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GabbaGabbaHey
185 abonnés
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4,5
Publiée le 8 mars 2011
Un chef d'oeuvre d'une telle intensité poétique qu'il laisse sans voix. Wim Wenders nous plonge dans une histoire fascinante, plein de réflexions des plus intéressantes sur le sens de l'existence, sur l'amour... Un film d'une profondeur inouïe, bercé par une mise en scene magistrale (prix de la mise en scene au festival de Cannes 1987). "Les Ailes Du Désir" est simplement magnifique, que ce soit sur le plan scenaristique, dans le fond, ou sur le plan visuel... Et impossible de rester indifférent face a la prestation des acteurs, et tout particulierement Bruno Ganz, tres tres touchant dans ce rôle.
Ce film franco-allemand de Wim Wenders est à la fois poétique et philosophique. Il montre le monde à travers la vision des anges, qui voient en noir et blanc. Ce choix des couleur permet de cerner par qui nous voyons Berlin, en couleurs pour les êtres humains et en noir et blanc pour les anges. Cette différence de perception du monde marque aussi le fait que les anges sont incapable d'éprouver les sensations que procurent les couleurs. Leurs vies sont fades, ils savent tout et ne peuvent deviner, ils survolent la terre sans jamais vivre de vrais moments. Lorsque Damiel (Bruno Ganz) tombe amoureux d'une trapéziste (Solveig Dommartin), il devient peu à peu humain. Sa vie d'immortel se transforme, à la même vitesse que la confirmation de ses sentiments. Ce rythme fait que ce film est très lent et qu'il plaira peut être moins aux impatients. Malgré qu'elle soit une ville chargée en histoires, le réalisateur arrive a montrer la poésie de Berlin, au moyen de l'histoire d'amour ainsi que de magnifiques plans de la ville. Ce film nous transmet encore d'autres messages. D'abord, que l'amour est plus puissant que que le pouvoir divin. Ensuite, que chaque personne est importante, comme une personne âgée abandonnée, nous suivons un ange qui écoute son discours intérieur, voyant qu'elle possède la connaissance. Puis, il nous montre la pureté d'âme de l'enfant, car lui seul peut voir les anges. Le 18ème film où Wim Wenders est à la réalisation nous donne un leçon sur l'humanité dont personne ne peut rester indifférent. En effet, toute une partie du film est dédiée à la population. Elle montre les pensées que chaque personne peut avoir, du petit enfant au vieillard, en passant par l'adolescent.
En clair, "Les ailes du désir" est un film lent, audacieux pour son époque, mais dont le rythme est nécessaire pour la poésie de l'auteur.
Il y a des films qui ont besoin d'être lents. Les ailes du désir de par son sujet devait adopter un rythme calme et posé. C'est dans cette lenteur que Wim Wenders peut nous exposer une philosophie de philanthrope à la fois sur l'humanité entière et sur le Berlin qu'il aime tant. Deux anges qui ne sont pas vraiment gardiens puisqu'ils ne font que nous observer et s'extasient devant notre quotidien. L'un d'eux en vient à nous envier et puis finit par tomber amoureux. Le film n'est pratiquement construit que sur des monologues intérieurs et les interactions entre les deux anges et les autres personnes sont inexistantes. Le noir et blanc nous montre que les anges ne peuvent percevoir aucune sensations et qu'ils ne peuvent qu'en être admirés, ils visitent le monde et l'observe tandis que les humains bien entourés se renferment finalement dans leurs pensées. Si vous avez du mal avec les films ultra lent, limite soporifique, ne prenez pas des risques. Si vous n'avez pas peur et que vous voulez découvrir un beau film, n'hésitez pas. Les bonus sur le DVD sont aussi très intéressants.
Trois ans après le sublime « Paris, Texas » Wenders qui décidément se sent pousser des ailes sort ce film profondément humain qu’est « Les ailes du désir ». Du scénario cérébral ressort une profonde réflexion qui allié à une mise en scène (primé à Cannes) magnifique ramène à l’essence même de l’homme. Les dialogues très philosophiques constituent l’emballage d’une œuvre qui à pour fil conducteur une histoire d’amour. Le désir y est la clef du coffre des tourtereaux en devenir. Le film bouleverse par sa poésie et illumine par son esthétique. Wenders et son directeur photo Henry Alekan film à merveille Berlin et effleure la perfection dans ce domaine de Manhattan de Woody Allen. L’histoire devient d’autant plus touchante puisque le spectateur peut capter les sentiments des personnages mais également l’ambiance du Berlin d’avant la chute du mur. Ultime aboutissement de l’œuvre et symbole d’une alchimie parfaite entre fond et forme, le jeu des couleurs. En effet, Wenders invite le spectateur à côtoyer la vision du monde des anges avec un superbe noir et blanc reflétant un monde sans conflit mais aussi sans saveur. Pour l’Homme, l’image devient coloré, le monde imparfait mais plus gouteux. Pour ceux qui pénètreront dans l’œuvre des ailes leur pousseront dans le dos, ils s’élèverons et gouterons par moment à ce qu’on appelle un moment de cinéma. Vous savez celui ou le temps n’existe plus.
Pour amateur de sado masochiste, essayez de tenir tout le temps, vous aurez mes compliments. J'ai tenu jusqu'au bout pour voir ce chef d'oeuvre, mais définitivement le SM c'est pas fait pour moi ! Qu'est ce qu'on s'em.... devant des films pareils. A réserver aux intellos , qui s'emmerderont comme tout le monde d'ailleurs, mais ça fait tellement bien de dire que ce film est génial qu'ils ne le diront pas. J'ai l'impression d'entendre Frederic Mitterand pendant plus de 2h, vous imaginez le supplice ?!
Soit on aime, soit on aime pas du tout à mon avis. Les ailes du désir peut laisser difficilement indifférent. Je suis prêt à reconnaître les qualités de mise en scène, l'image soignée, et le scénario original de ce film, ce qui est déjà beaucoup. Wim Wenders maîtrise en effet parfaitement sa caméra, et c'était nécessaire pour un sujet comme celui-ci. Le problème, c'est que ça ne suffit pas à masquer une histoire poussive qui se traîne. Si la poésie ne prend pas, difficile de tomber sous le charme de l'œuvre de Wim Wenders.
J'avoue que j'ai eu du mal à le noté... Je ne sais pas ce qui m'a dérangé, mais cela reste un superbe film... L'histoire est à en tomber par terre, magnifique, quoi ! Tous comme la musique ! Je n'ai rien à redire sur les acteurs. Et le fait de tourner en noir et blanc quand les anges sont présent dans la scène, cela donne un petit côté... je ne sais pas... magique, peut-être. Ou alors cela fait ressortir l'existence humaine, de sorte que l'on s'attache beaucoup au à eux...! Enfin, un film à voir... (Très beau)!!! La seule chose énervante, par rapport au côté technique, c'est le doublage français... Il était, encore une fois, nul (et oui, "nul" c'est le mot parfait!) Un chef d'œuvre !!!
Le réalisateur de Paris, Texas (1984) réalise ici une œuvre déroutante, car elle se situe du point de vue de deux anges qui observent en silence la vie des Berlinois. Les Ailes du désir (1987) est un film d’une simplicité scénaristique effarante, à la mise en scène complètement amorphe, pour ne pas dire contemplative voire soporifique ! 120 minutes d’errances partagées entre deux anges et un troisième redevenu humain (l’excellent Peter Falk, alias l’inspecteur Colombo), au final, on reste très perplexe face à cette œuvre poético/philosophique où l’ennui prédomine avant toute chose. A noter que le film fut (aussi bizarre que cela puisse paraître) récompensé par le Prix de la Mise en Scène au Festival de Cannes en 1987 ! Et enfin, signalons aussi qu’il existe une suite, réalisée par le même réalisateur (Si loin, si proche - 1993), ainsi qu’un remake (La Cité des anges - 1998).
Encore un long-métrage encensé à la fois par la critique et le public qui m'aura laissé de marbre. Car "Les Ailes du Désir" n'est rien d'autre qu'un film prétentieux à la fois hautain, joué mollement et d'une incommensurable lenteur. Hormis Peter Falk, l'interprétation sans expressions ni émotions ne rehausse malheureusement pas le niveau. Enfin on encense surtout "Les Ailes du Désir" pour sa prétendue poésie. Eh bien navré chers cinéphiles mais à mon sens la poésie au cinéma ce n'est pas ça. Quand je pense à une oeuvre poétique, je pense à "La Ligne Rouge", à "La Strada", à "2001"... Pas à cela. Car si c'est our réciter un sonnet sans rythme, sans vie, sans une once de cohérence à coté pendant deux heures, à ce moment là on éteint l'écran et on lis un livre.
Columbo en ange déchu, qui l'aurait cru!? Nick cave à ces debuts en plein concert ! Et Berlin entouré d'un long mur, ça en fait des souvenirs et des images.
Après un film comme Paris, Texas, Les Ailes du désir ne peut être que décevant. Esthétiquement, l'alliage de noir et blanc teinté ocre ou coloré ne produit pas l'effet poétique attendu, et le film se révèle d'une froideur presque désagréable. Les personnages sont touchants, mais le film paraît inachevé, ce qui est bien le plus grand défaut de toute l'œuvre de Wim Wenders.
Quelle classe! Avec un esthétisme proche du divin, Wim Wenders prouve avec son confrère Herzog que les cinéastes allemands ont encore des beaux restes depuis les Lang et Murnau. Le souffle calme et la plénitude du film dégagent un je ne sais quoi audacieux et impressionnant. Le regard d'un ange sur notre monde ne pouvait pas mieux être représenté. Peter Falk est génial dans son propre rôle.