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Max Rss
168 abonnés
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3,0
Publiée le 2 juillet 2019
A vrai dire, les premiers films de Stanley Kubrick ne m'ont jamais trop attiré. Mais bon, il faut bien y passer. Il s'agit quand même d'un maître du cinéma. Même s'il reste encore très décrié. Bref. Cette "Ultime razzia" m'a donné cette impression : si ce film n'avait pas été une oeuvre de Kubrick, il y a, à mon avis, bien longtemps que l'on en parlerait plus. En un peu plus d'une heure vingt, j'ai vu des qualités bien sûr : une bonne réalisation ainsi qu'une structure narrative intéressante. Eparpillée façon puzzle comme disait un certain. Mais à part ça, c'est vraiment très banal. Les préparatifs du braquage se suivent d'un oeil légèrement distrait. Et, le braquage en lui-même, s'il est bien mené, il n'est pas non plus exaltant. Idem pour le casting, emmené par un bon Sterling Hayden, mais que l'on a vu bien meilleur ailleurs, à commencer par chez Kubrick dans "Docteur Folamour". Certains disent qu'il n'y a pas de Kubrick mineur, je m'inscris en faux, pour moi, celui-ci en est un.
En étant indulgent on pourrait se dire que ce "The Killing" est d'avantage un film sur le braquage qu'un film de braquage, mais je dirais plutôt qu'il n'est aucun des deux tant le jeune Kubrick de l'époque ne creuse rien, ni n'excelle dans l'un des deux. Je trouve le film manquant d'identité, de caractère, et le suspense ne prend tout simplement pas. De plus il n'y a à mon regret pas vraiment de chute ni de double-lecture dans cette histoire assez superficielle devant laquelle nous sommes un spectateur passif et ennuyé. Je croyais qu'il n'existait pas de Kubrick mineur mais il y a en fait ses trois premiers films.
"L'ultime razzia" fait partie des premières expériences cinématographiques du géant Stanley Kubrick, n'espérez donc pas y voir une profondeur similaire aux bijoux de sa fin de carrière. Ce thriller assez simple est néanmoins tout public. C'est d'ailleurs le film préféré de Spielberg chez ce metteur en scène, et bizarrement, ça ne choque pas, il ne faut pas trop brusquer ce malheureux avec des "2001: l'odyssée de l'espace" ou encore "Eyes wide shut"...(poor Steven). "L'ultime razzia" n'est pas indispensable à voir pour tout admirateur de la patte monstrueuse et talentueuse de ce réalisateur, sauf si ça vous titille pour connaître davantage les travaux du génie Kubrick.
Avant de s'attaquer à la partie intelligente de son cinéma, Kubrick... (par intelligente j'entend, s'attaquer à des histoires jamais vues, nous proposer des films profonds, travaillés en profondeur, avec un message voire même plusieurs) ...pour son troisième films nous propose un thriller bien construit, même très bien construit, même si au premier abord on pourrait se dire: "un film de gangsters et une histoire de hold-up, rien de plus banal". Le film est simple et va où il doit aller, y'a pas de réflexion derrière ou quoi que ce soit, voilà pourquoi ce n'est pas un film intelligent, ce qu'il ne veut pas dire qu'il est mauvais, il reste très bon et cela grâce évidement au talent de tonton Stanley qui propose une réalisation et une mise en scène très soigné, ainsi qu'un montage intéressant, l'on suit le hold-up ainsi que la préparation de ce dernier de plusieurs vues, difficile à expliquer, on suit le tout un peu à la manière du film "angles d'attaque", sous différentes formes, un coup on suit un des gangsters et op on revient quelques minutes ou heures plus tôt pour en voir un autre se préparer ainsi de suite, ce qui rend le film assez dynamique et bien foutu.
Voilà dans l'ensemble ça reste du bon boulot, Kubrick n'est certes pas encore à son apogée mais nous livre un très bon policier sans prétention.
Un sommet du film policier, réaliser par le grand Stanley Kubrick, chaque scène est parfaitement soigné et dans l’ensemble le film est absolument jubilatoire !!!!
Parmi les influences majeures de Tarantino pour son Reservoir Dogs ! Un groupe de malfrats décident de faire un gros coup qui ne va pas forcément se passer comme prévu.... Sur le papier, un projet somme toute classique dans la mouvance d'un Quand la ville dort de John Huston, mais c'était sans compter sur l'obsession de Kubrick pour le sens du détail, pour des structures narratives qui éclairent d'elles-même la nature du récit. Or la construction ici a quelque chose de terriblement novateur pour l"époque, se déployant façon puzzle éparpillé à partir de plusieurs repères temporels pour nous dévoiler par petites touches les personnages clés et les germes, d'abord invisibles, du drame... Fabuleux !
Un film de gangster noir maîtrisé à la perfection par le maître Kubrick. Doté d'une structure narrative sans accroc et d'acteurs formidable, ce long métrage passionnant signe le début de la carrière de ce génie avec brio !
Pour ses débuts Kubrick fait fort, il apporte ici une narration originale qui déroute tant il est rare de voir des morceaux de séquences se répéter dans un film d’action. De plus, l’histoire démarre avec beaucoup de bavardages, ce qui peut lasser, mais prend de plus en plus d’intérêt au point d’offrir une fin de film véritablement passionnante et le reste s'oublie. Enfin, on voit venir le final extravagant avec la vielle valise pourrie et le petit chien, on s’y prépare avec un sourire de spectateur heureux. C’est un bien beau spectacle que Kubrick nous offre avec une femme fatale originale par ses excès caricaturaux, un meneur d’homme d’une grande humanité ce qui est paradoxal et des seconds rôles exceptionnels tenus par des vieux briscards que nous connaissons tous. Quand Kubrick ne se prend pas au sérieux il échappe à toute critique cinématographique car sa mise en scène est belle et personnelle mais dès qu’il se veut convaincant et démonstratif mon admiration pour lui tombe car ses certitudes ressortent beaucoup trop. Il en devient lourd. Ici, il reste léger presque en permanence comme Sterling Hayden qui y trouve un de ses meilleurs rôles.
Un Kubrick des débuts intéressant dans sa conception et sa narration. Une histoire certes simple et classique mais la construction des personnages, leur interaction ainsi que ces nombreux retours en arrière en font un film sans aucun temps mort sortant du lot de ce genre bien en vogue dans ces années.
Une jolie petite histoire de braquage. Le scénario reste cohérent, et on passe un bon moment. S.Kubrick nous raconte une histoire d'une manière assez originale, mais qui ne nous fait pas perdre le fil de l'histoire.
Un braquage d'hippodrome mené d'une main de maître par l'un si ce n'est le plus grand réalisateur de tous les temps. Il s'agit notamment de l'un de ses premiers films, avec un budget minuscule ( 320 000 $ contre 11 000 000 $ pour 2001: Odyssée de l'espace) et qui figure pourtant parmi mes préférés.
Premier film réellement connu du réalisateur d'Orange mécanique, l'Ultime razzia (c'est son troisième) est pourtant loin d'être la plus grande réussite de Kubrick. Johnny Clay est un truand qui vient juste de sortir de prison, il décide alors d'organiser le casse d'un hippodrome avec plusieurs complices. Inspirant Tarantino dans le déroulement de son intrigue finale pour Jackie Brown (scène finale repris par différents angles) et pour le principe de base (Reservoir Dogs), le film de Kubrick est pourtant loin de nous tenir haleine comme les deux références précédemment cités. En effet, longuet, manquant de rythme, on se trouve à l'intérieur du casse et pourtant l'impression d'y être totalement étranger demeure. Même la fin, sanglante, ne nous émeut pas. Elle est une chronique déjà annoncé d'un film qui tourne parfois en rond et dont le final, volontairement répétitif, ne nous apporte rien, sinon 20 minutes qui nous paraissent des éternités. Les acteurs, ainsi que la photographie (toujours parfaitement maitrisé chez Kubrick) sont les seuls éléments qui permettent au film de Kubrick de gagner en relief. Dommage et à conseiller aux fans du genre.
"L'Ultime razzia" est le troisième long-métrage de Stanley Kubrick mais c'est également le premier d'une longue lignée de films très appréciés (et souvent surestimés) par le public, d'après les notes et critiques. Dans cette œuvre, Kubrick raconte comment un groupe de malfrats va organiser le braquage des caisses d'un hippodrome. Leur plan est minutieusement préparé et ils espèrent ainsi pouvoir voler environ 2 millions d'euros (une très belle somme pour l'époque). Sauf que la gourmandise d'une femme de l'un des malfrats risque de tout faire rater. Comme bien souvent dans les films de Stanley Kubrick, l'histoire racontée n'est pas inintéressante mais le récit manque de rythme et cela nous empêche d'être réellement captivés. On suit les gangsters chacun de leur côté (et parfois ensemble) sans jamais vraiment s'inquiéter sur leur sort, sur la réussite du braquage. Le comble étant qu'après 1H20 de film, où l'ennui n'est jamais très loin, on assiste à une fin des plus décevantes. Elle sonne comme un pétard mouillé, on s'attend à ce que le récit se réveil enfin vraiment dans les dernières minutes mais non, même pas. Néanmoins, le braquage est en lui même assez plaisant à suivre, dommage qu'il soit accompagné (comme l'ensemble du film), d'une BO désagréable à écouter. "L'Ultime razzia" est donc un autre des films de Kubrick surestimés. Heureusement que la durée ne dépassait pas l'heure et demi et que le braquage était bien pensé, parce que le reste ne vaut pas grand chose.