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Vinc SudWest
3 critiques
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4,0
Publiée le 18 janvier 2023
Vu par hasard, sans même avoir vu la bande annonce... Super thriller, on se croirait presque dans du Hitchcock !!! Surtout à la fin. Je passe sur les détails qui me défrisent (genre le GPS qui poursuit sa route dans l'eau, quoique, en mode piéton peut être ? m'y connais pas assez...), je déteste les trucs un peu trop rocambolesques, mais là, ça passe. C'est une question d'ambiance, juste description d'un milieu où tout le monde est plus ou moins accoquinés de fait, par des études initiales communes par exemple... On se fait happer par le parcours paranoïde d'une personne "trop" sensible, ou pas ??? Bref,vraiment comme Hitchcock, un vrai plaisir un rien coupable de se laisser emporter dans cette "haletance"... Retenez vous de faire du bruit ! Et même la musique du générique de fin est pour moi une référence au maitre Hitchcock.
Un film français agréablement surprenant ! Il présente un scénario bien élaboré avec une histoire captivante et une excellente performance de Pierre Niney.
Je me suis ennuyé... long, très long ! La boîte noire... ou plutôt de Pandore. L'accident n'est pas tellement celui de l'avion : c'est davantage le film lui-même.
Excellent film qui est très réaliste. Le film montre très bien le travail d'un technicien du BEA, métier important mais souvent oublié. Cette œuvre met l'accent sur le danger que représentent les nouvelles technologies dans le milieu de l'aviation ce qui fait quelque peu froid dans le dos.
Un scénario bien ficelé et l'interprétation magistrale de Pierre Niney font oublier les qq répliques convenues et scènes prévisibles. Un film haletant, la descente aux abîmes du personnage principal, ses doutes, sont d'une grande justesse
Quel plaisir ! Un vrai film de genre servi par une équipe à fond. Lou de Lââge retrouve son petit copain Pierre Niney du "j'aime regarder les filles" de 2011. Très bon casting.
Yann Gozlan a vu en Pierre Niney sa figure vulnérable, et tout comme pour L'homme Idéal l'acteur porte parfaitement ce personnage outrancier, autocentré qui va subir tout ce qu'il provoque ou déclenche par son travail. Boîte Noire traite d'un sujet inédit dans un thriller qui nous donne accès aux dossiers les plus confidentiels dans une affaire de gros sous et de vies humaines. Glaçante et riche en rebondissements, l'intrigue nous malmène comme son personnage et nous laisse une forte impression de réussite, comme si Yann Gozlan en plus de proposer de la pure série B, se révélait comme le digne successeur de Costa Gravas.
J'adore Pierre niney et ce film est vraiment réussi à tout point de vue... Je recommande vivement !! L'intrigue est parfaite et bien trouvée. Je ne trouve aucun defaut à ce film et tous les acteurs sont parfaits
Très bon thriller avec Pierre Niney. Le genre de film qui vous captive dès le début et vous tient en haleine. J'ai aimé la mise en scène, et particulièrement le réel travail de son. Un bon film qui ne peut ravir tout public. Je recommande !
C'est évidemment bien mené, original - malgré une certaine parenté avec le (bien meilleur) Chant du loup - intéressant pour une incursion, même approximative, dans le monde de l'aviation civile, de ses enjeux techniques et financiers. Mais c'est beaucoup trop long, sans que la lenteur que semble vouloir cultiver le réalisateur soit toujours nécessaire... Et c'est surtout inutilement froid. Je ne comprends toujours pas ce qu'on trouve au jeu si détaché, artificiel à force d'être clinique, de Pierre Niney. Et les seconds rôles semblent toujours le copier. On finit par se demander si le réalisateur n'a pas voulu lorgner du côté des films d'anticipation, tant l'ambiance peut parfois évoquer un Gattaca soft. Un tel parti pris assumé aurait pu être très convaincant, mais en l'espèce donne surtout l'impression d'un manque de maîtrise, et de générosité. Bref, quatre étoiles pour le récit et pour le cadre, deux pour les acteurs et la réal, ça fait une moyenne (sympa) de trois.
L'expression "être tenu en haleine" n'a jamais été mieux illustrée que lors du visionnage de ce film, sublimé par le talentueux Pierre Niney. Boîte Noire prend la forme d'une thriller moderne, s'installant dans un univers peu représenté cinématographiquement. La tension exercée grâce à la colorimetrie et la bande son réussit à nous plonger dans une atmosphère pesante. Je conseille grandement !
Au premier abord, bon film français sans prétention. Ça part très bien, on est agréablement surpris par un rythme, une liberté, que l’on ne trouve plus dans le cinéma américain. Ce moment de grâce passé, les premiers doutes m’envahissent : et quand il y a un doute, en général, c’est qu’il n’y a pas de doute ! En gros, un avion s’écrase et l’histoire se passe au BEA. C’est haletant, l’enquête avance vite, spoiler: un petit surdoué ambitieux fait du zèle et découvre que ce qui passait initialement pour une erreur humaine est en fait un attentat islamiste.
Mais spoiler: la « découverte » du caractère islamiste des choses (techniquement bien présentée, le BEA a dû coopérer) arrive au bout de 15 mn de film (qui doit faire un peu moins de 2h). On se dit : « Naaaaan ! Y a un truc ! Ce n’est quand même pas déjà plié ! ». Et là, comme l’avion est un « constructeur inventé » pour l’histoire mais qu'on se doute bien qu’on parle ici d’Airbus (mon fils de 12 ans avait compris), un doute me titille immédiatement l’esprit : « Wesh wesh wesh, me dis-je, ce sont encore ces salauds de capitalistes d’Airbus qui veulent faire porter le chapeau aux autres, pour masquer les erreurs techniques grave dues à la recherche du profit-immédiat ». Bingo ! Le cinéma français devient aussi prévisible que le cinéma américain…
spoiler: Ces ultra-turbo-capitalistes islamophobes avaient en effet monté un truc trop trop fort pour mettre le BEA sur la piste d’un attentat et cacher leurs vils méfaits. C’était sans compter sur un enquêteur surdoué…
Dommage donc, car encore une fois une bonne morale dégoulinante nous rappelle que spoiler: profit = mort ! (Mais pas « profit = impôts = subventions du cinéma français », ça on ne le dit pas, curieux hein ?). On notera toutefois (et cela devient rare en 2022) que c’est lourdingue et bien-pensant sans être woke : juste un féminisme de bon aloi incarné par une femme ambitieuse qui « doit travailler 10 fois plus que les hommes pour arriver au même poste » (donc des journées de 120 heures - si mes calculs sont bons) mais c’est à peu près tout.
A regarder un dimanche après-midi pluvieux, sur la digestion.