Derniers Avis : Hantise - Page 2

Loin d'être le film le plus connu de George Cukor ("Une étoile est née", "Indiscretion", "My Fair Lady"), "Hantise" est pourtant une belle réussite. Inspiré de la pièce de théâtre "Angel Street" de Patrick Hamilton où une jeune fille traumatisé par l’assassinat de sa tante quitte Londres et revient y vivre plus d'une dizaine d'années plus tard avec son mari.

George Cukor s'essaie à un nouveau genre et marche un peu dans les pas de Hitchcock avec son succès "Rebecca" (unique film du maitre du suspense à avoir reçu l'oscar du meilleur film). Il arrive à donner une atmosphère sombre et presque gothique à son récit, tout en sublimant un Londres victorien grâce à un superbe noir et blanc qu'il utilise bien.
Il montre bien l'évolution des deux protagonistes, d'abord heureux en mariage puis elle, sombrant peu à peu dans ce qu'elle pense être la folie et victime d'une hantise et lui, d'abord tendre puis de plus en plus froid, méprisant et dur avec sa femme, n'hésitant pas à lui faire des remarques désobligeante devant d'autres.
Cukor arrive bien à créer un climat mystérieux et angoissant avec en plus les apparitions progressives de Joseph Cotten.
La belle Ingrid mérite son premier oscar de meilleur actrice pour son rôle, elle live une composition tout en finesse, montrant bien l'évolution de son personnage et sa déchéance psychologique. Mais si effectivement, Ingrid Bergman éblouie l'écran, en face d'elle Charles Boyer et joseph Cotten sont excellents.

Un très bon film, emmené par de solides interprétations et une atmosphère sombre particulièrement prenante.

Voyez ce film ne serait-ce que pour pour Ingrid Bergman, dans ce genre de rôle taillé pour elle. L'une des plus belles, des plus touchantes et talentueuses des actrices de l'histoire décroche enfin l'oscar d'interprétation. A voir pour l'anecdote donc, mais aussi pour un très vieux film à la mise en scène et à l'ambiance particulière sans être génial pour autant à mon goût.

Bien que celle -ci est la version la plus connue,la première datant quatre ans,est sans doute le remake de l'adaptation théâtrale égale à la première qui était fort bien réussie par son ambiance atmosphérique brumeuse de la ville de Londres et par son acteur principal Anton Walbrook .

Il est très rare de voir des remakes équivalents réussis qu'une première adaptation. Souvent,on dit toujours que la première adaptation est la meilleur,ce qui n'est pas toujours vraie.

Pour réaliser ce projet,la Warner avait le nez fin en donnant à George Cukor,grand réalisateur pour dame,mais également pour les messieurs qui veuillent appendre à comprendre la psychologie d'une femme.

Le psychanalyse Edmund Freund disait que dans chaque individu sommeille une part de celle de la virilité du mâle et de l'autre moitié celle de la féminité, et lorsqu'on regarde le travail immense de Cukor sur sa version de Gaslight on peut qu'admirer l'ouvrage de ce grand cinéaste qui toute sa vie à toujours assumé son homosexualité. Cukor est sans doute le cinéaste américain qui à le mieux compris les femmes,ainsi donc les actrices.

Le cinéma de l'époque dont la domination était l'homme,dans le générique ça devait être de même chez Cukor,Charles Boyer l'un des premiers acteurs français expatriés aux États-unie fut choisi par les frères Warner pour interpréter le mari manipulateur dans ce thriller victorien,ils voulaient l'aider en lui donnant un coup de pouce pour avancer dans sa carrière professionnelle américaine . George Cukor malin qu'il était demanda à son ami David O'Selznick de participer à son casting pour le choix de l'interprète féminine principale. Après son succès du thriller "La Flamme sacrée",il chercha une actrice qui était capable d'endosser une femme fragile et forte pour le dénuement de l'histoire.

Cukor était intéressé par Ingrid Bergman car il voyait en elle cette femme à la voix douce et remarquablement belle physiquement par sont talent très naturel pour composer le personnage de Paula Aquist.

La mise en scène de Cukor est absolument bien travaillée,par un léger travelling malgré un scénario très léger,mais le cinéaste se concentre plus sur son actrice principale,dont Ingrid Bergman est à la fois exceptionnelle par son brillant talent qui est tout de même au-dessus de l'acteur français,moins perfide que fut quatre ans plus tôt Anton Walbrook. Le cinéaste donna une leçon de style entre Ingrid Bergman oscarisée pour ce drame et bien méritée en donnant comme second partenaire l'excellent Joseph cotten dans celui du flic qui est persuadé que le mari de Paula est un meurtrier.

Un film de style assez bien réussi quand Cukor donna une direction du choix de casting à l'un des plus beaux mythes de l'age d'or d'Hollywood,Ingrid Bergman.

Un film en forme de réflexion sur la persécution et la paranoïa avec un casting excellent. Oscar de la meilleure actrice remportée par Ingrid Bergman.

Que serait un film reprenant le personnage d'un style à la Jack l'Eventreur qui serait un séducteur convoitant des bijoux ? Cukor reproduit une belle et élégante ambiance victorienne par ses intérieurs et extérieurs : les rues nocturnes de Londres accentuent par leur teinte sombre et par le brouillard le suspense et le doute que le spectateur porte : il est surprenant de voir que ce n'est pas qu'un personnage qui reçoit les soupçons, mais deux : l'un se montre rationnel mais est bourré d'arrière-pensées, et l'une ne sait plus si elle est folle ou aie vraiment la témoin d'évènements bizarres. Le rythme alimentant le suspens est bon, quoique un peu ralenti par moments, le montage est assez brouillon, la lumière parfaite et jouant sur l'intensité dramatique, le scénario correct mais pas assez accrocheur ( plus de hors-champ aurait convenu ) et un peu hollywoodien sur les bords. Cukor n'a pas réalisé le thriller du siècle, mais il a réussi à reproduire un beau drame à l'anglaise.

Un immense film de George Cukor (pas le plus connu ) , un suspense qui va crescendo , le couple Bergman/Boyer au sommet .

Paula Alquist qui est en vacances en Italie rencontre un charmant pianiste du nom de Gregory Anton, qui la séduit. Ils se marient.Gregory parle qu'il a connu la tante de Paula et lui propose d'aller habiter Londres dans la belle demeure de sa tante qui fut assassinée mais sans avoir retrouvé le coupable, qu'elle a eu en héritage.
Dans la demeure, au début, tout se passe bien et le couple vit heureux. Mais plus tard, il se passe des phénomènes étranges dans la maison que Paula entend des bruits de pas au grenier, des meubles déplacés et son mari croit qu'elle a des hallucinations et en même temps, il ne manifeste aucun soutien et semble froid. Tout est fait pour que Paula devient folle, et son mari n'y est pas innocent ! Heureusement, un détective de Scotland Yard qui est amoureux de Paula, réexamine le dossier du meurtre non résolu de sa tante et lui, sait que Paula n'est pas folle et finira par découvrir la vérité que Gregory est non seulement le meurtrier de la tante mais aussi est responsable de la manipulation de folie chez sa femme pour la faire interner dans un asile et lui, aurait eu la demeure et sa fortune.

"Hantise" illustre parfaitement l'âge d'or des studios hollywoodiens. Avec ses acteurs, d'abord, tout simplement adulés à l'époque : Ingrid Bergman, Charles Boyer et Joseph Cotten (en phase pré-Citizen Kane). Ensuite par ses décors, sublimes, et par la qualité du noir et blanc. Mais là où le film se détache du reste, c'est par son intrigue et sa mise en scène. La première, est scandaleuse pour l'époque (imaginez, un homme ayant épousé une femme dans un but purement intéressé), et la seconde (la mise en scène, pour ceux qui auraient du mal à suivre), formidablement tendue. Parlons plus en détails maintenant. Les interprètes sont remarquables, Charles Boyer le premier, avec ses rictus agressifs. Ingrid Bergman, est formidable dans le rôle de la jeune femme qui ne comprend absolument rien à ce qui lui arrive. Les décors, ensuite, sont parfaits. Les chefs décorateurs (ils méritent d'être nommés : Cedric Gibbons, William Ferrari, Edwin B. Willis et Paul Huldschinsky) ont visiblement été jusqu'à recréer des maisons italiennes pour les scènes du début. L'intrigue, passionnante, est de plus doublée de nombreuses petites idées, comme celle de la lumière qui s’éteint et s'allume sans cesse (d'où le titre original, "Gaslight", bien mieux que le banal "Hantise"). Si vous avez la chance de pouvoir vous procuez ce film, alors surtout n'hésitez pas.
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Avant toute chose il faut rappeler que le cinèaste George Cukor ètait un formidable directeur d'acteurs! Charles Boyer, dans un contre-emploi inattendu et terrifiant, a rarement ètè aussi bien dirigè que dans ce grand classique hollywoodien des annèes 40 aux effets savamment calculès! Oscar mèritèe de la meilleure actrice, la rayonnante Ingrid Bergman rèvèle son côtè noir et trouve avec "Hantise" un rôle majeur de sa prestigieuse carrière! Elle y est remarquable dans ses expressions du visage, passant du dèsarroi à la terreur avec beaucoup de talent! Dans le reste de la distribution, Angela Lansbury s'impose en soubrette provocante et louche dans son premier rôle au cinèma! D'une pièce de Patrick Hamilton, Cukor fait un thriller raffinè à l'angoisse diffuse dans le Londres en clair-obscur de l'èpoque victorienne, celui de Jack l'èventreur et du Dr Jekyll! A noter que le prècèdent film britannique "Gaslight" que Thorold Dickinson signe en 1940 avec l'immense Robert Newton est encore plus rèussi dans son atmosphère...

Que dire...... un chef d'œuvre signé George Cukor avec une intrigue passionnante, des images envoutantes et des acteurs au sommet de leur talent....

George Cukor signe un film magistral, magnifié par la présence inoubliable d'une Ingrid Bergman plus belle et mystérieuse que jamais. La mise en scène est brillante, resserrée à l'extrême pour coller au plus près de l'intrigue. Le scénario fait preuve d'une simplicité et d'une linéarité exceptionnelle permettant à son réalisateur d'y ajouter toutes ses fulgurances. Un chef-d'œuvre.

Du grand cinéma, intense et vrai comme l'est souvent celui de cette époque. Un casting parfait et une trame passionnante! Un film culte, tout simplement.

Un film noir original, le suspense est oppressant et l'est plus par une interprétation hors norme de Ingrid Bergman.

Oppressant mais excellent!

Il est difficile, quand on visionne ce chef d'oeuvre absolu de George Cukor, de ne pas parler de la fabuleuse prestation d'Ingrid Bergman.
L'actrice suédoise est vraiment inoubliable dans le rôle de Paula Alquist, une jeune femme timide, fragile et qui pense perdre peu à peu la raison. Grâce à cette performance remarquable, tout en finesse et en totale harmonie avec son personnage, Ingrid Bergman remportera un premier oscar amplement mériter.
A ses côtés, nous retrouvons l'acteur français Charles Boyer ( qui tournera quelques années plus tard dans un autre film avec Ingrid Bergman, Arc de Triomphe ) qui est absolument parfait dans le rôle du mari manipulateur et il s'avère terrifiant à souhait.
Autre interprétation de qualité, celle de Angela Lansbury qui fit alors ses débuts au cinéma de la plus belle des manières dans le rôle de la servante au mauvais caractère.
Quand à la mise en scène de George Cukor, elle est vraiment très habile en terme de suspense et contribuera grandement au succès de l'oeuvre.
Ce long métrage se distingue également par une photographie admirable en noir et blanc qui lui donnera une atmosphère lugubre et morbide des plus réussis.
A noter également que le film remportera un oscar grâce a ses fabuleux décors intérieur, ce qui n'est que justice tant ceux-ci s'avère vraiment réaliste de l'époque Victorienne et qui donne un charme supplémentaire à ce petit bijou des années 40 que tous fans du 7 ème art se doivent de voir ou de revoir.