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Pierre Nicolas Sylvain
3 abonnés
22 critiques
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5,0
Publiée le 9 mars 2020
Voilà qui fait du bien ! des Actrices géniales, des jeunes comédiennes tout aussi prometteuses, une histoire sentimentale avec des touches d'humour très bien senties, et un sujet vraimen intéréssant. Top !
C'est le trio d'actrices qui m'a poussé à aller voir le film. Je craignais quand même quelques gros clichés ! Mais pas du tout, c'est un film drôle (on rit beaucoup), émouvant, plein de tendresse. Les actrices sont géniales. On passe un super moment !
Film totalement ridicule; Quel dommage avec de tels acteurs! Il est féministe donc je pense qu'il y aura de bonnes critiques mais on m'a appris dans ma jeunesse qu'on ne faisait pas de bonne littérature avec de bons sentiments. Il en est de même au cinéma. Quand à "l'humour" voir Edouard Baer réciter une recette de cuisine accroché à une gouttière, ou un troupeau d'adolescentes chantant des slogans féministes ne me fait pas rire un instant.
Epouvantable nanar. Comédie parodique jamais drôle et même pas représentative des années 60 qu'elle est sensée recréer. Les acteurs surjouent horriblement, la pire étant Juliette Binoche. Le scénario aligne des tonnes de clichés à pleurer. C'est à se demander comment producteur et acteurs n'ont pas eu conscience du désastre orchestré par le réalisateur. Un Titanic cinématographique du début à la fin (qui tourne à la comédie musicale grotesque). Seul Télérama peut le noter TT !
Le réalisateur-scénariste continue sur sa thématique de prédilection avec l'émancipation féminine. et s'intéresse cette fois aux écoles ménagères. Dans un premier temps le film nous immerge dans les 7 piliers qui font une épouse parfaite telle que les hommes aimeraient se l'approprier. Le scénario est plutôt malin, et permet d'aborder tout un panel sur les conditions de la femme d'alors ainsi que les revendications émergentes mais on peut trouver dommageable que l'histoire d'amour prenne autant de place. L'autre bémol vient de l'audace comique, on aurait aimé un peu plus de vitriole et une vraie comédie et de rires francs. En pleine période #MeToo, Polansk, Weinstein et Cie le film surfe sur la vague. En conclusion une fantaisie féministe plaisante et joyeuse, un film à forte ambition mais dont l'audace ne va pas de paire. On dira que ça reste à voir tant le message est nécessaire et que la légèreté de l'ensemble ne fera pas de mal en cette période. Site : Selenie
Les premières images donnent le la. « La bonne épouse » sera un film léger et suranné, un film que les spectateurs qui ont connu cette époque devraient percevoir comme une Madeleine de Proust. On plonge littéralement dans la France de la fin des années 60, à l’aube des révolutions étudiantes de mai 68 et de la vague féministe qui va avec. Au vu de l’actualité où un vent de contestation souffle pour le respect de la condition féminine, cette œuvre tombe bien et sonne comme une piqure de rappel qui nous montre que leurs droits et leur combat pour l’égalité ne date non seulement pas d’hier mais qu’il est toujours nécessaire. Il y a donc une toile de fond sociale et politique non négligeable et bienvenue. La présentation de cette école pour former la ménagère parfaite est bien amenée mais son fonctionnement nous semble tellement dépassé que ça en est comique. Pourtant ces pratiques et valeurs devenues archaïques et désuètes ont bel et bien existé. Et ce qui est drôle à l’écran ne l’était pas forcément à l’époque. En tout cas, la reconstitution de l’époque est tout à fait remarquable et chaque détail compte ce qui favorise une immersion totale dans ce long-métrage parfaitement rétro.
Et surtout, Martin Provost, qui s’essaye ici à un film plus léger que ses précédents tels que « Violette » ou « Séraphine », s’adjoint les services d’un trio parfait et très en forme qui fait rimer casting avec génie. Juliette Binoche, Yolande Moreau et Noémie Lvovsky sont impeccables et déchaînées en femmes au foyer en voie d’émancipation. Elles sont pour beaucoup dans la réussite de « La bonne épouse ». On rit beaucoup des situations crées pour l’occasion et de ces femmes enfermées dans des carcans trop étroits pour elles. C’est souvent hilarant et la plupart du temps bien vu. Les dialogues sont excellents et les séquences cocasses s’enchaînent à bon rythme pour notre plus grand plaisir. De plus, la réalisation de Provost, loin d’être poussiéreuse ou figée au vu du contexte, est d’une modernité incontestable. Les plans sont travaillés et la caméra est survoltée pour suivre au plus près les affres de cette école, de ses pensionnaires et de ses professeurs.
Il y a néanmoins des longueurs et des passages non essentiels qui ralentissent un peu le film en cours de route après un démarrage en trombe où scènes iconoclastes, arrivée de personnages truculents et bons mots s’enchaînent à un rythme effréné. Ce coup de mou en milieu de film se ressent mais le film revient assez vite sur les rails du dynamisme. On peut aussi trouver tout cela un peu kitsch et un tantinet caricatural mais c’est voulu. Le scénario fait le choix de s’intéresser à raison à quelques-unes des élèves et chaque personnage est traité de manière équitable. Un vent de liberté souffle sur « La bonne épouse » qui marie donc l’humour avec un côté engagé et au goût du jour. La douce folie de cette œuvre se poursuit jusqu’à son final inattendu en forme de comédie musicale un peu folle et revendicative. C’est frais, pétillant comme une bulle de champagne, délicieusement espiègle et on passe un véritable moment de plaisir avec ce film féministe et vintage où l’on rigole beaucoup.
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Je ne connaissais pas l'existence des écoles ménagères de l'époque, donc en soit le film est intéressant sur sa thématique. J'ai trouvé que le trio (surprenant à imaginer au départ) rassemblant Juliette Binoche, Yolande Moreau, Noémie Lvovsky était absolument génial même si Juliette Binoche est au dessus de tous selon moi, très très juste tout du long et qui incarne parfaitement son personnage. Le film est bien filmé, bien cadré, très coloré mais il manque un peu de dynamisme en milieu de film je trouve.spoiler: L'arrivée de Edouard Baer est ensuite le bienvenue et permet une certaine respiration et de raccrocher les wagons. Le final intégré à la révolte mai 68 était bien vu, et notamment spoiler: la scène "comédie musicale" qui est surprenante car inattendue. Intéressante, mais pour le coup je la trouve mal exploitée à l'image et au montage qui a plutôt privilégié des plans serrés, quand il faut plutôt élargir pour ce genre de scène pour mieux apprécier la chorégraphie collective. Mais peut-être que la synchronisation des mouvements n'étaient pas vraiment au point pour permettre davantage de plans d'ensemble plus visuels. C'est un exercice difficile qui ne s'improvise pas. Bon film donc, mais sans plus pour autant.
Ridicule : MOREAU qui danse dans sa chambre, MOREAU qui s'écroule à la messe d'enterrement, BERLEAND s'étouffe et tout le monde regarde à la fenêtre, la veuve s'ébaubit devant les figurines collectionnées par le défunt, recette du STRUDEL énoncée par BAER accroché à une gouttière, speakerine extrèmement maniérée dans le reportage, BINOCHE qui hurle hystérique, bataille de pelochons entre filles, veuve au volant de la DS sur route enneigée. Et le clou du spectacle : ballet final sur la route en direction de Paris. Toutes les filles élèves sont sottes et inintéressantes. FUYEZ!
Une comédie sur la condition de la femme dans les années 60 et l'existence des écoles ménagères, assez sympa mais aussi assez inégale. Juliette Binoche est très bonne dans son rôle de directrice de cette école. Par le biais de ces femmes et de leurs élèves, on va suivre ainsi l'évolution des mœurs, veille de Mai 68. Autant la première partie m'a plu, autant la deuxième part un peu en vrille, trop de changement brutal et surtout une fin musicale qui est un peu ridicule... Pas mal mais aurait pu être mieux.
Comédie maladroite (et pas très drôle il faut le dire), La Bonne Épouse vaut pour le fond. Ce film rappelle que les femmes ont du attendre les années 60 pour acquérir certains droits basiques et fondamentaux. Juliette Binoche, Noemie Lvovsky et Yolande Moreau font un trio épatant dans des rôles de composition bluffants.
Bravo, enfin un film drôle qui traite intelligemment de la condition des femmes il n'y a pas si longtemps que ça .Le Quatuor Binoche Moreau Lovsky et Baer sont parfaits. il était temps de faire évoluer les mœurs plus intelligemment que ne l'on fait les deux exitées de la cérémonie des César
Bon, cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps, mais je suis parti avant qu'arrive le mot fin ( c'était quasiment fini ). Noemie Lvovski et Yolande Moreau sont géniales une fois de plus, Juliette Binoche s'en sort assez bien mais devient vite agaçante, Edouard Baer fidèle à lui même toujours parfait. Le problème, c'est le film ! Les scènes drôles sont toutes dans la bande annonce et on regarde sa montre dès les 20 premières minutes. Les jeunes filles jouent mal, aucune n'arrive à nous convaincre. C'est long, lourd et ça réussi l'exploit malgré le sujet, de ne pas nous intéresser.
Film inutile dans la grande tradition française il n'y a rien à sauver et la comédie musicale effet final tient du grand n'importe quoi. Une honte pour notre pays