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    Portrait de la jeune fille en feu
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    floramon
    floramon

    63 abonnés 1 357 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 novembre 2020
    c'était d'une profonde longueur ou il ne se passe rien, il n'y a rien de nouveau , le film est prévisible , il s'appuie sur la visuel mais le contenu est atrocement ennuyeux, je ne le conseille pas dutout je ne comprend pas l'engouement.
    Logi L
    Logi L

    29 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2019
    Voir pour s'émouvoir, Sur un tempo des plus mystérieux.
    Si on est pas trop pressé, on peut se laisser embarquer dans ce bateau de regards qui foule des vagues d’émotions subtiles.
    Le jeu est bon, le cadre est sauvagement naturel et beau, et le scénario sait mettre en valeur une douceur féminine plus qu’intriguante.
    C’est un film qui appelle à la méditation sur l’art.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 octobre 2019
    Le vif intérêt que je porte à la peinture me destinait forcément à voir ce film qui place en son cœur l'histoire d'une femme peintre du XVIIIe et de son modèle.
    Ce film à l'esthétique recherchée par un travail sur les lumières en extérieur (paysages sauvages, mer houleuse et falaises abruptes) et en intérieur (éclairage à la bougie tel un tableau de Georges De Latour ) se distingue par de jolies trouvailles de mise en scène et le jeu tout en finesse de l'ensemble de ses actrices (Adèle Haenal et Noémie Merlant en tête).
    Certes, le rythme est lent mais monte en puissance.
    Beaucoup de retenue au début: des regards lancés à la dérobée par le peintre à son modèle pour en saisir les formes, les mouvements, les gestes et l'expression dans les moindres détails, des échanges cousus de dentelle entre elles marqués par des silences. La naissance du désir et puis le lâcher-prise des 2 protagonistes.
    Un film que je qualifierais de très sensoriel: pas de musique au départ mais le bruit des vagues et du vent sur la plage, des pas résonnants dans l'escalier, l'accent sur les voix des interprètes, une scène de chant qui vient à point nommé comme un moment de grâce, un cadrage très serré sur les visages lors d'un jeu de cartes virevoltant, une scène finale avec les 4 saisons de Vivaldi pleine d'émotions.
    Un film de femme sur les femmes qui souligne leur extrême modernité pour l'époque, elles qui détournent les codes sociaux et bravent les interdits pour exercer un brin de leur liberté d'esprit et de corps.
    Le cinéma de Céline Sciamma s'est inspiré, sans doute, de Jane Campion et n'est pas sans rappeler La leçon de piano, l'un de mes films préférés.
    J'ai été étonnée de voir peu de spectateurs dans la salle et c'est bien dommage qu'une œuvre aussi belle et touchante que "Portrait de la jeune fille en feu" n'attire pas plus car, à mon humble avis, célébrer la beauté et la liberté fait toujours du bien à l'âme, surtout à l'heure actuelle.
    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2020
    Céline Sciamma s'empare de son crayon pour faire vivre deux portraits féminins enflammés. Avec cette esthétique impeccable et ce paysage breton rappelant les côtes irlandaises, elle filme deux corps qui se rencontre et se désir au fil des minutes. L'éclosion de cette histoire d'amour est très agréable à regarder, tant la pudeur et l'authenticité des dialogues en font un film sur l'amour incontrôlé, d'un simple regard sur l'autre pouvant tout bouleverser. Bien plus que la connotation homosexuelle du film, il y a cette amour pour la peinture conjugué à l'éclosion d'une Noémie Merlant en tout point séduisante, qui ne peu que chavirer à la virilité féminine d'Adèle Haenel. Gracieux, super bien ficelé (un peu trop), c'est un récit qui relève simplement du beau.
    Christophe Le Crom
    Christophe Le Crom

    29 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2019
    Très romantique, ultra exigeant, un film d'actrice où l'épatante Noémie Merlant porte l'incandescence. Ce film est un tableau du XVIIIème!
    Newstrum
    Newstrum

    30 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2019
    Autant une histoire d’amour qu’un portrait de la condition de la femme à la fin du XVIIIè siècle, et par extension du regard qu’on lui porte en tant qu’image plutôt que femme. Bien mis en scène, avec de belles images et une prestation convaincante de Noémie Merlant, mais on peut regretter que l'émotion ne surgisse vraiment que dans le très beau dernier plan. Voir mon analyse complète sur Newstrum : https://newstrum.wordpress.com/2019/10/05/portrait-de-la-jeune-fille-en-feu-de-celine-sciamma-fugere-non-possum/
    SuperJS
    SuperJS

    22 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2019
    Romantisme exacerbé (super, ça correspond bien à l’époque de l’histoire !), où les sentiments, les émotions sont magnifiés par de belles images, un jeu d’actrices très crédible, et un scénario dramatique et captivant, avec un zeste de féminisme. Quelques longueurs, un clin d’œil incompréhensible à la Dame Blanche (enfin, les apparitions m’ont fait penser à ça mais ça n’avait sûrement rien à voir ?!?), et une fin qui nous laisse un peut trop... sur notre faim !
    Mais un film fort bien réussi qui se laisse regarder si on aime ce genre-là.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2019
    Céline Sciamma réinvente les codes du film d’époque en nous embarquant dans une histoire d’amour entre deux jeunes femmes, dans la petite noblesse bretonne du XVIIIème siècle. Ultra-travaillés, ses plans, ses décors, sa lumière évoquent les tableaux des maîtres hollandais et constituent un plaisir visuel de chaque instant. Réflexion sur le souvenir et l’image à une époque où le roman mythologique excitait l’imaginaire adolescente autant qu’une émission de Cyril Hanouna aujourd’hui, en miroir d’une période actuelle d’omniprésence des écrans, cette cruelle description d’un amour impossible assume son rythme lent. La séquence centrale, qui donne son titre au film, est magistrale et envoûtante.
    Jrk N
    Jrk N

    33 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2019
    Souvent quand je rejoue (mal) une des sonates (les faciles) de Beethoven, je me dis : "Dommage qu'il ait égaré ses ciseaux ce jour-là." C'est super mais trop dilué.

    C'est souvent comme ça dans les films français d'aujourd'hui. C'est bien joué, le scénario est intéressant, pas mal filmé mais 20-25 minutes en moins, ça donnerait du nerf.
    En plus les dialogues ne sont pas toujours au top, ils sont souvent dits trop vite et pas assez pro-non-cés.
    C'est un peu dur pour Portait de la Jeune Fille en Feu (Sciama 2019, 2 heures) mais c'est tout de même juste. On rêverait d'une version de la même histoire avec les mêmes beaux paysages de Quiberon, avec les quatre mêmes actrices Adèle Haenel, Noémie Merlant, Valeria Golino, Luana Bajrami), toutes excellentes, mais dirigées par Todd Haynes, l'auteur de Carol (2016). Ce serait un chef d'oeuvre.
    On éviterait aussi de nombreux anachronismes involontaires (mais - j'oubliais ! - au cinéma il n'y a pas d'anachronisme, il n'y a que de l'imagination), on aurait une meilleur musique, une prise de vue plus sobre et des séquences plus construites...
    Bref à mon avis ce film est beau, intéressant, très bien interprété, mais ce n'est pas un chef d'oeuvre.
    Lutèce
    Lutèce

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 septembre 2021
    Quel ennui. Tout est convenu, attendu… un enchaînement de fausses belles images, un montage sans talent.
    J’avais tardé à voir ce film à cause de son nom ridicule, vulgaire et racoleur à souhait « … en feu ! », le reste est à l’avenant. Sans parler de l’actrice principale…
    20centP
    20centP

    13 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2019
    Céline Sciamma signe un film personnel et lumineux avec une photographie magnifique. Les 2 actrices principales jouent avec intensité et inspiration. A travers le cadre historique, le film pose un regard moderne évoquant la cause féministe. Beaucoup de références artistiques qui ajoutent à l'émotion du jeu des actrices. Très intéressant !
    Gyl
    Gyl

    4 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 septembre 2019
    Le scénario mérite son prix à Cannes. La photographie, le cadrage, la lumière sont parfaits. Les actrices jouent au mieux, excellentes elles n'ont pas donné le maximum de ce qu'elles savent faire.
    Ce qui pêche c'est la réalisation, au début je me croyais dans une revisitation du style Bergman, que je détestais (trop long, lent, méticuleux), puis aux 3/4 du film le rythme s'accélère, le ton est moins théâtre filmé, mais ça ne change pas l'ensemble : long, lent, ennuyeux. Dommage, une autre réalisation plus enlevée, osée, inventive aurait pu être un utile plaidoyer féministe et historique.
    Bob Debob
    Bob Debob

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 mars 2020
    Chacun ses goûts mais pour moi ce film à été une punition, c'est lourd, lent, ennuyeux, boursouflé, sur-joué, une parodie de Bergman faite par les Inconus... sans l'humour.
    Et tous ces critiques agenouillés devant ce navet, surprenant!
    Il y a quand même une justice, il n'a pas remporté le césar de la meilleure réalisation.
    Cinememories
    Cinememories

    439 abonnés 1 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2020
    Depuis “Naissance des pieuvres”, Céline Sciamma ne s’est pas reposée et s’est délectée d’une tendresse pour les femmes. En la transposant encore et encore à travers “Tomboy” et “Bande de filles”, elle en vient à livrer une nouvelle bataille contre l'anonymat et le portrait d’une époque vaseuse, lourde de conséquences. Mais dans un élan féministe, la réalisatrice et scénariste en tire une vraie poésie, qui s’empare rapidement de l’écran et du spectateur qui se laissera guider par ses sentiments. Le film convoque des émotions fortes qui peuvent être partagées d’une certaine manière, avec une élégance qu’on ne peut qu’applaudir ou encore encourager. Dans le contexte du XVIIIe siècle, Sciamma dépeint ainsi une grande alchimie entre l’artiste et son modèle, deux femmes dont les désirs deviennent le souffle de liberté tant espéré.

    Exit le genre masculin, car aucune trace testostéronée ne viendra empiéter les enceintes d’un monastère symbolique de femmes, prêtes à s’affranchir de leur condition et à sauter le pas, pour le meilleur et pour le pire. Pour se faire, des talentueux comédiennes dont la révélation Adèle Haenel, dans la peau d’une piètre fiancée, Héloïse, mais d’une brave femme forte et indépendante. On la confronte rapidement, mais subtilement avec Noémie Merlant, la peintre Marianne, qui cherche désespérément la reconnaissance en tant que personne et une issue à sa son vagabondage spirituel. Chacune dégage une intensité admirable, jusqu’à même révéler une nouvelle palette de jeu et le pari est réussi. Nous entrons à présent dans une dissection chirurgicale du sentiment amoureux, chose que l’on rythme souvent avec une bande-son, mais le parti pris se retrouve dans la mise en scène et c’est sans doute le point fort de ce long-métrage, qui résonne plus qu’académique avec du recul.

    Il s’agit de filmer des oeuvres d’art, notamment une toile à plat. Cet outil sert justement à déguiser les émotions d’une Marianne prisonnière de son support. Mais elle finit par ajouter du relief à son oeuvre et à sa vie, ce qui la liera davantage à son hôte, la maîtresse de ces lieux hors du temps et solennels. Quant au décor extérieur, longeant des falaises en guise de tremplin, toutes font face à la barrière de cette mer qui rabat ses vagues comme une routine ou une colère cachée et qui finira par embrasser la beauté des choses. On cherche constamment à capter l’instant et la meilleure de fresque avant de les perdre dans le souvenir ou la nostalgie toxique. Et une relation passionnelle se dessine hors du cadre, hors d’un tableau qui a ses limites. Le coup de pinceau dépasse afin d'éprouver la braise qui conduisent ces deux femmes à fraterniser, puis à s’aimer. Le récit ne le cache pas, mais repousse le désir charnel pour bien apprécier l’aspect vivant des peintures rencontrées. Chacune porte une histoire et son lot d’émotion, mais le “Portrait de la Jeune Fille en Feu” englobe tout sur son passage et finit sur une note à en faire frémir les coeurs.

    Et ce n’est pas seulement pour ces de femmes que nous sommes venus, car une ombre possède également son histoire. Celle de Sophie (Luàna Bajrami) se dégage même de cette image. Malgré une passivité évidente, elle sert monstrueusement un récit complémentaire et elle rend possible la symbolique d’une famille reconstituée. Et quand bien même, la réalisatrice se permet quelques anachronismes, jamais elle ne se détourne de son sujet. C’est rarement gratuit, c’est tout simplement bien écrit, tel un conte moderne, dont on déplore encore quelques moeurs. Chacune a donc son combat pour s’émanciper et l’ensemble résonne comme ce portrait final de la femme, qui existe, qui se tient debout dans l'obscurité et l’éternité, mais avec ce caractère fort qu’est la flamme de sa jeunesse, à la fois perdue et sacrifiée.
    Fred ciné
    Fred ciné

    6 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 octobre 2019
    Difficile de rentrer dans ce film lent et indolent ou il ne passe pas grand chose. Les actrices sont aussi banales que le scénario (bien que palmé?) .
    Toutefois, Les images sont plutôt belles, donc c est parti pour une soirée diapos chez les amies de retour de vacances, si vous avez le courage....
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