Le film est hyper documenté mais reste une fiction. Brizé parvient à rester sur une fine ligne de crête ni documentaire plombant ni romanesque larmoyant. Le thème du film est brûlant d’actualité : le combat de salariés voyant leur entreprise fermée non au prétexte qu’elle soit déficitaire mais au seul motif qu’elle ne soit pas assez rentable. Le combat pour garder leur emploi des salariés de l’entreprise fictive « Perrin Industrie » du film en rappelle bien d’autres : Goodyear, Continental, Whirlpool, Sanofi pour les plus connus. Brizé travaille un matériau complexe dans toute sa complexité. Aucun acteur (syndicats, patrons, institutionnels,…) n’est pointé du doigt ; pas de stigmatisation ou de réponse facile ; juste un constat dur à avaler : le capitalisme est générateur de drames humains… mais pose une question cruciale : comment résister et lutter ? Cette confrontation entre capital et travail au cœur des discussions jalonnant le film ne trouve pas de réponse ; peut-être une seule en fait, les deux ne se comprennent plus parce qu’ils ne poursuivent pas le même objectif. C’est une réflexion sur des luttes antagonistes entre multinationales sur la défensive jouant la langue de bois pour ne pas répondre aux questions simples d’un ouvrier syndicaliste. La réponse serait violente mais au combien utile ; l’humain n’est pas au cœur de nos préoccupations. Basta !!! Car c’est bien la brutalité faite à l’humain qui engendre la lutte sociale et parfois la violence de gens qui n’ont rien à perdre. Brizé avec sa caméra en immersion complète et un cadre toujours entravée par une épaule, une tête, un mur nous plonge au cœur des débats et des manifs. Cette largeur des plans toujours enserrée étouffe les syndicalistes tout autant que nous spectateurs. Le découpage et le montage sont tout aussi redoutables et étouffants. Film social et politique balancé comme un uppercut ; glaçant et dérangeant, c’est le genre de film dont on ne ressort pas tout fait le même. Sans conteste un film majeur de cette année cinématographique même si le final laisse pantois et nous plonge dans une forme d’incompréhension. Cette fin pose bien des questions sur le jusqu’auboutisme de la lutte, sur le combat déjà perdu entre le pot de terre et le pot de fer, sur le manque d’unité des classes populaires nécessaires pour gagner la lutte.
    tout-un-cinema.blogspot.fr
    bendelette
    bendelette

    16 abonnés 236 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2018
    Film remarquablement joué,mais des lacunes quant à la réalité,exemple:une reprise approuvée par l'état et la BPI oblige l'entreprise allemande ici à proposer un autre achat en cas de refus de sa part de la reprise proposée,c'est la loi,et l'avocat des travailleurs est particulièrement mauvaise.Donc,film ressemblant à la réalité mais ignorant des lois existantes,c'est un peu gênant.On peut penser à une propagande "mélenchoniste".
    Nico H.
    Nico H.

    15 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2018
    Un film coup de poing, dérangeant par son réalisme (on sent le scenario documenté) mené par un lindon plus que jamais habité par son personnage. Le scénario ne tombe pas trop dans la facilité méchant patron gentils employés et parvient à donner la parole à chacun. Passionnant mais terriblement déprimant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 juin 2018
    Un film coup de poing, à la fois sobre et âpre, qui donne à voir les formes et les effets de la violence sociale induite par les dérives du capitalisme actionnarial. Un film nécessaire, car il faudrait qu’enfin chacun prenne la mesure des iniquités et du chaos créés par le diktat de la finance. Un film dérangeant, qui déplaira à tous ceux qui refusent de voir la mauvaise foi et le cynisme abject dont sont capables nos élites économiques. Certes, le parti pris naturaliste de S. Brizé se fait parfois quelque peu trop saillant, avec des artifices de réalisation trop redondants pour demeurer inaperçus (cadrages sauvages, effets de vignettage, etc.). Mais la magie opère malgré tout, et la fiction s’avère ici plus exhaustive et véridique que les meilleurs documentaires traitant du même sujet. Oui, certains diront que le propos du film est orienté, biaisé, et qu’il se fait trop simplement accusatoire. Ils auront tort. La neutralité, cette chimère des âmes pusillanimes, cette illusion consubstantielle de toutes les idéologies visant au « consensus démocratique », n’eût pu ici que consister en un lissage de la réalité conflictuelle des rapports intrinsèquement dissymétriques entre le capital et le travail. Or, sauf à se complaire dans un irénisme mystifiant, il n’y a pas lieu d’édulcorer l’antagonisme qui, nolens volens, traverse structurellement les sociétés capitalistes. Au contraire, il faut oser montrer dans sa version extrême la brutalité réelle des rapports de force entre le patronat et le prolétariat. Non pas parce que l’affrontement le plus ouvert et radical serait la norme, mais parce que sa tragique éventualité est inscrite dans la logique même du système capitaliste. S. Brizé a donc raison de nous montrer des ouvriers « en guerre ». D’habitude, nos frileuses convenances nous font parler des ouvriers « en lutte », et par cet euphémisme nous nous évitons sans doute de penser que les combats sociaux opposent des ennemis et pourraient donc un jour dégénérer en guerre civile. Ceci dit, cette perspective très improbable n’inquiète que peu les dominants. De fait, les révoltés sont rares et démunis face aux puissances d’argent. D’ailleurs, la fiction réaliste de S. Brizé ne passe pas outre ce constat fort déprimant pour ceux qui rêvent encore d’un Grand Soir. En effet, parmi les ouvriers sommés de consentir, en violation d’accords passés, à leur licenciement économique et à la fermeture de leur usine, seule une poignée de récalcitrants s’acharne jusqu’au bout à faire grève et à lutter pour obtenir coûte que coûte le strict respect des promesses faites par la direction du site. Pris à la gorge financièrement, les autres se résignent et retournent travailler. De plus, certains d’entre eux ont pris en haine Laurent Amadéo, le généreux leader de la minorité intransigeante, un résistant hors du commun (auquel V. Lindon a su prêter ses traits d’une manière époustouflante). Ils lui reprochent d’être allé trop loin dans le combat et d’avoir de ce fait barré la voie de la négociation alors qu’elle eût permis l’obtention de meilleures indemnités de licenciement. Au bout du compte, à la défaite s’ajoute la division. Et même si par un geste ultime, désespéré, mêlant protestation et expiation, Laurent Amadéo obtient une petite victoire posthume au bénéfice de ses camarades, le film de S. Brizé nous fait surtout sentir combien les ouvriers sont seuls et impuissants dans leurs combats. Il y a même quelque chose d’irréel et de crépusculaire dans les scènes où, sans que leurs cris ne nous parviennent, nous les voyons s’époumoner derrière leurs drapeaux et leurs banderoles : seul continue de résonner, à la manière d’une clameur désespérée s’accélérant dans le lointain, le tremolo spectral d’une guitare sursaturée.
    alouet29
    alouet29

    66 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 septembre 2019
    Vincent Lindon est vraiment une pointure, mais ici il a une vraie difficulté et c'est bien dommage.

    Le film est d'un parti-pris insupportabe, il dresse des portraits stéréotypés comme ce n'est pas possible. Le scénario est incroyable pour ne pas dire "incrédible" et la technique est ridicule : la technique de la caméra à l'épaule employée à tord et à travers, les prises de vue tremblotantes et donnant mal au crâne, la musique assourdissante et certaines dialogues trop peu audibles.

    Le résultat est une catastrophe.
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