Derniers Avis : Lux Aeterna - Page 2

Charlotte Gainsbourg et Béatrice Dalle se racontent des anecdotes sexuelles puis place à un tournage nerveux où tout le monde s'engueule et se critique dans le dos, Gaspar Noé met en scène cette hystérie collective avec une succession de splits-screens, une comédie assez poussive et criarde.

Moyen-métrage de Gaspar Noé, Lux Aeterna est une expérience courte mais ô combien mémorable. Le film se veut expérimental sur quasiment tous ses points à commencer par son introduction déstabilisante puis par l'histoire qui est une mise en abyme d'un tournage d'une scène de cinéma. Ensuite le format de l'image n'est pas habituel avec cette double fenêtre très présente ou les paroles se superposent. C'est superbement utilisé et fait qu'il y a toujours beaucoup de choses qui se passent. Mais comme toujours dans les projets de ce réalisateur, la grand force ici vient de son ambiance si particulière qui nous fait ressentir des choses. Cette ambiance est apportée par la très bonne b.o. et les effets sonores qui font monter la pression crescendo. On se retrouve dans une petite fourmilière ou toute l''équipe du film s’affaire chacun à sa tâche et on sent la tension monter dans cette précipitation. De plus, le jeu de lumière et ses couleurs flashys sont totalement étouffantes. Côté casting, Béatrice Dalle et Charlotte Gainsbourg jouent leur propre rôle et sont très bien pour ce genre d'univers. Les personnages autours n'ont pas les temps d'être développés mais on arrive très vite à saisir qui ils sont, et ont tous leur importance notamment le chef opérateur qui est en conflit avec Béatrice ce qui crée de l'énervement. Pour ce qui est de la réalisation de Gaspar Noé, elle se veut moins flottante qu'a l'accoutumé mais elle s'immisce partout pour ne rien manquer des échanges entre les protagonistes. Le clou du spectacle se situe dans les dix dernières minutes ou Noé se fait un plaisir de nous faire souffrir comme rarement dans ses œuvres avec des effets sonores et visuels insoutenables pour un humain normalement constitué. A ce moment là on souhaite juste supplier Gaspar d'arrêter de nous torturer mais l'homme fait durer le moment et l'amplifie encore et encore jusqu’à ce générique de fin que l'on remercie de voir apparaître pour que l'on se remette de ce traumatisme. Une fois de plus, Gaspar Noé à réussi son coup, celui de faire ressentir au public des choses que l'on ne ressent nul part ailleurs que dans son cinéma. A chaque fois on pense qu'il a atteint son climax, mais projet après projet on se rend compte que ça va toujours plus loin dans le sadisme et en temps que masochiste j'en redemande. Vous l'aurez compris, Lux Aeterna est un moyen-métrage à regarder pour tous les amateurs du cinéma de Noé.

J’étais vraiment curieux de voir ce qu’aller donner le dernier Gaspard après l’excellent Climax que je recommande le plus vivement. Et malheureusement je n’ai pas été autant emballé par ce Lux Aeterna. Est ce une très bonne publicité ou un film moyen? En tout cas c’est une version cauchemardesque de la nuit américaine. Comme souvent chez Gaspard ça s’agite, ça crie, ça bouscule mais ici j’ai trouvé cela un peu vain et ça ne m’a ni touché ni rebuté (un comble). Il y a quand même comme toujours chez lui une recherche d’idées de mise en scène et un sens de la rupture excellent; pour exemple le coup de fil que reçoit Charlotte Gainsbourg avant d’entrer sur le plateau crée en un instant un malaise incroyable. Je ne cacherai pas que dans l’ensemble cela m’a déçu, je m’attendais à être plus bousculé.

Un morceau d'étoile pour quand même prouver qu'on peut tout produire même une expérience aussi cataclysmique. En vérité c'est tellement atroce comme déroulé, comme souffrance sonore et surtout visuelle que le film peut gagner sa place au panthéon des bizarreries cinématographiques. Mais plutôt bas dans le podium.

Gaspar Noé nous fait pas passer un bon moment . Certains films du réalisateur valent vraiment le coup . Pour ce court-métrage passer votre chemin . Ça fait extrêmement mal aux yeux . Ce film dénonce peut-être le milieu du cinéma et les plateaux de tournage, conflits d’intérêts etc .. mais à vrai dire je m’en fou .Personnellement j’ai détesté cette expérience .

J'en sors à l'instant donc avis à chaud mais je viens de vivre un moment exceptionnel!!!
D'un côté un point de départ avec le jugement des sorcières qui finissaient sur le bûcher mais très vite devient le jugement du quotidien qui met l'esprit de soi et de son prochain sur le bûcher mental.... bref l'égoïsme (dans toutes ses significations) à son paroxysme.....
Et de l'autre une caméra quant à elle lavée de la notion de bien et de mal qui observe sans jugement et avec calme... une caméra qui nous propose d'être calme, dans l'ultra présent (avec ou sans jugement.... tout dépendra du spectateur...).
Pour finir dans l'unification de ces 2 éléments par le biais d'une Charlotte qui fera le pont entre ces 2 réalités... mi dans la répulsion et l'autre moitié dans l'acceptation... finalement le temps (51min) importe peu, c'est l'expérience globale qui est retenue au-delà de sa temporalité.... un genre et un discours unique (même si "enter the void" et "climax" ne sont jamais loin...) que le projet de Gaspar nous offre.....
Un grand merci...

Gaspard Noe a l habitude de sortir des sentiers battus, cette fois ci il sort du film, ils nous en montre ces coulisses. Pourquoi pas ? C est juste que l on peut avoir du mal à rentrer dedans. J observe des critiques très positives... désolé pour ma part, j ai trouvé le jeu des acteurs - sur lequel repose le film - peu crédible , surtout celui de Béatrice Dalle. Ils jouent leur propre rôle ? Cela n est néanmoins pas convaincant...

Bonjour !!!!
On s'en fout de ce qu'il peut leur arriver sur ce plateau en bien y réfléchissant et après avoir pris connaissance des notes exceptionnelles de télérama, les cahiers et autres staaarrrrs de la critique..
Pourquoi ne pas filmer mon plombier en train de charger son kangoo avant un chantier ? Au lieu de voir des petits seins d'anorexique écervelée , on verrait, filmé de dos , mon plombier accroupi ,sa bonne grosse raie velue sub pantalon de chantier .Vas-y Gaspard , je te prête ma lampe torche qui fait strobo si t'appuies deux fois...

Drame psychédélique écrit et mis en scène par Gaspar Noé. Je reste décidément très hermétique à ses histoires de "Cinéma d'Auteur" : son scénario est scindé en deux périodes : Avant le tournage d'une scène de film, Beatrice Dalle dialogue avec Charlotte Gainsbourg. Elle révèle ses convictions religieuses, nous offre des anecdotes de films, exprime son ressenti vis-à-vis des réalisateurs et des producteurs.
Puis commence la répétition et le tournage ; un film dans le film. Les inopportuns sur le plateau et les caprices d'actrices rendent très vite le climat houleux et l'ambiance chaotique. Béatrice (La Réal) s'empoigne avec le chef OP, créant un joyeux micmac devenant vite insupportable. Le film s'oriente ensuite sur des scènes inintéressantes et une séquence psychédélique interminable.

Les inventions visuelles de Gaspard Noë sont toujours passionnantes mais le propos a la plupart du temps des relans nauséabonds, dommage. La première partie et les deux actrices restent cependant excellentes.

J'aime les films de Gaspard Noé en général mais là, c'est le néant, les acteurs et actrices sont insupportables (particulièrement Béatrice Dalle qui semble coincée dans l'adolescence tant dans son comportement que dans sa manière de parler). Le scénario est naze, ils tentent de filmer une scène alors que tout le monde s'engueule et que rien ne va. Ça se plaint de ci ou de ça dans tout les sens, bref, la belle génération de bobos gâtés pourris fragiles jusqu'aux os. Et pour finir, les effets stromboscopiques de couleurs sont beaucoup trop longs et hyper chiant à regarder. La maison Yves Saint Laurent devrait rester là où elle est et ne pas apporter encore plus de merde dans le cinéma.

Toute la partie stroboscopique de la deuxième partie du film, je l'ai regardée écran éteint, juste avec le son, car c'est inregardable sans se brûler la rétine. Mais vu comment ça beugle sur le final, j'ai failli y laisser un tympan aussi. C'est censé être un bordel organisé, mais on sent très vite que c'est un bordel dans le bordel.

Normalement, je ne mettrais pas cinq étoiles à un film, par simple soucis qu'aucun ne peut atteindre la perfection. Cependant je trouve la moyenne de ce film trop basse pour ce qu'il me fait ressentir. Voici donc une vaine tentative de remonter sa note par ma critique.
Il est sûr que ce film est polarisant à bien des niveaux. Il est d'ailleurs quasi expérimental sur sa fin. On sent que Noé met tout de lui dans ses créations, celle-ci n'y déroge pas. Le film est envoutant. En plus d'être plastiquement magnifique il transporte autant d'interprétations que de spectateurs. Il n'est d'ailleurs pas toujours intéressant d'expliquer un film : ce qui à été question de faire et de dire et comment cela ressort. C'est ce que je pense. Surinterpréter ce film ne fera que lui nuire. On retrouve les codes chères au réalisateur : le choque, la violence, la démarche créative...Mais ce laisser envouter par ce film est ce qui lui donnera sa force, j'en suis convaincu. On ne voit pas le temps passer, cet espace hors du temps mais pourtant tant dans la contrainte de celui-ci. Si on se lasse happer par le film et sa démarche expérimental et plastique on l'appréciera d'autant plus.
J'ai conscience que le film ne peux pas plaire à tout publique, il en est ainsi. Mais ce n'est pas pour autant que je dénigre ceux qui ne l'aiment pas. La démarche peut ne pas vous touchez, ou le côté expérimental du film peut vous repousser. Comme dit plus haut, les interprétations sont multiples. Et on peut voir dans ce film une jolie coquille vide. Cependant j'adore Lux Æterna, le film m'envoute, je pourrais le revoir 100 fois que je ne me lasserais pas de le voir sous un jour nouveaux. Je l'adore pour sa plastique, ses acteurices (je voue un culte à Charlotte Gainsbourg et Béatrice Dalle), son envie d'expérimenter, sa puissance visuel et théorique.
J'espère vous avoir donné envie de (re)voir ce magnifique film. Vous allez peut-être l'aimer ou le détester mais je pense sincèrement qu'il ne vous laissera pas indifférent. Il s'agit là d'une forte proposition de cinéma (bien qu'un chouilla péteux par moment, spoiler: la remarque de Dalle sur le cinéma de divertissement en tête)
. Et même si vous détestez/détesterez le film, je ne pense pas que vous le considérerez comme mauvais car il apporte quelque chose qui peut déplaire mais qui reste intéressante (dans le même esprit on peut citer Mother! de Darren Aronofsky).
Désolé pour cette critique un peu longuette, je conçois que vous venez peut-être juste voir quelques critique pour savoir si le film vaut le coup.
Bon (re)visionnage si vous décidez de vous lancez.

Si l'étrange et l'anticonformisme vous attirent, jettez un œil sur ce moyen métrage.
Du génie pour certains, de la médiocrité sans nom pour d'autres, vous n'en ressortirez pas sans des sentiments contrariés. Pour une étrange expérience.

Cette fois c’est le film de trop pour Gaspard Noé. Ça ne Ressemble à rien.
C’est mauvais et la fin est absolument impossible à regarder.
A fuir