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    Orfeu negro
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    31 critiques spectateurs

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    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 728 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 février 2024
    Transposer le mythe d'Orphée en un pays où la musique semble essentielle fait sens. Cependant les protagonistes ne se définissent que par leurs noms empruntés à la légende, sans une once de densité psychologique: tandis que le poète se révèle infidèle, léger, insouciant, Eurydice incarne une mélancolie assommante face aux autres femmes hystériques, frivoles, à l'humour bipolaire, ce que le sur-jeu des actrices rend plus agaçant encore. Leur agitation ou leur vacuité empêche toute empathie ou sympathie pour leur sort. Aussi l'ode à la frénésie dansante de Rio et aux couleurs chamarrées de son carnaval prévaut lourdement sur l'intérêt du scénario, réduit à une romance improbable (bien qu'annoncée comme inéluctable) et à l'ombre d'une mort rôdant dans un costume bas de gamme. Ainsi la puissance tragique d'un récit d'amour pathétique se voit complètement dévoyée, ridiculisée, dédaignée. Où l'on pille les mythes vidés de leur substance sans les sublimer autrement...
    AK13
    AK13

    20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mai 2023
    Un chef d'œuvre de musique, d'amour et de tragédie d'un esthétisme puissant, pour revisiter le mythe d'Eurydice et d'Orphée durant le Carnaval de Rio. A voir absolument.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2021
    Palme d’or au festival de Cannes en 1959, Orfeu Negro est un objet étrange et séduisant. Réalisé par le Français Marcel Camus, dont c’est le chef-d’œuvre, cette adaptation d’une pièce de théâtre fût tournée en portugais au Brésil avec uniquement des acteurs noirs : un projet audacieux pour l’époque. Réécriture du mythe d’Orphée et Eurydice dans les favelas de Rio, ce film musical et sensuel qui se déroule pendant le fameux carnaval – dont les sons et l’ambiance marquent l’intrigue de la première à la dernière seconde – contribua à populariser la bossa nova au delà des frontières du pays. Si la mise en scène reste plutôt sage et appliquée, plusieurs séquences sortent clairement du lot.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2021
    Une transposition magistrale et poétique du mythe d’Orphée au carnaval de Rio. Musique parfaite, acteurs bien choisis, scène finale inoubliable. Palme d’or méritée.
    DaftCold
    DaftCold

    12 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 avril 2020
    Il y a 60 ans, ce film a eu un role/argument social et politique, au niveau du casting entièrement composés de noirs inconnus. Aujourd'hui, ce film n'a plus vraiment cette argument "de vente", ce n'est plus quelque chose qui surprend. Il reste alors le carnaval de Rio, mais j'ai déjà vu plein d'autres films bien mieux le mettre en valeurs... Que reste t'il alors ? Pas grand chose, l'histoire est ennuyeuse, portée par une narration hasardeuse. J'ai mis 3 jours à en venir à bout. Certe il y a quelques beaux plans, mais ce n'est pas ça qui va vous faire votre soirée.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 juillet 2018
    Orfeu Negro, c'est la Palme d'Or 1959 du festival de Cannes... Un succès remporté sans sous-titres, parce que l'audience a été charmée par l'exotisme de l'histoire et n'a pas jugé bon de la vraiment comprendre. Du côté européen, on a salué l'audace d'un casting noir, tandis que les Brésiliens ont trouvé le film clivant et minimaliste.

    Pourquoi je relate ces anecdotes avec amertume ? Parce que je ne cautionne pas une victoire festivalière si partiale. Bien des erreurs ont été commises sur le compte de l'exotisme, comme les extras qui sont poussés mille fois au-delà de leurs capacités d'acteurs pour le dit de faire une scène parlante. Heureusement, tout ne va pas jusqu'au documentaire. C'est orienté documentaire en revanche, et rien que ça, c'est dommage ; j'ai trop souvent eu l'impression qu'on filmait le Brésil pour ce qu'il avait de plus intéressant pour les Européens... d'ailleurs, où sont les populations blanches de ce pays tellement cosmopolite ? Pourquoi la caméra ne visite-t-elle que les favelas ? De là à croire que Camus a obtenu la Palme à la démagogie, il n'y a qu'un pas.

    Mais assez d'amertume. Le travail fait sur le film ne suffit peut-être pas à rendre les chansons agréables (et puis qu'est-ce que c'est que ce fond sonore musical constant et sans variations ?), mais il arrive à faire prendre un temps d'avance énorme. 1959, vraiment ? On pourrait se croire dix ans plus tard, d'autant que la révolution culturelle de 1968 ne se serait pas encore fait sentir. Le film veut nous faire croire que les Brésiliens sont tous artistes, mais il arrive à donner une vision assez juste de la présence de la danse et de la chanson à travers le carnaval de Rio, surtout grâce aux enfants qui, sans avoir à pâlir de leur prestation d'acteurs, ont été choisis pour leur talent dans ces deux domaines ; la prosélytisation culturelle ira se faire voir pour le coup, car c'est intéressant et bien montré. Mais on notera que j'en fais un commentaire comme d'un documentaire, pas d'une œuvre d'art.

    Au final, un film que je critique plus pour son histoire et le contexte de sa genèse que pour sa conception objective. Mais j'ai eu du mal à éprouver du plaisir devant, même avant d'élever ces griefs ; la musique est très répétitive, mal gérée (on reparle de ce fond sonore horripilant ?) et la fin part un peu dans le n'importe quoi, s'enterrant mollement dans les rues de Rio qu'elle est si impatiente de montrer, sans parvenir à échaufauder la grande peine d'Orphée.

    septiemeartetdemi.com
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 décembre 2017
    Certains films méritent d’être remis dans leur contexte pour que l’on puisse en mesurer l’impact. C’est le cas d’Orfeu n... récipiendaire de la palme d’Or à Cannes en 1959 devant Les quatre cents coups et de l’Oscar du meilleur film étranger en 1960. Transposer le mythe d’Orphée dans une ambiance aussi euphorique et libérée que celui du carnaval de Rio de Janeiro faisait preuve d’originalité. Faire appel à des non acteurs du Brésil pour interpréter les personnages a été perçu à l’époque comme un choix audacieux qui faisait écho à la vague anticolonialiste qui déferlait sur le monde à la fin des années 50. La personnification de la mort par une silhouette masquée dissimulée dans la foule où tout le monde porte un déguisement pour l’occasion s’inscrivait parfaitement dans le courant symboliste de l’époque. Même si François Truffaut incluait Orfeu n... parmi les œuvres fondatrices de la Nouvelle vague, avec le temps, le film de Marcel Camus a pâli et s’avère moins achevé que celui de son confrère. Si le choix de la distribution contribuait à la singularité de la production à l’époque, des décennies plus tard, c’est davantage l’amateurisme dans le jeu des comédiens qui ressort. Par contre la direction musicale confiée à Antõnio Carlos Jobim a enfanté d’un univers enivrant qui s’est déployé dans le temps : La bossa nova. La pièce Manha de Carnavale composée par Luiz Banfa est un hymne à l’amour gravé dans la mémoire collective qui permet à elle seule de revoir le film avec bonheur !
    Matthias T.
    Matthias T.

    39 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2017
    Une relecture absolument bouleversante et très originale du mythe Orphée, transposé en plein carnaval de Rio. Un pur joyau au sein du paysage cinématographique français !
    ChauvelCinema
    ChauvelCinema

    14 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2014
    Boudé par le public (blanc) brésilien à cause de sa coproduction étrangère et de ses acteurs noirs, "Orfeu Negro" est d'autant plus puissant qu'il a conquis le reste de la planète et mis en valeur la communauté noire du Brésil. L'idée de transposer le mythe d'Orphée durant le carnaval de Rio est une idée de Vinicius de Moraes qui en a fait une pièce de théâtre adaptée au cinéma par Marcel Camus. Le résultat est très "Nouvelle vague" avec une poésie et une photographie sublime. Porté par des acteurs débutants, c'est un véritable film musical, doté d'une splendide bande originale, qui nous plonge dans ce Rio des années 1950 moins fantasmé qu'on pourrait le croire. "Orfeu Negro" est une brillante oeuvre dramatique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 septembre 2014
    Film étrange qui transpose le mythe grec d'Orphée dans l'univers des favelas cariocas et du carnaval de Rio. L'intrigue se développe sur deux niveaux, dont l'un constitue une mise en abîme à l'intérieur du spectacle donné pour le Carnaval. L'ambiance du film est réussie grâce à une musique superbe et à des scènes de danse et de transe puissantes - la samba est réellement la danse du peuple, du désir et de la joie - et enfin par le contraste entre l'univers populaire et coloré des favelas et la froideur absurde des décors surréalistes, souvent inspirés de la modernité urbaine et architecturale. En revanche, les réactions des personnages et le jeu des acteurs, souvent proche de l'expressionnisme allemand muet des années 20, a bien mal vieilli.
    Akamaru
    Akamaru

    2 801 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 juin 2014
    Palme d'or au Festival de Cannes 1959 en plein démarrage de la nouvelle vague. "Orfeu Negro" eut une considération immédiate. Il faut dire que le film avait de bonnes choses pur lui. Il permettait de mieux faire connaissance avec le Brésil,les habitants de Rio,les coutumes des uns et des autres. C'est aussi avec cette œuvre de Marcel Camus que la musique brésilienne de l'époque fut popularisée,la fameuse bossa nova. Enfin,ne mettre que des acteurs de couleur au premier plan était très bien vu par la critique en cette époque de reflux du racisme. Si l'on ne peut nier l'indéniable beauté de certains paysages de Rio et le soin apporté au folklore,on ne peut qu'être navré que cette transposition du mythe grecque d'Orphee et d'Euridyce soit si pauvre en dramaturgie. Comme si Camus,sorti de cette présentation du Carnaval de Rio et de ses excès de brouhaha ne savait pas quoi faire de personnage aux réactions bien trop exagérées pour être vraies. Un bon coup de vieux,et une vision bien blanche du Brésil.
    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    38 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juin 2014
    Poétique et romantique, rythmé et coloré, Orfeu negro est une oeuvre inaltérable.
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2014
    "Orfeu negro" réinvente joliment le mythe grec d' Orphée en le transposant dans un Brésil en plein carnaval. Les ajustements sont parfois maladroits comme celui de la Mort/Vipère dont le rôle et la place restent flous et mal amenés. Les acteurs en font parfois un peu trop et les textes récités ne brillent pas par leur intelligence et frise souvent le ridicule et la niaiserie. A côté de cela, on peut relever les bonnes musiques composant le film, les décors somptueux et quelques scènes inoubliables (comme celle de la section des disparus avec tout l'onirisme qui l'entoure). Sans être transcendant, le résultat n'en demeure pas moins appréciable.
    BURIDAN
    BURIDAN

    19 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mai 2014
    Insidieux…. Trois notes de guitare égrenées sur les pentes abruptes d’une favela… Çà y est. On est pris dans les mailles enchanteresses d'une sublime toile… On part pour une aventure inoubliable… Eurydice, Orphée, les enfers…

    Certes, tout le monde ou presque connait le mythe… « Ne te retourne pas ami, joue de ton harpe céleste… Ne tente pas de voir ta tendre amie… » Mais Eurydice est enchanteresse… Comment y résister….
    Connu ! Oui !

    Mais ici c’est Marcel Camus qui est à l’œuvre avec ses compères Venitius de Morales, Luis Bonfa et le sublissime Jobim !

    Qu’elles sont belles ces âme brunes dédiées aux dieux de l’amour…
    La liesse ! Les chants ! Le rythme… Endiablé le rythme… Samba !

    La mort noire électrique épie prête à fondre sur ceux qui s’aiment… Qui s’aiment de trop dans ce monde qui a la bougeotte !

    Actuel ! Regardez autour de vous ! Les aigris destructeurs sont toujours à l’œuvre…

    La mort qui brule joie et bonheur ! La mort fade et masquée…. Le monde électrique qui tue!

    Camus l’engagé, l’écolo, le moderne nous sert ici rien moins qu’un véritable
    CHEF-D’ŒUVRE….
    Et le terme, ici, n'est pas galvaudé!
    Tout est réussi : jeux des acteurs (d’une simplicité désarmante), montage, image, cadre magnifique, mystère, poursuite… Du cinéma… Du vrai !
    Une ouverture à l'autre!
    Philippe C
    Philippe C

    78 abonnés 1 004 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mars 2014
    Superbe musique, très belles images de Rio, du carnaval, des favelas, bonne idée que de transposer un classique dans le Brésil des années 50, mais quelle déception que le jeu des acteurs franchement mauvais pour la plupart et les dialogues d'une mièvrerie insupportable. On se demande pourquoi ce film a eu la palme d'or à Cannes !
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