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    Douleur et gloire
    Note moyenne
    3,9
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    406 critiques spectateurs

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    norman06
    norman06

    298 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juin 2019
    Le grand retour d'Almodóvar qui signe l'une de ses œuvres les plus touchantes. Le film, d'une limpide sobriété, se présente comme une synthèse de son art et a une vertigineuse tonalité testamentaire. Magistral !
    dejihem
    dejihem

    117 abonnés 659 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2019
    Le film démarre mollement avec des champs contrechamp assez basiques mais très bien éclairés et colorés, et avec une voix off.
    Là je me dis : aïe aïe aïe, vers quoi tout cela va-t-il nous mener ?
    Finalement, progressivement avec ses souvenirs, ses émotions et sa mère, Pedro Almodovar réussi à faire un film de cinéma et pas seulement un film d’introspection.
    D’autres cinéastes, tel qu’Alejandro Jodorowsky avec Poesía Sin Fin (poésie sans fin) réussissait à évoquer lui aussi son enfance et son désir de faire de l’art (avec en plus ses propres enfants) en donnant un film éblouissant.
    Terry Gilliam, avec l’homme qui tua Don Quichotte, mêlait quête personnelle de loser magnifique, son désir absolu de cinéma et ses propres problèmes de tournage et de production dans une autofiction tournant à la métafiction.
    Pedro Almodovar a choisi la retenue, et c’est une bonne chose par rapport à toutes les provocations qu’il a pu faire dans les films de ses débuts.
    lara cr28
    lara cr28

    65 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mai 2019
    Autobiographie, autofiction, mise en regard de différentes époques… peu importe le genre, Almodovar se dévoile et ne livre que l’essentiel en donnant en quelques minutes la définition de ce qu’est une vie : la permanence de l’enfance, les années d’étude, le premier amour, la suite il faut la vivre quand il ne se passe plus grand chose. La reprogrammation d’un vieux film est l’occasion de ce regard sur le passé mais aussi l’occasion d’agir sur ce passé en se réconciliant avec un acteur, en revoyant un premier amant. Seul l’artiste peut survivre à ces pertes, s’il souffre, il peut aussi par son art, transfigurer cette souffrance. C’est ce que donne à voir ce film.
    Seemleo
    Seemleo

    52 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juin 2019
    Traverser les apparences, aller à l'authentique. Avec sincérité. Pedro Almodovar a axé toute sa carrière sur ce leitmotiv. D'abord léger et excentrique (pour l'époque car aujourd'hui plus rien n'est excentrique), il saupoudre d'année et année toujours plus de gravité. Sa vie est sa matière première.

    A chaque film, le temps passant, l'auteur multiplie flash back et constructions présent/passé. Après la jeunesse et l'adolescence, il braque les projecteurs sur l'enfance.

    Douleur et gloire relie la vie d'un cinquantenaire avec des scènes marquantes de sa première période d'existence. Le quinqua a réussi professionnellement. Il traîne par contre quelques casseroles sentimentales et karmiques.

    Almodovar est un auteur talentueux. Son dernier bébé sur un thème difficile car introspectif est impeccable. Une mise en scène d'orfèvre, des comédiens sortis du lot et une direction d'acteurs de première classe. Toutes et tous sont d'une incroyable justesse.

    Le talent consiste à réussir à transmettre au spectateur des émotions loyales et franches. Pedro les concocte dans un emballage classe, chaleureux et au style unique.

    Parallèlement, il construit une filmographie cohérente qui réjouira grands nombres de cinéphiles dans de flamboyantes futurs rétrospectives.

    Que demander de plus ?
    amour13
    amour13

    26 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2019
    Je ne comprends pas les mauvaises notes pour ce film car Perdo aAmodovar fait parti des plus grands realisateurs du monde et donc chaque film qu'il nous presente est intense et beau tout simplement. Et comme d'habitude avec de bons et beaux acteurs alors que demander de plus 😉
    eliacam
    eliacam

    17 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2019
    Un film d'une rare noirceur, un film sombre dont on sort en se sentant mal, un feel bad movie en quelque sorte.
    Tout y est noir, adulte Salvador souffre du dos, de migraines, de solitude. Il vit seul dans un appartement musée sombre pour calmer ses maux de tête. Il commence à se droguer pour oublier ses douleurs. Rencontre d'anciens amants, échange un fougueux mais très nostalgique baiser avec l'un d'eux. Et il vit dans les souvenirs de son enfance, sa mère si importante, leur situation pauvre, sa découverte du cinéma dans un cinéma de plein air qui "sent la pisse et le jasmin", sa découverte aussi de son homosexualité devant la corps nu d'un maçon. Triste et seul à l'âge adulte, seul et triste enfant ... une vie de solitude et de tristesse. Ce ne devrait pas être "douleur et gloire" mais "solitude et tristesse" !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 juin 2019
    Un chef d'oeuvre visuel et esthétique, des couleurs, cadrages et images dont on se souvient longtemps ! Almodovar nous transporte tout naturellement dans l'univers du personnage principal, tout en émotions.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 171 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2019
    Le risque lorsqu’on fait de l’autobiographie est de tomber dans le narcissisme. Nous sommes loin de ce résultat avec “Douleur et Gloire�. Pour son vingt-troisième long-métrage, Pedro Almodóvar nous décrit sa vie avec une sincère générosité. Il prête ses traits à son comédien de toujours, Antonio Banderas, qui se verra attribuer le Prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes 2019. Salvador est un homme d’âge mûr rongé entre son passé et son présent comme l’annonce la scène d’introduction dans une piscine. Le film dévoile la découverte de son homosexualité, sa dépendance à l’héroïne, sa relation parfois conflictuelle avec ses comédiens et ses nombreuses maladies et dépressions. L’esthétisme coloré et la légèreté de certains moments permettent au drame de ne jamais tomber dans le pathos. Tout respire l’authenticité. Les nombreux retours dans le passé en présence du jeune Asier Flores et Penélope Cruz retracent les premières angoissent du cinéastes avec une sensibilité touchante. La relation ambigüe du protagoniste avec les hommes est traitée avec complexité. Chaque image est une oeuvre d’art, chaque réplique à un sens et chaque interprétation est juste. Almodóvar réalise son oeuvre la plus mélancolique tout en déclarant son amour du cinéma.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    590 abonnés 2 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2020
    Film crépusculaire et presque testamentaire du maître Almodovar.

    La prestation d'Antonio Banderas est impressionnante de justesse, à l'image du film : sensible, mélancolique, plein de finesse et de véracité.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2019
    Pedro Almodóvar est un grand metteur en scène, cela ne fait aucun doute. Une fois de plus, Douleur et gloire nous prouve que le cinéaste possède un univers visuel véritablement splendide. Toutefois, bien qu’il semble assez autobiographique, il ne fait pas partie des plus grandes œuvres du maître espagnol et n’est pas aussi touchant ou marquant que des films comme Tout sur ma mère, Volver, La Piel que habito ou Julieta. C’est un Almodóvar au final peut-être trop classique pour être considéré comme de ses chefs-d’œuvre.
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    88 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2019
    Très bonne autofiction sur Almodovar. L'interprétation de Banderas est très touchante et j'ai passé un agréable moment devant ce drame. Je le recommande car il n'y a pas de temps mort et que c'est bien écrit et réalisé.
    Stéphane C
    Stéphane C

    53 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2019
    "Douleur et gloire", c'est la magnifique radioscopie d'une vie contrastée comme l'indique si bien son titre et où les hommes sont érigés (à leur tour) au premier plan... C'est un film qui semble encore plus personnel pour son auteur; ce long combat contre les angoisses et la fragilité de l'existence est aussi marqué par la naissance du désir et sa construction identitaire... Peut-être le prix d'interprétation pour A. Banderas ? Dire qu'il est remarquable est un euphémisme !
    🎬🎬🎬🎬
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 mai 2019
    la speudo-bobo-culture cinématographique dans sa plus grande nullité
    le film est lent, sans intérêt, le narcissisme du réalisateur est quasi-pathologique
    A FUIR !!!!
    Alain D.
    Alain D.

    493 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2022
    Un excellent film écrit et mis en scène par Almodóvar. Dès le début, le réalisateur Espagnol nous offre des images d'une précision et d'une très grande beauté. A travers Salvador Mallo, Emodovar nous montre les souffrances et la vieillesse d'un réalisateur ; quelle est la part de vérité dans cette "Autofiction" peut être pas si imaginaire que cela.
    Une juste récompense à Cannes et un grand coup de chapeau à Antonio Banderas, magnifique dans ce rôle difficile du réalisateur Salvador Mallo, le personnage central de l'histoire.
    Le film nous propose une BO extrêmement délicate d'Alberto Iglesias avec la superbe introduction musicale "La noche de mi amor" de la chanteuse mexicaine Chavela Vargas. Ce Drame nous offre également des scènes magnifiques : Salvador enfant avec sa mère interprétée par une sublime Penélope Cruz, Salvador avec sa mère âgée, les retrouvailles avec Frederico (son compagnon d'il y a 30 ans) joué par l'excellent Leonardo Sbaraglia.
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mai 2019
    Il est établi que Pedro parle d’Almodovar, tout au long du récit et sans discontinuer sur une filmographie qui ne cesse de se profiler à travers l’histoire de Salvador. Mais là où le cinéaste fait très fort, c’est qu’il filme l’air de ne pas toucher à sa vie, laissant le scénario mettre en forme des situations, des récits, et des personnages qui échappent à toute revendication identitaire. Almodovar n’en finit pas de dévider ainsi avec tendresse et mélancolie, et tristesse parfois, le fil de son cinéma. Des paysages que l’on ne voit pas apparaissent, des figures se meuvent, les voisines de maman l’accompagnent. Elle est jouée dans son âge respectable par Julieta Serrano avec maestria. Mais tout le casting est formidable , et en premier lieu Antonio Banderas , le double du réalisateur, son âme sœur qui de la douleur et de l’amour conjugue l’harmonie de sentiments contradictoires. C’est à la limite ahurissant, dans la retenue, et l’expression.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
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