Mon compte
    Emmett Till
    Note moyenne
    3,8
    555 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Emmett Till ?

    55 critiques spectateurs

    5
    14 critiques
    4
    19 critiques
    3
    18 critiques
    2
    4 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    OUROUTY
    OUROUTY

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 février 2023
    juste magnifique ! une histoire choquante, bouleversante , dans l'Amérique des années 50 ;
    Une interprétation magistrale, et un récit sublimé par l'extraordinaire compositeur polonais Abdel Korzeniowski , à qui l'on doit la BO de Penny Dreaful.
    Prévoir des mouchoirs!
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 211 abonnés 4 030 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 février 2023
    Biopic consacré à Mamie Till, le film raconte le combat pour les mouvements des droits civiques d'une mère noire suite à l'assassinat de son fils de 14 ans en 1955 dans le Mississippi. Malheureusement, le long-métrage veut tout montrer et insister sur le bouleversant des faits. Résultat, le spectateur est pris au piège d'une dramaturgie poussive et passe à côté du message.
    Le D.
    Le D.

    182 abonnés 901 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2023
    "Emmett Till" est un film que j'ai bien apprécié. L'histoire est intéressante, captivante et émouvante à la fois. Les acteurs sont top et ils jouent très bien.
    Jipéhel
    Jipéhel

    45 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2023
    Rosa, Angela et… Mamie

    Ce biopic est le 1er film de Chinonye Chukwu projeté sur grand écran. 130 minutes d’une force rare qu’il faut absolument voir. Jeune veuve élevant seule son fils de 14 ans, Mamie Till-Mobley est aussi l’unique femme noire travaillant pour la US Air Force à Chicago. Quand Emmett est assassiné parce qu’il aurait sifflé une femme blanche dans le Mississippi de 1955, Mamie bouscule les consciences en insistant, lors des obsèques, pour que le cercueil de son fils reste ouvert et que l’opinion publique comprenne l’horreur qu’il a subie. Un geste fort pour refuser l’oppression et la haine. Elle cède également au magazine Jet les droits exclusifs de publication des photos de son fils mutilé, si bien que le monde entier s’émeut de ce lynchage particulièrement atroce. Avec courage, Mamie Till s’engage dans le mouvement des droits civiques et devient une militante active pour la NAACP, principale organisation de défense des Afro-Américains, réclamant davantage de justice sociale et d’accès à l’éducation pour la communauté noire. On connaissait Rosa Parks et Angela Davies, maintenant on sait qui est Mamie Till-Mobley. D’utilité publique.
    Malgré son titre, ce film s'attache avant tout au parcours de la mère, Mamie qui va refuser à baisser les yeux après le lynchage – que dis-je le massacre – de son fils. Ce drame nous parle de deuil en l’absence d’amour, de chagrin inconsolable en l’absence de joie, et l’évocation de la communauté noire confrontée à la mort déchirante d’un enfant. la trajectoire de Mamie doit nous permettre de prendre conscience de la force qu’il faut à la communauté noire pour poursuivre son combat pour la justice et le changement. La réalisatrice a pris le parti de ne pas représenter la violence physique envers les Noirs à l'écran car cela représente pour elle une forme de complaisance. Son regard singulier et cinématographique de grande qualité sur la trajectoire hors du commun de Mamie Till- Mobley en s’attachant à la très belle humanité qui se dégageait des moments de joie et de tragédie vécus par la communauté noire. Le meurtre de George Floyd en 2020 a convaincu notre cinéaste de se lancer dans ce projet lourd mais tellement utile. C’est une page d’histoire – que la plupart des européens ignoraient – qui nous est racontée dans ce très beau film, bien écrit, bien réalisé et admirablement incarné.
    Danielle Deadwyler est avant tout une actrice de séries. Son charisme et son magnétisme éclatent sur le grand écran. On découvre une grande actrice. Elle porte tout le film très bien encadrée par Jalyn Hall, Whoppi Goldberg, Sean Patrick Thomas, et beaucoup d’autres. Le scénariste et producteur Keith Beauchamp a consacré toute sa vie à obtenir justice pour Emmett Till et commémorer la mémoire de Mamie Till-Mobley. Auteur du documentaire The Untold Story of Emmett Louis Till, il est non seulement devenu spécialiste de l’affaire, mais également ami et confident de Mamie quand celle-ci était plus âgée. Il a déclaré : ce film sonne comme une sorte de mise en garde pour nous tous. Si personne ne dit rien, cette situation perdurera. Car on se dit qu’il n’y a plus de racisme d’État, mais c’est faux. Par conséquent, voilà un film d’une importance capitale, et plus encore aujourd’hui, car il fait partie intégrante de l’histoire américaine.
    Michel C.
    Michel C.

    244 abonnés 1 391 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2023
    Un autre biopic magnifique et émouvant : le lynchage d'Emmett Till, jeune noir de 14 ans, moins habitué des usages d'un autre temps dans le Mississippi, pourtant en 1955 - pas si loin ! Ce drame, peut être un peu lent, décrit des faits barbares, puis le procès et la force de la maman, l'actrice Danielle Deadwyler, dans son parcours pour faire bouger, s'engager politiquement notamment avec la NAACP, contre la ségrégation raciale aux États-Unis. Son combat est émouvant et cette actrice incarne admirablement ce déchirement. Il aura fallu des années, des siècles, des guerres, c'est peut être aussi cela le plus effroyable de ce récit, aux USA pour "grandir".....!!**
    Benito G
    Benito G

    606 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2023
    Emmett Till nous rappelle les mœurs honteuses et fangeuses du sud américain des années 50. Cependant le film n'est pas assez porté par son scénario : la première demi-heure devient lourde à force d'annoncer une dizaine de fois un drame que l'on connaît déjà (l'inquiétude de la mère, la fausse maladresse du fils...etc).
    Bien que connaissant le sujet sur le bout des doigts Emmett Till parvient encore, et encore, à faire ressurgir cette colère incontrôlable qui nous ronge face à cette folie de racisme qui tient autant de la maladie mentale que de la peur irraisonnée et lâche de l'autre. Car il y a bien cette scène complètement insoutenable qui fait basculer le film, lui permet de continuer de réveiller les consciences et dénoncer cette haine intolérable, cette inhumanité méprisable, cette (in) justice indigne d'un pays considéré comme une démocratie. Emmett Till narre l 'histoire d'une mère qui veut judiciariser l'assassinat immonde, méprisable et tyrannique de son fils, transformer une situation tristement et inqualifiablement banale en jurisprudence. Même s'il compose aussitôt des refrains connus dans sa seconde moitié, le scénario décortique un racisme institutionnalisé jusqu'aux organes de justice d'une nation censée être aussi grande et moderne que les USA.
    Impossible de passer à côté du travail impeccable effectué par le réalisateur ni de l'interprétation renversante (et boudé par les Oscar...) de cette inconnue qu'est l'actrice Danielle Deadwyler. Et j'ajouterais que l'enveloppe musicale est particulièrement émouvante.
    Imparfait dans ses grandes lignes mais certainement pas "encore" un film sur un crime raciste.
    Chris58640
    Chris58640

    185 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2023
    Tant que l’Amérique n’aura pas réglé le problème racial qui la mine, les américains continueront de faire des films traitant de la lutte pour les droits civiques. J’avoue qu’avant d’aller voir « Emmett Till » en salle, je ne connaissais pas son histoire. Mais aux Etats-Unis, et pas seulement dans la communauté noire, tout le monde sait qui il était et ce qui lui est arrivé. La réalisatrice Chinonye Chukwu propose un long métrage de 2h10 qui porte son nom. C’est un film qui n’est pas exempts de petits défauts, quelques scènes un peu trop longues, une musique qui appuie un peu trop les effets, un film qui tire peut-être un peu en longueur sur la fin, qui manque peut-être un tout petit peu de rythme par moment, mais qui ne manque pas non plus d’une certaine créativité dans sa forme. Chinonye Chukwu utilise bien sa caméra, elle sait où la placer pour distiller l’angoisse (des phares qui éclairent subitement les interstices d’une porte en bois), elle utilise le son au lieu de l’image quand il le faut (le meurtre n’est pas montré, il n’est qu’entendu, ce qui n’est pas moins efficace), elle ose le hors champs pendant les scènes de procès en laissant sa camera fixée très longuement sur Mamie Bradley (la mère d’Emmett Till) pendant que l’avocat la bombarde de question malvenues, elle n’hésite pas devant les gros plans, les très gros plans, bref, elle maitrise très bien son film techniquement. Je l’ai dit elle ne montre pas le meurtre d’Emmet, elle le laisse entendre. Pas contre, elle nous montre son corps supplicié. Elle le montre par petits morceaux, jamais en entier, elle le montre non pas par voyeurisme mais parce que la vue de ce corps est une partie fondamentale de l’histoire. Même si elle essaie d’éviter de sombrer dans trop de larmes et de cris de désespoir, il faut reconnaitre qu’elle n’y parvient pas totalement : certaines scènes sont très dures émotionnellement. Mais surtout, ce qu’elle réussi par-dessus tout, je trouve, c’est de rendre palpable la peur qui est le quotidien des noirs des Etats Sudistes en 1955. Cette peur permanente, elle est à couper à couteau dans les postures, les regards, les non-dits, le climat de peur est étouffant, oppressant, presque insupportable. Son film s’appelle « Emmett Till » et c’est bien normal, mais l’héroïne du film c’est Mamie Bradley, sa mère. Et là je dois dire que l’actrice Danielle Deadwyler nous offre une composition époustouflante. Rien que la scène où, devant le corps de son enfant, elle passe du chagrin à la rage, sans une parole, est emblématique. La musique vient inutilement appuyer cet effet, qui est une sorte de basculement du film, Danielle Deadwyler n’avait pas besoin d’artifice. Mue par une sorte de pressentiment, elle hésiter à laisser partir son fils dans le Sud, elle le prévient mille fois mais le gamin n’a que 14 ans, il vient de Chicago où sa mère parvient à le protéger des sous-entendus racistes (la scène du grand magasin), alors il n’écoute pas vraiment. Ni lui, ni elle, ne parviennent à comprendre ce qui se passe dans le Sud, finalement. spoiler: Lui (campé par le très bon Jalyn Hall) ne voit pas où est le mal de faire un compliment une femme blanche, elle ne comprend pas qu’un noir ne puisse pas sortir une carabine devant un blanc, ou qu’un procureur refuse de lui serrer la main.
    Cette dualité entre les noirs du nord et les noirs du sud, qui ne vivent pas tout à fait dans le même pays, est à la base de tout. De ce que j’ai pu en ire ici où là, Chinonye Chukwu a relaté les évènements sans en rajouter. Je sais que c’est difficile à croire pour nous, ici et maintenant, spoiler: mais mentir ouvertement sous serment sans jamais être inquiété, avouer un meurtre à des journalistes, être rémunéré pour cela, sans être jugés, bastonner un gamin de 14 ans jusqu’à le rendre méconnaissable pour un sifflement, tout cela n’est que la réalité historique des faits.
    Tant qu’il y aura des gens pour le nier ou le minimiser, il y aura des films et des livres pour le rappeler. Le meurtre en lui-même n’intervient qu’au bout d’une demi-heure de film. Tout le reste consiste pour Mamie à encaisser le choc, trouver en elle la rage et aller dans le Mississippi accuser deux hommes blancs. On a du mal à imaginer quel courage il fallait à cette époque pour un noir de monter du doigt un homme blanc dans un prétoire, il fallait ensuite quitter l’Etat fissa. La petite histoire raconte que le supplice d’Emmett Till à inspiré Harper Lee pour son célèbre roman « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur », et qu’une loi porte son nom, une loi qui fait du lynchage un crime fédéral, une loi votée en… 2022.
    eduboisgeoffroy
    eduboisgeoffroy

    44 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2023
    D'une facture classique, ce film est néanmoins un film nécessaire, sachant que les États-Unis n'ont adopté qu'en 2022 la loi Emmet Till définissant comme crime fédéral le lynchage raciste ...

    Un film à voir
    Labaigt de Bonaparte
    Labaigt de Bonaparte

    6 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2023
    Le plus marquant reste le témoignage de l'amour d'une mère envers son fils mais nous serons tous admiratifs de cette histoire d'injustice et de progrès dans une époque qui continue d'influencer les mentalités actuelles.
    Emeelyne
    Emeelyne

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2023
    Le film est bouleversant. Je n'ai jamais autant pleuré devant un tel film. Foncez le voir si ce n'est pas déjà fait.
    Ana Murria
    Ana Murria

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2023
    Ce film est d'une puissance incomparable... Passées les quelques minutes de joie, les larmes sont difficiles à contenir jusqu'à la dernière minute. Les acteurs sont incroyables ainsi que les plans cinématographiques et la musique.
    On en ressort chamboulé entre une profonde tristesse et une envie de faire changer le monde.
    Amy T
    Amy T

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2023
    A voir sans aucune hésitation ! Nous retournons dans une Amérique à double vitesse. L'Amérique où le crime racial commis par un blanc n'a aucune importance. Cette Amérique de la ségrégation !!! Où tout le monde est aveuglé par cette haine raciale.
    dan47
    dan47

    45 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2023
    que dire de ce biopic larmoyant et sans vraie mise en scène. c'est honteux de voir ce qui s'est passé à cette époque et qui continue. malgré la prestation de la mère qui est très digne et courageuse malheureusement le film n'accroche pas par une réalisation ordinaire.
    Fanatoile
    Fanatoile

    15 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 février 2023
    Dommage que ce sujet n'ait pas été traité de façon plus "coup de poing" : dès le début, tout est trop léché et lent. Certaines scènes n'apportent absolument rien et celle à la morgue est beaucoup trop longue et du coup en gomme la trame dramatique. Ne fera pas date à mon avis
    Karine Klb
    Karine Klb

    27 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2023
    La bande d'annonce et la description m'ont fortement données envie.
    Je ne regrette pas cette soirée.
    Un bon film, difficile, tragique qui nous fait découvrir un événement et un mouvement historique de 27 années aux US absents de nos livres d'histoire.
    Le jeu de la belle Danielle Deadwyler est excellent, sensible, réalisé dans les moindres détails.
    Au delà de l'attrocité des conséquences du racisme et de son absurdité, du jugement et de son verdict on découvre la force d'une mère meurtrie qui transforme sa douleur en force pour défendre une cause et l'intérêt général.
    Je regrette juste de ne pas avoir plus de temps sur le militantisme et le combat de Mamy toutes ces années qui ont suivi ce drame.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top