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    La Nuit venue
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    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 750 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2020
    Frédéric Farrucci semble avoir construit son premier long-métrage en agrégeant plusieurs de ses passions et de ses fascinations, qui constituent chacun un motif de son film. Ainsi, cette rare et remarquable plongée au cœur de la mafia chinoise en France est aussi une œuvre sur Paris la nuit, ses marges et ses endroits interlopes, sur l’architecture de banlieue et sur la musique électro – Jin, le personnage principal, est DJ dans son pays d’origine et c’est ici Rone qui signe la musique originale. S’il ne parvient pas à éviter l’aspect « patchwork » ni quelques longueurs, La nuit venue est à saluer pour son ambition, son envie absolue de cinéma et l’atmosphère fascinante qu’il parvient à créer dans ce Paris des franges et des laissés pour compte. Pas totalement abouti mais prometteur.
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    166 abonnés 1 037 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 août 2020
    Un film plus social que polar, qui s'étire en longueur en se voulant trop esthétique. Dommage, il y avait une bonne matière cinématographie de départ.
    Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 août 2020
    Une histoire pathétiques une actrice pathétique pour passer un moment pathétique... Une camélia qui doit sans doute lire son texte...
    Galactus
    Galactus

    7 abonnés 353 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 août 2020
    Il y a de bonnes idées, mais c'est un peu plat. La palme revenant à la fin du film : c'est un peu brutal et on reste sur sa faim.
    Maria12
    Maria12

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2020
    BO hypnotisante, très belle photographie, Paris la nuit très juste, très beau et sans fards et un grand acteur... Un film dans la veine du samouraï
    Valéry S.
    Valéry S.

    10 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2020
    Très bon film pour le premier long métrage de ce réalisateur. Le casting est bon et le scénario est original. Un énorme coup de cœur grâce notamment à la bande son qui nous transporte au cœur de Paris, de nuit.
    Pour les tous les amoureux de Rone, allez y, vous ne serez pas déçu de la composition originale de Rone. La voix de Camelia Jordana est incroyable.
    Jorik V
    Jorik V

    1 212 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2020
    Voici un premier film qui, s’il n’est pas dénué de défauts, nous charme relativement et révèle surtout un auteur dont on suivra la suite de la carrière avec intérêt. La qualité première de « La Nuit venue » est sans conteste la condition de son personnage principal (un sans-papier chinois qui doit rembourser une dette dans le milieu hostile et nocturne des VTC) à qui l’on associe un autre personnage marginal (en l’occurrence une prostituée étrangère). Un duo à la fois tragique et romantique auquel on croit et on s’attache durablement, les meilleures scènes étant celles où ils sont réunis. D’ailleurs on en voudrait plus et on aimerait que le long-métrage se soit attaché à un peu plus àe leur histoire et un peu moins au reste. De plus, le film vogue dans un contexte peu vu au cinéma et magnifiquement représenté, celui de la nuit parisienne version clandestine et trafic.



    On pourra trouver le coup de foudre de ce couple de cinéma un peu soudain et mal rendu mais la suite de leur histoire étant tout à fait crédible on pardonnera cette faute de goût. Il y aussi des zones d’ombres un peu dommageables sur le passé du personnage principal mais on passe outre. La tension sentimentale et sexuelle entre ces deux-là est évidente et l’osmose qu’il développe est admirable. On les aime tellement qu’on en vient à trouver le reste du scénario plus anecdotique et moins palpitant. Car « La Nuit venue » brasse les genres avec brio, le versant romantique étant le plus abouti et réussi. Mais on a aussi droit à une intrigue de film noir, plus classique, croisée à une chronique du métier de VTC qui n’oublie pas un certain aspect social. Ces côtés-là ne sont pas ratés, juste plus quelconques. Une œuvre à la croisée des genres donc qui réussit tout à fait son pari de les mélanger mais s’avère plus probante sur certains aspects que d’autres.



    Alors oui « La Nuit venue » n’a rien d’exceptionnel en soi mais sa petite musique intrigue par bribes et finalement nous cueille. D’ailleurs la bande originale electro de Rone est parfaite et adéquate. La scène de concert (avec l’artiste lui-même aux platines) fait partie des séquences les plus maîtrisées et hypnotiques du long-métrage. D’ailleurs, les sons et sonorités jouent pour beaucoup dans l’ambiance singulière du film, le rendant planant et atmosphérique. Quant à l’image, elle montre un cinéaste à suivre et non dénué de goût et de talent, comme le prouve la manière dont sont filmés les phares de voiture, les éclairages nocturnes ou les faisceaux des enseignes de Paris by night. La ville lumière et sa faune interlope donnent lieu à quelques séquences intéressantes et même si le film n’est pas exempt de longueurs et de fautes propres à un premier film, il intéresse et tient en haleine jusqu’à la fin. Mais le cœur du film est bien son duo en tête d’affiche incarné par Guang Ho et Camélia Jordana qui interpelle remarquablement et durablement. Cette dernière confirme son talent sur grand écran après « Le Brio ».


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    Valouvalou1978
    Valouvalou1978

    3 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2020
    Un film de toute beauté. La musique sublime. La vie nuit où se côtoient fatalité, espoir, peur, désir et violence. Le clair obscur met en exergue tous ces sentiments. A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 août 2020
    Signe d’un changement contemporain, les films de taxis sont devenus des films de VTC. Les réalisateurs s’attacheraient, désormais, non plus à faire le portrait d’une ville à travers une multiplicité de rencontres, mais à constater la situation précaire des chauffeurs privés. C’est le cas de Frédéric Farrucci dont le premier film, La Nuit venue, raconte le destin d’un conducteur chinois sans papiers. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2020/07/19/la-nuit-venue/)
    Barry.L
    Barry.L

    20 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2020
    L’originalité au cinéma peut se manifester sous deux formes différentes. La première consiste à dissimuler au mieux ses influences et essayer de créer un univers propre et personnel. Proposer une approche inédite est plus rare actuellement, les réalisateurs cherchant rarement à repousser les limites du cinéma. La deuxième consiste au contraire à faire un cinéma de citation, un cinéma qui assume pleinement son héritage. Un réalisateur peut être qualifié d’original s’il parvient à mêler plusieurs influences qu’on n’aurait pas cru voir réunies ensemble un jour. ‘’La nuit venue’’, premier long-métrage de Frederic Farrucci fait indiscutablement partie de cette seconde catégorie-là.

    Jin est un immigré chinois clandestin qui travaille à Paris, comme chauffeur de VTC la nuit. Il cherche à rembourser sa dette à l’égard de son patron qui lui a permis de venir à Paris. Un soir, il prend une passagère, Naomie. Ces deux paumés vont se rapprocher.

    ‘’La nuit venue’’ est hantée. Hantée par plusieurs types de cinéma qui peuvent venir à nos esprits. Ces types de cinéma, mêlés entre eux, offrent un résultat plutôt neuf : entre réalisme et onirisme,entre film social, polar mafieux et histoire d’amour. Il y a d’abord l’étude du milieu qui fascine. On a beaucoup eu des films français qui se plonge dans certaines communautés (maghrébines par exemple). Mais jamais l’on a eu de film sur la discrète communauté chinoise. Et plus exactement sur la communauté chinoise clandestine. Le film saisit parfaitement ce monde qui se caractérise par un entre-soi évident. Un monde étouffant tellement il est reclus et plongé dans l’ombre. Un monde qui n’a quasiment aucun contact avec les Français et qui ne fréquente que d’autres chinois (ce communautarisme va très loin : même les prostitués rencontrées sont exclusivement chinoises). Le film dissèque cette forme d’esclavage moderne que subissent ces personnes-là. Personnes qui sont contraints de passer par des réseaux mafieux pour arriver en France, et ainsi s’endetter lourdement. Rien que pour ça, le film vaut le coup d’oeil (et c’est vrai qu’on peut être lassé de tous ces films sociaux qui ne cessent d’explorer toujours les mêmes milieux : une fois n’est pas coutume, un jeune réalisateur, pour son premier film s’en va explorer un univers peu vu au cinéma ou plus généralement dans les médias).

    Mais contextualiser le film dans un milieu clandestin et mafieux permet au film de dépasser le statut de film social (étiquette qui peut faire frémir) et de se rattacher au genre du film noir. A ce titre, le film est une véritable lettre d’amour à tous ces polars urbains et nocturnes que l’on trouve dans le cinéma américain. Pour être plus précis, « La nuit venue » s’inscrit dans cette lignée de films qui mettent en valeur le rôle du chauffeur couplé à la poésie nocturne de la ville. De ‘’The Driver’’ de Walter Hill à la filmographie de Michael Mann, on a beaucoup vu de films US se faire absorber par la nuit et ses mystères. Les films qui proposent une vision hallucinée de la ville, on en a légion (on peut rajouter ‘’Drive’’ de Nicolas Winding Refn qui comme ‘’The driver’’ et ‘’Collatéral’’ de Mann se concentre sur un chauffeur). Mais ‘’La nuit venue’’ se démarque de par sa nationalité. Le trouble naît de cette ville, Paris, qui est filmée de nuit comme une ville américaine. Ces séquences où le film stoppe la narration pour filmer la nuit, ses néons, ses éclats sont dignes des plus belles pépites du courant néo-noir. Pour autant, Frédéric Farrucci est malin et évite (presque) tout le temps de réaliser un simili de film noir américain. Certains codes sont ici rejetés par le jeune metteur en scène qui sait pertinemment qu’il ne peut pas faire de miracles et réaliser dès son premier film le nouveau ‘’Collatéral’’. ‘’La nuit venue’’ reste comme on l’a vu bien français et plusieurs figures inhérentes au genre noir sont détournés ici. Le couple de héros justement est loin des clichés des polars américains. Déjà, (et il n’y a rien de raciste à souligner cela), pas de personne blanche à l’horizon. Le beau ténébreux est asiatique. Et la femme fatale est d’origine maghrébine. De plus, le héros, aussi ténébreux soit-il ne se rattache pas à la figure du héros spectral au passé inconnu et qui massacre tous les tueurs lancés à ses trousses. Le metteur en scène en fait une figure tragique, avec ses faiblesses et un lourd et triste passé, ce qui nous le rend encore plus attachant. C’est bien cette proximité avec ces acteurs, loin des stéréotypes qui permettent à ‘’La nuit venue’’ de se démarquer du tout venant. Et l’histoire d’amour, classique dans ce genre de genre trouve des résonances sociales désespérées. L’émotion est aussi issue du duo d’acteurs, la sensuelle Camélia Jordana et le beau Guang Huo.

    Nous avons donc affaire à un premier film véritablement prometteur (on peut se demander si Farrucci va continuer dans cette veine-là ou se diversifier). Mais on peut faire quelques reproches au film. Même si le mélange de genre permet au film de gagner en originalité, ce dernier n’échappe pas à certaines conventions un peu trop usées. spoiler: La fin notamment du film qui aurait dû être émouvante est un peu trop téléphonée et cette impression de destin écrasant fait forcée (la personne qui abat notre malheureux héros avait anticipé que Jin allait se rendre dans les toilettes de la supérette?)
    . C’est tout le dilemme des jeunes artistes. Faut-il être innovant au risque de paraître pompeux et imbu de soi-même, ou humble au risque d’être toujours sous le joug de ses influences ? En tout cas, Frederic Farrucci parvient brillamment et modestement à faire le trait d’union entre la lignée sociale du cinéma français et la lignée polar du cinéma américain.
    Gabrielparis 75
    Gabrielparis 75

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 août 2020
    Un film d'un ennui mortel, rien ne se passe, les interprètes paraissent comme figés, si vous voulez rattraper vos heures de sommeil perdu, c'est le bon moment.
    Raphaël L
    Raphaël L

    13 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juillet 2020
    Un film montre le Paris des périphériques avec cette communauté chinoise de chauffeurs. Il ya un côté documentaire très appréciable sur la difficulté des boulots, la précarité de ses travailleurs.
    Le film peine un peu à creer une ambiance flottante et tombe dans le cliché de la relation entre le chauffeur et la prostituée même si ça reste touchant.
    Clémentine P
    Clémentine P

    18 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2020
    Très beau film, et étonnant pour un film français. En effet, on ne tombe pas dans le cliché des étrangers pour faire rire, mais on a un beau portrait des immigrés chinois en France. L'histoire était intéressante, et nouvelle. Le choix de musique est également incroyable, ça fait du bien de voir ce genre de film.
    Ciné2909
    Ciné2909

    66 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2020
    C’est un premier long-métrage pour notre pote Frédéric Farrucci qui nous invite pour une véritable plongée au coeur des soirées parisiennes. On assiste ainsi à la rencontre des deux oiseaux de nuit que sont Naomi & Jin et c’est à travers le portrait de ce dernier qu’on s’intéresse à la question de l’immigration clandestine chinoise. Tous les regards se portent sur lui, pour son premier rôle Guang Huo délivre une jolie performance et n’a pas à rougir face à une envoûtante Camélia Jordana. De belles prestations qui ne font quand même pas oublier un scénario prévisible. La nuit venue n’en reste pas moins une belle découverte qui offre une atmosphère singulière sublimée par les musiques de l’artiste Rone.
    Yves G.
    Yves G.

    1 323 abonnés 3 319 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2020
    Jin est un jeune immigré chinois à Paris. Sans papiers, sans argent, il rembourse sa dette à la triade chinoise qui a payé son visa en conduisant chaque nuit un VTC. C’est là qu’il rencontre Naomi, une stripteaseuse. Naomi veut « décrocher », quitter Paris et le monde de la nuit, s’installer dans le Sud. Jin n’en peut plus du quasi-esclavagisme dans lequel ses employeurs le maintiennent et aimerait se livrer à sa passion : la musique.

    Paris, la nuit, constitue à lui seul un genre cinématographique à part entière. On ne compte plus les films, grands ou petits, français ou même étrangers, qui ont exploré cette veine : "Les Portes de la nuit" de Carné/Prévert, "Bob le flambeur", "Ascenseur pour l’échafaud", "Le Samouraï", "Midnight in Paris" de Woody Allen, un des cinq sketches de "Night on Earth" de Jim Jarmusch, "Mauvais Sang", "Diva", etc. La liste est longue et Frédéric Farrucci qui signe son premier film était bien audacieux de vouloir la rallonger encore.

    Mais il a eu une idée de génie : filmer ces immigrés clandestins chinois à Paris qu’on n’avait jamais vus dans le cinéma français sinon dans le très réussi – et très injustement invisible – "Les Fleurs amères" qui s’attachait aux pas d’une prostituée chinoise de Belleville.

    Du coup, il mêle avec bonheur deux registres. D’une part, le film noir avec l’histoire d’amour impossible entre Jin et Naomi dont on pressent qu’elle connaîtra une fin tragique, même si l’ultime plan du film s’ouvre sur un message d’espoir. D’autre part, le quasi-documentaire sur les populations immigrées qui hantent les rues de la capitale « la nuit venue », les Chinois prisonniers de leurs passeurs convertis à l’ubérisation, les Noirs travaillant dans des fourgues clandestins et tous les autres qui s’entassent dans des abris de fortune sous le périphérique. Au surplus, "La Nuit venue", dont le héros aspire à redevenir DJ, a soigné sa musique, signée du compositeur électro Rone et sa lumière.
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