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    Once Upon a Time… in Hollywood
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    2 059 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 août 2019
    Un incroyable film ; Tarantino a vraiment mis le paquet sur ce qui pourrait allègrement être son dernier film. Un chef d'oeuvre qui dépeint une fresque de l'année 1969. A voir, surtout si vous êtes fan du réalisateur !
    E M
    E M

    3 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 août 2019
    Mais quel ennui !!! Un film sans queue ni tete. d'une lenteur affligeante. Des caractères qui essayent de faire de leurs mieux malgré un scenario complètement bidon. Aucune âme, vide de sens. Le genre de film que l on va voir parce que c'est 'un tarantino". Ce réalisateur n a plus rien a offrir visiblement. Aussi Has been que le protagoniste de son film !
    Christ77
    Christ77

    10 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 août 2019
    Tarantinesque! Un peu long à se mettre en route, mais on s'y accroche! Le casting est parfait, tout le monde y est juste et à sa place. Le violence n'est pas au premier plan et ça fait du bien. À voir et en V.O!
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 162 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 août 2019
    Ah mais il m’agace ! Oui, Quentin Tarantino m’agace, surtout quand il fait des films comme ça. Et je me doute bien que je ne vais pas mettre tout le monde d’accord avec ce que je m’apprête à dire (mais bon, on est aussi là pour exprimer des points de vue hein !), mais moi je ne peux pas m’empêcher de considérer qu’il existe deux catégories de films chez Quentin Tarantino. Il y a d’un côté les films-pionniers où sa volonté première est de mettre en place un univers nouveau, cohérent et animé par une rythmique et une intrigue savamment réfléchies (je mettrais là-dedans « Reservoir Dogs », « Pulp Fiction », « Jackie Brown », « Kill Bill volume 1 », « Django Unchained » et éventuellement « Les huit salopards »), et puis il y a les films plus récréatifs où j’ai l’impression que l’ami Quentin s’amuse et se relâche davantage ; où il combine les références voire les autoréférences dans un enchaînement de scènes certes souvent savoureuses mais qui peinent malgré tout à constituer un ensemble cohérent et fluide. Et dans cette catégorie on retrouverait pour moi « Kill Bill volume 2 », « Inglorious Basterds », « Boulevard de la mort » et donc – vous l’aurez compris – ce « Once Upon A Time In … Hollywood ». Parce qu’oui, pour moi il n’y a pas meilleure manière pour résumer ce neuvième long-métrage de Quentin Tarantino que d’en dire ça : ce film un enchaînement confus de scènes savoureuses. Et des moments savoureux il y en a ! Ce n’est clairement pas moi qui vais vous dire le contraire ! ( spoiler: De la bagarre entre Cliff et Bruce Lee aux moments anthologiques passés par Rick sur les plateaux de tournage, c’est un festin !
    ) Et à chaque fois, la raison de ce festin est toujours la même : il y a à chaque scène-clef un sens du dialogue et de la rythmique qui relève de l’orfèvrerie et qui offre aux acteurs un cadre idéal pour s’exprimer. A ce petit jeu là d’ailleurs, Leonardo Di Caprio et Brad Pitt livrent encore une fois de remarquables prestations. On les sent à l’aise, amusés. Ils se régalent et c’est plus que communicatif. Et rien que pour cela, j’avoue que je n’ai aucune hésitation à considérer ce « Once Upon A Time… » comme étant l’un de mes très bons moments de 2019… Mais bon… Malheureusement il faut qu’autour de tous ces bons moments le film soit gorgé de boursouflures. Autant de scories qui s’expliquent par l’envie de Quentin Tarantino de nous en foutre plein la vue. Combien de plans ne sont là que pour rappeler que l’ami Quentin sait filmer ? (Voir Brad Pitt sous toutes les coutures quand il conduit, ça va une fois mais au bout d’un moment ça me gonfle clairement ! Ton sujet c’est ton film Quentin, pas toi.) Idem, combien de plans – voire de scènes entières ! – ne sont là que pour caser des références ? Références musicales. Références filmiques. Et parfois même des références à lui-même ! Ça dégueule de partout. Il y a un trip égotique qui souille régulièrement ce film : des plans qui ne sont là que pour rappeler que – oui – on regarde bien un film de Quentin Tarantino et que c’est la classe. Peut-être que ça émoustille la fan-base, mais pour moi c’est trop : j’en suis venu à ne plus supporter la vue d’un minishort ou d’une paire de pieds nus à l’écran, c’est dire ! Alors vous allez me rétorquer que je chipote et que ce n’est que du détail. Sauf que – désolé – mais le rythme et la structure du film pâtissent clairement de toutes ces boursouflures. A bien tout prendre, on se rendra notamment compte que tout l’arc Sharon Tate est clairement un arc mort. Toutes les scènes qui le composent ne sont là que pour montrer des décors, des références et le joli petit corps de Margot Robbie qui défile en habits (légers) d’époque. Au-delà de ça, cet arc est totalement vide. Idem, à vouloir cabotiner formellement autour de certaines scènes, comme celle dans le camp de hippies par exemple, Quentin Tarantino créé des séquences très longues qui en deviendraient presque des films à part entière. En procédant ainsi, ces longues scènes finissent par phagocyter l’intérêt au point que la transition vers un autre personnage entraine inévitablement une brisure dans le rythme. Du coup, ce « Once Upon A Time… » peine a exister en tant qu’entité pleine et entière et se transforme vite en une sorte de film à sketchs dont on a du mal à suivre la finalité. D’ailleurs, les raccords entre ces scènes sont souvent maladroits : c’est par exemple le cas de tout ce qui concerne la séquence spoiler: « Rick et Cliff en Italie »
    . Et même si l’ami Quentin semble assumer totalement cette rupture notamment en basculant vers un type de narration différente, je trouve que ça participe malgré tout à un hachage du rythme et de l’intrigue. Personnellement, je trouve vraiment que la dernière grosse séquence ( spoiler: celle où Manson vient pour accomplir son carnage
    ) ressemble plus à un rajout qu’à un final. En termes de tension et d’attention, moi, ça m’a vraiment pénalisé. En cela, ce « Once Upon A Time » ressemble vraiment à la démarche d’un « Inglorious Basterds » : au fond les scènes prévalent sur l’histoire et n’existent que pour être au service des acteurs plus qu’elles sont au service d’une intrigue ou d’une dynamique globale. On peut aimer. Mais moi ça me pèse. Ça me pèse parce qu’au fond j’ai suivi tout ça sans vraiment savoir où j’allais. Et à raison puisqu’au final on va un peu nulle part. Parce que si on s’interroge un peu sur la finalité de ce film on se rendra vite compte qu’il y a un os. C’était quoi l’objectif ? Montrer deux visages d’Hollywood entre d’un côté l’acteur qui explore tout le côté factice d’Hollywood et de l’autre le cascadeur, celui qui aborde le vrai quartier qui existe derrière les studios ? On sent à un moment qu’il y a un peu de ça, mais ça s’égare vite sur le dernier tiers, et surtout c’est totalement pollué par l’arc Sharon Tate. Est-ce que le but était au contraire de faire une sorte de panégyrique d’Hollywood en offrant une image de ce monde volontairement fantasmé car – par définition – il s’agit d’un monde qui fonctionne comme une usine à fantasmes ? Oui, c’est en tout cas ce que suggérerait la fin : poussant le fantasme jusqu’à spoiler: réécrire l’Histoire. Car après tout Hollywood c’est aussi ça : créer les histoires et le monde qu’on veut. Là encore on est dans une démarche très proche de celle de « Inglorious Basterds ».
    Bref, oui, il y a plein de trucs intéressants dans ce film. Ça en dégorge de partout. Seulement voilà, au lieu de faire l’effort de sélectionner, d’élaguer et de travailler la cohérence de son film, pour ce coup-ci Quentin a préféré faire des choix plus égoïstes, égotiques, récréatifs, s’appuyant sur la liberté que les spectateurs lui concéderont de par son statut. Alors oui, ça peut plaire, mais donc moi, ça m’agace. Ça m’agace parce que « Once Upon A Time In… Hollywood » aurait pu être un grand chef d’œuvre. Tarantino pouvait le faire. Il savait comment le faire. Mais au lieu de ça il a préféré céder à ses tics, son égo et certaines autres facilités. Mais bon après tout c’est son droit. C’est lui l’auteur. Il fait ce qu’il veut. Et je suis d’ailleurs certains qu’ils seront beaucoup ceux qui, là-dedans, sauront s’y retrouver. Mais que voulez-vous, on ne se refait pas. Moi dans tout ça, je ne peux m’empêcher de voir le verre à moitié vide. Peut-être sera-t-il davantage rempli la prochaine fois. Qui vivra verra… Après, ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Hubert Guillaud
    Hubert Guillaud

    118 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 décembre 2019
    Tarantino n'a plus rien à dire, mais le dit fort. Tout est pathétique ici : jeu des acteurs, vide intersidéral des dialogues, scènes pour elles-mêmes... Fuyez !
    yO0f’s
    yO0f’s

    23 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 mai 2020
    À film trop long, critique trop longue. Pour introduire sa classique scène de fin, son célèbre final, Tarantino a glissé intelligemment un subtil message subliminal spoiler: avec l’extrait sur la télévision allumée « And right now, the moment that you are all waiting for ! »
    . Déjà c’est un poil présomptueux, mais en plus et par dessus tout, mais qu’est ce qu’on aura souffert avant d’y arriver ! Alors bien sûr on connait le style du réalisateur, par contre faire trop long rien que pour faire trop long, nous faire poireauter pendant plus de 2h30 d’un bric-à-brac de scènes interminables, insipides et inutiles, juste pour arriver à une de ces scènes finales qui ont fait la réputation du Grand Tarantino, c’est un peu se moquer de nous. Commençons par les acteurs. Dicaprio ? Très grand professionnel, il est excellent et joue son rôle à merveille, heureusement qu’il était là pour nous aider à supporter cet ennui interminable. Brad Pitt ? Excellent aussi, chapeau l’artiste, par contre je ne trouve aucun intérêt à ce qu’un acteur de son calibre ait ce rôle secondaire, au contraire un acteur moins connu aurait suscité bien plus de curiosité. Margot Robbie ? Bien, enfin pour ce qu’elle avait à faire, à savoir jouer une histoire à dormir debout, ce n’était pas très compliqué non plus. Al Pacino ? Pourquoi pas, mais ce n’est pas comme si son rôle était un argument de taille, contrairement à d’autres de ses rôles. Bref, ce casting là est somme toute l’appât du cinéphile. Maintenant le film, je lui donne une étoile car il y a de l’originalité dans la réalisation et une qualité dans les prises de vue et les décors. Sinon c’est simple, « Once upon a time in Hollywood » n’avance pas, il tourne en rond, le scénario n’a rien d’intéressant, il est totalement décousu et ne captive pas un quelconque intérêt. Au début oui un peu, mais à force d’attendre sans trouver un sens aux différents événements, attendre encore et toujours, on finit par s’en lasser définitivement. Il se passe une chose, puis après Tarantino nous dit vous savez quoi ? oubliez, c’était sans trop d’importance en fait, maintenant je vous propose de voir plutôt ceci, cela, et ainsi de suite... Pour ses précédents films ça marchait très bien, moi même j’en suis fan, parce qu’il y avait une certaine cohérence, un lien tangible, un cheminement intéressant. Mais là non, ça ne rimait pas à grand chose, c’est l’ennui total tout simplement. Si je devais décrire ce film ce serait comme un épisode des Simpsons : ça commence avec une histoire, ça dresse une première problématique, et là en plein milieu on laisse tout ça de côté puis on repasse à une autre histoire, enfin pleins d’autres qui sont loins de déchaîner nos passions. spoiler: Rien que pour nous montrer d’où vient le lance-flamme ou comment Cliff sait se battre on va y passer à chaque fois 20min.
    Très sincèrement faire trop long je veux bien, on en a vu des films de 3h, mais il faut que ça ait un sens, un réel intérêt derrière, qu’on estime que c’est le temps nécessaire et incompressible pour raconter un ensemble de faits tous aussi importants les uns que les autres à l’intrigue. Là, parce que c’est « du Tarantino », parce que c’est son style, sa signature, on va devoir acquiescer qu’il se fasse autant plaisir à rallonger des scènes inutilement, juste pour nous montrer son talent, que l’intrigue soit dénudée de toute cohérence et trouver ça normal, ou même génial ? Soyons réalistes et osons le dire : c’est plus Once upon a time...dans les coulisses d’une arnaque !
    FB27
    FB27

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 août 2019
    Film archi nul, du début à la fin. Très ennuyeux. Aucune histoire...
    A EVITER ABSOLUMENT meme en cas de très mauvais temps.
    Mickael Frezza
    Mickael Frezza

    19 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2019
    On est bien chez Tarantino humour tension acteur parfait scénario un poil oublier mais quand on connaît la vrai histoire on est sur le cu de ce qu'il en a fait avec un final inoubliable ce film ne fait pas parti de mes préférés de lui mais il faut le reconnaître il rentre parfaitement dans sa filmographie un grand bravo à toute l'équipe du film Tarantino à encore frappé
    GrandSephiroth
    GrandSephiroth

    58 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2019
    À suite de Django Unchained et des Huit Salopards, Tarantino utilise le western comme mise en abyme pour approfondir son attachement à la culture des années 1960, dont il se plaît toujours à extraire des musiques au style résolument rétro. Il choisit précisément l’année 1969 pour l’avènement du Nouvel Hollywood et sa représentation de sujets tabous comme la violence et la sexualité. Tandis que Nixon succédait à Johnson en parallèle d’un mouvement de lutte LGBT aux États-Unis, De Gaulle démissionnait de l’États Français suite aux événements post-mai 68, aboutissant à une révolution sexuelle toujours plus présente. Tarantino reprend Leonardo DiCaprio (Django Unchained) et Brad Pitt (Inglorious Basterds) dans les rôles respectifs de Rick Dalton et de Cliff Booth, une ancienne star d’une série de western et sa doublure de cascade tentant de revenir sur le devant de la scène dans un Hollywood qui semble bien les avoir oubliés.

    Si on la voit malheureusement assez peu, Margot Robbie (Suicide Squad, Moi Tonya, Terminal) est bien la troisième star du film dans son rôle de Sharon Tate, célèbre actrice mariée à Roman Polanski et assassinée en 1969 par des disciples du criminel Charles Manson, ces deux derniers étant bien interprétés dans le film (au même titre qu’un certain Steve McQueen). On trouve aussi Al Pacino (Heat, L’associé du diable, Insomnia) dans le rôle d’un producteur s’intéressant à Rick Dalton ainsi que Kurt Russell (Boulevard de la Mort, Les Huit Salopards), chargé de gérer les cascadeurs sur le tournage de la série avortée Le Frelon Vert, clin d’œil au film Grindhouse dans lequel il jouait un cascadeur. Lors de cette dernière séquence, un hommage intéressant est fait à Bruce Lee, alors sous les traits de Mike Moh (non étranger aux arts martiaux pour ses interprétations de Ryu dans les web-séries Street Fighter), dans une confrontation volontairement caricaturale mais terriblement badass au niveau de l’action et de l’humour qui s’ensuit.

    Une des grandes qualités du film est son ambiance respectant parfaitement l’époque dans laquelle il s’inscrit. Outre des classiques musicaux comme « Hush » (Deep Purple, 1968) et Ramblin' Gamblin Man (Bob Seger, 1969), de nombreuses affiches reprennent le style très marqué des années 1960 avec le visage de Rick Dalton à l’intérieur de ses plus grands classiques. Mais One upon a time in Hollywood traite avant tout de la désuétude grandissante des artistes qui, une fois passés de mode, se font vite oublier au profit de nouveaux arrivants dans une sorte de déshumanisation d’une société pour laquelle le seul succès compte. Cela donne lieu à des séquences marquantes incitant DiCaprio à s’énerver contre lui-même et à tout casser à la manière d’un Loup de Wall Street, et à Brad Pitt à tenter vainement de revoir un vieil ami dans un ranch où il jouait autre fois. Et que dire de Margot Robbie, qui peine à se faire reconnaître en allant au cinéma voir un film dans lequel son personnage était en vedette des années auparavant.

    Ce rejet est toutefois compensé par une notoriété indélébile marquant les mêmes artistes, notamment visible lorsque la petite fille jouant dans le western, brillamment jouée par Julia Butters, affirme à Dalton spoiler: qu’elle n’avait jamais vu quelqu’un jouer aussi bien
    alors que son attitude hautaine ne le présageait pas du tout quelques minutes auparavant. Et même si Sharon Tate met du temps à se faire reconnaître, elle y arrive tout de même spoiler: grâce à un ancien du cinéma et est demandée pour une photo à côté de l’affiche avant d’admirer la véritable Sharon Tate à l’écran
    . Bien sûr, Tarantino utilise une fois de plus la violence pour marquer les conséquences de la concurrence sociétale entre les gens, mais surtout la schizophrénie particulière qu’un acteur peut ressentir lorsqu’il passe sa vie à jouer dans des fictions. La scène de l’agression est génialissime à souhait avec un Brad Pitt spoiler: qui dégomme les hippies les uns après les autres et DiCaprio qui finit celle qui atterrit dans la piscine en sortant le lance-flamme qui lui avait servi pour un de ses films phares
    . Entre hommages appréciables et thématiques pas toujours abouties, Once upon a time in Hollywood a de quoi diviser. Il n’en reste pas moins un très bon film marquant une fois de plus le grand talent de son réalisateur !
    Xavier D
    Xavier D

    48 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 août 2019
    Ça y est on a remis la couverture chaude celui qu'on met quand on a froid c'est celui de Tarantino. Une déclaration d'amour au cinéma pour le cinéma dont la durée de film équivaut à une étoile filante. On a constamment le sourire, on rit, on s'étonne et au finale on est complètement dans le film même après en être sortie. Toujours autant de guest dans un casting de haute volé dont l'interprétation est de rigueur enclin à l'humour noir pur et dure dont la longue ligne des films de cinéaste qui ne fait pas de cameo cette fois ci. Le scénario simple dans la vie donc d'un comédien, en perte de vitesse et de sa doublure à Hollywood se déroulant en deux partie l'un montrant l'envers du décors des studios et l'autre une sorte de vengeance d'où le violence qu'on attendait arrive enfin et aussi énorme comme fait Quentin dans tous ces films. Une comédie satirique avec le cadre de l'époque, la musique, les décors, de lumière. Une sorte de démonstration de la passion de cinéma que Quentin à eu dans sa carrière. Brillant !
    la banquiz
    la banquiz

    23 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 août 2019
    Sans doute le film de Tarantino qui divisera le plus les avis, mais c'est à mon goût, une énième réussite pour le réalisateur.
    Once Upon a Time In Hollywood est différent de ses derniers films, on assiste pas à autant de massacres comme on pourrait en voir dans ses films depuis Inglourious Basterds. On se rapproche plus d'un Pulp Fiction, avec un scénario complètement barré, dans lequel au final, il ne se passe pas grand chose. Moins de scènes folles, un scénario moins complexe, pourtant Tarantino nous propose encore une magnifique oeuvre, grâce notamment à son duo d'acteurs DiCaprio/Pitt que j'ai adoré et une mention spécial pour Brad Pitt que je trouve toujours au sommet de sa forme et qui était totalement fait pour incarner ce personnage de Cliff Booth.
    Bref, en plus d'être d'être drôle et d'avoir son lot de scènes surprenantes, on retrouve la touche du réalisateur avec ses dialogues sans ni queue ni tête, ses clins d'oeil, ses acteurs favoris et ses scènes "gores", toujours maîtrisées de façon remarquable.
    Au final, seul ceux s'attendant à des grosses scènes "tarantinesques" seront déçus, les amateurs de cinéma ne pourront qu'apprécier, car ce film a tout les atouts pour s'inscrire dans les meilleurs films de 2019, allant des prestations des acteurs, jusqu'aux décors d'un Hollywood des années 60.
    Mon dernier conseil serait juste de se renseigner sur le meurtre de Sharon Tate avant d'aller voir le film, ça ne pourra que vous le faire apprécier encore plus. Bravo Quentin.
    Audrey L
    Audrey L

    559 abonnés 2 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2019
    Quentin Tarantino a sorti sa machine à voyager dans le temps et nous propulse droit dans les années 60, aux côtés d'un acteur qui a peur de devenir has been (Leonardo DiCaprio, convaincant) et son cascadeur, un gars droit dans ses bottes (Brad Pitt, impeccable). Les deux premières heures sont un véritable chant d'amour au septième art qu'adule tant Tarantino, et vous êtes bons pour la chasse aux références, les cinéphiles (comme moi) ont les yeux écarquillés devant tant de richesses : les affiches, les titres de films, le "fameux cri" (placé dès l'ouverture !), la marque Red Apple, les plateaux de tournage, les faux raccords exprès (sonores avec les clés de voiture qu'on ne devrait pas entendre, et visuels avec les coupes sursautant d'un plan à l'autre)... Clairement, le montage parfait, couplé aux musiques vintage et à l'ambiance rétro, on valide. Surtout si l'on passe par la case "western", on se dit que Tarantino aurait pu nous conter mille histoires de cowboys, car les quelques minutes de saloon et de duels au soleil nous tiennent les yeux grands ouverts. Mais lorsqu'on aborde la troisième heure, on tombe de haut : rien ne va plus, comme si Tarantino avait vu trop grand, s'était perdu en chemin, pour arriver à un final foutraque. On passe ainsi des codes du western à ceux du cinéma d'horreur (séquence des hippies dans la carrière qui pompe tout sur Hitchcock) sans aucune transition, ni utilité, d'ailleurs (toutes les scènes avec les hippies sont bonnes à mettre à la poubelle, complètement tirées par les cheveux et hors-sujet). C'est aussi lors de cette troisième heure qu'on se résigne à penser que Margot Robbie ne sert strictement à rien, quel dommage pour un réalisateur qui a offert des rôles féminins somptueux (Kill Bill, Pulp Fiction...) ; et le final tiré d'un nanar sanguinolent nous réveille d'un véritable ventre mou, mais sans qu'on comprenne ce que cela fiche là (gratuit et n'apporte rien à l'intrigue si ce n'est une échappatoire bancale pour conclure le film comme on peut). Le film aurait vraiment gagné à se terminer vers les deux heures, car on serait restés sur une impression de film excellent et intelligent, des références filmiques à la pelle pour les cinéphiles, et une scène post-générique que peu ont compris : Red Apple est la marque de cigarettes fictive de Pulp Fiction, qui avait été critiqué (entre autres) pour...ses publicités (un beau pied-de-nez de Tarantino, la boucle est bouclée). On retiendra surtout le magnifique chant d'amour au cinéma des deux première heures.
    TakkoNyudo
    TakkoNyudo

    9 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 novembre 2019
    Plus long que l'éternité, d'un ennuie mortel... On attend que le film commence... malheureusement à la fin!
    amateur_de_film.
    amateur_de_film.

    7 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2019
    Dans l'ensemble c'est un bon film, de très bons acteurs, un très bon réalisateur, donc ça ne pouvait pas être mauvais.

    Pour autant, quant on voit le casting on pouvait en attendre plus.

    Le film est long (plus de 2h30). Quant un film est aussi long il doit nous tenir éveillé et actif. Or, pour du Tarantino, ça bouge pas beaucoup (sauf la scène de fin où pour le coup ils en font un peu trop, comme si le film voulait se rattraper pour les 2 heures précédentes). En plus c'est plutôt décousu, notamment dans la première moitié du film.

    En gros le manque d'action risque de peser un peu si vous aimait du Tarantino classique. Mais pour le reste, c'est un bon film, même si l'intrigue met à mon goût trop de temps à arriver.
    Caine78
    Caine78

    6 062 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Quentin Tarantino est désormais probablement le seul cinéaste dont chaque nouveau film est un tel événement, « Once Upon a Time... in Hollywood » ne dérogeant pas à la règle. Période, contexte historique, casting, promotion, bande-annonce... Tout avait été soigneusement réuni pour que les amateurs de cinéma soient surexcités à l'idée de cette sortie nationale. Pourtant, le résultat a (légèrement) divisé, repartant même bredouille de Cannes où le jury a préféré récompenser pour la mise en scène... les frères Dardenne (on ne rit pas). D'ailleurs, j'ai moi-même mis un peu de temps pour savoir si celui-ci m'avait vraiment plu. Il est vrai que QT brouille, comme souvent, les pistes, n'offrant pas exactement ce que l'on pouvait attendre d'un tel projet. Cela peut déconcerter, voire décevoir certains, mais c'est aussi tout à son honneur de proposer une œuvre inattendue, notamment dans son déroulement. Vous dire que j'ai tout adoré serait toutefois mentir : parfois, le réalisateur se complaît un peu dans la lenteur et sa virtuosité, si bien qu'on se demande ce qu'il a pu se passer durant ces longues minutes. Je pense notamment à toute la partie touchant spoiler: le tournage du western
     : certes, ce qu'il fait avec la caméra est assez prodigieux, mais on se demande quand même où il veut en venir, si ce n'est cette mise en abyme poussée, pour le coup, vraiment très loin. N'empêche, quel esthète exceptionnel. Se plonger avec lui dans les 60's est un délice de pratiquement tous les instants. Je me suis régalé comme rarement devant cette reconstitution incroyable, ces décors, ces couleurs, la passion du cinéma transpirant à tous les plans, notamment à travers toutes ces salles et le nombre d'affiches proprement hallucinant : elles mériteraient d'être comptées tant elles apportent un charme incommensurable à l'entreprise. L'auteur de « Pulp Fiction » n'a également pas son pareil pour offrir des personnages inoubliables, mélangeant joyeusement rôles fictifs et réels, quitte à ne les faire apparaître qu'un instant spoiler: (Steve McQueen, les membres des Mamas and Papas, un peu plus longuement Bruce Lee, pour ne citer qu'eux)
    , donnant à cet univers beaucoup de personnalité, crédible, cohérent tout en faisant fi du réalisme, quitte à prendre un grand nombre de libertés, voire à réécrire allègrement les événements de l'époque. Beaucoup de séquences mémorables, dues aussi bien à la mise en scène, l'écriture que l'incroyable talent de Tarantino pour créer des scènes spoiler: (le trajet en voiture de Roman Polanski et Sharon Tate sur « Hush » de Deep Purple : un régal)
    , des situations jubilatoires : spoiler: le combat entre Cliff Booth et Lee, la « visite » de ce même Booth dans le Ranch Spahn, virant presque au film d'horreur par son ambiance et sa tension impressionnante.
    Sans oublier, bien sûr, l'hallucinante séquence finale, où Tarantino se lâche complètement dans un summum de violence proprement ahurissant, spoiler: humiliant littéralement les membres de la « famille » Manson pour en faire des bouffons à peine convaincus de leurs motivations
     : magistral. Et ce avant de conclure sur une note beaucoup plus douce : le cinéma spoiler: ayant le pouvoir de réécrire l'Histoire (comme dans « Inglourious Basterds »)
    , notamment dans ses moments les plus tragiques. Bande-originale de qualité, à défaut d'être la plus marquante de son auteur. Enfin, niveau casting, il est presque aussi fantasmatique que ceux qu'Hollywood pouvait proposer à l'époque : Leonardo DiCaprio, magistral après quatre ans d'absence, Brad Pitt, charismatique à souhait spoiler: (à qui l'irrésistible chienne Brandy ferait toutefois presque de l'ombre!)
    , Margot Robbie, dont on pouvait néanmoins attendre un peu plus, l'étourdissante Margaret Qualley, ou encore Al Pacino ou Kurt Russell en seconds rôles de (très grand) luxe. Donc oui, je comprends les réserves, qu'on ne se soit pas retrouvé dans certains choix d'écriture insolites. Mais l'essentiel est ailleurs : une claque visuelle comme on reçoit une ou deux par an (grand maximum!), du cinéma avec un grand C, un monde dans lequel j'ai souvent adoré me perdre, régulièrement fasciné par les figures croisées, regrettant presque que certaines n'aient pas réellement existé... « Once Upon a Time... in Hollywood », ou le septième art rêvé par Quentin Tarantino.
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