Derniers Avis sur La Nuit venue

Un film entêtant qui s'attache aux pas de Jin, un DJ chinois, immigré illégal, esclave d'une mafia qui l'utilise comme chauffeur de VTC de nuit.
Un être bon et droit, indignement exploité qui s'évade grâce à la musique et la jolie frimousse d'une fille de la nuit dans son rétroviseur.
Un film beau, simple et hypnotique porté par un acteur inconnu et taiseux, une photographie magnifique et une musique planante. Une sorte de Drive à la française, sobre et magique.

Superbe film noir, plans serrés sur les visages angoissés, la réalité sociale du milieu décrit, la musique électro cool de Rone omniprésente et envoutante. Une réussite.

Un film d'une rare poésie malgré son sujet dramatique et la violence cachée ou non. Musique envoûtante, acteurs au diapason. A découvrir

Ken Loach aurait pu facilement en faire un conte social noir décrivant avec beaucoup de précision le combat quotidien d'un migrant asiatique qui travaille non pas comme chauffeur de taxi mais comme uber. Malheureusement ce n'est pas Ken Loach qui est a la réalisation mais Frédéric Farrucci ce qui est tous autre chose. Il essaie de nous donner une sorte de Taxi Driver sur la solitude d'un homme un chauffeur dans la jungle urbaine ici a Paris et il échoue. Paris la nuit et son charme c'est la seule chose intéressante de cette histoire déjà peu crédible et mal interprétée par ses acteurs...

Belle plongée dans la nuit parisienne, sa sauvagerie, ses marges. Documenté sur le business VTC chinois (à réfléchir sur les notions d'auto-entrepreneurs, d'autonomie, de liberté pour s'affranchir des "Carcans du salariat") qui croise celui de l'escorting.
Sobre et élégant. Peut-être trop sobre.

Un film noir atmosphérique intense et envoûtant, soutenu par une mise en scène stylée, et servi par l’excellente interprétation de son couple d’acteurs.

Si l'histoire est un peu convenue, le film jouit par contre d'une réalisation et d'une ambiance (la musique y est pour beaucoup) de qualité.

j'ai bien aimé de belles gueules tous les deux ça me donne envie de rouler la nuit et de regarder à travers mon rétro

Mise en exergue d'un esclavagisme moderne, une histoire d'amour comme il y en a des centaines. Mais le point fort de ce film reste, pour ma part, la BO réalisée par Rone qui donne une dimension vraiment différente au film. Si l'on est adepte, ne serait-ce qu'un peu, à la musique éléctro, alors le transport dans le film ne sera qu'intensifié. Sinon comme dit précédemment, ça reste une histoire d'amour impossible assez basique avec des tournures vues et revues. Mais ça reste quand même un bon film à voir.

Un film langoureux et hypnotique qui dépeint les bas-fonds des nuits parisiennes. Formellement, c'est beau et les acteurs sont bons mais cela manque un peu d'action et de tension.

Prometteur. Malgré le tempo particulièrement lent, un soin accordé à l'image et au son qui garantissent une belle atmosphère.

J'ai beaucoup aimé ce film, cette vraie ambiance de Paris la nuit, la description sociale, le charisme des deux héros, la vérité des seconds rôles, la lumière, la bande son...
Enfin un film qui fait honneur au cinéma français.

Scénario classique. On regrettera un choix catastrophique pour l’actrice principale, qui gâche le film malgré une belle photo.

Une histoire de Triade française qui prend son temps. Camélia Jordana brûlante séduit et sait faire oublier sa personnalité médiatique clivante. Pas vraiment un thriller, mais un univers original.

La bande-son est la grand point fort de ce thriller (d'ailleurs récompensée aux Césars 2021, on l'avait parié), un peu comme si Drive s'était payé une intrigue de chauffeurs immigrés de Chine sous-traités à Paris par les mafias locales. Sans jamais parvenir à faire de l'ombre (pas même un peu) au film de Nicolas Winding Refn, La Nuit Venue nous intéresse à son démarrage en exposant les trafics humains de chauffeurs, en nous présentant son personnage principal assez bien dépeint (Jin, un jeune homme qui préfèrerait composer des musiques aux sonorités électro, celles que l'on entend finalement en BO) et en introduisant un second personnage intrigant par la pétillante Camélia Jordana (qui joue une prostituée rêvant aussi d'une autre vie). Les deux fracassés de la vie vont former l'espoir de pouvoir s'enfuir ensemble vers un renouveau tant attendu, mais malheureusement c'est l'instant où le film décide de s'enliser dans un rythme soporifique, et de nous offrir un film exécrable. On ne peut réprimer un ou deux jurons, entrecoupés d'un "Tout ça pour finir comme ça ?!", lorsqu'aux portes de la liberté, notre héros spoiler: se fait froidement descendre d'une balle dans la tête dans les toilettes. On a l'impression de la prendre entre les deux yeux en même temps que lui,
très déçu de cette fin pessimiste qui nous confirme que l'effort de s'être maintenu les paupières ouvertes avec les doigts était complètement vain. La BO est finement amenée par la passion du jeune homme, les personnages permettent de sortir du guet-apens narratif du "remake de Drive", mais on s'ennuie rapidement et fermement jusqu'au final qui nous réveille pour le pire. Râlant.