Derniers Avis sur Jour de fête

Jour de fête de Jacques Tati est bien plus qu'un film, c'est une fenêtre ouverte sur la France d'autrefois...

Premier film de Jacques Tati, qui y interprète le facteur d'une petite commune (dont les habitants ont été utilisés comme acteurs), Saint-Sévère-sur-Indre, dans l'Indre. Le village est en ébullition en ce jour de fête, mais divers petits incidents vont venir perturber l'atmosphère. Court, ce premier film est il faut le dire un peu daté (il date de 1949, tout de même), et reste le moins grandiose des films de Tati, "Parade" mis à part, ce qui ne l'empêche pas ("Parade" non plus) d'être totalement regardable, et même plus encore. C'est une très belle réussite, poétique et sympathique, qui file le sourire tout du long de son visionnage. C'est juste que la maestria comique des films suivants n'est pas encore atteinte à 100%.

Très bonne prestation d' un Jacques Tati Chaplinesque qui excelle dans le comique de geste. L'Histoire en elle-même même n'est pas grandiose à première vu mais montre au finale l'influence des USA souvent en avance sur leur époque, ou du moins agissant différemment. C'est un film qui parle aux gens ruraux, montrant la vie des villages à l'époque de nos grands parents, c'est du coup, très sympathique à regarder.

Poétique, sentimental, pétri d’humour, Tati décrit la fête au village dans les années d’après-guerre à travers les pérégrinations de François le facteur, puis sa tournée « à l’américaine ». Un vrai bijou.

Ma seconde incursion dans la filmographie de Jacques Tati, après "Les vacances de Monsieur Hulot". Une comédie au style inimitable avec l'acteur-réalisateur, grand échalas dégingandé, gentille moquerie à l'égard des campagnards des années 40. Un humour burlesque truculent mais un ensemble qui a sérieusement vieilli. Pas mal.

" Jour de fête " sympathique comédie de Jacques Tati .

L’histoire se déroule à la fin des années 40 dans un petit village calme où des forains arrive pour installer la fête foraine qui doit avoir lieu prochainement dans le village . Le jour de la fête une des attractions retient l’attention du facteur du village ( Jaques Tati ) il s’agit d’un cinéma ambulant qui diffuse un documentaire sur la poste américaine qui nous montre que les postiers américains utilisent tout les moyens les plus rapides pour donner le courrier le plus rapidement aux gens . Le facteur du village qui se sent humilié d’être moins rapide que les américains pour distribuer le courrier va alors décidé de se lancée dans une tournée à l’américaine...

L’acteur Jaques Tati décide en 1949 de se lancer dans la réalisation de son premier film avec lui dans le rôle principal . Le résultat est une sympathique comédie qu’on prend toujours plaisir à revisionner malgré le poids des années ( déjà 70 ans au compteur ) . L’histoire est très sympathique et originale avec ce facteur un peu ahuri et maladroit qui va avoir l’idée totalement saugrenue de faire comme les postiers américains pour distribuer le courrier en se lançant dans une tournée à l’américaine ce qui va l’embarquer dans quelques péripéties drôle et désopilantes . Même si un ou deux gags ne fonctionnent plus trop et son un peu désuet pour notre époque en ne nous faisant plus rire

spoiler: ( Le facteur qui se prend un coup de râteau )


globalement le film à garder sa force comique avec des gags toujours aussi désopilants

spoiler: ( Le facteur qui s’entraîne sur le manège à être un facteur rapide , le facteur qui timbre le courrier accrocher à la camionette , Le facteur qui distribue le courrier à toute vitesse en mettant les lettres dans des endroits improbables , le facteur qui fait la course avec les cyclistes .... )


qui nous fait passer un bon moment de détente . On s’amuse toujours autant devant les péripéties totalement absurde de ce facteur pendant sa tournée . Le film se divise un peu en deux partie avec une première partie qui prend le temps de nous présenter ce village avec ses habitants , sa fête foraine et son facteur ahuri et maladroit . Une première partie sympathique et amusante même si elle aurait pu être plus amusante et qu’elle traîne un peu en longueur et qu'on aurait pu peut être aller un peu plus vite à l’essentiel c’est à dire à la deuxième partie bien plus drôle ou l’on va voir notre facteur se lancer dans sa tournée américaine délirante . Le film est porter de bout en bout par l’acteur Jacques Tati qui est parfait et drôle en facteur maladroit qui se lance dans une tournée à l'américaine qui va lui réserver bien des mésaventures .
Le film contient un charme et une ambiance désuète très sympathique avec ce petit village , ses habitants et sa fête foraine d’antant situé dans une autre époque ( l’époque des années 40 , l’époque de nos grands parents ) .

On peut dire que pour son premier film comme réalisateur Jaques Tati s’en sort avec les honneurs avec cette comédie drôle et sympathique qui fonctionne parfaitement devenu un classique qui rencontra un immense succès populaire à sa sortie ( près de 7 millions d’entrées ) .

Le film vaut à présent comme un monument du cinéma même si en son temps il avait aussi été reconnu. L'originalité est à plusieurs niveaux, on s'en rend moins compte aujourd'hui. Il fait penser au burlesque des premières années du cinéma avec une plus grande maîtrise dans tout le déroulé.

Un film d'époque mais qui reste amusant, touchant et drôle à voir. C'est avant tout du comique de situation, mais c'est mignon comme tout !

Film culte et très bien noté dans les divers magasine du cinéma dont allociné.
Mais je trouve le film surestimé... On sourit a peine pour les blagues qui font rarement mouche. En fit la principale qualité du film est le documentaire de la vie des gens dans les années 40. Et c'est tout... peu pour un film considérer comme un chef d'oeuvre.

Premier film réalisé par Jacques Tati. Le quatrième que je vois. Et le premier à me décevoir. En effet, ce "Jour de fête" m'a proprement rebuté. Tati est en rodage et son style n'est clairement pas défini. Pour moi, il n'y a rien à sauver. Et les gesticulations de Tati sont franchement lourdes à supporter. Heureusement et pour lui, et pour nous, le cinéaste fera largement mieux par la suite. Lorsqu'il mettra au monde Monsieur Hulot. Quant à ce "Jour de fête", la seule raison qui m'empêche de lui coller la bulle, c'est sa courte durée. un quart de plus et c'était fait.

Une certaine poésie mais un humour tellement dépassé qui fait passer le film pour une ouvre complètement obsolète. C'est surtout la découverte de la vie française dans la campagne des années 50 prenant vie sous nos yeux qui apporte le véritable intérêt du film. À part ça...

En seulement six longs métrages (de 1949 à 1974), Jacques Tatischeff dit "Tati" aura réussi à laisser une trace indélébile dans le cinéma français. Il est désormais coutume de dire que les français ont Tati comme les anglais ont Chaplin et les américains ont Keaton. Associer l'homme de "Jour de fête" à ces deux géants du muet n'est pas dénué de sens tant l'engagement de Tati pour affirmer la primauté de l'image dans l'expression cinématographique est constant tout au long de son œuvre. "Jour de fête", sorti en 1949 mais tourné en 1947 dans le village de Saint-Sever-sur-Indre non loin duquel il s'était réfugié avec son ami scénariste Henri Marquet pendant l'Occupation, est un hommage au slapstick de Mack Sennett qui a vu naître le personnage de Charlot un beau jour de 1914. François, le facteur lunaire et iconoclaste qui débarque avec son vélo Peugeot de 1911 et sa sacoche pour bousculer à son corps défendant le bel ordonnancement de la fête foraine annuelle qui anime le village est dans la lignée de ces êtres hors du temps qu'aucun de leurs efforts maladroits ne parvient à intégrer au sein des sociétés occidentales qui depuis le début de l'ère industrielle sont en perpétuelle mutation. Idem pour le gag du plantage de piquet par un homme qui louche qui est une allusion à Ben Turpin grand acteur de second rôle qui hanta les courts métrages de Charlie Chaplin, finissant sa prolifique carrière aux cotés de Laurel et Hardy en 1940 dans "En croisière" de Gordon Douglas. On le constate tout au long de "Jour de fête", l'art de Tati s'inscrit dans la grande lignée des pionniers. Lors d'une rencontre à Hollywood après la cérémonie des Oscars de 1959 avec Tati, Buster Keaton dira : "Tati a pris le comique là où nous l'avions laissé et il l'a fait avancer" C'est encore d'Amérique que va venir la burlesque distribution de courrier par François qui va illuminer toute la fin du film. spoiler: Un film de propagande sur les exploits des facteurs de la Poste américaine projeté lors de la fête va en effet inciter François à initier une transformation postale.a réalité. Malheureusement ou plutôt heureusement, les excès de la veille au soir alors que la fête battait son plein vont transformer la tentative en course folle qui marque de manière brillante et définitive les références de Tati
. Comme ses prédécesseurs, Tati est un fin observateur de la société qui l'entoure. Son œil aiguisé et parfois un peu cruel est aussi rempli de tendresse et de poésie. La guerre à peine terminée, le réalisateur lucide a compris que le village qu'il filme est presque déjà une résurgence du passé. Tel Albert Kahn (1860-1940), le banquier mulhousien philanthrope et mécène qui avait envoyé dès les débuts du cinématographe des opérateurs à travers le monde pour saisir des modes de vies en train de disparaître, Jacques Tati fait œuvre de témoignage avec son style si singulier empruntant aux films "parlants" de Chaplin qui plaçait des borborygmes dans la bouche de ses personnages, leur laissant intacte une expression corporelle tout aussi parlante. Mais François le facteur moins malicieux que Charlot se trouve en parenté plus directe avec l'antihéros keatonien, subissant plus qu'il n'imprime le rythme. Ce coup d'essai qui n'est pas sans quelques défauts que Tati corrigera très vite, fait déjà la part belle à la sensibilité de l'auteur pour le monde de l'enfance revendiquant ainsi le droit à la naïveté et à la maladresse dans lesquelles il puise de divines surprises. L'immense succès du film (deuxième recette française de 1949 derrière le "Jeanne d'Arc" de Victor Fleming) confortera Tati dans son choix radical mais aussi très risqué de la pantomime associée au refus d'une intrigue linéaire. Ainsi pour être en phase avec l'urbanisation galopante qui sera le sous-texte récurrent de ses films à venir, Monsieur Hulot prendra rapidement la suite pour quatre métrages qui seront autant d'alertes sur la soumission de l'homme à un progrès technique qui petit à petit le domine.

Jour de fête est un vieux classique pas mal du tout, très sympathique à regarder.
Jacques Tati est très drôle que ce soit dans sa mise en scène ou bien en tant qu'acteur. Son personnage de facteur maladroit et complexé par l'imaginaire américain est très attachant. Les autres acteurs sont bons, même si leurs rôles sont très secondaires.
Les gags sont plutôt gags, dans la tendance humoristique des vieux films de l'époque. Ce n'est pas forcément hilarant, mais ça marche plutôt bien.
Un must-see qui se regarde sans difficulté.

Tati sait filmer et connait toutes sa grammaire cinématographique sur le bout des doigts, il n'y a au'une chose que Tati ne sache pas faire, c'est raconter une histoire ! Car ici d'histoire il y en a pas, Tati se contente de préparer des gags lourds comme des enclumes et qui tombent à l'eau. On s'ennuie a mourir, on regarde sa montre en se demandant quand va finir ce supplice. il n'y a rien qui puisse nous accrocher. Un bon travelling ne remplacera jamais un bon scénario !

Quand on regarde le film aujourd'hui il s'en dégage un côté à la fois désuet et sympathique. Désuet dans l'humour qui fait tarte à la crème et chute forcée, ce qui fait que je ne l'ai pas trouvé drôle, juste amusant par moment. Il est tout de même sympathique dans l'idée qu'il se fait de la vie avec une forme d'insouciance se moquant de la course à la performance avec ce facteur qui veut faire sa tournée à l américaine après avoir vu un film sur les postiers de l'autre côté de l'Atlantique. Ça donne par moment l'impression d'être vieillot dans le mauvais sens du terme mais cela dégage tout de même une impression de sympathie.