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    Alex, le destin d'un roi
    Note moyenne
    2,3
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    50 critiques spectateurs

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    Vinz1
    Vinz1

    127 abonnés 2 301 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2019
    Voici une relecture sympa des aventures du légendaire roi Arthur secondé par Merlin et des chevaliers lui ayant juré fidélité, mais ce n’est pas forcément gagné d’avance car ça se passe dans une Angleterre moderne avec de sacrée teignes d’à peine plus de 13 ans ! Ce métrage rafraîchissant est bien rythmé, les acteurs sont bons dans l’ensemble et les références sont légion mais semblent bien digérées, à l’instar de celles relatives à l’univers d’Harry Potter. Même si ça reste du bon divertissement familial, on regrettera toutefois un manque de scènes chocs et une histoire plus alambiquée pouvant en faire un incontournable pour nos jeunes têtes blondes !
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    599 abonnés 2 711 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2019
    Une réadaptation moderne du compte d’Excalibure qui s’adresse aux plus jeunes spectateurs.

    https://www.facebook.com/la7emecritique/

    http://www.lavisqteam.fr/?p=41742
    RedArrow
    RedArrow

    1 537 abonnés 1 494 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2019
    Imaginez-vous regarder le monde de 2019 à travers les yeux d'un enfant qui chercherait à y déceler des lueurs d'espoir pour son avenir... À moins d'adopter un régime alimentaire composé exclusivement d'antidépresseurs, le simple fait d'envisager cette mise en situation suffirait à plonger n'importe quel adulte dans un état de profonde dépression. Alors que dire du jeune Alex ? Dans un pays qui n'a plus d'uni que son nom (aussi bien intérieurement que dans la perspective plus large du Brexit), ce petit anglais va au collège chaque matin en croisant les unes apocalyptiques des kiosques à journaux et un nombre toujours plus exponentiel de SDF à chaque coin de rue. Face à un monde adulte qui a instauré l'égoïsme et l'avidité comme principaux moteurs de réussite, son futur ne paraît se dessiner que dans la noirceur et la peur de l'insignifiance. Devant en plus gérer une absence paternelle pesante et un duo de petites brutes s'en prenant quotidiennement à son meilleur ami, Alex se contente d'une existence a minima, obligé d'entrer dans le moule uniforme de codes sociétaux en contradiction avec les valeurs bien plus pures et nobles qu'on lui a inculqué dans sa jeunesse à travers les récits légendaires des Chevaliers de la Table Ronde.
    Puis, un jour, le petit garçon retire par hasard une vieille épée d'un rocher sur un chantier et sa vie bascule. Comme vous l'avez compris, la découverte d'Excalibur révèle à Alex sa destinée de prochain Roi Arthur en lui dévoilant un monde ancien peuplé de chevaliers, de dragons et, surtout, d'une fée Morgane prête à prendre sa revanche en utilisant les ténèbres dans lequelles s'est enfermée toute seule l'humanité. Avec l'aide d'un Merlin pour qui le terme de grippe aviaire prend tout son sens, Alex devra rallier ses amis chevaliers et unifier à nouveau son royaume pour combattre les projets malfaisants de la créature et de son armée de soldats morts-vivants...

    Après le très prometteur "Attack the Block" qui voyait une bande de jeunes anglais affronter des babouins aliens dans une banlieue défavorisée, Joe Cornish n'avait bizarrement plus donné de signes de vie à part quelques collaborations scénaristiques sur le "Tintin" de Spielberg et "Ant-Man" avec son pote Edgar Wright. Le revoilà donc huit ans plus tard, toujours ancré dans les yeux de la jeunesse de son pays à qui il offre à nouveau un sorte de cadre de production Amblin 2.0 pour s'exprimer et le bonhomme n'a rien perdu de sa belle énergie, surtout qu'il accompagne ici sa relecture moderne des mythes de la Table Ronde d'une charge politique tenant plutôt bien la route. En effet, devant l'obscurité d'une société (et des gouvernements qui la représentent) poussant tous les curseurs d'un indovidualisme exacerbé, le retour vers d'anciennes valeurs plus saines sur lequelles s'est fondée son identité nous est présenté ici comme un outil viable pour combattre ce qu'elle est devenue. Grâce à la magie et la noblesse de la chevalerie, le petit Alex va chercher à convaincre ses compagnons de route que la notion d'un collectif unifié par delà tout ce qu'un système a défini comme une différence est la seule solution pour enfin se diriger vers des horizons plus éclairés.
    Évidemment, tout cela est en filigrane au cours de ce long-métrage qui raconte avant tout l'épopée de ces nouveaux petits Chevaliers de la Table Ronde mais la force de ce discours est toujours présente, entretenue par des allusions ou des paroles symboliques plus ou moins directes et donnant une épaisseur insoupçonnée à ce "Alex, le destin d'un roi".
    Pour le reste, la première heure du film est d'une efficacité redoutable entre la révélation arthurienne d'Alex, l'arrivée tonitruante de Merlin à notre époque sous les traits d'un adolescent (et également d'une sympathique guest-star lorsqu'il prend son apparence vieillissante, les amateurs du "Excalibur" de Boorman apprécieront le clin d'oeil) et la formation non sans heurts du quatuor de héros composé de quatre personnalités attachantes amenées à se compléter. En allant même jusqu'à faire littéralement disparaître les adultes lorsque les sbires de Morgane apparaissent comme pour mieux les associer à la menace, Joe Cornish prouve qu'il n'a rien perdu de sa fougue d'artisan amoureux des productions Ambin dont il s'amuse à revisiter les codes de manière jouissive.

    Mais, arrivé à mi-parcours, "Alex, le destin d'un roi" va se mettre à patiner à cause d'un étrange choix de construction qui va le desservir pendant un petit moment. L'aspect drame familial entourant le petit héros n'est pas des plus originaux et Joe Cornish va d'abord s'y attarder pour s'en servir comme d'une nouvelle épreuve permettant de faire avancer Alex. On est plutôt content de voir disparaître un des points les plus faibles de cette histoire mais le film va curieusement y revenir en choisissant de diviser son grand affrontement en deux rounds. Le premier va être mou du genou, offrant en plus des effets spéciaux faiblards (aïe, Morgane... et pourquoi la transformer si vite avec une actrice de la trempe de Rebecca Fergurson, la pauvre n'aura jamais vraiment de matériel lui permettant de s'exprimer dans le rôle) et ne va finalement servir qu'à résoudre gentiment un pendant du conflit familial évoqué plus tôt. À ce moment, "Alex, le destin d'un roi" est en train de retomber comme un soufflé maléfique brisant lui aussi nos espérances naïves devant la pauvreté de la bataille proposée. Mais ce roublard de Joe Cornish va expirer soudain de toutes ses forces et regonfler, voire carrément exploser ce soufflé avec la deuxième partie de ce combat nous offrant enfin le spectacle promis dans des proportions d'une telle générosité qu'il va dépasser nos attentes, on rêverait même d'avoir la chance de découvrir cette bataille avec nos yeux d'enfants, ces derniers vont incontestablement se régaler avec ce morceau de bravoure qui ne peut que nourrir leur imaginaire.

    Bref, à part un bon coup de mou en milieu de course à cause de sa construction discutable, "Arthur, le destin de roi" confirme le talent de Joe Cornish pour le divertissement réveillant toutes les âmes de (grands) enfants. En plus d'être assorti d'un sous-texte politique loin d'être bête quant aux espoirs à donner à la jeunesse d'un pays morcelé par certains diktats, le film revisite la mythologie arthurienne en parvenant à en exalter l'esprit épique que de multiples adaptations plus ou moins inspirées sur le sujet avaient usé jusqu'à en tarir la magie. Et, pour tout cela, on ne peut que souhaiter une longue vie au roi Cornish !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    586 abonnés 2 760 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 avril 2019
    En s’emparant de la matière de Bretagne, Alex, le destin d’un roi mêle avec maladresse Stranger Things et Percy Jackson – qui était déjà lui-même un produit bâtard et dérivé de la saga Harry Potter – pour un résultat incolore et oubliable, mais divertissant. Si les effets numériques, quoique bien intégrés aux prises de vue réelles, s’avèrent des plus repoussants, reconnaissons que certaines scènes fonctionnent, à l’instar de cette course-poursuite dans les bois plongés dans l’obscurité. Alors l’intrigue, on la connaît tous. Elle est seulement réactualisée pour correspondre à la « culture iPhone » ici omniprésente : voici venir les comptes à rebours par téléphone, voici venir les cours de magie filmés pour mieux les reproduire chez soi. Le long-métrage calque sa structure et son esthétique sur celle du jeu vidéo : à chaque niveau son degré de difficulté supplémentaire, traduit à l’écran par un plus grand nombre d’assaillants à combattre. Et que dire de cette reine démoniaque tout bonnement insipide et laide, sinon qu’elle sonne comme la réincarnation fictionnelle d’une femme de pouvoir appartenant au gouvernement anglais contemporain ? Car l’entièreté du film semble rejouer, en sous-texte, les tensions politiques qui se tiennent aujourd’hui en Angleterre : les enfants se battent dans leur établissement scolaire contre le chaos instauré par les adultes, dans la perpétuation (assez juste) qu’étudier le passé offre une compréhension des enjeux présents ainsi qu’une arme pour en combattre les monstres. La clausule du film est à ce titre la partie la plus réussie, où le grotesque parvient à se mêler à l’épique malgré un relent de ridicule. « Un pays n’a de valeur que si ses chefs en ont », proclame le vieillard avant de céder sa place à la nouvelle génération. Car la grande thématique d’Alex, le destin d’un roi, c’est la confiance qui doit régner entre un peuple et son roi : on érige l’entraide en valeur unitaire et salvatrice, on revient aux fondements de la monarchie en présentant la figure du bon roi qui se tient aux côtés de ses loyaux serviteurs. Œuvre au propos transgressif, donc. Mais œuvre également très formatée où s’absentent la surprise et la sympathie pour des personnages ternes et mal interprétés. Pas de quoi adouber tout un collège.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 novembre 2018
    La Bande-annonce VF donne vraiment envie de voir ce film en famille. La légende arthurienne, de l'action et de l'humour, des acteurs qui ont l'air top: de vrais ingrédients pour passer un bon moment! J'ai hâte!
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