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    Nevada
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    benoitG80
    benoitG80

    3 314 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juin 2019
    « Nevada », un film magnifique d’une puissance rare, où l’humanité frémit et émerge de toutes parts, pour nous émouvoir secrètement mais totalement !
    Matthias Schoenaerts dégage dans son rôle de prisonnier taiseux un magnétisme fou qui nous envoûte littéralement...
    Au contact de Marquis, ce superbe mustang sauvage et fougueux, cet être dur et froid, véritable bloc de chair et de muscle, qui cache une sensibilité à fleur de peau va découvrir ce que signifie communiquer et surtout aimer, en découvrant sa part d’humanité auprès d’un cheval qui a lui aussi tout à apprendre de l’homme !
    Une communion intense de tous les instants et ainsi une possibilité de rédemption et de pardon inespéré pour ce dur à cuire muré dans son silence, dont des moments de grâce resteront à jamais gravés dans nos mémoires...
    On observe ainsi toute une reconstruction qui s’opère, à travers ces deux êtres qui apprennent à communiquer, à ressentir de l’affection et des sentiments, où Roman s’humanise complètement au contact de ce cheval à son image, tandis que Marquis apparaît tout à coup enfin tendre et en demande de caresses de ce maître qu’il découvre après sa vie de liberté !
    C’est à ce niveau, quand l’affect se met en place, que le film tient toute ses promesses, et la réalisatrice, Laure de Clermont-Tonnerre, le fait de manière habile et admirable !
    Malgré une dignité et une humilité évidente, ce témoignage est d’une intensité tellement incroyable, que le spectateur est saisi d’une grande émotion...
    Un film d’une grande beauté qui nous plonge dans un univers carcéral étouffant, tandis que tel un paradoxe, ces superbes grands espaces aux alentours sont évidemment synonymes de liberté et de respiration, ce que chacun de ces hommes au contact de ces chevaux, peut enfin espérer simplement enfin connaître...
    Bravo !
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2019
    Pas encore tout à fait âgée de 36 ans, la comédienne française Laure de Clermont-Tonnerre est dorénavant installée à Los Angeles et elle semble vouloir mettre sa carrière d'actrice entre parenthèses afin de se consacrer à la réalisation. Il faut dire que "Nevada", son premier long métrage, prouve de façon indubitable qu'elle a des dons pour cela : l'art de raconter une histoire, de se situer dans l'émotion sans tomber dans la mièvrerie, le sens du rythme, la justesse des plans, la direction d'acteurs, etc. Après Tavernier dans "Dans la brume électrique", elle prouve que des réalisateurs et des réalisatrices français peuvent faire des films américains tout aussi bons, voire meilleurs, que ce que font les réalisateurs locaux. Aimant la nature et les animaux, Laure de Clermont-Tonnerre est également très intéressée par tout ce qu'on peut faire en matière de réhabilitation dans les prisons. Sur ce sujet, elle avait réalisé un court-métrage en 2014 : "Rabbit". Il s'agissait du portrait d'une femme, détenue dans une prison de haute sécurité de l'État de Washington, qui entamait un programme de réinsertion basé sur la cohabitation des détenus avec des animaux domestiques. Ici un lapin blanc. Autant dire que la réalisatrice s'est montrée très intéressée lorsqu'elle a appris que, dans plusieurs prisons des Etats-Unis, il existait des programmes de réhabilitation des prisonniers par les mustangs, ces chevaux sauvages qui pullulent dans l'Ouest américain et qui sont considérés comme étant un fléau pour les fermiers qui voient leur prés broutés par ces chevaux plutôt que par leurs vaches. Il est donc procédé régulièrement à des captures de ces chevaux dont beaucoup sont abattus. Un certain nombre sont envoyés dans des prisons afin d'être domestiqués puis vendus aux enchères. Une chance de rester vivants pour ces chevaux et de retrouver une voie pour les détenus retenus pour participer à ces programmes de dressage.
    Bien aidée par Kathleen O’Meara qui dirige le département psychologie/ psychiatrie des prisons californiennes, Laure a travaillé 5 ans sur son projet, visitant de nombreuses prisons pratiquant ce type de programmes et discutant avec des détenus. Elle a également reçu l'aide de Robert Redford, lui-même très branché cheval et qui, ayant vu son court-métrage et étant très intéressé par son projet, est devenu producteur exécutif du film. Pour personnifier le sujet qu'elle voulait traiter, elle a choisi de raconter l'histoire de l'un des prisonniers qu'elle avait rencontrés. Apparu très tôt dans le projet, Matthias Schoenaerts s'est beaucoup investi, participant lui-aussi à la visite de nombreuses prisons. Dans le rôle de Roman Coleman, dont les raisons pour lesquelles il est en prison ne sont données que tard dans le film (donc, on ne les divulgâchera pas !), il est magistral dans un rôle qui demande un mélange de force physique, de brutalité difficilement canalisée et de sensibilité à fleur de peau. On retrouve aussi avec plaisir Bruce Dern qu'on avait tant aimé dans ... "Nebraska" (Il lui reste encore un certain nombre d'états à honorer de sa présence !) et qui, ici, interprète le vieil homme qui pilote l'opération de dressage des chevaux dans la prison. A noter que plusieurs anciens prisonniers jouent plus ou moins leur propre rôle dans le film.
    Laure de Clermont-Tonnerre était tout à fait consciente que ce qu'elle tournait était proche d'un western, et, de ce genre, elle a gardé l'alternance de plans larges et de plans (très) serrés. Par contre, "Nevada" étant un film sur l'enfermement, que ce soit celui des prisonniers que celui des chevaux, elle a choisi le format 1.66 plutôt que le 2.35. La photographie du belge Ruben Impens, le directeur de la photographie attitré de Felix van Groeningen, est absolument splendide : cf., en particulier, la première scène, celle de la capture des chevaux, tournée à Misfits Flats, un lieu utilisé par John Huston dans "Les désaxés".
    FaRem
    FaRem

    7 406 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2019
    "The Mustang" est un drame carcéral qui essaie d'être positif en mettant en avant les bienfaits d'un programme avec les chevaux, mais qui n'élude pas la dureté de ce milieu impitoyable. Roman et son cheval Marquis sont identiques, deux êtres "sauvages" qui ont du mal avec les gens. Deux êtres que ce programme est censé aider. Les deux vont devoir mettre de côté leur appréhension pour apprendre à se connaître et à se faire confiance. La comparaison avec les deux est évidente d'ailleurs lors d'une scène du film, un personnage décrit le cheval et l'on pourrait croire qu'il parle de Roman tant les mots utilisés le décrivent parfaitement. Comme je l'ai dit au début, c'est un film qui traite également de la vie en prison donc ne vous attendez pas à voir une histoire uniquement sur Roman et son cheval. On apprend à découvrir cet homme incarcéré depuis 12 ans, son quotidien avec son détenu Dan, sa relation avec les autres détenus du programme et sa vie passée grâce aux visites de sa fille. Un ensemble qui fonctionne bien même si j'aurais aimé que l'histoire se focalise encore plus sur le programme et sur le lien naissant entre Roman et Marquis, car c'est ce qui offre les plus beaux moments du film alors que le reste laisse un certain gout d'inachevé avec des sous-intrigues pas toujours utiles. En somme, un bon et beau premier film porté par un très bon Matthias Schoenaerts.
    dominique P.
    dominique P.

    785 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2019
    C'est un drame très poignant mais aussi très dur à visionner.
    En effet, tout le long, on ressent la souffrance de ce prisonnier mais aussi la souffrance de son cheval et ce n'est pas facile, pas de tout repos.
    Il s'agit d'une histoire vraie, je veux dire par là que des vrais détenus aux USA s'occupent de chevaux sauvages.
    C'est bénéfique à la fois pour les chevaux et les détenus.
    J'ai apprécié ce film mais j'insiste sur le fait que c'est très éprouvant à visionner.
    zorro50
    zorro50

    109 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juin 2019
    Un très bon film, âpre, sombre et dur dans un pénitencier au Nevada. Matthias Schoenaerts le taciturne interprète à la perfection un rôle difficile qu’à une certaine époque on n’aurait pu confier qu’à Lino Ventura. Les dialogues sont rares mais les visages en disent long. L’émotion est si intense dans les moments forts, qu’elle vous arrachera quelques larmes même si vous êtes en bêton. L’osmose entre le cheval et l’homme est exceptionnelle
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    165 abonnés 1 427 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2019
    Sans beaucoup de mots, tout dans les yeux et l’attitude des personnages. Une histoire forte, poignante et très émouvante sans pour autant en faire trop. L’histoire d’une histoire tout à fait réussie, bravo. J’ajoute que l’acteur principal n’aurait pas pu apporter de meilleure interprétation tant il a su se montrer émouvant du début à la fin.
    Audace26
    Audace26

    6 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2019
    Un film maîtrisé de bout en bout. La froideur du milieu carcéral, la beauté sauvage de l'environnement où évoluent les mustangs sauvages...toute la narration, subtile et attachante, oscille entre ces deux mondes, si différents mais si proches a la fois. Les chevaux filmés avec talent et attachement apparaissent comme un outil thérapeutique pour ces detenus, condamnés a de longues peines.
    Le film est bouleversant parce qu'il raconte une certaine perception de la nature humaine où l humilité du monde animal nous oblige.
    Un grand et beau film où on peut sentir l inspiration de Robert Redford.....
    Francis S.
    Francis S.

    22 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2019
    Pour son premier long métrage, Laure de Clermont-Tonnerre établit plusieurs ponts intéressants.
    Entre la peine et la rédemption.
    Entre la prison et l'infini du Nevada.
    Entre l'homme et l'animal.
    Entre le cinéma français et le grand spectacle à l'américaine.
    Entre la violence contenue et l'amour indicible.
    Mathias Schoenaert sert tous ces desseins avec une force intérieure époustouflante.
    Il n'y a pas de happy end et pourtant c'est un film de foi, d'espérance et de charité.
    Un grand souffle d'air vrai dans ce monde si rance.
    Une réussite.
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2019
    Voilà un film qui pourrait marquer une carrière….Cette réalisatrice ( Clermont Tonnerre) à trente six ans, nous offre un film fort et original….Contrairement à " L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" De Redford, la relation entre le héros et les chevaux, n'est ni pacifique, ni poétique...On peut être surpris par une certaine âpreté du film, mais elle colle bien à l'univers carcéral;. Le film se passe dans l'Ouest américain, et nous offre de magnifiques plans séquences, à commencer par l'introduction, la capture des mustangs...ou la chevauchée de la fin du film, quand tous les prisonniers partenaires chevauchent leurs montures apprivoisées...Ce sont de vrais moments de cinéma, avec une photographie parfaite, et une musique émouvante… C'est vrai que c'est un film de prison, et que certaine scènes dans les cellules sont difficiles ( de même les relations entre codétenus) , voire violentes, mais cela sonne juste, (voire très informé) et la vie qu'on nous montre nous fait comprendre pourquoi, les prisonniers et les chevaux peuvent s'entendre (ils ont un même désir de liberté, Le cheval comme le prisonnier est sauvage, et je me suis demandé en voyant le film, si ce n'était pas au fond le mustang qui apprivoisait le criminel (et non l'inverse)...Le film est sans temps mort, et brillamment mis en scène….
    et même si la relation entre Matthias Schoenarts et le cheval (deux durs à cuire) ne m'a pas toujours convaincue, elle marque quelque chose de très cinématographique...Ne pas hésiter
    Claudine G
    Claudine G

    180 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2019
    Dans ce milieu carcéral où les prisonniers ont un passé chargé et où la violence, voire la haine se côtoient chaque jour, une once de bonheur surgit grâce à des mustangs sauvages qu'il faut dresser pour envisager de voir l'avenir sous un autre angle. Une sorte de thérapie où Roman (Matthias Schoenaerts) va retrouver un peu de sensibilité, voire de l'émotion, en charge de Marquis, cheval sauvage au caractère bien "trempé". Excellente réalisation. Il y des moments un peu longs qui reflètent la solitude dans laquelle sont les prisonniers, mais par contre de beaux paysages au début du film et surtout une fin incroyable...A voir
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 juin 2019
    Un film magnifique, un sujet fort que l'on ne connaissait pas.
    Nous avons vu le film en avant-première en présence de la réalisatrice adorable et passionnée, qui a répondu à nos nombreuses questions. Quelle belle relation que celle de cet homme avec ce cheval au sein de cette prison, au milieu de la nature désertique. Un très bon film !
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juillet 2019
    Roman (Matthias Schoenaerts) purge une longue peine pour avoir laissé pour morte son épouse. En prison, il s’est muré dans le silence, refusant tout contact avec sa fille. Son agent de probation lui propose un programme de réhabilitation : avec une poignée d’autres détenus, il aura en charge le dressage de mustangs destinés à la vente.
    Nevada tenait un sujet en or, une histoire vraie dont quelques photos sépia à la fin du film, portent le souvenir : une hippothérapie proposée aux détenus dans les États de l’Ouest américain.

    Le film s’intitule "The Mustang" dans sa version américaine. Le succès inattendu du film turc éponyme obligea Laure de Clermont-Tonnerre à lui trouver un autre titre pour sa sortie en France. Va pour "Nevada". "Utah" ou "Colorado" aurait également fait l’affaire.

    Comme l’affiche n’en fait pas mystère, il repose sur les épaules, musculeuses et mutiques, de Matthias Schoenaerts, qu’on retrouve dans des rôles similaires à ceux qu’il a déjà endossés dans "Bullhead", "De rouille et d’os" et "Maryland" – et dont on admire au passage la perfection de son accent américain.

    "Nevada" est un curieux mélange entre le film de prison et le film de chevaux. Une sorte de « prophète qui murmurait à l’oreille des chevaux ». Au premier, il emprunte les codes : ainsi du chantage exercé par le caïd de la prison sur Roman, dont le scénario aurait pu faire l’économie. Du second, il copie les tics : les longues séances de dressage, les cavalcades sur la plaine déserte…

    La métaphore est parfois pesante : en domptant le fier mustang, le héros cabossé va juguler la violence qui l’étouffe. Comme de bien entendu, cette thérapie le réconciliera avec sa fille. Sa rédemption attendue ne laisse guère de surprise dans un scénario cousu de fil blanc.

    Il n’est pas évident que "Nevada" trouve son public. Les films de prisons, réputés pour leur virile violence, attirent un public plutôt masculin. Les films de chevaux, au contraire, séduisent un public plutôt féminin. 55.000 spectateurs seulement sont allés voir Nevada en première semaine. La deuxième semaine a été un peu meilleure grâce à la fête du cinéma. Mais l’exploitation est globalement décevante.
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    164 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2019
    Un joli western carcéral pour évoquer la rédemption par le dressage d'un condamné plein de colère, incarné par le formidable Matthias Schoenaerts.
    Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
    gonin.robert
    gonin.robert

    4 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 juillet 2019
    Film destiné aux amateurs de chevaux.
    Très peu de mouvement , de la psychologie à deux balles , rien que de l'ennui
    Cool_92
    Cool_92

    243 abonnés 402 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juillet 2019
    Mouais un film de rédemption centré sur le dressage des Mustangs. Le pb ici est la lenteur assumée. J'ai trouvé le film lent et ennuyeux, il ne se passe pas grand chose. Le film oscille entre scène en prison et dressage de chevaux. Le film repose sur un formidable acteur.
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