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Aldrium
10 abonnés
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4,0
Publiée le 30 décembre 2023
J'ai bien aimé ce film catastrophe, dans lequel on suit le destin d'une famille, dont le père est géologue spécialisé dans les tremblements de terre et autres catastrophes naturelles (et qui a perdu toute crédibilité dans le passé (lire : le premier film, "the wave"). J'ai l'habitude de ce genre de film, et il y a un certain suspens dans ce film qui le distingue des autres, à mon avis. Pour moi il est de la même veine que Skyscraper, sans Dwayne Johnson.
Très bon film catastrophe. Plus on avance dans le film, plus la tension monte. La scène finale avec l'immeuble où se trouve les protagonistes qui est percuté par un autre immeuble est très bien réussie et haletante. Je recommande.
Très bon scénario mais très mal mené avec des plans qui trainent en longueur lorsque d'autres sautent des étapes comme par exemple la sortie de l'immeuble qui est zappée pour passer directement à la fin. On est très loin des films d'actions américains ou allemands. The wave (première partie) était mieux interprété, the quake est très pantouflard et manque de vivacité.
J'ai bien aimé ce film, qui nous parle d'une catastrophe naturelle. Les films catastrophe parlent d'une peur atavique de l'Homme, celle de mourir d'un déchainement des forces de la Terre, climatiques etc...évènements sur lesquels il n'a aucun contrôle. Présente depuis la nuit des temps, cette peur eschatologique met aux prises l'Homme avec la nature qu'il croit contrôlée mais qui en fait ne l'est jamais et ne l'a jamais été. La catastrophe met l'individu non seulement aux prises avec la possibilité de sa propre fin (sa mort) mais aussi à celle de son monde (la destruction de son cadre de vie, de la société dans laquelle il vit etc...donc une destruction totale de l'individu non seulement en tant que tel mais aussi pour ce qu'il représente). C'est de là que vient la tension dramatique de ce genre de film, qui dans le cas de The Quake nous propose par ailleurs dans les dernières trente minutes des scènes impressionnantes, dont la plupart jouent par ailleurs aussi sur le vertige, la peur du vide, celle de tomber etc... Le film, comme bien d 'autres du même genre, nous montre aussi dans la première heure en quelque sorte le compte à rebours de la catastrophe, avec un personnage principal qui fait figure de prophète de malheur. Cette première heure pourra paraitre ennuyeuse à certains , mais j'ai bien aimé, car on y voit la Norvège, Oslo etc...avec une certaine froideur générale des décors mais aussi des gens en général qui est plutôt dépaysante. Cela correspond bien avec la dépression du personnage, qui est suffisamment caricaturale pour bien montrer au spectateur que c'est fait exprès, que ça cadre avec le reste du film (pour donner une sorte de côté "prophète maudit"). Donc au total un film qui m'a bien plu, qui n'a pas grand chose à envier à certaines grosses productions américaines tout en amenant un côté "nordique" dépaysant. Si on pouvait faire la même chose en France (je veux dire avec des acteurs français etc...)...
Film "Catastrophique" suédois se démarque des standards hollywoodien. La catastrophe imminente, à Oslo, est révélée de manière assez crédible, petit à petit, avec en parallèle les personnage principaux qui prennent de l'épaisseur. La seconde partie du film est sur un registre plus classique, comment survivre à la catastrophe. ça donne du rythme mais quelques scènes paraissent moins crédibles. Ce film sans prétention présente une bonne alternative au block buster traitant du même sujet (The big one - Le tremblement de terre).
Un film catastrophe intimiste. La première partie pré-tremblement de terre est meilleure avec ce suivi d'un homme qui a survécu a une catastrophe mais qui reste hanté par celle-ci. Beaucoup de silences, de regards, entre ce père et sa fille surtout. Ca fonctionne très bien. La partie post-tremblement de terre est moins enthousiasmante. L'immeuble qui s'écroule en plusieurs fois façon Titanic est une bonne idée. La scène de l'ascenseur est poignante mais le sauvetage spoiler: de sa fille est très facilitée par le scénariste avec une petite ellipse finale évitant de montrer le sauvetage en entier car au vu de la situation des personnages, il y avait un court passage de grimpette à faire, semblant impossible vu leur état d'où ellipse. Il y a aussi toute la partie concernant le tunnel rappelant Daylight avec Stallone, avec un sismologue pas très doué, à l'ancienne, qui ne croit pas assez tôt le héros (qui pourtant avait eu raison 4 ans plus tôt, ce qui aurait dû lui mettre la puce à l'oreille) Le premier film contenait des réactions plus sensées des personnages. On ne voit pas non plus de grandes scènes de panique. Un plan d'ensemble impressionnant du tremblement de terre mais ensuite on se concentre sur un seul immeuble et celui d'à côté. On se concentre sur une seule famille. C'est intimiste.
Voici l’exemple de différence entre un film traité a l’américaine et un à l’européenne et le coté formidable est que c’est partant d’un schéma et d'une dramaturgie identiques, famille/ scientifique non cru, etc, parfois même avec les mêmes moments de bravoure ou invraisemblances. Vous y penserez avec une certaine scène en pente et une vitre craquelée. Vous y penserez dans l'ascenseur. Alors oui, on trouve des passages héroïques et vous retrouverez des inspirations de San Andreas, Le Jour d'après. Oui mais ici ce n’est pas de l’ « Entertainment » et si l’on trouve une scène identique dans Jurassic Park II, c’est, en matière de dramaturgie, d'aspect visuel et de vulnérabilité des personnages, l’inspiration du Spielberg de la Guerre des Mondes.
Ici le film prend son temps. Les personnages sont réalistes. Ils ne seront pas épargnés dans leur vécu. Ici les corps souffrent, les victimes sont amochées. Le traumatisme est présent sur les visages. Ici les plans, fixes ou par mouvements lents, accentuent le drame avec une vrai recherche visuelle (cette silhouette recroquevillée, à travers une porte de cage d’ascenseur, unique lumière d’un puit sans fond rougeoyant !). Ici, on peut arrêter l'histoire sans revenir sur tout le monde.
Alors à mêmes intrigues, à mêmes scènes, j’ai pris plaisir en ce tremblement de terre, qui comme d'habitude, écrase un peu les gens mais ici l'omelette est norvegienne. L'application, l’implication sont là. Un bon cru dans cette catégorie où tout se ressemble tant.
La vague n'ayant pas suffi, place au tremblement de terre... Cette suite décalque tellement le schéma du premier volet que c'en est limite gênant, sentant le produit de commande à plein nez. Même rythme, même photo, mêmes longueurs, même interprétation, le tout plombé par des choix illogiques en termes scénaristiques (inutile de rentrer dans les détails, mais à peu près tout ce qui fait la deuxième partie du métrage ne tient pas debout). Là où le premier film avait le mérite de vouloir tenter quelque chose, ce deuxième opus est une œuvre de paresse.
Un départ un peu mollasson où on se demande si tout le film va être comme ça. Puis ça part pour finalement être à mon goût un film qui n'a rien à envier aux grosses productions hollywoodiennes.
Ce film catastrophe norvégien sorti en 2019 directement en VOD vaut bien une super-production hollywoodienne à 100 millions de dollars en termes de scénario et de plaisir éprouvé. Par contre, au niveau des effets spéciaux, c’est un peu « cheap ». C’est la suite de « The Wave » (Bolgen), sorti en 2016 au cinéma que je n’ai pas vu. Néanmoins, on suit avec intérêt, et même avec un peu de frustration de ne pas avoir vu le premier volet, l’enquête du héros. Un film simple mais crédible.
Vu le 26/07/2020. Ce film est assez particulier dans le sens où on nous présente l'essentiel du film dans la bande-annonce. Le reste du film, c'est à dire la première heure et demie, c'est essentiellement la vie de Kristian que l'on voit avec les prémices de la catastrophe qui approche (notamment la disparition de Konrad Lindblom, son mentor) et sa vie très déboussolée après la catastrophe dans le film "The Wave" qui est le film qui précède celui-ci. On voit notamment un Kristian Eikjord qui n'a plus gout à rien, même pas envie de s'occuper de sa fille ni d'assister à son gala de théâtre. Bref, on a quand même envie de le secouer un peu le sieur Kristoffer Joner parce que mine de rien il a sauvé des centaines de vies sur le film précédent mais monsieur fait son déprimé. Il regarde le verre à moitié vide plutôt qu'à moitié plein! C'est un peu ça la première grosse partie du film. Ensuite la dernière demi-heure où les effets spéciaux entrent en jeu avec leur lot d'incohérences comme par ex un immeuble qui tient debout vu les dommages subis, le World Trade Center s'est écroulé avec moins de dégâts que ça. On arrive ensuite rapidement à la fin et ça se termine. Voilà, je mets quand même 3.5/5 parce que le film avant la catastrophe réussit à nous faire monter la pression petit à petit (même si y'a beaucoup de longueurs), dommage que la partie catastrophe soit trop courte. Mais au moins, le film est original, rien à voir avec le cinéma US
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1,0
Publiée le 19 juin 2020
Dans la moitié du film The Quake, Christian un expert en tremblement de terre intimidé par un tremblement de terre antérieur, essaye de déterminer le prochain séisme majeur d'Oslo. Il étudie, enquête, cherche des indices et sait enfin que cela va se produire. Peut-il avertir, aider quelqu'un à temps pour se mettre en sécurité avant le séisme. Non ! Il est totalement impuissant à aider même une personne à s'échapper du centre-ville d'Oslo avant le séisme. Le scénario déficient montre une fille soi-disant âgée de dix ans intelligente ?? Debout sur le balcon du 40e étage elle ignore l'alarme incendie et elle ignore le fait que tous les autres fuient son étage, descendent l'escalier ou prennent les ascenseurs. Julia elle préfère regarder les collines alors que le tremblement de terre les écrase. Les enfants d'aujourd'hui sont bien plus intelligents que ça ! Il était idiot pour Christian un expert, de descendre l'ascenseur sur 40 étages plutôt que de prendre par les escaliers. On pourrait aussi bien sauter la première heure du film et commencer à regarder quand le séisme frappe. À partir de ce moment, le film est comme tout autre film catastrophe et montre chaque personne essayant de survivre...
Après le réussi "The wave", les norvégiens s'affichent comme les spécialistes du film catastrophe avec ce "The quake". Le réalisateur amène lentement son sujet avec un scénario bien plus crédible que la plupart des supers productions américaines. Les effets spéciaux sont très réussi et parfaitement dosés. J'espère qu'avec ce second essai réussi, les norvégiens ne s'arrêteront pas là....