Avis : Once Upon a Time… in Hollywood - Page 4

Réunir pour la première fois Brad Pitt et Leonardo Di Caprio laissait penser que l'on allait voir le film du siècle...hélas ils n'ont quasiment pas de scènes communes et cabotinent à souhait chacun de leur côté..Le comble est qu'on ne verra jamais Brad Pitt faire la moindre cascade.Les tournages ou les extraits de films dans lesquels joue Rick Dalton ( Leonardo) s’enchaînent; il ne se passe rien dans la vie réelle hormis dans le camp des Hippies.Mention spéciale pour le chien de Cliff Booth ,très bien dressé! Quant à la scène finale ; c'est de la violence gratuite à la sauce Tarantino , ce qu'il sait le mieux faire.Le reste du temps on s'ennuie ferme et Margot Robbie n'a qu'un tout petit rôle.

A en voir les files d’attentes et les nombreuses demandes d’invitations, la projection du dernier film de Quentin Tarantino en compétition officielle était l’événement phare du Festival de Cannes 2019. Pourtant « Once upon a time… in Hollywood » est bien différent de sa filmographie. On a souvent l’habitude de se voir confronter à une absurde violence au sang qui jailli de toutes parts grâce à une extravagante mise en scène avec des comédiens confirmés. « Once upon a time… in Hollywood » joue la carte de la mélancolie et de l’hommage au cinéma de la fin des années 60. Alors que les westerns spaghettis font recettes et que la télévision met en avant des icônes en devenir, les hippies font leurs apparitions et l’Amérique connaît un tournant sociétal. Le personnage de Leonardo Di Caprio n’est plus la star adulée de tous et son cascadeur de toujours Brad Pitt va également connaître une carrière au ralenti. Avec beaucoup d’humour, Tarantino s’amuse à réaliser des films dans son film, à placer des affiches et objets références un peu partout. Il nous fait même rencontrer Roman Polanski, Steve McQueen, Bruce Lee et visiter la maison Playboy. Pendant 2h43, « Once upon a time… in Hollywood » s’éclate à reconstituer une époque et l’industrie des plateaux de cinéma. Les formats, pellicules, grains et couleurs évoluent également afin d’explorer l’évolution du septième art. Le cinéaste parvient à nous faire pleurer de rire tout en nous faisant sourire de nostalgie. Di Caprio et Pitt transcendent l’écran et la durée du film passe à une vitesse incroyable. Si l’histoire est pleine de tendresse, les pros Tarantino ne seront pas laissés de côté avec un final complètement dingue.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com

J'ai passé une bien mauvaise soirée. Tout d'abord parce que le prix de mon billet a augmenté, puis parce que j'ai attendu 2 h 40, en vain, une étincelle qui n'est jamais venue. Une étincelle qui aurait mis le feu au poudre du dernier Tarantino. J'ai juste eu la confirmation que Quentin et moi, nous avions la même passion pour les pieds… Pour tout cinéphile qui se respecte, un Tarantino, ça ne se rate pas. On se régale avec son style inimitable, des dialogues toujours originaux, et une bande son toujours au top. Sauf que parfois, malgré les critiques dithyrambiques (hypocrites ?), le réalisateur nous sert que du vent. C'est le cas ici, avec ces 2 salariés du ciné, dont la vie franchement, nous passionne guère. Et la bande son cette fois, est tellement omniprésente, qu'elle finit par nous briser les tympans. Quant à la fin, même si elle est plutôt drôle et réussie, malgré toute sa violence, on aurait tout de même préféré voir autre chose qu'un pseudo remake de l'assassinat de Sharon Tate. Même les plus grands ont des passages à vide, qu'il est déjà loin le temps des Kill Bill et Pulp Fiction….

Hollywood. Février 1969. Rick Dalton (Leonardo DiCaprio) a réussi à inscrire son nom en haut de l’affiche d’une série TV. Mais il redoute une gloire éphémère. Sa doublure Cliff Booth (Brad Pitt) est aussi son chauffeur et son seul ami.
Rick Dalton habite sur Cielo Drive une luxueuse villa à côté de laquelle Sharon Tate (Margot Robbie) et son mari Roman Pomanski viennent de s’installer.
À quelques kilomètres, Charles Manson, un hippie psychopathe, a pris sous sa coupe quelques jeunes filles en rupture de ban.

On l’attendait avec une adolescente impatience. Le neuvième film de Quentin Tarantino, projeté à Cannes en sélection officielle, précédé d’un matraquage publicitaire digne d’un film MCU, est sorti hier sur les écrans. Le succès est immediat : il a attiré près de deux cent mille spectateurs. J’en étais dans une salle du sud de la France, entouré d’estivants en espadrilles, avec quelques amis ravis de partager l’espace d’un soir ma cinéphagie autour d’un film qui, pour une fois, n’était ni lituanien ni en noir et blanc.

Ils sont sortis de la salle mitigés : « trop long, trop décousu ».
Je comprends volontiers leur déception, à la hauteur de l’attente suscitée par ce qui s’annonçait comme le meilleur film de l’été.

Pour autant, un Tarantino même mineur reste mille pieds au-dessus du tout-venant cinématographique. Il y a dans les 2h41 de "Once Upon a Time…" – durant lesquelles on ne regarde jamais sa montre – à boire et à manger pour tout un été.

Une reconstitution soignée des sixties finissantes avant que la tuerie de Cielo Drive n’en sonne le glas.
Une BO éclectique que je vais écouter en boucle dans les prochaines semaines.
Une pléiade de stars qu’on retrouve avec jubilation. Mention spéciale pour Brad Pitt – dont le devoilement des abdos parfaits à 56 ans laisse pantois la salle – dans un « second » rôle sans malice et pour Margaret Qualley (la jeune fille déjà remarquée dans la série "The Leftovers") en hippie sexy. Et pour Margot Robbie dont la photo sur l’affiche lui vaudrait selon moi sans hésitation le titre de plus belle femme au monde (mes amis ne sont pas d’accord et invoquent Emma Stone ce qui, je l’avoue, m’ébranle).
Enfin – quoi qu’on puisse reprocher aux langueurs du scénario – un histoire avec un début, un milieu et une fin. Et quelle fin ! Tarantinesque à souhait jusque dans ses outrances killbillesques et uchronique comme seuls les contes sont capables d’en raconter.

Ne boudons pas notre plaisir !

Un excellent cru de Quentin Tarantino, avec une reconstitution du Hollywood des années 60 et un casting 5 étoiles. spoiler: Le film ne prend vraiment tout son sens que lors de la scène finale
Et là, on se dit que Tarantino est très fort, notamment dans le maniement du "set up / pay off" et des symboles. Brad Pitt et Di Caprio sont excellents et la présence de ces superstars d'Hollywood est nécessaire à l'intrigue et participe à une mise en abîme vertigineuse brillante.

Un chef d'oeuvre. Du Tarantino pur jus. Des acteurs de fouuuuu. Une standing ovation pour un film fouuuuuu. Voilà.

On commence par quoi ? Absence total de scénario ou Margot Robbie en plante verte sublime ?
2h40 a attendre que le film commence ou ... qu'il se passe quelque chose ?
Brad et Léo sont supers comme toujours mais ... ils tournent en rond on comprend pas où ça va, on attend sagement et hop générique.
J'ai mis deux étoiles pour le décor sublime, et le casting que j'aime. Sinon perdez pas votre temps ...
déception mais bon ça arrive de rater un film...

Les décors, le casting XXL, la performance de Brad Pitt et de Di Caprio sont à la hauteur des attentes. La fin du film est aussi surprenante que jouissive. Malheureusement l'ensemble est un peu trop long, et les références aux films des années 60-70 très nombreuses ne sont pas destinés à tout public. Je conseille de lire la biographie de Sharon Tate pour apprécier le film... Je n'en dis pas plus ...

Quel voyage dans le temps avec ce dernier film de Quentin Tarantino! Très différent de ses autres films, comme un retour en enfance de sa part, on découvre un Hollywood comme jamais on aurait imaginé. D'une simplicité déconcertante, le réalisateur arrive à nous faire passer un moment certes calme, différent de tous ces autres films, mais très intéressant et palpitant malgré tout ! La fin est : délirante, burlesque, énorme.. enfin c'est du Tarantino : il nous surprend toujours et se réinvente dans ce film !

Tarantino livre, de manière aussi tragique que comique, et avec le talent de réalisation qu’on lui connaît, sa vision nostalgique et critique d’un Hollywood désuet. Les scènes qui, à coup sûr deviendront mythiques, s’enchaînent avec des Brad Pitt et Leonardo Di Caprio magnifiques et magnifiés. L’histoire qui vient faire le lien entre tout ça est presque secondaire tellement le tableau est déjà jouissif à regarder, mais elle vient tout de même apporter la touche finale. 2h40 de beau cinéma, on a pas envie que ca finisse. Merci Monsieur Tarantino & Cie.

Je n'ai jamais compris la fascination autour de Quentin Tarantino et ce n'est pas ce dernier film en date qui va me faire changer d'avis sur le bonhomme et ses films ; je ne crache pas sur tous ce qu'il a fait car j'ai apprécié certains de ses films mais la sortie d'un nouveau Tarantino ne m'a jamais excité.
Le précédent m'avait à ma grande surprise pas du tout déplu malgré ses dialogues à rallonge et son obstination à tourner des films souvent trop longs avec Once Upon a Time... in Hollywood le début m'a paru au premier abord prenant malheureusement au bout d'une vingtaine de minutes j'ai commencé à regarder l'heure et vérifier combien de temps il me restait à visionner tout en poussant un soupir, résistant à l'envie d'allumer ma tablette.
Tout n'est pas à jeter, le gars derrière la caméra n'est pas un manchot, les acteurs sont bons avec en tête le duo vedette toutefois rien n'est raconté même la scène qui a crée une petite polémique est brève et peu marquante (je parle bien sur du combat avec Bruce Lee), le passage avec la petite actrice est mignon mais pour moi ce film n'a rien de passionnant.
Les passages avec Margot Robbie en Sharon Tate sont creux, la soirée au manoir Playboy vite expédiée.
Un film qui me laisse assez dubitatif, je ne vois pas trop ce qu'il y a apprécié dans ce film...Ha si Les 14 Poings de McCluskey (The 14 Fists of McCluskey) aurait sans doute été une sacrée bonne série B.

Superbe film, pour moi le meilleur de Tarantino. Durant l'année, on a pas souvent l'occasion d'éprouver au cinéma un plaisir immense d’être dans la salle, c'est le cas ici. Los Angeles, les années de gloires du cinéma américain, des acteurs au sommet (Dicaprio exceptionnel !), des décors et musiques magnifiques et surtout un scénario solide avec un twist final qui donne presque le sourire et change l'histoire vraie si tragique de la terrible bande de hippie de Charles Manson (ah si seulement ça avait pu passer comme cela). C'est LE film ou il absolument acheter un énorme paquet de pop corn et une boisson à déguster dans la salle en se laissant emporter. Je vais y retourner.

Comme beaucoup de monde j'imagine, j'attendais avec impatience ce neuvième film de Quentin Tarantino et je dois dire que je n'en suis absolument pas déçu ! Je dois même avouer qu'il a dépassé mes espérances car, deux heures quarante-cinq c'est long, et je m'attendais à beaucoup plus de scènes de dialogue bateau, comme le réalisateur sait si bien le faire. Ce film raconte énormément de choses, il est donc difficile d'en faire un court synopsis ou de le résumer en quelques lignes, mais en gros, parallèlement aux évènements historiques liés à Sharon Tate et Roman Polanski, nous avons également l'histoire d'acteurs qui ne savent pas comment gérer l'arrivée du Nouvel Hollywood. Je pense que c'est une histoire parfaite pour Tarantino car il est complètement dans son univers. Lui qui adore constamment citer des œuvres dans ces films, il peut ici se lâcher car c'est un des thèmes du film et il arrive très bien à gérer cela, tout est bien dosé, sans en faire de trop. Effectivement, presque trois heures de film, c'est assez long et il fallait meubler tout cela mais pourtant, on ne s'ennuie pas une seconde ! Il faut bien-sûr pour cela apprécier l'univers dans lequel le réalisateur nous plonge mais si on adhère à l'histoire, aux personnages etc., alors le film passe très vite et on a même envie d'en redemander. Tarantino sait en plus ici très bien mélanger les styles et genres, c'est-à-dire que nous pouvons aller de la comédie au drame en passant par du pathétique en un rien de temps sans que cela ne choque, ça passe ici très bien. Nous avons mêmes des scènes glauques et assez angoissantes, notamment celle dans le camp des hippies qui est très bien faite et nous plonge presque dans un univers à la "Massacre à la Tronçonneuse". Nous avons certes de longues scènes de dialogues qui ne mènent quelques fois à rien ou ne servent en tout cas en rien l'intrigue mais pourtant, encore une fois, on ne s'ennuie pas jamais. La fin est quant à elle très surprenante, durant tout le film, spoiler: on croit aller vers une fin inévitable mais, comme avec "Inglourious Basterds" d'ailleurs, Tarantino nous prend de court et réinvente l'Histoire en en faisant sa propre version
. En ce qui concerne la réalisation, elle est tout simplement excellente. De même pour la B.O. dont les morceaux ont été choisis avec soin. Du côté des acteurs, nous avons un casting extraordinaire et tous les acteurs jouent très bien. "One Upon a Time... in Hollywood" est donc un très bon film du réalisateur et fait partie, en ce qui me concerne du moins, de ses meilleurs.

Tout ça pour ça ! Tarantino signe un film d'escroc. Un casting inouï, un budget conséquent et un sujet qui ne peut que plaire à la critique : le Hollywood de la fin des années 60 et l'affaire Sharon Tate. Inattaquable ! Il était certain d'avoir la presse (et la profession) avec lui. Mais quel ennui ! Plus de deux heures et demie de film où il ne se passe globalement rien. Un ou deux moments de grâce (la séquence avec Bruce Lee ; celle avec l'enfant actrice), puis un final grand-guignolesque dans lequel Tarantino s'auto-caricature. J'avoue être aussi mal à l'aise, considérant l'horreur des faits, avec le détournement de l'histoire Tate. Pour moi, un film raté, sans âme ni émotion. Mais un "piège à public pseudo-averti" quasi-parfait. Il n'est qu'à lire certains avis de spectateurs, satisfaits d'eux-mêmes, qui expliquent "qu'il faut connaître le contexte et avoir une bonne culture cinématographique pour apprécier les clins d'œils..". Escroquerie ! Et mauvais film ! Et je suis d'autant plus sévère que mon attente était grande.

J'ai vu tout les Tarantino, et certains de ses films restent pour moi de vrais bons moments d'excitation et de joie, je lui ai toujours trouvé une façon assez lumineuse et respectueuse de piller le cinéma. Vendredi soir je décide de me faire un petit plaisir...

Mauvaise nouvelle: Tarantino n'a absolument plus rien à dire et il nous le fait subir pendant 2h40.

Là où cela devient grave: non content de caviarder son propos d'emprunts divers et variés, en re-filmant par exemple des scènes de FBI, en nous mettant le générique de Manix in-extenso, ou en parodiant de façon ultra lourdingue les poliziotteschi italiens, Tarantino passe en fait les 2 tiers du temps à s'auto-citer!!! Toute sa filmographie y passe, il nous refait même le générique du début de Jacky Brown, les plans d'escaliers de Kill Bill I, etc. etc. Entre 2 auto citations consternantes de complaisance, on voit des mecs qui s'allument des clopes, des mecs qui roulent (le personnage de Polanski se résume entièrement à un chauffeur de MG), ou alors on roule en caméra subjective 2 fois le même trajet... des scènes de transition jamais vues:"woaw un avion qui vole...", "woaw un avion qui attérit...", "woaw une portière de bagnole qui claque...". Le tout recouvert d'une BO qui passe son temps à zapper et couper les morceaux, avec en plus ce tique ultra complaisant qui consiste à ne jamais mettre les versions originales mais des covers pénibles de sombres groupes, bref même Béatrice Ardisson aurait fait une meilleur BO, et il faut que quelqu'un dise à Tarantino que Youtube a été inventé depuis Reservoir Dogs et que ça y est on les connait ces covers à la con (par ex. Califonia Dreamin' par Feliciano).

Mais au fait ça parle de quoi? Du discours ultra-réactionnaire d'un beauf qui se dit que si Brad Pitt, il avait été là, et ben, il aurait tué tout les vilains hippies, et Sharon Tate elle vivrait encore... le même beauf dégouline de nostalgie pour un Hollywood blanc (un seul plan dans tout le film avec un noir... qui danse... oui... par le réalisateur de Jackie Brown...) où la liberté consistait à faire des westerns et... fumer des clopes... Hollywood est bien sûr ici idéalisé, les employeurs y étaient trop sympas (Marilyn s'est sûrement suicidée par overdose de bonheur)... Et ce qui m'a le plus énervé: Sharon Tate y est montrée comme une espèce d'adolescente puérile avec une flaque d'eau dans la tête (à des années lumières de la vraie Sharon être solaire et magnifique actrice), et Bruce Lee comme un débile profondément ridicule (délirant surtout lorsque l'on connait la vraie histoire entre Lee et David Carradine copain de Quentin sur ses vieux jours...). Le second degré y est tellement mal assumé, que le seul discours qui subsiste est ce propos réactionnaire et aigri.

Bref j'arrête là, mais franchement n'allez pas voir ce film. Une seule scène échappe à la lourdeur de l'ensemble avec la jeune Julia Butters qui est assez confondante de justesse... soit environ 5 minutes sur 2h40... Le pire est que pendant la projection s'imaginait déjà la foule des cuistres qui allaient m'expliquer que ce filme est un "cri d'amour au cinéma", "un chef d'oeuvre", "du pur Tarantino"...

Fuyez.