Derniers Avis : Edward aux mains d'argent - Page 12

Beau film. Celui qui lança définitivement la carrière magistrale et réussie de Tim Burton. Des décors aux personnages extravagants tout est magnifique. Un véritable conte pour toute la famille. A savourer.

Avec Edward Scissorhands, le jeune Tim Burton signait quasiment un credo, celui de sa foi en un univers artistique marginal et sans doute incompris. Bien que peut-être un brin convenu dans le fond, le film reste un modèle de sensibilité et de poésie porté par la musique de Danny Elfman et, la candeur qui se peint sur le visage de Johnny Depp. Et par la cohabitation fugace d'Edward et de ces banlieusards drastiquement conformistes, il raconte beaucoup de ce qui est perdu dans la transmission de l'artiste au monde, toute la richesse qu'on ne peut pas voir, tout ce que la singularité de chaque être l'empêche de se rendre complètement accessible. Oui, la différence est une formidable source de beauté, mais c'est aussi la barrière infranchissable qui nous sépare tous, cette incompatibilité des désirs qui condamne à la solitude celui dont la sensibilité est trop grande, dont l'attente envers la vie tire vers l'absolu. Car plus que par ses mains, c'est pas le dessin gracile et trop délicat de son esprit qu'Edward se distingue des autres. Dans tout ça, et si atteindre une harmonie durable est impossible, restent des instants de grâce et, à travers les sculptures qu'Edward continuera inlassablement de tailler, l'envie perpétuelle de croire en la beauté de la vie et de la célébrer. De base je suis loin d'être réceptif à la candeur, voilà pourquoi ce film ne m'emportera jamais. Mais Burton maîtrise suffisamment son bébé pour donner envie de se laisser aller à lui laisser sa chance. Sincère et aussi précieux qu'unique.

Romance mièvre et guimauve, côté comédie qui m'a difficilement arraché deux sourires en 1h45, scénario téléphoné et sans aucune surprise, ce film est une grosse déception pour moi. ça doit sûrement être le fait que ces deux genre ne m'ont jamais spécialement parlé. Par contre Johnny Depp y apparaît quand même dans son meilleure rôle car il est ici époustouflant, sensible, touchant et humain. Il joue exceptionnellement bien et sa palette d'émotion est sidérante. C'est sa prestation qui m'a le plus convaincu de son talent dans sa filmographie, de loin. D'ailleurs la jeune actrice fait tâche à côté. Bien que je comprenne qu'il ne soit guerre aisée de se mettre au diapason de cette composition. Burton met moyennement en valeur Edward par contre. La présentation de sa conception nous est survolée et j'attendais l'apparition d'un côté un peu plus sombre dans sa personnalité (à l'image de sa tenue vestimentaire) ainsi que dans l'ambiance générale dans le dernier tiers, histoire que la morale soit moins manichéenne et le ton moins monocorde mais ça n'est jamais arrivé. Je ne suis pas passé à côté du message mais je trouve que l'ensemble manque de fantaisie, ou bien d'une rupture de ton dark. Je croyais d'ailleurs que cet Edward allait bouleverser le destin de cette riche bourgade pavillonnaire mais Burton ne surprend pas et nous livre un bâteau "la différence ne peut co-existé avec la "norme" et la mentalité humaine", tout en piochant ça et là divers contes. Et je ne vois vraiment pas en quoi l'atmosphère du film est si singulière hormis dans le look gothique d'Edward que j'aime beaucoup. 2 étoiles pour Depp et la bande-son.

Tim Burton fait totalement entrer dans son univers avec ce film dont le personnage principal très sombre et réservé contraste totalement avec son lieu d'accueil pittoresque et mondain. Edward a un vrai talent de coupe. Ce personnage est impressionnant d'originalité et joué à la perfection par Johnny Depp. Une belle histoire romantique, drôle et improbable.

j'en suis encore totalement bouleversé d'avoir vu ce film ,il est raconté de façon très simple mais est tout simplement magnifique . On évolue dans un univers plein de noirceur et le personnage d'Edward incarne à merveille le jeune homme timide qui essaie de s'adapter comme il peut dans un monde ou pour être accepté tu ne dois pas être différents .

Edward aux mains d'argents est un fabuleux conte de Noël, réalisé par le grand Tim Burton et sortit en salles aux Etats-Unis pendant la période de Noël de l'année 1990. Un magnifique film où la collaboration entre Tim Burton et Johnny Depp est sans nul doute la plus magique, voir la plus belle. Une histoire fantastique et somptueusement romantique.

D'où peut provenir la neige ?
Un magnifique film de tendresse, d'amour et de magie. La magie de Noël et le mystérieux Edward Scissorhands nous dévoile dans cette comédie dramatique tout le génie de Tim Burton. Ce film reste encore à ce jour le pilier de la carrière du réalisateur. Une belle morale de la vie humaine est à retenir. Il est intéressant de comprendre et d'observer ce qui se passe lorsque l'amour, l'amitié, la sagesse, la bonté et pleins d'autres qualités d'un être innocent se dressent face à la stupidité, la jalousie, la méchanceté et l'arrogance des hommes qui nous entourent.
Mais d'où vient la neige ? La magie reprend le dessus ! Une belle histoire d'amour se mêle bien évidemment à cela, permettant d'attendrir le spectateur et d'être réellement plongé dans le film.

Un air nostalgique !
De nombreux comportements humains sont mises en scène par Tim Burton. La différence, les ressemblances, l'étroitesse d'esprit, l'innocence, l'ennui, l'incompréhension et la solitude sont exprimés à travers une banlieue américaine en accord avec l'époque et très nostalgique.

Ainsi, les habitants servent parfaitement le propos du réalisateur. Par exemple, on peut remarquer que les maris partent travailler le matin (la scène où toutes les voitures partent en même temps est assez drôle et réaliste) et reviennent le soir. Ou encore où leurs femmes restent pour la majorité seules avec leur ennui, leurs névroses, leurs jalousies...

Visuellement, le film est dans l'ensemble bien réalisé malgré quelques petits défauts au niveau du décor ... mais 1990 les effets spéciaux n'étaient pas les mêmes que ceux d'aujourd'hui. Les maisons, jardins et voitures colorés, contrastant avec le sombre château de l'inventeur, illustrent parfaitement cet air nostalgique et envoûtante.

Une belle collaboration.
En effet, cette collaboration est vraiment magique et sûrement la meilleure entre Tim Burton et Johnny Depp. Un scénario manquant un peu d'originalité à certains passages ... MAIS où Johnny Depp se doit d'une grande finesse et d'une douceur irréprochable. Un personnage qu’il adopte parfaitement, innocent, touchant, envoûtant mais inquiétant tout de même. Le casting reste dans l'ensemble correct. Les femmes, voisines de la nouvelle maison d'Edward, sont un peu cruches, donc très drôles, et donnent un côté comique au film ! Enfin le duo Johnny Depp / Winona Ryder est vraiment sublime !

En bref !
Un des films les plus magiques de Tim Burton, où une touche fantastique, romantique et comique se mêle à merveille. Un conte vraiment envoûtant et pleins d'émotions ! A voir absolument

Un magnifique film qu'on ne se lasse pas de regarder . Tellement beau, tellement bien joué . Comment ne pas verser la petite larmichette ?! La relation entre les personnages est belle, cet être si bizarre et pourtant si attachant . Grand classique, une merveille .

une étude de mœurs un peu lente, prévisible, un conte fantastique qui n'a vraisemblablement pas bien vieillit

d'une originalité étonnante. se veut à la fois poétique et fantastique. un film sur le droit à la différence.

Chères lectrices, chers lecteurs, je vais vous faire une confidence. Aujourd'hui j'ai appris la mort de mon grand-père, et vous pouvez comprendre que ça a pu être dur pour moi. J'ai aussi vécu une expérience unique, qui je dois dire m'a touché au plus profond de mon être et a rendu l'événement d'aujourd'hui moins dur.
Je n'ai pas pleuré. Je ne pleure jamais devant un film, la dernière et par ailleurs seule fois où ça m'était arrivé c'est quand j'étais tout petit, devant Bambi. Autant dire que le contexte n'a rien à voir avec la situation présente. Cependant, cela ne m'empêche pas de ressentir quelque-chose, d'être touché, d'être ému.
L'émotion que j'ai ressenti aujourd'hui, est une émotion qu'on ne ressent que très rarement. Cette émotion qui vous prends lorsque vous contemplez ce qui semble être la plus magnifique, la plus triste, la plus grandiose, la plus épatante des choses de ce monde, et qu'au final vous avez l'impression d'y être transporté, au point même où vous n'arrivez plus à vous en détacher. Le plus étonnant dans tout cela est que j'avais déjà vu Edward aux mains d'argent, et ça faisait très longtemps d'ailleurs, et que je me souvenais juste l'avoir apprécié.
Comment n'avais-je pas pu être touché par cette oeuvre, alors qu'aujourd'hui il me suffisait de voir Edward pour ressentir une très grande émotion? Je ne le sais pas, et je ne pense même pas pouvoir concevoir une vision où je n'éprouverais aucun des sentiments que je viens d'éprouver.
Mais ce que je peux expliquer, c'est ce qui m'a ému à ce point. C'est dans le titre. "Edward". Un personnage très bien pensé qui montre toute la haine que l'Homme peut avoir devant ce qu'il ne comprends pas. Et c'est là où le film est le plus intéressant, car il décrit au final un phénomène qui est très présent. Combien y a t-il de gens en ce monde qui se sont vus insultés, rejetés, et violentés parce-qu'ils étaient incompris? Et il y en a autant aujourd'hui, je n'ai aucune impression d'évolution là-dessus. On appelle souvent à se battre contre l'intolérance, à s'indigner contre la haine, sauf que le parcours le plus difficile c'est d'arriver à la conclusion que tout cela est anormal, parce-que ces gens-là sont normaux. Avant qu'il y ai quelqu'un pour s'indigner, on trouvait normal le racisme, et l'antisémitisme, car on ne se questionnait pas simplement sur le fait que ces gens étaient comme nous. Pour le cas d'Edward, personne ne se remet en question, se questionne sur sa nature, et là est le problème. Beaucoup de gens parce-qu'ils sont "différents", ont une façon différente de penser, ont une passion différente, voient les choses différemment ou même sont constitués différemment sont les victimes de l'injustice, de la haine, de l'intolérance. Edward représente l'Homme incompris, et comme il est incompris il est haït par l'Homme parce-que dés que l'Homme ne comprends pas quelqu'un, il s'acharne contre lui, il l'haït. Façon très intelligente de penser! Edward n'a d'ailleurs pas uniquement les ciseaux comme différence avec le monde qui l'entoure. Il est aussi assez maladroit, ce qui se voit lorsqu'il est à table. Être maladroit n'est pas du tout un grand défaut, pourtant tous le monde le remarque et vous le rappelle jour et nuit, nuit et jour sans se rendre compte à quel point ça vous embête et que ce n'est pas la peine d'en rajouter. Un peu comme quand vous êtes tête en l'air. Des défauts bien pires sont bien plus acceptés mais ceux-là ce n'est pas le cas. C'est donc déjà un problème pour Edward de s'intégrer avec cela. Il faut en plus rajouter d'autres éléments tels que sa naïveté, sa gentillesse, et bien d'autres choses.
Bien sûr l'interprétation de Johnny Depp elle aussi donne un grand plus à l'oeuvre! Les autres personnages sont dans l'ensemble très bien écrits, leur bêtise vous fera rire au début, elle vous rendra triste à la fin, et surtout très bien interprétés.
Les images sont sublimes! Burton se sert de tout ce qu'il a à la perfection, sa réalisation est d'une très grande beauté! Et la musique de Danny Elfman magnifie tout ça.
Je... Je n'ai pas grand chose à dire de plus, mise à part que c'est un très grand chef d'oeuvre, à voir et à revoir.

Enfin j'ai rattrapé mon retard cinématographique et j'ai vu Edward aux mains d'argent, un film que tout le monde autour de moi qualifiait de culte. Le mérite-t-il ? Oui bien sûr qu'il le mérite et j'irai même plus loin en disant que c'est le meilleur film de Burton. On retrouve ce qui caractérise le cinéaste : un univers bien à lui : étrange et coloré, une atmosphère étrange et magique et bien sûr une histoire d'amour version compte de fée. Je vais commencer par la mise en scène ; très belle, mais ce qui marque dans ce film, c'est la photographie ; elle est magnifique, très travaillée et c'est probablement la plus belle dans un film de Burton. Elle réussit à donner vie à une ville très colorée, à la fois sympathique et étrange en surface, mais très laide quand on y regarde d'un peu plus près. Johnny Depp livre une très belle performance : très drôle et émouvant, Winona Ryder est également excellente dans le rôle de l'adolescente gracieuse et amoureuse. La romance entre les deux va devenir de plus en plus touchante au fur et à mesure que l'histoire évolue. Ce film traite à la fois de l'exclusion, de l'American way of life et de l'humanité. Mon seul reproche concerne le fait que le film ait du mal à vraiment démarrer. C'est un petit point négatif. En plus de ça, la musique de Danny Elfman est magnifique et colle parfaitement au film.
Bon aller, je suis sévère parce qu'Edward aux mains d'argent (c'est drôle, c'est la première fois que je trouve que le titre français est meilleur que le titre original) est un grand film, à voir jeune pour toute la magie qu'il dégage.

Je ne suis pas du tout fan de Tim Burton dans ce registre...même si c'est apparemment celui-ci qui fait tout son charme (ou du moins son originalité). Je ne suis pas spécialement orienté fantastique en même temps, et c'est pourquoi "Edward aux mains d'argent" ou le gothique qui s'est greffé des ciseaux sur les mains, ne sera pas ma tasse de thé. Alors oui, le message est mignon, la différence est une force, la beauté est intérieure, l'amour est plus fort que tout...et tout le blabla habituel (là je vais m'attirer les foudres des fans), mais ce style de poésie ne fonctionnera pas sur ma personne. Mais que l'on aime ou non, l'aspect esthétique et la prestation de Johnny Depp, il faut bien l'avouer, valent le détour.

En parlant de Johnny Depp, voilà un film dont il peut être fier. L'oeuvre peut facilement paraître bébête au premier abord, avec ses personnages absolument "lourds" et le petit monde bien huilé du village. Pourtant, sous bien des aspects, ce film est une représentation résolument artistique de l'imagination de Tim Burton : le village tout d'abord, qui est la négation-même d'un village comme on l'entend : tel un lotissement isolé de sa ville, il semble regrouper tous les idiots d'un vrai village. Coupé du monde, on croirait que personne n'en connait l'existence. Il est un peu surréaliste aussi : coloré et ensoleillé, il est surplombé par une sombre montagne où trône un inquiétant château. Chaque jour, les hommes prennent leur voiture et se rendent à leur travail en file indienne, laissant libre cours aux activités futiles et aux ragots de leurs femmes. Dans cette atmosphère de ridicule absolu, Tim Burton va y plonger un asocial. Déjà isolé de la réalité, il devra prendre pour repère un monde qui est tout sauf réel, et ça se passera mal. Non content de nous avoir alléché sur cet élément, le réalisateur poussera le vice jusqu'à l'absence totale de happy end et même d'espoir : l'expérience ratée remettra les "villageois" dans leur morne vie sans avenir. Dans le rôle de l'"intrus", Johnny Depp est une merveille.

Aujourd'hui, on connaît depuis longtemps l'univers particulier et fantasmagorique de Tim Burton. Il s'est forgé une place parmi les meilleurs réalisateurs mondiaux avec des œuvres immortelles comme « Sleepy Hollow », « Noces funèbres » ou « Sweeney Todd ». Mais en 1991, lorsque sort « Edward aux mains d'argent » c'est un choc planétaire ! Il met en scène un personnage magnifique qui se place au niveau des « monstres » les plus émouvants de l'histoire du cinéma, tels « Frankenstein » ou « Elephant man ». Comment ne pas succomber à la beauté surréaliste des images, à l'originalité du scénario, mais surtout à la sensibilité des personnages étranges qui peuplent ce conte intemporel. Le travail des acteurs est magistral ; Johnny Depp, alors quasiment inconnu, délivre sans doute la meilleure interprétation de toute sa carrière et Winona Rider (20 ans à l'époque) illumine le film par sa tendresse et sa douceur. Ce chef-d’œuvre de tolérance et d'Amour, prône le respect de l'autre et l'acceptation des différences. Je ne suis pas idiot et je ne veux pas tomber dans l'angélisme absolu... Pour autant, cette vision du monde me plaît et j'ai pris un immense plaisir à redécouvrir ce film tout simplement magique.

Oui c'est émouvant de revoir cet Edward aux Mains d'Argent aujourd'hui. C'est bien le chef-d’œuvre ultime de Burton, qui malgré de nombreuses tentatives par la suite, n'a jamais réussi à faire mieux (ni à égaler en fait). La façon si audacieuse qu'il a eu de se réapproprier le mythe de Frankenstein n'a cessé d'éblouir depuis 27 ans (joli chiffre), le paysage fantastique au cinéma. Qualifié lui même de "pas terminé" à cause de ciseaux à la place des mains, Edward, individu créé de toutes pièces par un vieil inventeur marginal, est recueilli par Peg, la bonté affable incarnée. D'emblée on sent l'intention de Burton de mettre de la beauté là ou il y en a d'apparence pas. En contraste total dans cet univers bien millimétré, coloré, parfait en apparence mais ou la femme au foyer s'ennuie ferme et ragote à la moindre nouveauté ; Edward et ses cheveux ébouriffé, tout de noir vêtu, le teint diaphragme, a beau emprunter les codes de la peur et du mal en général, ne représentera que sensibilité et douceur. Le roman gothique par Burton est en place. D'ailleurs j'ai parlé de lui mais côté Depp c'est le même constat, il n'a jamais été si émouvant. Propulsé en rang de star, la réalité va vite rattraper notre héro dont la différence d'abord considérée comme un atout original fini par devenir un handicap gênant. L'histoire d'amour, passé de la fiction à la réalité à l'époque pour Winona et Johnny (instant People), est plutôt secondaire mais draine la dernière partie du récit avec beaucoup de tendresse et d'émotion. La scène la plus marquante pour moi reste le percement du matelas d'eau quand la jeune Kim rentre en secret en pleine nuit... J'adore ce plan, l’œil apeuré d'Edward pétrifié dans une situation si déstabilisante, et le cri qui vient du cœur de la jolie Kim. Quand on veut regarder de plus près ou justement avec une vision plus en retrait, nul doute que ce film est d'une justesse sans failles. Chaque plan est doué et fait son effet, tout s'enchaine avec inspiration et soucis du détail. Bon et puis je finirais par le thème musical envoutant et poétique, qui permet d'enrober tout ça dans une atmosphère douçâtre. Le lendemain du visionnage on croit toujours avoir rêvé... C'est aussi la beauté du film, d'aller au delà justement. Comme par exemple quand on voit de la neige tomber pour la première fois dans la saison... Petite pensée pour Edward.