Derniers Avis : Julie (en 12 chapitres) - Page 7

Julie (en 12 chapitres) est un honnête film norvégien découpé en douze chapitres (pas de surprise), un prologue et épilogue sur la vie de Julie (toujours pas de surprise), une jeune femme qui doute d'à peu près tout, comme tout être humain, somme toute. Faire médecine ou suivre son envie d'être photographe ? Rester avec un homme plus âgé (et souffrir du décalage de l'horloge biologique) ou partir avec un autre plus jeune, mais qui nous comprend peut-être moins bien ? Et surtout : être mère de suite, plus tard, ou pas du tout ? Toutes ces questions font évidemment de nombreux échos dans nos petites têtes de spectateurs (surtout spectatrices du même âge), et l'actrice principale Renate Reinsve nous y aide vraiment : on s'identifie immédiatement à son personnage, joué avec finesse et envie. Le Prix d'interprétation féminine de Cannes est mérité (même si, subjectivement, on l'aurait plutôt donné à une certaine Agathe... Mais on comprend quand même tout à fait le choix de Renate, très crédible et sensible en Julie). Seulement, là où Julie (en 12 chapitres) pêche davantage est dans son rythme très inégal. On s'est ennuyé dans l'introduction et dans les premiers chapitres, on a admiré l'audace des séquences "de cinéma" au milieu du film (le magnifique rêve de Julie qui "met toute une ville sur pause" avec un simple interrupteur, l'étrange trip sous champignons qui fera au moins plaisir aux profs d'analyse filmique), et en repassant dans un final très drama et bavard, on a replongé dans une dernière impression moins enthousiaste que la plupart des critiques presse (les échos aux festivals qu'on a arpenté étaient dithyrambiques). Il n'en reste pas moins que le film norvégien de Joachim Trier s'offre tout entier à la spectatrice (ou au spectateur) qui a les mêmes questions que Julie (vraiment, désarmante Renate Reinsve) sur sa propre vie et comment la gérer, se retrouvant un peu comme devant un meuble à monter (suédois, cette fois-ci) sans mode d'emploi. On essaie, on doute, on se trompe, mais on finit toujours par apprendre à s'en sortir, et c'est bien ça, Ikea et la vie.

Oh la la je me suis ennuyée! C'est long, c'est pénible... Julie est agaçante... Bref, pas compris l'engouement et à peine de quoi critiquer tellement je n'ai pas accroché... Critique inintéressante pour un film qui l'a été autant! :)

bonne chronique d une trentaine a la recherche de l amour , de quête de soi. de bons effets visuels et une superbe prestation de l actrice qui rayonne. la scène de la fête nocturne est une réussite.

Belle histoire, avec une protagoniste qui vit des moments parfois doux, parfois durs, avec des amours et des cœurs brisés. Juste comme la vie elle-même.

Joachim Trier réalise un magnifique portrait de femme qui se cherche, d'un métier à l'autre, d'un homme à l'autre, au travers de chapitres de vie qui regorgent d'inventivité et de dialogues savoureux. La prestation de Renate Reinsve récompensée à Cannes est impressionnante, loin d'être "la pire personne du monde" (titre original du film) le personnage de Julie est libre, drôle, touchant, moderne. Un hymne à la vie et à la liberté, LA pépite ciné de 2021 !

Que c'est bon d'enfin sentir la vie d'une femme et la pression sociale qui l'entoure traité avec justesse (certes oui, par un homme). Un très fort personnage principal aussi incertain que nous, entouré de personnages secondaires tout aussi incertains mais aux conclusions différentes.

Après avoir vu le film est être sortie de la salle, j'avoue ne pas savoir ce que j'avais pensé du film que je venais de regarder mais je savais une chose c'est que j'avais vue un très bon film.

Tout d'abord, disons le, le film à une belle photo et est très bien réalisé malgré deux ou trois plans qui m'ont semblé peu intéressant. L'actrice mérite largement la palme au vue de sa présentation qui est excellente comme le reste du casting par ailleurs.

Le film est pour moi incroyable pour une simple et bonne raison, il parle à tout le monde. On s'est tous déjà retrouvé indécis sur son orientation, on s'est tous retrouvés à se demander à quel moment on devient infidèle, etc ... C'est sûr cela que le film joue et il le fait extrêmement bien, c'est pour cela que je ne savais pas comment jugé ce film car sur certains moments je me voyais à la place du personnage principal puisque moi même je me suis retrouvé dans certaines situations décrites dans le film.

Bien évidemment le film à certains défauts comme son découpage en chapitres ou même certains choix de réalisation qui sont minimes. Mais franchement tous cela est excusable car le fil m'est excellent.

Tendre, délicat, touchant... On pleure et on rigole devant ce film! Une actrice attachante et chaleureuse, une photographie magnifique, ce film et une petite pépite

En écho avec Oslo 31 août, les états d'âme d'une trentenaire sont filmés avec justesse et délicatesse, en particulier autour du couple. Si la fin n'est pas aussi originale que le reste, les acteurs sont merveilleux, la lumière magnifique et le rythme lent donne au film l'impression de vivre avec eux. L'actrice principale mérite son prix à Cannes donne elle rend avec force les émois de son personnage.

Une situation très classique et maintes fois vue et revue
Très bon jeux d'acteurs malgré tout
Mais trop long 12 chapitres inégaux mais globalement chiants on s'ennuie face une trentenaire égocentrique et antipathique
La voix off insupportable

Je ne comprends pas l'intérêt de ce film. Certes, c'est bien joué, la ville est magnifique : mais l'histoire est extrêmement superficielle, la fille plutôt antipathique et est surtout décrit de façon hyper banale, avec une série de stéréotypes qui s'enchaînent. Encore un film de petit bourgeois dont on pouvait se passer.

J'ai adoré ce film qui capte la vie de cette jeune femme avec gourmandise, rythme et talent. Une très belle réussite. Je recommande très vivement !

ça commence très bien et puis ça finit moins bien et dans le très convenu. Autant la première partie est légère, enlevée, très séduisante, toute la fin gâche cela pas trop de conventions, de répétitions.et de tristesse.. C'est un joli mais triste portrait de jeune femme autour de trente ans et d'Oslo mais il manque un développement en bout de course pour le rendre vraiment intéressant. Cela reste un regard d'homme sur une femme qui la montre comme trop indécise, sans fond ni vision, comme une feuille balayée par le vent. et sans réelle autonomie. Je suis d'accord avec certains qui y voient un regard un peu misogyne.

Les trois comédiens principaux sont excellents, y'a pas à dire.
Je reste sur ma fin quant à la réalisation qui me semble trop classique même si le propos est actuel... j'ai préféré Les Olympiades d'Audiard !

Je ne suis pas une femme, je n’habite pas en Norvège et je n’ai pas 30 ans mais je suis cueilli par ce film qui traduit sûrement très bien les interrogations des trentenaires d’aujourd’hui : que faire comme études ? comme travail ? avec qui s’engager ? donner vie à un enfant ou non ? que de questions intemporelles mais qui semblent encore plus essentielles aujourd’hui que pour les générations passées. Tout sonne vrai et on a vraiment l’impression d’être spectateur de la vraie vie de cette jeune adulte. Le film est très bien découpé (en 12 chapitres comme le titre français l’indique, entourés d’un prologue et d’un épilogue), avec quelques effets originaux de mise en scène et surtout interprété avec beaucoup de talents (un prix d’interprétation féminine à Cannes amplement mérité pour Renate Reinsve). C’est la très bonne surprise de l’année : un film à petit budget - 5 millions d’euros - d’un réalisateur d’un pays nordique européen, Joachim Trier, qui a beaucoup de messages à transmettre au monde.