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    La Communion
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    3,6
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    92 critiques spectateurs

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    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    80 abonnés 280 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2020
    A vu hier mon dernier film avant le stade 3 et le confinement, "La communion" film polonais de Jan Komasa. Daniel est un jeune homme qui sort de prison après avoir été condamné pour homicide, il désire entrer au séminaire pour devenir prêtre mais on lui fait comprendre que son casier judiciaire est dissuasif. Il part donc travailler dans une scierie dans une petite ville. Un concours de circonstance va faire qu'il va revêtir le costume de prêtre et va chambouler la vie "paisible", basée sur l'hypocrisie, des habitants de ce bourg. Le scénario très original est basé sur une histoire vraie. Jan Komasa sait maitriser sa caméra et a un vrai talent pour raconter avec justesse et en prenant son temp cette histoire hors-norme. Le metteur a scène a su s'entourer d'un directeur de la photographie excellent et surtout d'un acteur hors pair. Bartosz Bielania est époustouflant dans le rôle de ce personnage qui navigue (au grès de la tempête qui s'agite sous son crâne) entre l'alcool, la drogue, la violence et la dévotion, la spiritualité, l'exaltation voir l'illumination. Un film passionnant sur un microcosme prolétaire où la religion est la seule borne d'ancrage de ces gens en perdition depuis qu'un accident de voiture a décimé 6 jeunes du bourg et à mis le feu aux relations sociales. Ce prêtre pour le moins original et qui a le talent de la verve et de la ferveur va révolutionner non sans heurts cette société malade. Le regard pénétrant et translucide de Bartosz Bielania est hypnotique. Dans la salle 15 spectateurs bien séparés les uns des autres selon les consignes reçues. Nous sommes sortis dans un silence presque religieux sans savoir que c'était notre dernière messe cinématographique avant longtemps... Il sera bien plus difficile pour moi, de ne pas pouvoir aller au cinéma que de rester chez moi en limitant les contacts avec les humains.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 075 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2020
    Venu de Pologne et inspiré de faits réels, "La communion" est un film fort qui marque les esprits. Partant d'un constat social, le film est une histoire d'usurpation et d'abus de confiance qui transformera autant le jeune protagoniste que les gens qu'il dupe tout en les aidant finalement.
    Mise en scène précise et efficace sans recherche d'effets inutiles, scénario remarquablement construit et habilement mené et enfin une interprétation habitée du jeune acteur principal, tout concourt à faire de La communion" un film postulat réussi.
    mat niro
    mat niro

    299 abonnés 1 725 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2020
    Daniel, jeune polonais qui vient de sortir de son Centre Educatif Fermé, va se retrouver prêtre d'une petite bourgade. De fil en aiguille, celui-ci va s'investir de plus en plus et trouver grâce aux yeux des fidèles avec son style particulier. Scénario original et bonne surprise de ce film vu en séance de rattrapage. Il y a un suspense constant pour savoir si cet usurpateur va se faire démasquer. Le film ne se contente pas de cela ; il amène une vraie réflexion sur la religion et le pardon. Bartosz Bielenia est bluffant de par son charisme et son côté caméléon, sachant s'adapter aux diverses situations. Un très bon film.
    Ciné2909
    Ciné2909

    64 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2020
    C’est un fait-divers aussi invraisemblable que réel qui aura inspiré l’histoire de ce film venue de Pologne. Outre cette usurpation d’identité, on est également captivé par le drame qui frappe ce petit village et dont certains secrets vont être révélés au fil des minutes. On ne peut pas passer à coté, l’acteur Bartosz Bielenia porte littéralement La communion à travers une superbe performance. Charismatique et totalement crédible à travers les deux visages qu’il arbore ; il se montre aussi fascinant lorsqu’il enfile sa robe de prêtre que lorsqu’il se déchaîne tel un chien enragé. Voilà une superbe découverte qui ne vous laissera pas indifférent et qui donnerait presque envie de retourner à la messe du Dimanche !
    Isabelle
    Isabelle

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juillet 2020
    Un chef d’œuvre ! La Communion est l'un des plus beaux films de l'année, puissant et envoutant, une réussite sur tous les plans, bravo !
    Sylvain M.
    Sylvain M.

    9 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    Très beau, subtil, touchant. L'histoire est poignante, les acteurs captivants et la réalisation très réussie.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    226 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2020
    Un scénario étonnant, inspiré d'une histoire vraie. Une narration bien menée, sans surenchère, ni côté comédie, ni côté drame. Le résultat est maîtrisé, captivant, intéressant dans ses thématiques (le déterminisme social et ses limites, la foi et son expression, la violence individuelle et collective, la justice et l'injustice) et dans son regard (social, politique, religieux) sur la Pologne d'aujourd'hui. L'acteur principal, Bartosz Bielenia, est extraordinaire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 juillet 2020
    Basé sur des faits réels !! Très beau film sur le pardon et la rédemption. Ou comment la colère et la violence délivrent de la colère et de la violence. Forte réflexion sur la vie de foi.
    Loïck G.
    Loïck G.

    287 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juillet 2020
    Le titre français édulcore quelque peu l’original ( «Corpus Christi ») sans entacher la force et la puissance d’un brûlot politique où l’amour et le pardon, la vengeance et la haine, la foi et la raison , conjuguent les efforts d’un jeune délinquant qui découvre sa vocation pastorale au cœur de son établissement pénitentiaire. Un événement nullement fortuit le conduit à devenir prêtre au sein d’une paroisse qui un an après vit encore dramatiquement la disparition de plusieurs de ses enfants. Une thématique imbriquée dans de nombreux sujets que le cinéaste maîtrise parfaitement pour révéler la personnalité hors du commun de ce prêtre simulé que Bartosz Bielenia incarne totalement dans une histoire peu banale, mais bien réelle. Le scénario parfaitement écrit s’inspire en effet d’une histoire vraie.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Laurent C.
    Laurent C.

    238 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2020
    "La communion" est un film sur l'imposture. Le sujet a été souvent traité au cinéma mais jamais de cette manière. Car le film met en scène un jeune délinquant, aux immenses yeux bleus, comme saisis de lumière, qui, pour échapper à sa condition, se retrouve dans la peau d'un curé. Contre toute attente, le récit fonctionne. Pourtant, l'invraisemblance était le risque fondamental du long-métrage, tant la situation demeure improbable. Ce garçon a le cheveu ras, l'air hargneux, même, si au moment où il quitte le centre de redressement, il demande à son responsable l'autorisation d'intégrer le séminaire. Inconscience ? Provocation ? Ou tout simplement, vocation. Le film ne répond pas à la question.

    Le long-métrage polonais prend le pari de critiquer une société aussi dévote qu'elle est pétrie de ressentiments et d'archaïsmes. L'originalité de ce garçon qui se glisse dans la peau d'un prêtre transforme totalement un village qui semble figé derrière une mystérieuse disparition d'adolescents. A chaque instant, la mise en scène laisse peser le doute sur le fait que le jeune-homme soit démasqué. Et pourtant il poursuit si rôle avec aisance comme si, derrière son cheminement initiatique et salvateur, c'était tout un village qui devait se purger de ses démons.

    On ne s'ennuie jamais dans ce récit aussi sombre que lumineux. Il y a quelque chose du thriller, du conte moderne. Le film surtout dresse la satire d'une société européenne, aveuglée par l'illusion religieuse et la folie du bien-pensant. Le comédien principal se donne avec force et engagement dans un rôle de composition où il aurait pu sombrer dans la caricature.
    Bicheyrejp
    Bicheyrejp

    11 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juillet 2020
    Ce film commence et termine dans la violence et entre les deux c’est l’état de grâce. Ce faux prêtre, beau comme un dieu, à l’éloquence remarquable bouscule l’édifice d’une religion si fortement implantée dans cette Pologne catholique. L’enfant de cœur que je fus, s’est reconnu dans ces moments de confrontation entre la crainte de Dieu et notre nature humaine parfois si surprenante. Les moments de confession sont particulièrement savoureux car le bon sens vient supplanter les règles liturgiques. Les prêches sont aussi savoureux de vérité humaine que cet entêtement des proches des victimes d’un accident à condamner un faux coupable afin de sauvegarder une morale communautaire. Nous ne sortons pas de cette projection indemnes !
    lardenne31
    lardenne31

    1 abonné 27 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juin 2020
    Un film sur le pardon, une recherche personnelle ou collective, la seule voie possible pour etre apaisé. L'interprétation du jeune acteur polonais est lumineuse.
    chekccp
    chekccp

    5 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juin 2020
    J'ai trouvé l’histoire étonnante et très belle. L'acteur principal joue extraordinairement bien !!!!
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    67 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2020
    Eh bien, les Polonais sont les rois du grand écran en ce moment. Jan Komasa n'a pas la carrière internationale d'Agniesza Holland, mais ce film complètement ancré dans son pays -il faut vivre dans un monde où la religion catholique est présente à chaque moment de la vie pour concevoir La Communion- va certainement lui donner la visibilité qu'il mérite!

    Daniel (interprété par Bartosz Bielenia, jeune acteur charismatique avec son regard transparent, légèrement exorbité, vite inquiétant) est un peu plus qu'un petit délinquant. Il a même déjà un très lourd passé, avec la mort d'un jeune au cours d'une bagarre. Mais il sert la messe (quotidienne obligatoire), dans ce centre fermé où les garçons apprennent la menuiserie et il a la foi. Pour ses camarades, qui ne l'aiment guère, Daniel cherche surtout à se faire bien voir du tout puissant père Tomasz (Lukasz Simlat, encore un beau visage), pour obtenir un régime de semi-liberté. Car le frère du mort se retrouve aussi dans le centre, et il a bien l'intention de faire la peau de Daniel. Mais le spectateur, lui, qui a vu le jeune homme prier dans sa chambre, croit à la sincérité de cette foi. Sauf que dans cette âme troublée, elle se mélange à toutes sortes de pulsions, la sexualité bien sûr, le goût de la fête et de l'alcool, l'envie de liberté. Daniel est un creuset de désirs qui tirent en tous sens.

    Bien sûr, s'il pouvait devenir prêtre, tout deviendrait simple (pense t-il). Mais avec son passé, aucun séminaire ne l'acceptera. Alors, au lieu de rejoindre la menuiserie où il est attendu pour sa semi-liberté, il fuit, rejoint l'église du village, se fait passer pour un jeune prêtre auprès du vieux curé, épuisé et miné par l'alcoolisme.... et voilà: Daniel se retrouve curé suppléant. Il joue le jeu! -mais est ce vraiment un jeu?

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    Il est convainquant: il apprend dans les livres le déroulement des offices et les paroles liturgiques; mais en même temps, il parle avec ses mots à lui. Et cela passe plutôt bien: les villageois semblent apprécier cette parole non formatée.

    Mais dans ce village, il y a eu un drame, matérialisé par un panneau montrant les photos de six ados rieurs. Un accident de voiture, épouvantable, sept morts, dont le fils de la sacristine qui ne cesse d'examiner Daniel, mi amicale, mi méfiante. Le septième? Le conducteur de l'autre voiture. Rejeté par tous, forcément coupable, forcément ivre (les jeunes l'étaient aussi, mais chut!). Personne ne parle à la veuve. Le curé a refusé qu'il soit enterré en terre chrétienne. Pourquoi Daniel se met il en tête de réconcilier les parents inconsolables avec leur passé -les entraînant dans des séances de thérapie libératoire sauvages-, d'obtenir enfin l'inhumation du septième homme dans le petit cimetière catholique? Pourquoi veut il jouer un rôle qui pourrait être, à la limite, celui du pasteur qu'il n'est pas? Est il à ce point entré dans son personnage? En même temps, il y a la chair, symbolisée par le fille de la sacristine, en révolte contre sa mère et la morale.

    Bien sûr, la supercherie finira par se faire jour et Daniel sera renvoyé à sa condition.

    On est empoignés par la force singulière et l'originalité de ce film, immersion dans une âme à la fois primaire et incroyablement complexe. A voir!
    michel C
    michel C

    36 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2020
    Film très puissant et magnifiquement interprété. On pourrait y voir une fable sur la rédemption, le courage et le pardon...si ce n'était pas une histoire vraie. Le poids de la religion sur la vie sociale des villages en Pologne et son instrumentalisation est bien sur un des axes du film, mais on aurait egalement tort de limiter le film à une observation sociologique et une critique de ce poids tant les personnages sont en quête de sens à travers elle. Ce prêtre improvisé, rebelle et courageux revient aux racines du message du christianisme... et se heurte à l'institution religieuse. Passionnant.
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