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    The Third Murder
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    3,5
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    89 critiques spectateurs

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    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2020
    Authentique peintre impressionniste de la société japonaise à travers une approche quasi documentaire d’une finesse rarement prise en défaut, Hirokazu Kore-Eda s’octroie de temps à autre une petite échappée dans un registre qui lui est moins familier : la comédie légère avec ‘Air doll’ et aujourd’hui, le Thriller juridique. Un entrepreneur est assassiné, son portefeuille dérobé. Le principal suspect est un vieux récidiviste, déjà condamné à la prison pour un possible crime crapuleux 30 ans plus tôt. L’homme ne nie pas les faits, et en explique calmement les tenants et les aboutissants aux enquêteurs, d’autant plus qu’au Japon, un aveu de culpabilité permet souvent d’éviter la peine capitale. C’est sans compter la pugnacité de l’avocat chargé de le défendre, qui découvre trop de failles dans le dossier pour croire que les choses puissent s’expliquer aussi aisément. S’il peut leur arriver de se révéler passionnants, les films de procédure comme celui-ci courent toujours le risque d’ennuyer profondément, d’autant plus que le système judiciaire japonais présente finalement peu de différences avec ce que les films, séries et documentaires m’ont appris de son équivalent américain, que le crime est banal, et que les spécificités culturelles nationales, toute en réserve et en politesse qu’il s’agisse du suspect, des témoins, de la famille de la victime ou des représentants de la justice, ne laissent guère espérer d’emportements ou de coups de théâtre soudains. C’est que Kore-Eda utilise son film comme un support, pour faire réfléchir sur les notions parfois contradictoires de culpabilité, de justice et de droit, d’une façon qui n’est peut-être pas spécifiquement japonaise mais plus universelle, sans jamais apporter de réponse définitive au whodunit que sert de pivot au scénario. Empreint d’une froideur toute juridique, au contraire des autres films de Kore-Eda, ‘The third murder’ peine à passionner sincèrement, même s’il aura le mérite d’alimenter les méditations post-séance, ce que relativement peu de films arrivent à accomplir.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    63 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2019
    The Third Murder se démarque un peu du style habituel Kore-Eda avec un aspect thriller/mystère plus poussé.
    Malheureusement ce changement n'a pas été d'une grande réussite car c'est surtout une lourdeur générale qui ressort de ce film et de sa mécanique : on alterne continuellement entre une enquête mollassonne, brouillonne, et des scènes de parloir pesantes et trop redondantes.
    Le scénario navigue à vue sans jamais définir une ligne directrice claire, le propos semble un peu confus et n'étaye pas efficacement la réflexion qu'à voulu apporter le réalisateur sur des thématiques fortes telle que la peine de mort.
    Roub E.
    Roub E.

    757 abonnés 4 840 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2019
    The Third Murder est un polar qui m’a beaucoup plu car il est tout en nuance. Montrant la vérité de manière grise, il évite le manichéisme de fort belle manière. Très bien interprété, doté d’un scénario original ce fut pour moi un belle découverte.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    52 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2019
    Super film qui nous vient de lest comme d’habitude malgré quelques longueurs, l’intrigue est au rendez-vous bon film
    moket
    moket

    450 abonnés 4 220 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2019
    Vérité, mensonges, mystère, faux-semblants... On se perd un peu dans cette intrigue à tiroirs. La réalisation est un peu austère mais ne manque pas de classe.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    528 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mai 2019
    Ce film relatant un procès au japon sort totalement du sous-genre (affaire policière dévoilée au tribunal), il s’intéresse tout autant à l’accusé qu’à son avocat et au strict minimum aux faits réels. Ce qui fait qu’il est difficile à suivre et qu’une seconde vision s’impose pour en découvrir toutes ses richesses. Kore-Eda est un grand cinéaste intelligent et rigoureux, il est avare d’explications. Il faut bien écouter, bien regarder et connaître un minimum d’art cinématographique pour tout comprendre sans se tromper. The third murder est une sorte d’huis clos entre deux hommes, l’un voulant sauver la tête de l’autre pour justifier sa réputation et l’autre voulant racheter ses fautes quitte à y laisser sa vie. Tout cela débouche sur un chef d’œuvre difficile d’accès mais que l’on a envie de redécouvrir et d’en discuter avec des amis. ''The third murder'' procure un plaisir à retardement tant il est austère. Question spectacle et ressentis immédiats c’est le contraire de ‘’notre petite sœur’’ mais la même rigueur y est présente. C’est un grand film qui n’a qu’un seul défaut : ne pas enthousiasmer le spectateur à sa sortie de salle.
    Romain C
    Romain C

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2019
    Kore-Eda questionne la justice, du point de vue social comme du point de vu philosophique. Qui est en droit de juger? Est ce normal que les peines soient les mêmes pour des personnes différentes? Peut on connaître réellement les motivations d’un individu, en profondeur, grâce à un procès allant de quelques semaines à quelques mois? Peut on connaître la vérité, ou admet on celle qui nous sied le plus?
    Est ce vraiment de la justice ou un simple accord tacite sur la peine la plus adapté?

    Il en est de même pour un spectateur devant un film. Il n’y cherche pas simplement la vérité, mais plutôt celle qui lui plaît.

    Si l’avocat, dans ses découvertes progressive et sa quête de vérité, représente le spectateur, Misumi, lui, est bel est bien un personnage de film prisonnier de sa pellicule. Il le dira lui même : « c’est moi la victime ». Victime de la voracité de nos questionnement incessant, de notre quête de la vérité la plus jouissive. Le film à décidé de le faire arrêter dès le début et de le planter là, mais de le laisser tout expliquer tout seul, comme un grand. Quelle version doit-il donner pour satisfaire le spectateur?

    Sûrement dans une référence désespéré au coup de théâtre inhérent au cinéma américain (voire occidental) il tentera finalement spoiler: de jouer la carte de l’innocence. « On m’as dit de dire que j’était coupable ».


    Trop tard. spoiler: Innocent?
    Après tout ça? C’est bien trop gros pour nous… Alors, d’un air paternaliste, nous lui rétorquons : « tu change ta version, spoiler: quitte à être condamné,
    pour spoiler: ne pas obliger la jeune Sakie à faire face à ce douloureux passé. »

    Dans un sourire il souffle : « C’est ce que vous voudriez que je fasse?"

    Et l’on enrage de ne pas savoir, on enrage de ne pas comprendre,
    mais on se pose toutes ces questions fascinantes, et c’est peut être ça l’important.
    bendelette
    bendelette

    17 abonnés 236 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2019
    Du suspense qui va crescendo ,qui égratigne le système judiciaire avec doigté,subtilité,et le jugement final nous plonge dans la stupeur.Impossible de savoir où est la vérité.Qui est criminel?On sort un peu sonné.
    Charlotte28
    Charlotte28

    95 abonnés 1 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2019
    Quelques longueurs cassent le rythme de ce drame judiciaire qui au-delà de l'enquête menée par les avocats s'intéresse aux notions de culpabilité et de vérité. Une mise en scène symbolique jusqu'au dernier plan, magistral.
    Pasthen
    Pasthen

    46 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2019
    Le travail d'un avocat comme sujet principal d'un film est plutôt une recette qui fonctionne si la tension est présente, si la personnalité défendue est intéressante ou mystérieuse, si l'avocat fait étalage de ses talents ou encore si le film est basé sur des faits réels. Bref si un élément (ou plus) vient ajouter une dimension supplémentaire à l'œuvre. Je pense à American Crime Story saison 1, Peur Primale, l'Associé du Diable, Le Mystère von Bulow. The Third Murder ne propose rien d'exceptionnel et les scènes censées faire monter la pression (les rencontres avocats/client) retombent très vite. L'histoire ne convainc pas vraiment et l'accusé, faussement détaché, ne pousse pas à l'empathie.Kore-Eda Hirokazu ne se mouille pas, suit un chemin tout tracé et n'en dévie pas.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    229 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2019
    Un thriller judiciaire captivant malgré sa lenteur et sa réalisation basique. Jeu complexe autour de la vérité et du mensonge, tout en manipulations. Questions existentielles. Thématique de la filiation chère au réalisateur. Mais à trop vouloir faire dans le tarabiscoté, on finit par en perdre son japonais, à se lasser des revirements. Et on reste sur une impression floue et ambiguë quant au discours du film.
    Ti Nou
    Ti Nou

    421 abonnés 3 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2019
    L’espace d’un film Kore-Eda délaisse les histoires de famille pour s’attaquer au drame judiciaire. Il s’interroge sur la notion de justice, rendue par des hommes faillibles, de peine définitive alors que la vérité peut échapper.
    Henrico
    Henrico

    139 abonnés 1 274 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 avril 2019
    L’accueil quasi triomphal que semble avoir reçu le film de Hirokazu Kore-Eda est tout simplement hallucinant. Certains critiques ont acclamé The Third Murder car ils y ont vu une réflexion d'une grande portée philosophique sur la peine de mort. Ces spectateurs ont le syndrome de l'exotisme. En d'autres termes, si ce film avait été fait par un cinéaste occidental, ils l'auraient descendu en flèche. Mais comme le cinéaste est asiatique, on se doit de voir une originalité présupposée. En fait, la pseudo réflexion philosophique est d’autant plus faussée, donc stérile, qu’elle ne peut faire pencher dans un sens ou dans un autre aucun des arguments. Le coupable est gracié, puis il commet un meurtre. Moralité : les partisans de la peine capitale auraient raison. Sauf que l’homme est finalement condamné à mort alors qu’on ne sait pas s’il a commis le meurtre. Moralité : les opposants à la peine capitale auraient raison. De plus l’homme semble, lui-même, être un pratiquant de la peine de mort. Or il n’est pas clairement établi dans le déroulement de l’intrigue que ses victimes aient été clairement des bourreaux. Ce n’est donc pas une réflexion que ce film suscite mais de vaines supputations à partir de données floues, confusément exposées. Les dialogues sporadiques, longs et ambigus, les scènes étirées au maximum, le rythme narratif d’une lenteur de corbillard, tout cela donne une lourdeur pesante au film qui assomme dès le premier quart d’heure et qui plonge dans une rage Gilets Jaunesques tout cinéphile curieux et pacifiquement constitué. Comment ne pas l’être quand on se rend compte que ces deux heures de souffrances et d’ennuie ont été en pure perte ?
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 194 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2018
    Presque tous les films de Hirokazu Kore-eda sont présentés dans les plus prestigieux festivals. « Tel père, tel fils » a été le Prix du Jury de Cannes 2013 et « Une affaire de famille » est la Palme d’Or 2018 par exemple. Présenté en particulier au Festival du film policier de Beaune et la Mostra de Venise « The Third Murder » met en scène un grand avocat chargé de défendre un homme accusé de vol et d’assassinat et dont la peine de mort l’attend assurément. Au fil de l’enquête, l’avocat se met pourtant à douter de la culpabilité de son client. Le cinéaste excelle dans le genre polar en ficelant son intrigue de sorte à ce que nous doutions sans cesse sur la culpabilité de l’homme. Le film pousse plutôt à la réflexion sur la véritable justice et son sens éthique. Ne vous attendez pas à de larges séquences visant à éclaircir votre pensée, « The Third Murder » est une longue piste complexe dont les vérités se trouvent entre les paroles et les non-dits. Brillant.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    On ressort ébranlé de ce film ultra réaliste, sans savoir où se trouve la vérité, mais en découvrant de manière lugubre les coulisses de la justice. Des acteurs parfaits !
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