Mon compte
    Les Misérables
    Note moyenne
    4,0
    18628 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Misérables ?

    1 095 critiques spectateurs

    5
    280 critiques
    4
    418 critiques
    3
    153 critiques
    2
    87 critiques
    1
    70 critiques
    0
    87 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Chris58640
    Chris58640

    184 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2019
    Il y a un peu moins de 200 ans, Victor Hugo racontait Montfermeil : C’est là où vivaient les Thénardier, où ils faisaient trimer Cosette jusqu’à ce qu’un repris de justice ne la rachète, au sens littéral du terme. Montfermeil, aujourd’hui, c’est là où Ladj Ly a grandit, là où il vu maintes fois la BAC en action, et c’est là qu’il décide de tourner « Les Misérables », son film coup de poing. Entre le générique de début, qui se situe le 15 juillet 2018 lors de la finale de la Coupe du Monde, et la dernière image de fin, à peine quelques jours plus tard dans un immeuble de Montfermeil, 1h40 d’un film inoubliable, remarquablement bien scénarisé, bien filmé, au casting soigneusement réfléchis et qui ne peut laisser personne indifférent. Il n’est pas très long, son film, mais c’est vrai qu’il est éprouvant car c’est 1h40 de tension palpable, sans jamais de temps mort pour souffler, sans une minute sans un sujet à réflexion qui bouscule nos certitudes. « Les Misérables » n’est pas un film de détente que l’on va voir comme ça, pour se faire une toile sympa entre copains, c’est une séance à laquelle il faut un peu se préparer, et dont il faut se remettre ! Techniquement déjà, la qualité du film saute aux yeux. Ladj Ly tourne beaucoup caméra à l’épaule et pourtant on n’a jamais cette impression de mal au cœur qui accompagne parfois cette manière de tourner. Plans soignés (notamment aériens), musique très peu présente mais remarquablement bien utilisée (une musique un peu assourdie, qui « pèse » sur l’image), un montage hyper dynamique, Ladj Ly maitrise pleinement son sujet. Il s’agit là de son premier long métrage de fiction, autant dire qu’avec un grand prix à Cannes il pose déjà la barre très haute et qu’on va très vite entendre de nouveau parler de lui. Avant de parler du point fort du film, à savoir son scénario, je voudrais faire deux mentions spéciales pour Damien Bonnard et Alexis Manenti, deux comédiens qui m’étaient jusqu’ici inconnus mais qui sont impressionnants. Le premier dans le rôle du candide, qui découvre la réalité de Montfermeil, et pose un regard mi ébahi – mi effaré sur la Cité, mais aussi sur l’attitude de ses deux collègues. Le second, dans le rôle difficile et ingrat du bacqueux raciste et impulsif, imbu de son petit pouvoir de cow-boy, un type foncièrement dangereux que la Police Nationale devrait d’urgence changer d’affectation. Il est parfait, Alexis Manteni, dans le rôle de Chris. De tous les personnages plus ou moins fréquentables de Montfermeil, c’est lui qui me fait le plus peur, objectivement. Et puis je m’en voudrais de ne pas mentionner Issa Perica, dont le regard dans la tout ’image de fin, juste avant le fondu au noir et le générique, s’est imprimé dans ma rétine et pour longtemps. Mais c’est par l’intelligence et l’équilibre de son scénario que Ladj Ly emporte la timbale. Alors qu’il y a 25 ans, Mathieu Kassowitz filmait plus ou moins la même réalité du point du vue unique de 3 lascars de banlieue, Ladj Ly choisit un double regard, celui la Cité et celui de la BAC. Son intrigue se cale sur à peine plus de 24 heures, une poignée d’heures qui suffit à embraser toute la cité et qui conduit à l’irréparable. Un vol d’un petit lionceau dans un cirque, les esprits qui s’échauffent, une interpellation faites trop vite, dans de mauvaises conditions et tout l’équilibre précaire de la Cité vole en éclat. Le film montre parfaitement la rapidité inouïe avec laquelle les choses dégénérèrent. Là où le film est pertinent, c’est qu’il ne décerne jamais de bons points ou de mauvais points : les gamins désœuvrés, les caïds que la mairie paye pour maintenir la paix sociale, les policiers qui font ce travail depuis trop longtemps (et parfois y prenne un plaisir malsain), les dealers qui veulent la paix pour continuer à trafiquer tranquille, les Frères Musulmans qui cassent les trafics et maintiennent le calme mais pour mieux répandre leur prêches mortifères, Ladj Ly les renvoient dos à dos. Ou plutôt non, ils ne les renvoient pas dos à dos (ce qui serait stérile), il montre qu’ils sont tous responsables de la situation, qu’ils en sont tous les victimes (voir l’incroyable scène de fin) mais ils ont tous en eux également, sans doute, la solution. Ce que vous croyez savoir de la vie en banlieue, bien calée dans votre fauteuil devant votre 20h, vole en éclat sous vos yeux devant « Les Misérables », le film bouscule les certitudes de ceux qui en avaient, la complexité inextricable du « problème » vous laisse sur le flanc, et vous comprenez que les « Plans Banlieue », les solutions politiques à l’emporte pièce, les discours incantatoires sur les « Quartiers Difficiles », tout cela n’a aucune chance de produire un jour une amélioration. Il n’y aura aucune solution simple à une situation si complexe, et ceux qui prêchent le contraire nous mentent. Il y a beaucoup de scènes fortes dans « Les Misérables », sans parler de la scène finale, qui vous laisse pétrifié sur votre fauteuil de cinéma. Beaucoup mettent mal à l’aise car elle montre des policiers se comporter de façon au mieux navrante (la scène de l’arrêt de bus) parfois irresponsable (« Ne t’excuse jamais, ici on a toujours raison »), au pire indigne voire presque criminelle (avec le gamin blessé). Ladj Ly, qui a beaucoup filmé la BAC en action dans sa cité n’a surement rien inventé. Et pourtant, il ne porte pas sur ces flics un regard idéologique, ceux qui seraient tenté de croire cela se trompe et devraient aller voir le film. Les bacqueux des « Misérables » sont aussi des habitants des quartiers, ils sont aussi des victimes d’un contexte qui les écrase, ils ne sont ni des fascistes, ni des machines, juste des êtres humains à qui la société a confié un sale boulot mal payé et mal reconnu. La toute dernière image, terrifiante, celle qui précède le fondu au noir et le générique de fin est un point d’interrogation, c’est la manière intelligente qu’à trouvé Ladj Ly pour montrer que tout n’est pas fichu, que la solution est en chacun des protagonistes, qu’il suffit parfois de faire un geste spoiler: (de baisser un bras)
    , pour que la raison et l’humanité l’emporte au final. Il y croit encore, je suis sure qu’il est dans le vrai.
    lionelb30
    lionelb30

    384 abonnés 2 496 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2019
    Film brut , direct ,sans partie pris et qui peut laisser perplexe. Le casting est impeccable , la réalisation également donc pas grand chose a reprocher. Maintenant l’évolution des quartiers empire depuis 40 ans avec le communautarisme , les religieux , les flics débordés voir ripoux pour certain , les pseudo grand frères , pas d'espoir et d’amélioration en vue , déprimant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 décembre 2019
    Un choc, que dire de plus ? À part que Les Misérables de Ladj Ly est hallucinant de justesse dans son traitement de la banlieue et du contexte hostile qui l’habite. La citation de Victor Hugo à la fin résume parfaitement le film « Il n’y a ni mauvaises herbes, ni mauvais hommes, juste de mauvais cultivateurs ». Ladj Ly évite le manichéisme, ce n’est ni un film anti-flics, ni un film anti-banlieue, il n’épargne aucun des deux camps mais montre aussi leur raison de faire face, pour en venir à une séquence de fin chaotique tout simplement irrespirable et suffocante qui, sans spoiler, se termine sur une impasse.
    Les Misérables est un grand film de l’année 2019, qui sonne comme un message d’alerte dans une société où il est nécessaire de faire quelque chose pour ces quartiers. Et je le répète, ce film n’est NI anti-flic, NI anti-banlieue.
    Mourad F
    Mourad F

    10 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 janvier 2020
    Ce film est d'une nullité affligeante Je ne comprends pas où est le motion dans ce film des clichés en veux-tu en voilà exagéré au maximum je n'ai jamais vu des petits de 10 ans dans une cité faire la misère aux flics ça n'existe pas scénario surjouée c'est du n'importe quoi vraiment il est nul
    PLR
    PLR

    406 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 novembre 2019
    Le film dont tout le monde parle. Le film que tout le monde ( ?) va voir, en tout cas aux jours et heures de pointe les salles sont complètes (j’ai dû m’y reprendre à deux fois !). Mais allo quoi ? Classé policier : oui. Trois policiers occuperont l’écran et on les suivra. Classé : drame. Oui, drame ponctuel ? Drame permanent ? Psychodrame ? Autant dans « La Haine » (1995), film auquel les commentateurs autorisés ( ?) font beaucoup référence, il y avait un analyse sociale, une mise en garde sociétale (souvenez-vous : « jusqu’ici tout va bien »), autant ici il n’y a que l’exposé d’une situation telle quelle est, sans aucune réflexion, perspective, ni même expression d’une culpabilité ou autre. C’est d’une froideur ! Mais pas une froideur qui remue les tripes, qui fait prendre conscience de quelque chose, qui invite à réfléchir et à vouloir faire changer les choses. Non, c’est comme ça et tout est dit. On a presque l’impression que c’est très bien comme ça. La référence aux Misérables de Victor Hugo est bien pâle et inadaptée. Chez Hugo, il y avait un message politique fort, porteur de Révolution. Là, on ne voit pas ou ça nous mène. Certainement à rien. Après tout, le Festival de Cannes n’est pas un repère de militants, ceci pouvant expliquer le prix du public obtenu. Non mais, allo ?
    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2019
    Voilà un film qui a obtenu le Prix du Jury au Festival de Cannes 2019, un film qui va recueillir une palanquée de louanges dans la presse, un film qui, peut-être, sans doute, va beaucoup vous plaire mais auquel je trouve beaucoup plus de défauts que de qualités. Commençons par ces dernières : sur un sujet scabreux, les relations entre la police et les "jeunes des quartiers", un sujet très fort et, a priori, très intéressant, le réalisateur a réussi à ne pas se montrer manichéen. Les défauts, maintenant : ce sujet a déjà été traité dans de nombreux films et, souvent, de façon plus réussie. En fait, le traitement des scènes est si souvent excessif, tellement forcé, qu'on arrive vite à ne pas croire à ce qu'on voit alors que la réalité de ce quartier de Montfermeil (Victor Hugo a écrit "Les Misérables" à Montfermeil, d'où le titre) est sans doute très proche, voire pire !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 novembre 2019
    Ce film est à côté de la fresque sociétale qu'il essaye d'être. En essayant de montrer une fracture sociale, Les Misérables verse dans une morale débectante, entre propagande anti-flics et apologie de la violence. Qu'on n'essaye pas de nous faire croire qu'il s'agit de la réalité, car celle-ci est bien plus complexe et mérite d'être traitée de manière bien plus fine qu'ici.
    J'ai rarement des avis aussi tranchés, mais le message du film est puant. À voir pour se faire son propre avis malgré tout.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2019
    Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, a énormément changé, bien évidemment, depuis le temps de Victor Hugo qui y avait situé l’auberge des Thénardier, exploiteurs sans scrupules de la petite Cosette. Aujourd’hui se dresse un quartier sensible, comme on dit, mais, ce qui n’a pas changé, c’est la misère et ce qu’elle provoque en fait de frustrations et de désir de révolte. Ladj Ly, qui a lui-même vécu dans cette cité des Bosquets de Montfermeil, a été bien inspiré en plaçant son film sous l’égide du grand écrivain, tout en mettant en scène des réalités qui sont des spécificités de notre temps, à commencer par la facilité avec laquelle on peut, aujourd’hui, enregistrer des images volées sur la voie publique.
    Contrairement à tant d’autres films qui ont eu pour ambition de montrer la réalité des quartiers sensibles mais sans réussir à se défaire de toutes sortes de clichés, Ladj Ly, faisant preuve de beaucoup de finesse, parvient à échapper à tous les pièges inhérents au sujet. Dans son film, sont présents des musulmans radicaux, des faux repentis, des caïds ayant pour chef un faux maire et, surtout, des bandes d’enfants désoeuvrés. Tous ces protagonistes semblent comme filmés sur le vif, au point qu’on n’a quasiment pas l’impression d’avoir affaire à des acteurs. La crédibilité des scènes n’est jamais prise en défaut.
    Il en est de même avec les trois policiers de la brigade anticriminalité sur qui se concentre une bonne partie du film. C’est une des audaces de Ladj Ly qui, ayant lui-même passé son adolescence dans cette cité, pourrait être saturé de préjugés à l’égard de la police. Or il choisit délibérément d’adopter, dans de nombreuses scènes, le point de vue d’un des trois policiers, nouveau venu dans cette brigade et, de ce fait, découvrant des méthodes qui ne peuvent le laisser de marbre.
    Le réalisateur décortique avec minutie l’enchaînement de circonstances qui conduisent finalement à un débordement de violence extrême. Tout commence par l’irruption, dans le quartier, de gitans en colère parce qu’un gamin, qu’ils supposent être de la cité, leur a dérobé un lionceau. C’est à partir de cet événement que les policiers sont amenés à intervenir auprès des enfants et c’est au cours d’une intervention musclée qu’a lieu une « bavure », un tir de flashball qui ravage le visage d’un garçon.
    Or, le policier qui s’est rendu coupable de ce tir se rend aussitôt compte que la scène a été filmé par un drone. Pour lui, dès lors, une seule chose compte : trouver celui qui manipule l’engin et qui, par conséquent, détient la preuve en images de la « bavure ». Le gamin blessé, lui, peut attendre avant de se faire soigner, ce qui choque celui des trois policiers qui est nouvellement arrivé dans l’équipe. Mais la peur des images est plus forte que tout. Elle avait d’ailleurs déjà été signifiée dès le début du film à l’occasion d’un contrôle auprès d’adolescentes à un arrêt de bus. Cette peur-là annihile toute possibilité d’apitoiement. Un enfant blessé au visage compte moins que la nécessité de se protéger des images en les retrouvant et en les détruisant.
    La colère n’a pas besoin d’autre chose pour surgir et se manifester sous des formes très violentes. L’affrontement a lieu, il est inévitable, mais, même sur ce terrain-là, Ladj Ly réussit, in fine, à échapper aux conventions. spoiler: Il suspend le temps, en quelque sorte, il nous laisse imaginer jusqu’où peut aller la révolte, mais sans éprouver le besoin de montrer le pire. Dans un film qui s’interroge avec pertinence sur le pouvoir des images, il était plus que judicieux, en effet, de ne pas filmer le plus épouvantable.
    Cathpout14
    Cathpout14

    20 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    A voir absolument. La banlieue, qui apparaît isolée à la majorité des français, rassemble en réalité la totalité des dysfonctionnements, violences et souffrances induites par notre société. Les acteurs, le scénario, le rythme... tout est magistral dans ce film. Bravo à tous. Merci pour le courage du réalisateur, malgré les larmes et la colère qu'il nous inflige.
    Jerome L
    Jerome L

    20 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    Un film d'abord nécessaire qui a le bon goût d'être bien écrit et bien monté. Les partis ne sont pas pris. Pas de point de vue communautaire comme certains viennent ici le prétendre. Sur une dernière image spoiler: en fade-out
    ma fille et moi étions en larmes. Pas des larmes à la gomme hein ! Pas de la tristesse révoltée hein ! Un mélange d'émotions. Ce film est un must absolu. Le metteur en scène décide de faire court et pourtant il prend son temps, nous installe, nous place au plus près des personnages. Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu, je vous envie, j'aurais grande envie de revivre la découverte.
    Vanden
    Vanden

    39 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 janvier 2020
    Film pour les journalistes du centre de Paris hors-sol et les francophobes de tous bords qui se réjouiront de ce film communautaire, qui a au moins le mérite d’être vraiment tourné dans les territoires perdus de la République. D’où les 2 étoiles. Après la photo est pas dingue, le montage brouillon, les acteurs amateurs du vivre ensemble sont tout simplement mauvais. Je trouve que le traitement médiatique de ce film, malgré l’énorme ombre qui plane au dessus du réal, est bien symbolique de la déliquescence globale de notre société. Ce film militant aux relents salafistes anti-Français fera date dans l’Histoire du cinéma français mais pas vraiment pour les bonnes raisons...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 janvier 2020
    J'ai hésité à aller voir ce film, au vu de la bande-annonce qui paraissait assez caricaturale. J'aurais du suivre mon instinct et ne pas me fier aux nombreuses critiques positives. Ce film est vraiment affligeant. C'est du niveau d'une mauvaise série B genre Julie Lescault ou commissaire Moulin. C'est juste que ce n'est pas réalisé tout à fait du même point de vue. Sinon c'est pareil, les personnages sont tristement caricaturaux, la plupart des acteurs sont mauvais (Almamy Kanouté est sans doute le pire de tous...), les dialogues sont pauvres, les images moches, et le scénario est d'une platitude à rendre jaloux un abruti de platiste. Au secours, fuyez!
    laurence l
    laurence l

    116 abonnés 1 088 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2019
    Quel coup de poing je me suis pris devant ce film. Fort par le sujet joué par des acteurs au top en qui l'on croit. Une compréhension de ce monde si dur des banlieues. Des parents déplacés par leurs enfants qui eux sont embrigadés par ce monde de violence. Un flic qui débarque dans tous ça (seul personnage à qui on peut se raccroché) et dans sa nouvelle équipe. Wouah je suis dépassée par tous les sentiments éprouvés pendant ce film. A ne pas manquer. Il ouvre les yeux sur une vie qui n'en est pas une.....
    Bib38.
    Bib38.

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 novembre 2019
    Je m'attendais à beaucoup mieux en voyant la note, je suis déçue, c'est plat jusqu'à la scène finale qui crispe un peu, mais que retenir? que y'a des mauvais et des bons flics, que y'a des gamins délinquants paumés et mal barrés? je n'ai rien appris, le malaise de nos sociétés c'est le même depuis + de 20 piges, "laisse pas trainer ton fils" c'est de 1998.... ici on nous met juste les pieds dedans comme avec un casque virtuel finalement...
    Alain D.
    Alain D.

    492 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2020
    Ce " Spike Lee à la francaise" est un drame de grande intensité. Coécrit et magnifiquement mis en image par Ladj Ly, il nous propose des scènes dures mais malheureusement très réalistes. Le film, violent et pessimiste, se déroule dans le 9.3, mais il aurait pu tout aussi bien se passer à Marseille, au Havre ou à Grigny. Il démontre les tensions dans les quartiers dits "difficiles" ou zone de non droit pour la police, les pompiers, ou tout simplement vous et moi.
    La réalisation, amplement récompensée aux Césars et à Cannes nous offre a juste titre un solide casting avec les belles prestations du jeune Alexis Manenti et de Damien Bonnard dans le rôle de Stéphane Ruis, le brigadier nouvellement muté de la BAC.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top