Derniers Avis : La Vie scolaire - Page 4

J'ai adorer ce film qui parle de beaucoup de thématiques différentes. J'ai beaucoup aimer le scénario et le jeu des acteurs.

Belle surprise ! J'ai adoré ce film. Plein d'humour mais aussi une peinture plutôt fidèle de notre banlieue dite défavorisée. Les jeunes sont incroyables de justesse, ils m'ont fait rire mais m'ont beaucoup ému parfois aussi. Un énorme bravo à eux! Merci à Grand Corps malade qui finalement ne me déçoit jamais, On s'attache à ces personnages si humains, une impression de déjà vu rafraîchissante et qui nous emmène à la réflexion. Bravo!

J'ai trop aimé. L'avantage de faire jouer de vrais élèves est qu'ils sont d'un naturel époustouflant ! J'ai ri aussi, ce qui apporte de la légèreté à ce film.

Une super surprise, je m'attendais encore à une comédie potache et en fait pas du tout. Le film est pas un chef d'œuvre mais il amène des thématiques intéressantes, des personnages bien développés loin des clichés habituels. La réalisation m'a parfois un peu choqué dans le bon sens, la caméra raconte vraiment quelque chose et ajoute une dimension à l'histoire. Pas le film de l'année mais une expérience vraiment agréable qui tient en haleine jusqu'au bout

Pour son deuxième projet ciné, Grand Corps Malade tape encore dans le mille. Après le monde des centres de rééducation dans “Patients”, il dépeint ici la vie d'un collège de banlieue ”sensible” avec justement , beaucoup de sensibilité. Ça parle vrai, ça parle juste, ça joue juste, ça joue vrai. On sent l'implication des auteurs et des réal a chaque plan, chaque dialogue, jusqu'au générique de fin où les membres du cast chantent sur les images de l'équipe du film. Film bienveillant et pourtant sans concessions, assez optimiste malgré tout, drôle, social, sincère. Une réal simple et efficace qui nous plonge dans le quotidien de cette vie de collège. Rythmé, le film tient aussi sur les épaules de son actrice principale , Zita Henrot, parfaite de justesse, mais aussi tous les seconds rôles tout aussi bien écrits les uns que les autres. Vraiment une belle surprise. Un peu le "Le plus beau métier du monde” des années 2010 ^^

J'étais très sceptique mais contre toute attente j'ai vraiment adoré. Un film juste et vrai. Deux trois petits écarts dans le scénario mais vite oublié à la fin qui est simplement parfaite.

Le film est assez bien réalisé, les acteurs sont très talentueux, on se plonge dans le cadre il n’y a rien à redire la dessus.
Cependant je ne saisis pas le message qui se véhicule de ce film. Quel est son but ? Qu’on éprouve de la pitié pour la nouvelle génération de Saint Denis et les autres quartiers de banlieue ? Nous pousser à prendre conscience de leur condition de vie ? On sait tous très bien qu’être laxiste, empathique avec ces personnes là ne change rien puisqu’à l’âge du collège, les élèves ne raisonnent en rien si ils ne sont pas imprégnés de la valeur française dès leur naissance.
J’étais assez frustré et je reconnais totalement le comportement de pitié qu’ont les CPE et les profs envers ces individus alors que ces derniers n’en ont rien à faire qu’on essaie de leur tirer vers le haut. L’armée manque aux jeunes de nos jours.
J’aurais préféré que l’histoire prenne une autre tournure dans laquelle Yanis se serait pris en main (ou peut être devrions nous le deviner nous mêmes) ou illustrer la manière dont les membres de l’education nationale doit réellement faire pour agir contre ça, étant donner que jouer les saintes n’est d’aucune utilité.
Ca représente bien la réalité des villes nouvelles dans les établissements scolaires et j’en suis très triste

On ne va pas se leurrer, ce second essai derrière la caméra de Grand Corps Malade (en collaboration encore une fois avec Mehdi Idir) applique exactement la même – et excellente – méthode que celle proposée par leur premier film, « Patients ». Une réussite et un succès mérité que ce feel-good movie dans un centre de rééducation pour handicapés moteurs qui alternait avec soin et un parfait dosage les rires et les larmes. Ici, et c’est peut-être ce manque de surprise qui marque la principale limite de ce second film, la formule est la même mais décalquée sur un collège en zone sensible. En lieu et place du personnel soignant et des patients, on a donc des professeurs, des surveillants et des élèves. Les intentions, la manière de procéder et le résultat sont les mêmes : déjà vu donc mais sans conteste tout aussi réussi.

En effet, dès les premières images, le duo de scénaristes et réalisateurs nous mettent dans le bain. Une plongée réaliste et juste dans le monde de l’éducation contemporaine (ses joies, ses peines, ses difficultés, ses moyens, ...) mais dans un milieu défavorisé et en proie à une certaine délinquance (contexte social, manque de visibilité sur l’avenir, déterminisme social, échec scolaire, ...). Cet environnement et ceux qui l’habitent sont parfaitement dessinés et traités dans « La vie scolaire », tout comme les problématiques abordées. Le trait est sincère et tente de nuancer la vision que l’on peut avoir de ces établissements scolaires de banlieue. Ni tout blanc, à l’instar de certaines comédies qui enjolivent un peu trop la réalité tel que « Tout ce qui brille », ni tout noir non plus, comme les uppercuts « Bac Nord » ou « Les Misérables ». On a plutôt droit à un propos nuancé qui évite tout manichéisme et c’est une gageure non négligeable. Le titre du long-métrage lui va d’ailleurs à ravir entre chronique scolaire, un soupçon documentaire et en filigrane deux destins particuliers, celle de la nouvelle conseillère principale d’éducation, jouée par Zita Hanrot, et un jeune élève en décrochage scolaire, incarné par Liam Pierron, tous deux impeccables.

En plus de la force de son propos et du traitement adéquat et réaliste qui lui est appliqué, « La vie scolaire » étonne par sa mise en scène stylisée et moderne. Le duo de réalisateurs s’éloigne d’une réalisation triviale et illustrative pour nous proposer des images travaillées du meilleur effet, presque atmosphériques. Cette double scène de fête alternant dans un montage malin celle vécue par les collégiens et celle du personnel scolaire en est le parfait exemple avec ces fondus astucieux et amusants permettant de passer de l’une à l’autre. De toute beauté, le long-métrage est donc un plaisir à regarder. On rit à plusieurs séquences très drôles, parce que le rire n’est jamais forcé mais simple et naturel quand, à d’autres moments, on est touché, à défaut d’être vraiment ému. Ce petit théâtre de la vie scolaire est un régal et de voir qu’il se clôture avec la reprise du Gangsta Paradise de Coolio, qui était le générique de fin culte du tout aussi culte film scolaire américain « Esprits rebelles », est un hommage bienvenu. Du bon cinéma français à tous niveaux.

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Un film qui décrit la réalité des quartiers en banlieue parisienne et non des clichés ou stéréotypes pour y avoir vécu. J'ai adoré l'humour tout au long du film, les acteurs sont incroyables, petits ou grands. Le film est rythmé, on ne s'ennuie pas, se laisse regarder facilement, entre amis ou en famille. Je l'ai revu deux fois donc vous pouvez également le revisionnier sans hésitations. Vous l'avez compris, je vous le recommande fortement. Grands Corps Malade ce surpasse avec ce deuxième film après Patients.

Une bonne surprise, avec d'excellents comédiens (petits et grands) et des dialogues plutôt subtils, avec une bonne dose de répliques drôles. Ni candide, ni négativiste, juste crédible et porteur d'espoir.

La vie scolaire est un film français sorti en 2019 qui traite le thème de la scolarité au collège au sein de Saint-Denis avec beaucoup de réalisme, de cœur et d’humour.

Le film est notamment réalisé par le chanteur Grand Corps Malade, un film qui lui correspond bien et qu’il réussit remarquablement.

Le film dose parfaitement l’aspect comique et dramatique qu’il souhaite mettre en place. Forcément, peu de personnes veulent travailler dans une banlieue aussi difficile avec des jeunes en perdition souvent violents par les mots et par les gestes.

Si les gamins ne sont pas des génies et cas sociaux sur les bords, on ne peut pas dire que les adultes soient beaucoup mieux. Entre les surveillants qui achètent de la drogue, les adultes qui n’auraient jamais dû avoir d’enfant et les professeurs incompétents, il n’est pas très étonnant de voir ces adolescents perdus et démunis.

À noter la présence d’Alban Ivanov excellent dans son rôle ainsi que Rédouane Bougheraba dans un rôle de prof d'EPS cas social qui lui correspond parfaitement (excepté pour le côté prof de sport).

Deux adultes se démarquent des autres par leur éducation et leur intelligence ( la nouvelle CPE et le prof de maths).

Un film très touchant qui parvient à être juste dans la manière de traiter son sujet. Oui, il y a un contexte important à prendre en compte, mais qui n’excuse en rien certains comportements chez ces jeunes adolescents. Le système n’est pas parfait et ce n’est pas parce que la Seine-Saint-Denis est une banlieue de délinquant et de cas sociaux qu’il faut abandonner dès le départ à devenir une meilleure personne.

Seul vrai reproche est cette fin un peu nul, le réalisateur ne savait pas comment finir.

Grand corps Malade et Mehdi Idir nous présentent La vie scolaire, un film très intéressant par sa justesse. Après avoir vu beaucoup de films traitant du sujet du milieu scolaire, je m'attendais pas à grand-chose mais finalement c'est une sacrée surprise. En effet le film traite plusieurs problèmes que les élèves rencontrent dans le cadre scolaire de façon très fidèle ! Les acteurs jouent bien. Ce film m'a fait penser au film Écrire pour exister. Je recommande fortement.

Affligeant ! Caricatural! Grossier, jeux d'acteurs pourris.... Je n'ai pas pu terminer cette merde insupportable ! Fuyez !

Quelle daube . Une longue série de scènes toutes les plus affligeantes les unes que les autres ! Une apologie des racailles de banlieue , un constat malheureusement véridique de ce que vivent les profs de nos jours .

Si l'on prend la peine d'analyser véritablement le propos du film, sous couvert d'une bienveillante atmosphère optimiste et d'humour, l'on constate que la réalité n'est nullement édulcorée, tant dans les interactions enseignantes que dans les drames personnels ou le comportement des élèves. L'exemple le plus frappant en serait cette habile mise en scène des soirées en parallèle où certains encadrants se croient des adolescents tandis que les jeunes veulent jouer aux adultes, d'aucuns étant malheureusement effectivement confrontés à leurs plus douloureuses problématiques. Doux-amer, acide même dans sa conclusion, cette comédie dramatique effleure sans didactisme ni pathos les questions de l'efficacité et des responsabilités du système éducatif mais aussi social sans remettre en cause la bienveillance et l'implication d'un corps éducatif qui ne peut se substituer à toutes les instances pour autant! D'une fort plaisante honnêteté.