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    Lux Aeterna
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    80 critiques spectateurs

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    Vador Mir
    Vador Mir

    229 abonnés 714 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 janvier 2021
    Gaspar Noé peut faire mieux. Habitué aux films riches en impacts et en visuels soignés pourtant Lux Aeterna est un film un peu paresseux et hystérique qui ne donne pas envie d'entrer dedans. Faussement profond, fait pour provoquer une épilepsie, ce qui est totalement irresponsable, on a l'impression que Gaspar a cédé à la facilité et a pris un peu le melon.
    Espérons qu'il fasse mieux la prochaine fois.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    594 abonnés 2 777 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 janvier 2021
    L’idée selon laquelle la création naît du chaos trouve dans Lux Æterna une illustration – voire une incarnation – pertinente, puisque l’art jaillit à l’écran non de la préparation méticuleuse du personnage metteur en scène mais du dérèglement de tous les sens, d’une perte de repères qui conduit la comédienne à finir séquestrée « pour de vrai », dans la confusion de la fiction et de la réalité, dans l’entrelacs du personnel et du professionnel. Pourtant, cette approche esthétique forte souffre, comme souvent dans les films de Gaspar Noé, d’une couche théorique pleine de philosophèmes qui différencie deux chaos : le chaos véritable que subit le metteur en scène et son équipe, le chaos artificiel – comprenons construit par l’artifice – d’un moyen métrage conscient de chacun de ses effets et soucieux d’enfermer son spectateur dans une grosse caisse de résonnances épileptique comme on retient un otage. Nous regardons le vertige sans l’éprouver, nous subissons les jets de lumières sans les ressentir : notre position n’est pas la bonne. Juchés au-dessus de ce microcosme, nous nous délectons de son spectacle en compagnie d’un réalisateur qui prend un malin plaisir à régler ses comptes avec les producteurs, les artistes d’un soir etc., réalisateur démiurgique dont la lumière nous aveugle, sans percevoir qu’elle le trompe lui aussi.
    Vinz1
    Vinz1

    129 abonnés 2 310 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 janvier 2021
    Gaspard Noé signe ici un film sur les déboires de Béatrice Dalle qui réalise son premier long-métrage avec Charlotte Gainsbourg en actrice principale et ayant pour thème celui des sorcières. Si le bazar général est bien rendu par l’œil du caméraman intrusif et par l’utilisation hyper bien trouvée du split screen en deux parties, le spectateur sera très vite épuisé par les citations d’un type donnant l’impression d’avoir découvert Fassbinder ainsi que le film « Häxan, la sorcellerie à travers les âges » et surtout par les effets horripilants d’une lumière stroboscopique venant conclure un métrage qu’on aurait souhaité plus élaboré.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 840 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2021
    J'aime vraiment beaucoup Gaspar Noé, j'ai l'impression qu'il fait des films de plus en plus foisonnants, où il se passe de plus en plus de choses, qui veulent dire de plus en plus de choses et qui visuellement osent de plus en plus de choses (bien que l'expérimentation visuelle il en ait toujours fait).

    Et là en voyant ce Lux Æterna je me suis retrouvé un peu comme devant Enter the void, je ne sais pas quoi en penser. C'était horrible, mais c'était vraiment bien également... Disons que j'ai l'habitude que Noé essaye de nous torturer en mettant à l'épreuve notre sens moral (on abat un cheval, un tue des enfants, on viole une femme...) mais là on est clairement de la torture physique avec cette fin qui achèverait n'importe quel épileptique. Je me demande même comment ça a pu être montré au cinéma parce que c'est beau, mais difficilement supportable, j'ai fini par détourner le regard de temps en temps pour ne pas me sentir mal.

    Mais cette petite précision sur l'abus de flash lumineux, je dois dire que j'ai vraiment adoré cette plongée en enfer. Bon déjà la discussion au début entre Charlotte Gainsbourg et Béatrice Dalle c'est du pain béni, ça aurait pu durer tout le film comme ça j'aurais été au paradis. La discussion semble tellement naturelle, on sent que Dalle est excentrique par nature tandis que Gainsbourg est plus timide et réservée et puis les anecdotes qui sont balancées... j'espère que Noé nous a ici régalé de vraies infos croustillantes !

    Et ce qui est excellent dans cette séquence, en plus de ce qui est raconté, c'est la mise en scène. Noé s'amuse avec le split screen ce qui fait qu'on a un peu le champ et le contre champ en même temps à l'écran, le tout en gardant une certaine mobilité de mouvement de caméra sur chaque personnage, ce qui n'aurait pas été le cas avec un simple plan sur les deux qui discutent. Vu que le film commence par ça on sent directement que Noé va nous en mettre plein la gueule avec les effets visuels et ça ne rate pas.

    Mais ce qui est délicieux c'est de voir tout ce beau tournage partir totalement en couille, le fait que tout le monde soit mal à l'aise, frustré, hystérique, inquiet... que rien n'aille pour aucun personnage, ce qui renforce l'impression de malaise ambiant... Comme si ce plateau était l'enfer sur terre.

    Je me demande à quel point il parle de ses propres tournages. Mais ce qui est sûr c'est que Lux Æterna est une expérience sensorielle absolument fascinante devant laquelle on reste scotché (aussi pénible qu'elle puisse être). Et j'aime bien ça, sentir le chaos, voir tout qui dégénère totalement...

    On pourrait reprocher les citations de réalisateurs qui parsèment le film et qui sont signées uniquement du prénom... faut deviner qui est qui. Je ne sais pas si ça apporte grand chose, mais j'ai trouvé que ça collait bien avec le style de Noé. Tous les films et bouquins présent dans l'intro de Climax ce n'était pas non plus subtil pour un sous, on ne regarde pas Noé pour la subtilité, mais pour se prendre une claque.

    Et claque il y a eu.
    Ritchie B.
    Ritchie B.

    3 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 janvier 2021
    Nominé au festival de Cannes...
    De nombreux réalisateurs rêverait de frôler le tapis rouge.
    Mais rassurer vous, c'est un peu comme la politique, il existe les gens d'en haut intouchable.
    Certains naissent avec une fourchette en or à la bouche, profite des soirées mondaines ou on boit du pinard, on parle de came, on jure à tout va (parce que ça fait bien chez les bobos Parisiens, Béatrice Dalle ne pouvait pas tomber mieux), et surtout faut des femmes à poils sans consentement. Un peu comme un défilé de mode à la YSL. Ou on enchaîne les costumes car l'important c'est l'habit, l'objet est la femme...
    Pauvres filles dépravées, manipulées, délaissées (la scène ou personne ne vient sur le bûcher pour les aider est un bel exemple)

    Dans ce sens c'est réussit pour dénoncer toute cette mascarade (d'où la petite étoile)!

    Mais sinon vous aller assister à un film ou vos oreilles et vos yeux vont saigner tellement c'est vulgaire et bizarrement mis en scène.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2020
    Financé par la maison de haute-couture Yves Saint-Laurent et sorti en salles, ce moyen métrage de 50 minutes est réalisé par un Gaspar Noé qui se fait plaisir, et qui nous fait plaisir. Marquée par les obsessions habituelles du cinéaste, Lux æterna nous embarque sur un plateau de cinéma où le tournage d’une séquence de condamnation au bûcher vire (littéralement) au cauchemar, en raison de l’ambiance exécrable qui règne au sein de l’équipe du film. Porté par les délicieuses Béatrice Dalle et Charlotte Gainsbourg, qui s’en donnent à cœur joie, cet hommage drôle et grinçant à la puissance du cinéma prend la forme d’un jouissif jeu de massacre se terminant sur 15 minutes de délires stroboscopiques divinement insupportables pour nos petits yeux. Brillant.
    Stephan M.
    Stephan M.

    36 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2020
    Je suis un grand fan de "seul contre tous" et "irréversible" qui sont des grand film de Gaspard Noé.

    Pour ce qui est de "Lux Aeterna", cela ne laisse pas indifférent, je me pose encore beaucoup de question sur ce que j'ai vu et je ne suis pas certain d'avoir compris, mais une chose est certaine, c'est que j'ai une des sensations en regardant ce film comme j'ai pu en avoir en regardant "Mulholland drive", donc c'est une réussite et c'est très bien, le but d'un film c'est que l'on ressente des émotions et j'en ai eu.
    FaRem
    FaRem

    7 531 abonnés 8 888 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2020
    Après une longue introduction à faire souffrir les plus épileptiques d'entre nous, le film commence enfin avec Béatrice Dalle et Charlotte Gainsbourg, qui jouent donc leur propre rôle, en train de discuter de leurs différentes expériences de tournage avant de commencer à tourner un nouveau film. Un tournage qui va s'avérer laborieux et extrêmement brouillon. Et l'on ne va en manquer aucune miette, durant le temps que ça dure du moins, avec ce film qui prend la forme d’un making-of du tournage puisque l'on découvre l'envers du décor des coulisses. L'histoire se résume à ça, mais ce n'est pas le plus important, car "Lux Æterna" est surtout une œuvre expérimentale qui propose une expérience sensorielle puisque ce sont nos sens qui sont ciblés avec des sons et des images qui sont de plus en plus agressives qui donnent lieu à un chaos aussi perturbant que fascinant. Bref, une nouvelle expérience cinématographique proposée par Gaspar Noé à laquelle j'ai bien adhéré.
    Narnet
    Narnet

    21 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 août 2023
    À éviter, absolument. Autant dans les autres films de Gaspard Noé, il y avait une certaine esthétique, mais là, c'est le néant, il n'y a rien à sauver. On ne regrette finalement pas que ça ne dure que 51 minutes ...
    BenD
    BenD

    2 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 octobre 2020
    Un remake de l'enfer de Clouzot ou Noé essayé d'être aussi déplaisant avec son public qu'un Jean-Luc sans que la forme apporte une nouveauté quelconque.
    Je suis pas fan de Gaspard, en général. ( Oui, l'utilisation de prénoms est une référence aux citations pompeuses du film, signées que du prénom, je suis pas sur que Bunuel aurait été très heureux d'être cité )

    Une demi étoile en plus pour le succès du générique qui restera le moment de cinéma a la fois le plus désagréable et libérateur pour je pense un moment.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 novembre 2020
    Premier film que je perçois de l'univers de Gaspard Noé. Ayant entendû parler de sa filmographie de son début à aujourd'hui, ainsi que de sa fascination pour l'expérience visuelle et sonore, je savais que la projection filmique qui allait paraitre devant mes yeux ne serait pas un conte de fées. Ayant la possibilité de voir quelques autres de ses films, pourquoi ne serait pas mieux de le faire de manière antichronologique, comme Jean-Luc Godard aimé marcher, quoi que. Le film m'a plu pour différentes raisons, la première est que je ne m'attendais pas à ça, du fait que ce qui a tourné autour du film est principalement au sujet de la lumière intermittente et de l'aspect volumineux très aigu. Et pour ma part, en plus d'être une expérience, elle raconte des choses. Des thèmes triviaux mais qui font sens, comme l'hypocrisie, la malveillance, la fascination, la volonté de puissance. Où toutes ces notions s'appuient ensemble pour entrer dans la satire du business, où le cinéma de Noé déplait une partie du public du fait de ce qu'il montre, pas forcément dans ce film, mais qui se demande comment il fait pour pouvoir continuer ses films. Ici on a l'impression que le cinéaste se forme dans le personnage de Béatrice ( on ne dira que les prénoms, car le film s'abstient à dire le nom des artistes ). Le film montre aussi la dûreté à se faire une place dans le cinéma, le cinéma est un rêve que partage plein de monde, et qu'il est très compliqué de faire sa place, et donc ici au lieu d'enjoliver la beauté de faire un film, il montre le désastre du tournage, sa réalité. Où les personnes sont rares à te soutenir à ton projet, mais d'avantage des loups en chasse à la recherche de quelque chose qui pourrait te nuire, et qui pourrait être en faveure pour eux, l'Opportunisme est bien montré. Deuxième point, la structure du film qui est singulière, elle place l'exposition, le dénouement, le climax et ... s'arrête là. Ce qui peut placer une grande frustration, mais qui place aussi une certaine originalité. La phase d'intermittance au niveau de la lumière est elle aussi très intéressante, elle arrive d'une manière ou les personnes autour du tournage qui étaient contre le fait de faire le film de Béatrice, ( le chef opérateur ) va trouver ici une fascination, avec ces couleurs et va chercher à tout pris à continuer à filmer, avec un certain sadisme, le fait de continuer alors que Charlotte veut sortir de cet univers. On voit ce personnge comme quelqu'un de dépasser par le cinéma d'aujourd'hui, quelqu'un de nostalgique du cinéma qui précéde. Noé place différentes paroles d'artistes dont une qui exprime le fait que ce qui doit être montrer est quelque chose qui doit être marquant et ne pas se fondre dans la masse au mileu de d'autres film, en tout cas ici c'est qui est présupposé. Revenons sur le personnage de Charlotte, qui souhaitait au départ du psychédélisme être délivrée, elle trouvera sa délivrance par cet environnement qui n'est pas dans la normalité. Elle est montrée tout au long du film, comme quelqu'un qui a dû mal à s'intégrer, à s'interposer, et qui ne se sent pas à sa place. Et lorsqu'elle est sur le bûcher, elle a un sentiment de force, de puissance, dont parle Béatrice dans l'introduction du film. Une autre idée qui est intéressante autour du film sont les mouvements de caméra, où les 3/4 du film ou quasi complet, se passe en split screen, mouvement travaillé depuis Brian ( De palma ) , est intéressant mais ici difficile à trouver une raison de ce plan, du fait qu'il est là tout le long. Que ce soit pour montrer des moments communs ou des actions différentes, ce qui à la fois donne quelque chose de complexe à suivre ainsi que quelque chose de redondant, ou on ne peut se fier à un moment précis du film. Le point de vue de chaque personnage à la suite aurait été plus captivant, et aurait pû renfocer cette idée d'intrusion dans la vie des personnages, ainsi qu'une plus longue durée au film. Évidemment out en gardant en tête que le tournage du film n'est que sur 5 jours.
    Hulufo
    Hulufo

    6 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2020
    Vision iconoclaste de l'enfer, satire hilarante et expérience unique, tendant vers l'agrume d'une saveur épileptique. La création artistique, une bataille ? La vie, la mort : un périple mystérieux.
    Thomas F
    Thomas F

    27 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2020
    Encore une expérience offerte par le sulfureux réalisateur Gaspar Noé. Un film court qui joue avec nos nerfs et qui insuffle une dangereuse tension. Au milieu de ce chaos tonitruant, deux femmes incroyable de nature.
    Rémy Bretton
    Rémy Bretton

    6 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mai 2022
    Un mauvais film sur une mauvaise réalisation d'un mauvais film. Je me suis endormi mentalement des la 15eme minute. Il a réussi l'exploit de me faire anticiper et languir ce que j'allais manger le soir !
    Quelques aspects digne d'intérêt qui rappelle le style Godard (panneaux/citations qui coupent les scènes), belle Distanciation Brechtienne mais quel ennui, oh quel ennui !
    Quand au dénouement déconseillé aux épileptiques, certes, il devrait l'être aussi aux amateurs de rebondissements et de chute ! 1,5 étoiles et je suis poli !!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 octobre 2020
    Ici, l'habit fait le moine parce qu'il est signé Yves Saint Laurent. L'entre-soi cultureux parisien et friqué crie au génie mais Gaspard Noé terrorise en fait le spectateur avec un déluge de femmes à poil, de stroboscopes et d'infrabasses. Beurk.
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