Derniers Avis : Queen & Slim - Page 4

Queen & Slim, effectivement attirant sur le papier mais bourré d'incohérences.

Depuis les premières minutes, la sensation que les actions des protagonistes ne sont pas crédibles s'accentuent tout le long de l'histoire. Le film s'appuie sur l'émotionnelle, la politique et la photographie, où il n'est pas mauvais de côté là, quoi qu'un peut surfait.
Mais surtout, il est complètement gâché par un amateurisme scénaristique dans les détails.

spoiler: exemple : - les fugitifs qui laissent leurs voitures recherchées devant leurs planques, deux fois de suite !!! - la fille au signe distinctive avec sa blessure à la jambe qui met des jupes courtes ...


Tellement de détails stupides, que ça vaut le coup de l'étudier pour en faire un cas d'école cinématographique.

Une odyssée noire qui devient une réflexion sur ce que c’est que d’être noir [aux États-Unis] et de courir après une liberté et un bonheur durable.

Ce film nous amène à une autre époque par une sublime bande son, entourant ses décors, de ce que certains aiment appeler l'Amérique profonde. Cela semble d'un premier abord au service de la qualité artistique du scénario, tout du moins jusqu'à ce qu'on effleure l'histoire, et découvre ce racisme endémique. Loin de l'image que se targue d'avoir le pays de la démocratie et des droits, néanmoins il n'est même plus la peine d'évoquer cette dimension, tant elle nous paraît depuis si longtemps une évidence. Cette affaire de racisme, métaphore d'une injustice crasse et décomplexée, s'immisce dans la vie de chaque afro-américain. Car nous ne sommes pas dans un passé révolu dont la mémoire ferait horreur à tous, mais la réalisatrice esquisse le quotidien de tant de personnes victime autant d'un racisme omniprésent que d'une pauvreté presque systémique. Hormis peut-être le rare exemple de l'avocate rattrapé par le premier. D'ailleurs, un illustre avocat, Bryan Stevenson (dont la vie est racontée dans le passionnant film Just mercy), qui s'est battu contre ce racisme couvrant la justice, disait "Le contraire de la pauvreté, ce n'est pas la richesse. Le contraire de la pauvreté, c'est la justice". Ainsi, ce film se fait l'appel de cette demande de justice.

Queen and slim est un road movie interessant. Par son esthétisme et sa musicalité, le film de Melina Matsoukas permet de retranscrire une Amérique frileuse, en proie à des divisions...

Ce film montre bien toute la problématique du racisme aux us dans notre monde actuel entre la population Afro-Americaine et la police. Le thème est bien traité et possède une morale implacable. Concernant l'histoire d'amour entre les deux protagonistes, c'est là où le bât blesse. On ne ressent pas vraiment d'émotions forte et les deux acteurs n'arrivent pas à nous procurer de l attachement. C'est peut être dû à la version française mais cela est mon avis. Dommage car le réalisateur avait le potentiel pour en faire un grand film.

Pas terrible, le scénario est plat, une « cavale » plutôt bizarre, bref... sans plus. Pas d’intrigue ni de suspense, tout est pressenti, de plus le film dure 2h12! Alors que l’en s’ennui au bout de 30mins

Voilà un film engagé qui traite d’un sujet d’actualité fort. Même si le message est appuyé, impossible pour moi de rester insensible à la fuite en avant des protagonistes ( spoiler: tout ça pour une simple entorse au code de la route prétexte à un racisme primaire
). La relation mouvementée entre les deux personnages principaux, magnifiquement incarnés par Daniel Kaluuya et Jodie Turner-Smith, m’a passionné. La réalisatrice vient du clip, cela se voit (et s’entend) à l’écran. Certes, il y a des longueurs et des passages un peu déconcertants mais cela donne un côté presque poétique au film. Film assez marquant que j’ai gardé en mémoire un long moment après l’avoir vu.

Bon film malgré mon mal de ventre une fois finit le film. C'est vraiment injuste. Le dénouement est très touchant. Les acteurs jouent dans l'ensemble bien, un petit plus pour Daniel Kaluuya. Dommage que certaines scènes soit plates.

superbe film avec deux acteurs aux sommets de leur art ,la sempiternel histoire des noirs et des blancs ,saisissant encore par ce film ,la bonne musique est également au rendez vous ,le tout en fait un bon moment ou l'on ne s’ennuie pas,du très bon cinéma en tout cas !!!

Je suis navré de ma note mais même si je le voudrais je ne pourrais pas mettre plus. On démarre le film avec une scène très percutante clairement à charge mais que l'on comprends aisément vu les dérives de la police américaine. L'actrice est tout simplement sublime, que se soit elle ou Daniel kaluuya leur jeu est extrêmement juste et un énorme talent se dégage de se couple. La bo et la direction photo est dingue.
Mais voilà malgré tout ça le film manque cruellement de rythme et une bonne demi heure de moins aurait put être une solution.
Malgré tout je vous invite vivement à voir se film surtout que bien que prévisible la dernière scène est magistrale.

plus qu'une cavale spectaculaire, c'est surtout la relation qui se construit entre nos deux fugitifs qui est touchante. où comment des vies peuvent basculer en un éclair, ce drame qui relance le débat entre le pouvoir parfois abusif de certains policiers face aux populations afro. en plus d'un joli final, bien que prévisible, une bande son qui colle à l'ambiance.

Un film qui démarre pieds au plancher, avec, dans une rue de Cleveland, une altercation entre un couple qui vient de se rencontrer sur Tinder et un flic. Deux "détails" importants : Queen et Slim, la femme et l'homme qui forment le couple, sont afro-américains ; le flic est manifestement un raciste, du genre à tirer d'abord et à discuter ensuite : Slim n'a pas utilisé son clignotant et a fait une légère embardée, cela lui suffit pour faire arrêter leur voiture, les mettre en position humiliante, les menacer et tirer sur Queen pour la simple raison que, celle-ci, étant avocate elle essaye d'exiger qu'il respecte le droit. C'est donc en état de légitime défense que Slim, ayant récupéré l'arme, tire sur le flic et le tue. En racontant cela, je n'ai pas vraiment dévulgâcher le film, j'ai juste dévulgâcher la partie la plus forte du film, le début, et ça ne dure que 10 minutes. Les 2 heures qui restent, qui vont mener le couple de Cleveland à la Floride, en passant par le Kentucky, le Tennessee, Savannah en Georgie, sont malheureusement beaucoup moins passionnantes. Certes, de temps en temps, il y a encore des fulgurances, il y a la très forte relation qui s'établit petit à petit entre Queen et Slim, il y a une sombre histoire de famille, il y a la population noire qui prend fait et cause pour le couple face au racisme de nombreux flics blancs, mais, trop souvent, on a le sentiment que la réalisation manque de punch, qu'elle aurait gagné à être plus resserrée. Etonnant lorsqu'on sait que Melina Matsoukas, la réalisatrice, est avant tout une réalisatrice de clips ! Autre bizarrerie : ni Melina Matsoukas, ni Jodie Turner-Smith (Queen), ni Daniel Kaluuya (Slim) ne sont américains, alors que le film est américain ! En résumé, un film qui part de façon remarquable mais qui, ensuite, s'étiole progressivement. A titre personnel, un moment très fort : la prestation du bluesman Little Freddie King dans un juke joint de l'Amérique profonde. Magnifique !

Ce film aurait été un bon film sans toutes ses longueurs ! Mention spéciale aux acteurs très juste. La scène finale vaut à elle seule d'aller voir ce film !

Histoire bien racontée et touchante, mixant histoire d'amour et réalité des tensions raciales aux US. J'ai pleuré....

On entre dans le film comme on entre dans une toile d’Edward Hopper et on sait déjà que la photographie va être sublime. Un Thelma et Louise hétéro et Black plus profond et moins manichéiste qu’un Spike Lee, avec plutôt plus de tripes et la sensibilité d’un Barry Jenkins (Moonlight) ou d’un Carlos Lopez Estrada (Blindspotting), plus le blues et la soul (dans tout les sens du terme). Où il ne s'agit plus d'opposer bêtement les blancs aux noirs dans un pays où la véritable fracture est aujourd'hui celle des classes sociales. Deux noirs peuvent être aux antipodes et la seule chose qui pourra réellement les rapprocher sera leur sensibilite et leur humanité. Une fuite en avant qui évolue vers une quête de sens... Quand on n’a plus rien à perdre, seul le meilleur peut arriver...
Puissant, magnifique ! Des séquences sublimes qui resteront longtemps suspendues...
Daniel Kaluuya confirme qu'il n'est pas seulement un ovni de Black Mirror.

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