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    #Jesuislà
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    246 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 février 2020
    Un sujet intéressant, mais le scénario est médiocre. Les actions dures. Il reste à l'aéroport 3 jours, pour quelle raisons ? La chute du film est mauvaise, et abrupte. Un film à éviter
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    485 abonnés 929 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 février 2020
    En une poignée de longs-métrages, Éric Lartigau s'est taillé une réputation d'auteur de comédies populaires. Ce qui ne doit pas occulter une tendance à mélanger légèreté avec des personnages en crise ou laissés de côté (cf. La Famille Bélier, Prête-moi ta main). #Jesuislà s'inscrit dans la continuité du cinéma de Lartigau avec Stéphane.
    Cuisinier divorcé, partagé entre son restaurant et ses deux fils, le fringant divorcé n'est pourtant jamais totalement avec eux. Il rêve d'un ailleurs, et cet ailleurs il le trouve sur les réseaux sociaux en la charmante compagnie de Soo en Corée du sud. Puis un jour, il décide de franchir le pas et d'abolir les 12.000 kilomètres qui les séparent.
    Sur sa première partie, #Jesuislà fait preuve de jolies idées de mise en scène, en intégrant les messages, captures d'écrans et photographies à la vie de Stéphane, une manière simple mais classieuse de résumer son quotidien et la place occupée par cette "escapade". Comme une bulle confortable mais qui le coupe légèrement de sa vie en vrai. L'hyper-connexion tel un Janus dont il faut accepter les deux faces aussi opposées qu'indissociables.
    La deuxième partie évoque un Lost in Translation distrayant mais longuet. Les diverses rencontres et interactions provoquées par Stéphane amusent mais je me demande où le réalisateur veut se (nous?) perdre. Hélas, c'est une fois qu'il révèle où il veut en venir que le film me perd. En dehors du message habituel qui invite à allumer ses chakras et éteindre son portable, le film raccroche maladroitement les wagons avec son introduction pour conclure tout aussi étrangement.
    Reste qu'avoir Alain Chabat comme guide touristique est un privilège dont on ne saurait se priver. J'aurais cependant aimé que le voyage soit aussi agréable que lui.
    Laurent A.
    Laurent A.

    31 abonnés 352 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2020
    Le film démarre bien, les paysages du Sud-ouest sont magnifiques et on ressent la crise de la cinquantaine dans le personnage d'Alain Chabat qui a construit sa vie sur celle léguée par son père, et qui est à la recherche d'un renouveau...Le père devenu défunt va lui réserver une belle surprise, et lui va se décider à franchir le pas vers l'autre avec laquelle il discute au bout du monde ; on est d'abord surpris, ce film nous parle des réseaux sociaux et du virtuel, de ses revers aussi : à vouloir faire abolir les frontières physiques on oublie qu'il y en a certaines, culturelles et bien ancrée dans le mental, qui demeurent malheureusement infranchissables et inaccessibles à l'instantanéité des désirs du moment présent...Ceci étant posé, on est d'abord amusé puis on finit par s'ennuyer ferme dans une histoire dont ne se rend pas compte où elle veut nous mener si ce n'est nulle part. Une réflexion existentielle doublée d'un constat lucide sur le fossé qui sépare des cultures que tout sépare depuis des millénaires, l'histoire est peu crédible mais Alain Chabat dans son rôle de "ravi de la crèche" dans cet aéroport de Séoul est tout de même ultra-positif et il nous communique cet élan, en cela il nous donne un bel exemple à suivre à notre époque où on en a tous bien besoin, mais je m'attendais quand-même à autre-chose, les générations se retrouvent à la fin et c'est le moment le plus ennuyeux, avec des poncifs un peu lourds, mais bon, ça se laisse regarder...
    St Montipel
    St Montipel

    5 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 février 2020
    Un film qui ne vaut que pour l'interprétation d'un Alain Chabat lunaire ,les paysages du sud-ouest et l'excellent clip publicitaire sur l'aéroport de Séoul. L'histoire c'est quoi , un quinquagénaire pas bien dans sa tête ,un mariage factice (mais ,à notre époque, pourquoi?) des thèmes effleurés quelques secondes et toujours cette question ,Pourquoi? film inutile,sauf pour...voir le début de la critique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 février 2020
    Tout le sujet est dans le titre : La réalité de la vie. L’intelligence émotionnelle. C'est être ici et maintenant. Le lieu changeant tout le temps ou pas, au grès de soi; Toujours en contact avec soi, en lien; Et maintenant, et le moment qui suit, et encore le suivant et chaque maintenant, que fait-on de soi, de sa vie, dans sa vie ? Que décide-t-on, d’après soi et d’après l’extérieur, les événements. Que fait-on de nos envies, de chacune d'elles? Les réalise-t-on ou pas ? Pourquoi ? Et qu'en fait-on ? Si oui comment, toujours en lien avec soi et le monde. Etre et rester en lien avec ses émotions pour décider de ce que l'on fait. Avoir ses émotions pour guide.
    Il y a soi et il y a l'autre. Où en est-il lui, elle, de ce rapport avec soi-même dans sa propre vie ? Qu'en fait-elle ? Elle peut mentir, pour servir son propre équilibre ! ?
    Difficile à cerner et à accepter comme sujet, pour certains spectateurs. Surtout que rien dans la présentation du film ne nous y préparait. Sauf le titre, évidemment ! Film difficile pour ceux qui vivent complètement hors d'eux-mêmes, (sans considérer ce que leur "conscience" leur dit), embarqués dans des rites, des traditions et autres valeurs qui ne les concernent pas ou ne leur correspondent pas, plus ! Et les aprioris ... Ils ont choisis ça pour eux-mêmes et peuvent s'arrêter quand ils le veulent. Ils peuvent ! Le croient-ils ? C'est sur pourtant.
    Et quand la célébrité virtuelle rejoint la vie réelle de cet homme dans l'aéroport, c'est comme un poids immense qui lui tombe dessus, sans aucune attention ! Non. Il ne se doutait pas que partager avec ses proches et le monde entier sur réseau le bonheur de ces découvertes et rencontre, lui amènerait ça. Il s'écoute encore et dit stop. Puis met fin.
    Superbe film.
    Daen I
    Daen I

    5 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 février 2020
    J'ai passé un très bon moment devant ce film. Chabat est touchant et attachant, les images autant en France qu'en Corée sont superbes. Contrairement à certains je trouve que le scénario se tient très bien.
    Merci à toute l'équipe du film pour ce si bon moment.
    Chris58640
    Chris58640

    185 abonnés 732 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2020
    Parfois on va au bout du monde pour rencontrer quelqu’un spoiler: et au final, la seule personne que l’on retrouve, c’est soi-même.
    C’est en gros le message du charmant film d’Eric Lartigau, qui a plein de petites qualités sur le fond comme dans sa forme. Sans être époustouflante ou révolutionnaire, la réalisation de Lartigau est quand même assez soignée. Il utilise l’écran du cinéma comme un écran de téléphone, il s’offre quelques jolies scènes poétiques avec des jolies surimpressions toutes délicates, il utilise la musique comme il faut et surtout, il filme Séoul en nous donnant une furieuse envie d’y aller. Le film se déroule d’abord dans un Pays Basque luxuriant, assez carte postale c’est vrai mais ce n’est pas bien grave. Ensuite le film passe spoiler: beaucoup de temps
    dans l’aéroport ultra moderne de Séoul, une ville dans la ville (où l’on peut tout faire H24, quasiment) dans un décor qui mêle subtilement technologie et poésie asiatique et puis finalement Séoul, et pas juste le Séoul des buildings ou des cerisiers en fleurs mais aussi celui des quartiers plus pauvres, de la street food au kilomètre. On sent qu’Eric Lartigau a eu un coup de cœur pour ce pays et cette ville qui n’est pas une destination de tourisme habituelle comme peuvent l’être Tokyo ou Pékin. Et puis il y a les coréens, qui semblent tous tellement gentils et abordables, serviables et polis, et même leur gastronomie finit par nous faire envie ! Le film tire un petit peu en longueur dans son dernier quart d’heure, et c’était un peu la crainte que j’avais, une fois le nœud de l’intrigue dénoué spoiler: (Soo viendra elle à l’aéroport ?)
    , le scénario est un peu en roue libre et le film se délite un tout petit peu sur sa fin. Mais dans l’ensemble, « #Jesuislà » tient la route en très grande partie grâce à Alain Chabat. Chabat a une cote d’amour avec le public qui ne se dément pas depuis plus de 30 ans et « #Jesuislà » ne va rien y changer, au contraire. A la fois drôle et émouvant, Chabat compose un homme tout simple, à un tournant de sa vie, qui cherche quelque chose sans savoir qu’il le cherche. Il passe son temps à discuter sur Instagram avec une jeune femme dont il ne sait rien, qui habite au bout du monde, mais cette femme c’est le symbole de tout ce qu’il n’a pas fait dans sa vie spoiler: (il voulait faire les Beaux-arts mais a finit par reprendre le resto de son père)
    . Ce n’est pas Soo qu’il va rejoindre à Séoul, au fond, c’est la vie qu’il aurait aimé vivre qu’il va trouver si loin : s’émerveiller d’une culture si différente, rencontrer des tas d’inconnus, voir des paysages qui lui sont totalement étrangers dans une langue à la quelle il n’entend rien. Stéphane va à Séoul pour enfin sortir d’une routine confortable qui le pèse, sans qu’il s’en rende vraiment compte. Il est parfait, Chabat, dans la peau de cet homme simple et curieux, émerveillé de tout, qui finit par sympathiser avec tout le monde. Il y a une fraicheur de jeune homme dans ce personnage, et clairement Alain Chabat était le comédien parfait pour ce rôle là, dosé juste ce qu’il faut. Les seconds rôles français sont un peu effacés, à commencer par Blanche Gardin (affublée d’un accent qui ne fait pas naturel et ne fonctionne pas du tout !), Ilian Bergala ou encore Jules Sagot, mais parfaitement croqués, pour le peu qu’ils sont à l’écran. C’est la même chose en ce qui concerne Doona Bae, qui incarne Soo. spoiler: On la va verra au final assez peu mais son rôle est intéressant, et on est frustré (comme Stéphane du reste) de ne pas en savoir plus sur elle au final. Elle est et restera mystérieuse, comme une sorte d’être imaginaire. Mais c’est assez normal car comme je l’ai dit, c’est plus lui-même que ce sexagénaire basque va chercher en Corée, elle demeurera éternellement une sorte de symbole, d’idée plus qu’une vraie personne en chair et en os.
    Le scénario se déroule en 3 temps : la France, l’aéroport et Séoul et c’est clairement la partie centrale à l’aéroport qui fonctionne le mieux. On y retrouve cette ambiance particulière, spoiler: celle qui avait donné « Le Terminal » de Steven Spielberg.
    Il y a beaucoup de moments de comédie, particulièrement spoiler: lorsque Stéphane devient malgré un héros des réseaux sociaux et une star d’Instagram, avec tout le barnum (un peu flippant) que cela peut supposer. Il attend Soo, il l’attend encore et encore, ça pourrait être pathétique et pourtant grâce à l’interprétation, ca ne l’est jamais.
    Alors c’est sur, l’histoire, sur le papier, fait un peu faible, et c’est à cause de cela qu’au bout d’1h15 de film, le scénario s’essouffle comme s’il avait dit l’essentiel et qu’il fallait meubler encore un peu. Toute la dernière partie, spoiler: avec ses deux fils
    , tourne un peu à vide. Mais pris dans son ensemble, « #Jesuislà » tient la route. Certes le message est tout simple, mais le film passe bien et Alain Chabat emporte le morceau. Ce n’est sans doute pas le film de l’année mais je suis presque certaine que j’en verrai en 2020 des biens moins charmants, biens moins sympathiques et bien moins subtils.
    freepel
    freepel

    3 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 février 2020
    Film décevant, plat, longue. Quelques images de Séoul et c'est tout, je suis allée pour voir la ville et aussi décevant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 318 abonnés 3 317 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2020
    Stéphane (Alain Chabat) s’ennuie. La cinquantaine blanchissante, séparé de son épouse, il marie son fils aîné et garde auprès de lui son cadet qu’il emploie dans son restaurant, une auberge basque dans son jus.
    Stéphane a rencontré Soo, une Coréenne francophone, sur Instagram. Elle est devenue son jardin secret. Avec elle, ce taiseux discute. Avec elle, ce pudique se confie.
    Jusqu’au jour où Stéphane décide de tout plaquer pour aller retrouver Soo à Séoul.

    Les réseaux sociaux réécrivent les « lois de l’amour ». C’était le titre d’un essai de Janine Mossuz-Lavau qu’on m’avait offert pour la Saint Valentin en… 1992 et qui racontait l’appareil juridique réglementant la sexualité en France depuis 1945. Quand Marie Bergström publie "Les Nouvelles Lois de l’amour" en 2018, il n’est plus question de droit, mais d’Internet, ainsi qu’en témoigne son sous-titre : "Sexualité, couple et rencontres au temps du numérique". Peut-être me l’offrira-t-on vendredi prochain.

    Deux inconnus se rencontrent sur Internet. Quel point de départ stimulant : romance, comédie, thriller, film d’honneur… Ce pitch ouvre tous les possibles. Il est étonnant qu’il n’ait encore guère été exploité au cinéma. Ne me vient guère à l’esprit que le récent Seules les bêtes – dont il ne constituait d’ailleurs pas l’argument central. Je prends le pari qu’il le sera dans les prochaines années.

    On pourrait croire qu’il s’agit du sujet de "#Jesuislà" : la rencontre de Stéphane et de Soo, organisée en trois volets. Dans le premier, on est avec Stéphane près d’Hendaye où il s’ennuie gentiment. C’est la partie la plus convenue du film qui met en scène une midlife crisis dépressive comme on en déjà tant vu (on pense à Jean-Paul Bacri dans "Kennedy et moi" adapté de Jean-Paul Dubois, à Frédéric Beigbeder dans "L’amour dure trois ans" ou à Yvan Attal dans "Mon chien Stupide" et on se dit que le Pays basque est décidément propice à la crise de la quarantaine). Dans le deuxième, il atterrit à Séoul et va passer plusieurs jours à errer dans les couloirs de l’aéroport d’Incheon. C’est la partie la plus drôle du film. Dans la troisième, il quitte l’univers aseptisée de l’aéroport pour aller à Séoul. On n’en dira pas plus. C’est la partie la plus surprenante du film.

    Et on réalise, sans pouvoir en dire plus sauf à dévoiler la fin du film, que son vrai sujet n’est pas celui qu’on croit. Il s’agit moins d’une rencontre entre deux inconnus, d’une histoire d’amour qui commence, d’un voyage exotique dans un pays inconnu, que d’une quête intérieure, que d’un retour vers soi-même, que d’une introspection.

    Et on sort de la salle avec une question qu’on pose en redoutant d’être taxé de narcissisme. Que cherche-t-on sur les réseaux sociaux ? L’autre ou soi-même ?
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    152 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 février 2020
    Quelle déception. La bande-annonce m'avait vraiment emballé, l'histoire en elle-même aussi, mélangeant humour, amour, poésie, lien social et technologie puis la présence d'Alain Chabat que j'admire, dans un rôle un peu plus touchant, avec un voyage à travers la Corée, tout, vraiment TOUT m'amenait à penser que j'allais véritablement passer un excellent moment, et puis là... le drame. Je me dis alors que j'en attendais peut-être trop du coup, que j'avais placé la barre trop haut peut-être, mais quelle déception j'ai ressenti.

    Déjà d'un point de vue purement technique, le début du film semble avoir un gros problème de mixage. La scène de la fête, ou celle sur la plage avec Suzanne (Blanche Gardin), l'ambiance sonore est beaucoup trop forte par rapport aux dialogues voix des acteurs, ce qui les rendait difficilement audible, et même la prise son en elle-même d'Alain Chabat surtout, semblait pas de très bonne qualité, comme un peu étouffée, et les fréquences basses et donc graves semblaient être quelque peu dénaturés également, alors je ne sais pas si c'est à cause de la prise son HF avec l'écharpe que portait Alain Chabat ou de la perche mais ça m'a vraiment troublé et interpellé à l'écoute lors des premières scènes seulement, et après le son et le mixage sonnait correcte. Très bizarre. Ce qui du coup ne m'a pas aidé à rentrer de la bonne des manières dans le film.

    Ensuite, j'ai trouvé qu'il y avait un vrai problème de rythme, les alternances entre écran message téléphone, action, réaction, et le temps consacré à certaines scènes m'ont paru soit vraiment lente, soit mal réparti ce qui créait un léger décalage dans l'intention souhaitée. Il faut aussi dire qu'il y a un certain mélange d'idées aussi qui ne s'emboîte pas forcément bien tout le temps, je pense à l'alternance de scènes qui se veut drôles et comiques, et des scènes plus poétiques avec plans soignés et intimistes. C'était pas toujours bien dosé j'ai trouvé, ce qui a participé, à mon sens, à casser un peu le rythme du film.

    Ensuite Doona bae qui joue Soo a appris spécialement le français pour ce film, et son travail à ce niveau est louable, mais je trouve que ça ne fonctionne pas. Ses mauvaises intonations de français plombent l'intention de jeu, et donc la plupart des scènes de dialogues entre elle et Alain Chabat qui s'efforce pourtant d'être touchant, et donc le côté chaud vs le côté froid fait qu'on a constamment un échange tiède entre les 2 personnages, mais qui sonnent faux et qui du coup détruit complètement la construction émotionnelle voulue autour des 2 personnages. Je veux bien que les coréens aient ce côté distant et un peu froid qui est vraiment propre à leur culture, mais là j'ai clairement trouvé que c'était à l'excès, et malheureusement le jeu en français de Doona Bae n'était vraiment pas à la hauteur de l'enjeu et de l'émotion recherché pour le duo de personnage, ce qui est quand même problématique car tout le film se base sur l'alchimie de leur relation...

    Pareil, d'un point de vue caractérisation du personnage, je n'ai pas compris la façon brutale de Soo de rejeter à ce point Stéphane... Et sur ce point, j'ai trouvé intéressant de découvrir le concept coréen du Nunchi, mais précisément, le Nunchi c'est la façon de comprendre l'autre en décryptant ses émotions, par les rictus, la gestuelle, l'attitude et par l'écoute. Mais en quoi le concept du Nunchi justifie que Soo agisse ainsi. Je n'ai pas compris la direction radicale choisie pour l'évolution du personnage de Soo. C'était assez mal construit à ce niveau, peu crédible et surtout très confus... Je comprends bien le message envoyé sur les méfaits des réseaux sociaux, et le faux lien social qui se créer à distance, par rapport à l'image qu'on idéalise et qu'on projette de la personne qu'on pense connaître et qui contraste avec ce qu'elle est réellement dans la vraie vie, mais j'ai trouvé le personnage de Soo beaucoup trop radical et brutale par rapport à ce que sont vraiment les Coréens.

    Après Alain Chabat, je l'aime vraiment beaucoup, c'est pour moi un génie, mais dans ce film je ne sais pas, ça ne fonctionne pas tellement. On sent qu'il force, les scènes avec des répliques à vannes et des situations comiques (certaines pas toutes) sont joués de façon peu naturelle, l'impression encore qu'il y a un décalage constant. Aussi, la relation père-fils par exemple, je n'y ai jamais cru, il n'y a pas d'osmose, tout est très distant, j'ai l'impression qu'Alain Chabat était un peu dans la retenu constamment. Seule la partie aéroport avec Stéphane qui se confronte au choc de la culture coréenne fonctionne plutôt bien, même si le côté solitaire n'aide pas à rythmer davantage le film. Or en comédie, le rythme est généralement soutenu pour que les blagues et situations comiques fonctionnent vraiment (Astérix et Obélix mission Cléopâtre est une masterclass à ce niveau d'ailleurs!). Mais là dans l'aéroport, j'ai plus eu le sentiment parfois de scènes improvisées, et montées comme on pouvait, c'était un peu hachée et pas très bien orchestré...

    Il y a quand même de belles scènes, que ce soit au cadre et à la lumière, mais aussi de moment touchant, mais malheureusement le scénario, plaisant au départ, se perd complètement et perd en intensité dés la partie Corée amorcée, alors que ce devait justement être la partie climax... ce qui fait du coup perdre de la pertinence au propos global du film. Dommage.
    benoitG80
    benoitG80

    3 327 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2020
    « #Jesuislà » n’a rien de la comédie drôle et légère, ce que la présence d’Alain Chabat pourrait justement laisser croire, mais devient petit à petit plutôt une réflexion assez juste sur ce monde virtuel dans lequel on court après des chimères, où le (ou la) moindre inconnu(e) sur la toile devient celui ou celle avec qui on pense devoir et pouvoir tout partager !
    C’est tout cet aspect que le film d’Éric Lartigau met en lumière, de manière adroite et sensible !
    Évidemment, si on attend de l’humour, de l’action, ou des moments désopilants, cette histoire sera pour beaucoup ennuyeuse et sans lieu d’être...
    Et de plus, il faut bien dire que le début nous plante toujours et encore ce fameux décor, avec ces sempiternels clichés, c’est à dire un cadre de vie exceptionnel, un superbe restaurant, une très belle maison dont la vue est à couper le souffle !
    Il faut bien dire qu’à force, c’est franchement pénible de voir que le cinéma imagine que tout un chacun a ce style et ce cadre de vie !
    Cependant et heureusement, après cet agacement évident et finalement très habituel (!), on finit par être pris par ce qui arrive à ce restaurateur, dont l’univers de son quotidien ne l’intéresse plus ou si peu...
    On devine de fil en aiguille son ennui, et on le suit dans ses errances, dans ses absences, dans sa quête d’ailleurs !
    Et doucement, Alain Chabat va donc nous intéresser de plus en plus, alors que son voyage en Corée du Sud prend une tournure inattendue pour lui comme pour le spectateur.
    C’est là que ce personnage va se révéler, va entrer en questionnement avec lui-même, et nous conquérir vraiment en passant par un tas de situations aux répercussions justes, pertinentes, et totalement d’actualité !
    C’est en effet toute une culture différente, dont l’approche sera remplie de découvertes et de surprises, et à laquelle Stéphane va être ainsi confronté, sans parler de ce qui l’attend (ou ne l’attend pas), sans en dire plus bien sûr à propos de ce détail crucial !
    Ce voyage à Séoul, va donc nous permettre d’entrer en communion avec cet homme désabusé et de le comprendre, alors que de son côté il va enfin saisir le sens de la vie, la sienne, la vraie !
    De très belles scènes de retrouvailles vont alors émerger de cette évidence qui s’offre tout à coup à ses yeux.
    Des scènes sensibles et émouvantes, qui vont franchement grandir le personnage qu’interprète Alain Chabat, tout en donnant à l’acteur un rôle profond et à sa hauteur.
    Un film de Éric Lartigau peut-être moins percutant que son célèbre et touchant « La Famille Bélier » mais à découvrir sans doute !
    On ressort de cette séance avec plein de pensées en tête, en se disant : « Je suis là, et je me sens bien là, là où je suis... » !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 février 2020
    Une note moyenne, pas à la hauteur du tendre et brillant Alain Chabat qui illumine pourtant le film par son talent. Blanche Gardin y est hélas transparente. Malgré tous les ingrédients, ce film n'a pas réussi à m'emmener. Dommage...
    Serge V
    Serge V

    82 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 février 2020
    je suis là ou comment passer une heure à Séoul ( belles images quand même de la ville !! ) à ne pas savoir quoi faire et à s 'ennuyer ferme avec Alain Chabat ! son capital sympathie ne suffit pas à passer le temps, et la fin est bienvenue ! le metteur en scène avait il envie de découvrir Séoul ? il aurait fallu avant le départ , construire un vrai scénario !
    gandalf76
    gandalf76

    20 abonnés 306 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 février 2020
    pour une comédie romantique il faut la touche émotionnelle la petite larme a l'œil et la rien pourquoi cette pseudo histoire d'amour virtuelle dommage
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    696 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2021
    Un restaurateur du Pays basque, divorcé et la soixantaine, décide du jour au lendemain de partir à Séoul rejoindre la mystérieuse Soo avec qui il discute par internet depuis des semaines.
    Voilà un film traitant de l'Eldorado ou du mirage des rencontres sur les réseaux sociaux.
    La démarche est intéressante et totalement actuelle : comment passe t-on d'une relation virtuelle à réelle sans finalement basculer d'une forme de fantasme à une froide réalité ?
    Heureusement que j'aime beaucoup Alain Chabat car son personnage un peu perdu à la recherche d'une histoire d'amour au bout du monde m'a un peu attristé, même si de nombreux passages sont tout de même réjouissants.
    Je m'attendais peut-être à un scénario plus positif, cette comédie dramatique me laisse un goût d'inachevé en bouche, comme une sorte de mélancolie pâteuse rappelant que cette vie connectée n'est pas toujours simple à appréhender.
    Correct mais à la limite du déprimant.
    Site www.cinemadourg.free.fr
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