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    Lux Aeterna
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    Remi S.
    Remi S.

    13 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2020
    Cela faisait bien longtemps que Gaspar Noé ne m'avait pas autant passionné. Ces dernières œuvres trop longues et bien trop redondantes (*Love*) ou sympathiquement trop vides (*Climax*), laissaient la possibilité de perdre de vue que le cinéaste est capable de grandes choses (*Enter the Void*). Ce *Lux Æterna* s'impose véritablement comme un messie. Une œuvre à la fois innovante dans la filmographie du cinéaste à travers le prisme de sa durée (près de 50 minutes), mais aussi à travers celui de ce geste briseur du 4ème mur. Un cauchemar cinématographique dans son fond et dans sa forme où Gaspar Noé explore son propre regard : celui d'un cinéaste cherchant la vérité dans ses comédiens et dans son image.

    Un regard inverse sur le cinéma façon *La Nuit américaine* de Truffaut, transposé dans l'horreur et la radicalité de Gaspar Noé. *Lux Æterna* décrypte les doutes, les tensions, ainsi que la recherche désespérée d'inspirations au cœur d'un tournage calamiteux et en particulier d'une scène : celle de la mort sur le bûcher pour une sorcière. Comme transcender la simple image qui se dessine face à nous ? Comment quitter le confort de la simple fiction pour une actrice et ainsi capter un semblant de vérité ? Ou tout simplement et tout morbidement : qu'est ce qu'on vécues ces femmes d'autrefois, au moment de la sentence ? C'est avec ses questionnements que Gaspar Noé construit son *Lux Æterna*, véritable expérience. Béatrice Dalle et Charlotte Gainsbourg ont beau jouer leurs propres rôles, elles restent prisonnières d'un regard et d'une imagerie (celle du cinéaste et d'un autre atout clés) les cloisonnant entre toutes ses couleurs qui les brûlent littéralement. **Le voila, le sacrifice élevant ces actrices du sol vers le ciel. La simple notion de comédie qui se transforme vers une certaine vérité cinématographique.** Mais *Lux Æterna* est surtout une ode au métier de chef opérateur (le voici enfin célébré) ! Il n'est d'ailleurs pas étonnent que ce soit celui-ci qui prend les reines de ce tournage catastrophique dans le film. Le chef opérateur est celui qui détient l'image, celui à qui les couleurs appartiennent et qui les faits voyager vers nos yeux. La mise en scène certes, mais surtout le calque qui se pose sur celle-ci. On connait évidement le grand liens entre Gaspar Noé et son directeur de la photographie fétiche, Benoît Debie. *Lux Æterna* pourrait se voir alors comme un hommage à ces visionnaires de "l'ombre". A ces second-cinéaste qui, à l'aide de l'intelligence du metteur en scène, transforme véritablement une scène, la faisait passer du simple regard d'humain vers un ressenti poétique et incroyable qui est celui du cinéma : non pas seulement l'art du mouvement, mais surtout celui de l'image et son pouvoir étonnement insoupçonné. *Lux Æterna* et ces deux sublimes actrices en attestent ! Difficile encore à dire si ce moyen-métrage restera ou si encore l'on a affaire à une grand œuvre. Reste qu'il a réveillée indéniablement chez Gaspar Noé une volonté de pousser quelque-chose que je n'avais pas ressenti depuis *Enter the Void*.
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    153 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 septembre 2020
    Et bien... la définition même d'une nouvelle expérience cinématographique ! Je crois que c'est la plus déroutante sur le fond de toute sa filmographie peut-être. Un vrai OFNI à l'exception près qu'il n'ait pas réellement non identifié, mais bien identifié comme un film réalisé et écrit par Gaspar Noé. C'est ça qui est saisissant, c'est totalement inclassable mais on reconnait pourtant la patte du réalisateur.
    Il faut déjà souligner la durée du film, 50 minutes, qui le place alors du côté du moyen-métrage, ce qui, en soit, sort déjà de l'ordinaire. C'est osé, c'est audacieux, c'est définitivement expérimental. Des plans séquences mêlées à du split screen dans un format resserré 4:3, avec une forte dose d'improvisation dans les dialogues, des éléments narratifs spoiler: (comme le coup de téléphone de Charlotte à la nounou de sa fille autour d'un mannequin-cadavre ouvert avec des viscères)
    qui viennent petit à petit s'accumuler à l'ensemble du propos mais sans connaître ni la fin, ni les tenants, ni les aboutissants, pour créer un simple effet d'oppression. Et c'est la seule évidence que l'on retient du film. Il est fait pour étouffer de façon totalement anarchique avec des effets d'accumulation pour mener jusqu'à l'outrance et l'incapacité visuelle de regarder l'écran. L'effet psychédélique avec des effets stroboscopes lancinants mais réellement insupportables visuellement, est proche de celui utilisé au début de Irréversible, mais rajoutez-y simplement 10 minutes et 3 sources de couleurs différentes, et vous y serez ! L'enfer visuelle, sensorielle, obligeant à détourner le regard si l'on veut pas découvrir pour la première fois l'effet d'un déclenchement d'une crise épileptique. J'ai trouvé cette partie finale vraiment excessif à cet égard...
    Le film est également difficilement appréhendable sur le propos véhiculé. Je sais que c'est à la fois une vision plutôt négative autour de la sorcellerie et rite satanique, mêlée à de la religion (avec un message assumé du réalisateur en fin de générique), dérapages de tournage, et la place de la femme érigée en tant que victime, condamnée au bûcher. C'est un fourre-tout incryoable. Difficile d'en sortir quelque chose de lisible, et encore plus difficile d'imaginer que ce film est une commande du directeur artistique d'Yves Saint Laurent.
    Par contre j'ai vraiment apprécié le dialogue de 12 minutes entre Charlotte Gainsbourg et Béatrice Dalle qui ouvre le film. Il faut quand même un certain talent pour accrocher le spectateur avec une histoire banale, et tout en improvisation puisque cet échange entre les deux actrices a été tirée d'une séquence de 20 minutes filmée en impro le dernier jour de tournage sans juste aucune autre indication de Gaspar Noé que celui-ci : "Parlez du tournage de ce film, de sorcières, d'autres tournages, etc. Évitez de citer des noms, et amusez-vous au maximum". Ce dialogue étant la pièce maîtresse du film, et le seul élément permettant de s'accrocher un peu au contexte...
    Mais autrement, le film est vraiment déroutant, je n'ai pas d'autres mots, on en sort troublé et lessivé. Et on comprend pourquoi il ne dure que 50 minutes.
    Ricco92
    Ricco92

    184 abonnés 2 094 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 septembre 2020
    Bien qu’il ne soit pas un roi du box-office, Gaspar Noé possède une certaine aura dans le milieu cinéphile due uniquement à un talent indéniable. Ainsi, il peut se permettre de sortir normalement un moyen-métrage (se trouvant même dans certains multiplexes). Lux Æterna est une fois de plus une espèce de plongée en enfer. Cette fois, celui-ci n’est qu’un tournage de film extrêmement tendu : nous sommes dans l’inverse de La Nuit américaine de Truffaut ! Il est amusant de penser à ce dernier alors qu’il cite au milieu de plein d’autres son frère ennemi de la Nouvelle vague : un certain Jean-Luc ! La folie de ce tournage est retranscrite par les hurlements incessants et superposés des personnages, par une caméra très mobile et par ses effets cinématographiques. Ainsi, Noé (ou Gaspar, le générique n’utilisant que les prénoms de l’équipe du film pour retranscrire la manière de parler au sein du show-business) monte de nombreuses séquences en split-screen renforçant encore plus la folie ambiante et l’impression de grouillement. Mais là où le cinéaste va plus loin, c’est dans les cinq dernières minutes ! Attention : elles ne doivent pas être vues par des personnes épileptiques. Effectivement, on peut considérer les dernières secondes d’Irréversible comme des prémices de celles-ci puisqu’on y assiste à des effets stroboscopiques jouant fortement avec les nerfs du spectateur (même au niveau du générique !) : il est difficile de tenir même si on ne souffre pas de cette maladie. Porté par deux actrices adeptes d’un cinéma assez marginal (Béatrice Dalle et Charlotte Gainsbourg), Lux Æterna est, une fois de plus avec Gaspar Noé, une œuvre à voir plus comme une expérience cinématographique (même le financement étant original puisqu’il découle d’une proposition de la société Yves Saint-Laurent de financer un petit film au cinéaste sans aucune idée au départ et sans exigence particulière) que comme un objet de cinéma traditionnel. À ne regarder que si on est friand de l’univers expérimental du réalisateur.
    NardoBordo
    NardoBordo

    10 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2020
    Trois tableaux qui s'enchainent et plante l'histoire. Une conversation des plus délicieuse, drôle, entre Charlotte (modérée) et Béatrice (deja au taquet). Puis, surréalisme, de l'art contemporain sur écran, un délire bref génial... Pétage de plomb total de l'équipe. La photographie est superbe et en final m'a provoqué une grande émotion intérieure sur le long plan séquence de Charlotte entravée. La durée 51' n'est pas un problème mais la justesse de cette œuvre...
    dejihem
    dejihem

    121 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2020
    J'ai toujours aimé les œuvres de Gaspard Noé car elles sont toujours dérangeantes. Mais là, je me demande si ce ne serait pas un petit peu du fendage de bûche. Une proposition intéressante d'immersion dans un tournage chaotique d'une scène de bûcher, mais l'expérience tourne court.
    Tout n'est que caricature : les producteurs, le chef opérateur, les techniciens, les visiteurs parasites, et même les journalistes.
    Tout s'arrête au bout d'une très longue scène de bûcher ou l'arrière plan vidéoprojeté se met à déconner. C'est franchement trop peu.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    84 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2020
    Ai vu "Lux aeterna" de Gaspard Noé. Voir un film de Gaspard Noé est toujours une expérience visuelle, sensorielle, corporelle. "Irréversible" est une de mes plus grandes expériences de cinéma inoubliables... Il faut dire que le premier film que j'ai vu enfant a été "Blanche neige et les sept nains" et que le rôle de la Sorcière m'avait fasciné et en même temps j'ai le souvenir d'avoir hurlé de peur à chaque fois qu'elle apparaissait à l'écran... et j'avais trouvé Blanche Neige bien trop tarte pour retenir mon intérêt. Ici il s'agit du tournage d'un film dont on tourne la scène difficile de sorcières que l'on brûle sur un bûcher. Béatrice Dalle tourne son premier film où tout part à vau l'eau... l'ambiance qui frise l'hystérie, la technique qui déraille, le producteur manipulateur, le chef opérateur véreux, les figurantes insipides qui se demandent ce qu'elles font là, et Charlotte Gainsbourg qui a des soucis familiaux et qui a du mal à se concentrer pour cette scène difficile à tourner... bref c'est l'enfer ! Gaspard Noé filme en 40 minutes une "Nuit américaine 2.0" extraordinaire et plus vraie que nature... Toute la première partie est vampirisée par les deux actrices magnétiques qui dialoguent et c'est absolument incroyable de justesse, de vérité, de drôlerie, cette longue scène pourrait être une sorte de paradis... la deuxième partie est l'ambiance infernale sur le plateau de tournage indéniablement c'est l'enfer... puis la scène finale est probablement le purgatoire mais c'est là que Noé hélas perd un peu ses spectateurs... car le propos est incompréhensible et l'expérience sensorielle est décevante. Les trois parties sont reliées par des "maximes" de grands metteurs en scène sur le cinéma (Fassbinder, Godard, Von Trier...) un peu comme des phrases extraites de la Bible. Sans aucun doute le cinéma est une religion dont je fais parti des plus fidèles pratiquants. J'aurais aimé que Noé me violente plus, m'interpèle, me réveille de la léthargie ambiante et masquée, mais son film qui démarre très fort se délite sur la longueur des 50 minutes totales. On lui pardonne très volontiers car il reste tout de même un très grand metteurs en scène actuel et que réunir Dalle et Gainsbourg était une idée de génie.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 septembre 2020
    Le cinéma est un art qui expose au public un film : une œuvre composée d'images en mouvement accompagnées d'une bande sonore. ... Ce mot polysémique peut donc désigner l'art, sa technique. Partant de ce point de vue, ce film peut effectivement être "intéressant" d'un point de vue théorique. Je le rangerais personnellement plus dans la catégorie "art d'essai". En effet lorsque on inflige au spectateur 20min de flashs rouges et bleus sur une musique martelante de type alarme, l'expérience devient insupportable. Aller au cinéma c'est s'ouvrir à une histoire et à une perception, mais c'est aussi prendre du plaisir. Je n'en ai pas trouvé durant cette séance et, au-delà des mes inquiétudes pour les épileptiques, j'en suis sortie profondément déçue.
    Jay paperboy
    Jay paperboy

    3 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2020
    Un Noé mineur , mais fascinant ! Comme tout les films de son auteur, une œuvre très viscéral... un coup de poing dans la rétine .
    Le petit Kirby
    Le petit Kirby

    6 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 septembre 2020
    Je t'adore Noë. Je t'adore même lorsque je ne t'aime pas. Quand je dis ça, je pense très fort au film Climax qui m'avait à la fois énervé, frustré et émerveillé. Mais là tu m'as carrément refroidi et je pensais, et voulais, que tu ailles plus loin dans ton délire dans ce film, ce que tu n'as pas fait, et ce qui ne te ressemble pas.
    Ce qui est également très étonnant, est que ce film a été produit par la maison Yves Saint Laurent, alors que le film spoiler: dénonce clairement les conditions de travail des femmes dans le milieu de la mode et du showbiz en général.
    Enfin, en tout cas, c'est comme ça que j'ai compris le film... spoiler: Donc cela ne me semble pas être une belle vitrine pour la marque de mode.
    Je comprends pas.
    Bref, première fois que je suis déçu par Noë.
    Nils A
    Nils A

    5 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2020
    50 minutes de film ,40 minutes d'interrogations et 10 minutes de plaisir expérimentale intense signé Gaspard Noé
    Leonce J
    Leonce J

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2022
    Second moyen métrage de Gaspar Noé, cinéaste qui au fil des années a créer un cinéma qui touche par la crudité de l'image qu’elle en devient déstabilisante tout en accompagnant d’un style (qui l’a développé) et d’une esthétique singulière (jeux de lumières) .
    Issu d’une initiative de la luxueuse maison de couture Saint Laurent et notamment de son DA Anthony Vaccarello, le film s’ouvre avec un extrait du film Häxan - La sorcellerie à travers les âges de Christensen.
    L’association Beatrice Dalle (qui est épatant dans ce film) et Charlotte Gainsbourg est incroyable rien qu’avec la scène d’ouverture avec cette discussion (improvisé) sur leurs expériences annonce la couleur du récit.
    Un tournage sous haute tension (bug et problème technique, personnes indisciplinées, mésentente) qui devient très vite surréaliste et chaotique.
    Noé dresse un regard satirique sur le monde du cinéma, en plongeant Béatrice Dalle (la réalisatrice) et Charlotte Gainsbourg (l’actrice) dans un enfer incontrôlable, l’enfer extreme d’un tournage de film durant lequel tout le monde s’agite (le chef opérateur s'oppose à sa réalisatrice, le producteur s'agace, des figurantes se rebellent…)
    Le point du fort du film est bien évidemment la mise en scène qui est juste époustouflant garni d’une palette de procédés cinématographiques (split screen, plan séquence, mise en abyme, format cinema 4:3, transitions …) ajouter à cela une expérience visuelle de folie et impressionnant.
    Néanmoins le seul défaut est l’histoire qui laisse pour ma part un goût d’inachevé malgré une fin frénétique surtout que le concept de base est extrêmement intéressant à savoir : les sorcières .
    Et puis la scène d'épilepsie, quel régal ! rouge, bleu vert, vive les couleurs c’est une réel expérience des sens.
    C’est le film Noé où j’ai ri et le moins choquant de sa carrière mais ça reste un film extreme, rare et unique bref un véritable OVNI sensoriel .
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 septembre 2020
    Film manipulateur et pervers qui se moque du spectateur par des artifices simplistes en particulier d'effets stroboscopiques et de bruitages lancinants pendant au moins 15 minutes pour fatiguer. A éviter malgré la présence d'actrices célèbres.
    JulesTab
    JulesTab

    8 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2020
    Œuvre expérimentale fascinante !
    Un trip dans l’enfer d’un tournage.
    Une expérience visuelle qui nous hypnotise sur notre fauteuil, les yeux hallucinés par ce qu’ils vivent.

    C’est un bijou unique que nous offre Gaspar Noé !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    Rien de bien divertissant ou artistiquement grandiose contrairement à "Seul contre tous" et "Irréversible" qui s'avèrent être des chef-d'oeuvre cinématographiques virtuoses !
    Actrices et acteurs sont agréables mais loin d'être défini(e)s comme incontournables !
    Final plutôt décevant et incompréhensible !
    Cronenberg
    Cronenberg

    220 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2020
    Une expérience visuelle de malade, pour affirmer le retour de Gaspar Noé. Des mystères, de belles interprétations, et un peu d ambition pour ce moyen métrage impressionnant. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
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