Derniers Avis : Dans un jardin qu'on dirait éternel - Page 2

Difficile pour le public européen. Très japonais donc avec cette culture ancestrale qui parait désuet mais avec une certaine philosophie de la vie. C'est lent , long mais paradoxalement parfois hypnotisant .

La cérémonie du thé vous transporte dans une humilité et une grâce sans précédent.
Le rituel vous amène avec une lenteur diffuse au gré des saisons à une rétrospection profonde que je ne soupçonnais pas. Film magnifique 🙏

Loin du tumulte et de l'agitation, voici un film qui se déguste comme une tasse de thé brûlante ! Il faut accepter de prendre son temps et de se laisser porter par ce film qui se déroule comme un long poème. Un poème qui donne tout son sens à la vie et qui nous remplit de sagesse. Un film rare porté par des actrices magnifiques

Dans un jardin qu'on dirait éternel est un film aussi lent que délicat. Une œuvre subtile sur le passage du temps et le sens de la vie qui vibre au rythme des cérémonies et des apprentissages. Kirin Kiki dans son dernier rôle est superbe de sobriété. Sa sagesse traverse l'écran et la dimension philosophique du film, bien qu'assez simple, fonctionne parfaitement. Alors si on aurait pu, sans doute, raccourcir certaines scènes et développer davantage certains points du scénario, le film est un bel haïku, apaisant et sensible, poétique et lumineux.

A première vue, c'est clair qu'il faut être motivé (ou inconscient) pour aller voir un film sur l'art du thé. Et bien, je crois avoir fais le bon choix de me bouger un peu les fesses. Je ressors complètement séduit. Et même apaisé. Car oui, ce film pourrait presque s'apparenter à une séance de méditation : la distraction, l’apprentissage, la répétition, la lenteur, la sérénité … tout ça pour se plonger dans l'instant présent. C'est un grand oui ! Des petites pointes d'humour posées avec subtilité et délicatesse. Ni long ni ennuyeux. Contradictoire pour ce film qui se veut doux et qui s'étend au fil des saisons. Visuellement, c'est magnifique. Plein de poésie. Bravo !

Culture, traditions, pudeur à l'antipode de la France. Belle histoire, interprétation & décors magiques.

Magnifique film plein de poésie, de tendresse et de beauté. Une vie où l'art du thé devient philosophie. Très reposant.

"Dans un jardin qu'on dirait Eternel" est une véritable bouffée de fraicheur, l'ambiance y joue beaucoup, ce film est une œuvre qui a la vertu de relaxer et d'émouvoir.

Les musiques sont très peu présentes, mais lorsque la bande originale se fait entendre c'est pour accompagner à merveille les évolutions personnelles de la protagoniste qui avance à pas lents et timides sur le chemin de sa vie dont l'avenir reste flou. Cela permet d'apprécier à sa juste valeur l'instant présent. Cependant, l'ambiance sonore est magnifique, tout simplement parfaite, et joue à merveille dans l'immersion du spectateur dans l'histoire dont les sons suffisent à la raconter. Les sons des saisons s'écoulant au cours du récit sont omniprésents. Ambiance sonore 20/20.

La symbolique du film est aussi très importante, car en effet chaque saison a une répercussion sur les personnages, leurs sentiments, leurs épreuves, etc... Et cela permet l'immersion dans la culture du Japon qui y est magnifiquement illustrée dans ce film qui met en avant les traditions du pays que nous admirons tout au long de cette petite aventure locale qui se transforme en voyage dans la société compartimentée, organisée et carrée de ce splendide pays. Les personnages vous réchaufferont le coeur par leurs mimiques, sourires et gestes souples et harmonieux. En effet, l'art du thé est une discipline très captivante : Nous observons et apprenons cette sage pratique en même temps que les personnages, et nous y prenons nous aussi gout, nous nous détendons et apprécions le silence accompagnant l'exécution de cette relaxante tradition.

En effet, cette cérémonie se répète tout au long de ce film mais sans jamais être dénué d'intérêt. Nous acquérons du savoir et nous nous attachons aux personnages qui nous ferons sourire tout au long de leur vie que nous suivons d'un œil confiant et bienveillant. Les couleurs et les décors sont magnifiques et jouent énormément à l'ambiance tranquillisante, les costumes sont magnifiques et les jeux d'acteurs très bons. Je recommande ce film aussi pour la fin qui vous fera vous sentir concerner et ne manquera pas de vous émouvoir !

Un moment suspendu... Ça fait du bien de s’immerger dans une histoire qui se déroule lentement, comme dans un cocon... Je me suis cherchée avec l’héroïne, j’ai observé, retenu mon souffle. J’ai aimé côtoyer cette maîtresse du thé ( superbe actrice déjà appréciée dans Les délices de Tokyo). Si la vie c’était se poser, prendre le temps de dérouler le fil de la vie qui nous a précédée et qui continue, au gré des âges et des saisons, en accueillant ce qui advient et en s’appuyant sur la sagesse et la beauté qui nous entoure... Cette idée me plait et je suis sortie de ce film attentive et apaisée ❤️

Un bien joli film, à découvrir comme si le spectateur était lui-même initié aux mille et une règles d'une cérémonie du thé.
Évidemment un film très loin des blockbusters dopés à la cgi, mais qui vous propose une reconnection avec les éléments de l'existence.
Et ces petits gâteaux... miam.

D'une grande beauté visuelle. Une belle réalisation, des actrices parfaites, une histoire touchante et intéressante avec un scénario bien écrit. La musique donne plus de profondeur et de puissance au récit avec également des images, des décors somptueux. Un film magnifique sur un art presque méconnu qui mérite pourtant toute notre attention.

Il y a plusieurs dimensions dans ce petit joyau de cinéma japonais.

Celle, immédiatement tangible, du raffinement extrême de la cérémonie du thé, dans son écrin d'intérieurs épurés, de kimonos d'une exquise beauté et de jardins d'une sérénité totale au travers des saisons. On confine au documentaire, mais c'est fascinant.

Celle, ensuite d'une réflexion philosophique sur les rituels et les codes et les initiations qui les instaurent. Le cheminement de l'élève et de son éblouissante maître chemine de l'apprentissage de gestes ancestraux vers une réflexion libératrice sur l'abnégation, la discipline, l'observation.

Celle, également, du destin d'une femme dans le Japon d'aujourd'hui, qui transcende peu à peu les vicissitudes de la vie matérielle pour accéder, par la discipline heureuse qu'elle s'impose dans la cérémonie du thé, à une sagesse détachée des contingences et à une force intérieure dépouillée du bruit et de la fureur. Le lien entre le thé et le shintoïsme et la philosophie zen surgit au détour du film et c'est une belle découverte.

Celle, enfin, d'une société japonaise rigoureuse, ancrée sur de forts principes moraux et sur la discipline et l'ascèse vécues comme une éthique supérieure. Si cette construction sociale exigeante a pu conduire aux pires horreurs au XXème siècle, elle donne encore cependant au peuple japonais cette dignité dans les épreuves qu'on aimerait trouver en France...
On comprend, dans ces conditions, que le Japon se protège des influences extérieures.

Un film profond, beau et inspirant.

Quel bonheur de participer à ce cérémonial du thé. Quel beau film pour qui veulent admirer cet art jouet avec beaucoup de finesse. Ce n'est certes pas un film d'action mais la beauté des gestes et la réflexion sur le sens de cet art permet de passer un magnifique moment.

Deux choses m'ont plu dans ce film. La première, c'est la découverte sur un mode quasi-documentaire de la cérémonie du thé. La seconde, c'est le sentiment du temps qui passe, assez bien rendu tout au long de ce long-métrage qui paraît d'ailleurs un peu plus long que ce qu'il est (1h40).

Pour le reste j'avoue avoir été un peu déçu, compte tenu des excellents retours lus ici ou là.

Il m'a semblé que les personnages étaient assez quelconques, les (rares) péripéties très maladroitement amenées (la scène finale avec le père) et les effets de mise en scènes plutôt laids (les gros plans sur la végétation). Je me suis pour ainsi dire ennuyé, et j'ai trouvé que le film me tenait en quelque sorte "à distance", en me proposant une image du Japon un peu trop conforme à ce qu'en attend un spectateur occidental.

Reste cependant un autre aspect intéressant à mentionner, même si je ne suis pas sûr qu'il soit intentionnel : on peut débattre avec soi-même en regardant le film. Je me suis parfois dit que ce que je voyais était une vision morale, voire philosophique (et proprement japonaise), du sentiment d'impermanence, et à d'autres moments que tout ce que le film montrait était aussi le fondement d'un Japon réactionnaire et fasciné par la discipline, qui a généré à la fois les samouraïs et l'adhésion au fascisme.

Mais ceci est sûrement une autre histoire.

Ce film est beaucoup trop lent pour moi et je me suis ennuyée, c'est plutôt un documentaire japonais entre femmes même si derrière de belles choses sont dites.....